BELLUM PATRONUM


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Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
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Message Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 14:46 (#)
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Evanora Victoria Glastonburry
FEAT. Tamsin Egerton
20 ans ϟ Offensive Magique ϟ Faucon Pèlerin et Once ϟ Sang-Mêlé

Au premier abord, on pourrait penser qu'Evanora à tout de la poupée blonde ou de la parfaite petite héritière... Dans un certain sens vous avez raison. Chaque jour elle s'applique un peu plus à entretenir cette vision. Son père s'est chargé de son éducation avant qu'elle n'entre à Poudlard et même pendant qu'elle y était. Il a toujours été dur avec elle, ne lui autorisant aucun faux pas. Evanora sait que le nom qu'elle porte est un poids qui pèse très lourd sur ses épaules. Depuis qu'elle a poussé son premier cri, elle vit pour voir un sourire de satisfaction apparaître sur les lèvres de son père... Et depuis vingt longues années cela ne s'est pas produit une seule fois. N'allez pas croire que son père n'a jamais eu un geste de compassion pour elle, non. Il aime sa fille, c'est juste qu'il ne le montre absolument pas et cela, Evanora en souffre terriblement (même si elle refusera de l'avouer, elle dit à qui conque veut l'entendre que si elle en est là aujourd'hui, c'est grâce à l'attitude si sévère de son paternel). Si la jeune blonde à peur de son père, il n'en est rien de tel avec sa mère, bien au contraire. Evanora adore sa mère et elles sont très liées. C'est elle qui lui a appris à se débrouiller dans ce monde d'hommes. Oui, la garce manipulatrice qui refait souvent surface est un héritage de sa mère, mais elle ne s'en plaindra jamais, après tout elle n'a connu que ça et pense qu'user de ses charmes pour avoir ce que l'on veut est la meilleure des tactiques à adopter. Elle adore parvenir à ses fins et encore plus si elle y est arrivé en séduisant quelqu'un. Evanora n'est donc pas forcément une bonne personne à proprement parler. Elle est respectueuse, bien élevée, et fait des sourire en veux-tu en voilà; mais elle peut enfoncer n'importe qui (tant que ce n'est pas un de ses amis, soyons d'accord) sans la moindre pointe de sentiment ; n'allez pas croire, elle trouvera une bonne raison à cela ; il s'agit d'ailleurs souvent de personnes qu'elle considère comme ses ennemis. Elle peut être très dure envers les gens; elle n'a jamais eu de relation sérieuse avec un garçon, préférant passer de "copain" en "copain", comme on dit. Mais au fond d'elle, elle a très peur de tomber amoureuse car elle sait que son destin est lié à celui d'un homme depuis qu'elle est toute jeune, le mariage arrangé étant une chose assez bien vue chez les Glastonburry. Elle aimerait rencontrer celui qui lui fera tourner la tête, celui qui, quand elle le verra, fera accélérer les battements de son cœur, celui dont elle ne pourra plus se passer, celui qui lui fera oublier toute cette merde familiale, celui qu'elle aimera enfin, tout simplement. Elle peut tout à fait se ficher du mal qu'elle cause tant que tout va bien pour elle. Quelque fois, elle peut aussi exceller dans l'art de monter les gens les uns contre les autres, oui elle aime parfois agir dans l'ombre tel un serpent qui attend que sa proie passe puis enfin sortir à la lumière et frapper fort ! Mais attention, elle n'a jamais fait de mal physiquement parlant à une personne, elle veut avoir l'impression d'être une jeune fille de bonne famille ; elle peut très bien assumer ses actes et agir publiquement comme en humiliant jusqu'à l'excès. Par contre, si on tente de s'en prendre à elle ou de l'humilier à son tour, elle peut très mal le prendre étant d'une nature assez susceptible.
Si elle est donc manipulatrice et serait capable de faire les pires crasses à une personne qu'elle déteste (comme répandre de vilaines rumeurs), elle est aussi capable d'être une amie sur qui on peut compter. Lorsque vous avez sa confiance, vous pouvez être certain qu'elle ferait tout pour vous et donnerait sa vie s'il fallait sauver la votre. Elle avait d'ailleurs tendance à faire un peu trop confiance facilement, défaut que son père s'est empressé de corriger, vous pouvez imaginer. Si on lui a inculqué depuis petite la valeur sacrée de la famille, Evanora s'est forgé sa propre idée sur l'amitié et elle sait que les amis sont un soutient dont on à toujours besoin. Elle est loin d'être solitaire, bien au contraire, elle ne se sent pas si bien que cela lorsqu'il n'y a personne autour d'elle. Il ne faut pas forcément que toute l'attention des gens se retrouve portée sur elle non, il faut juste qu'elle soit entourée par des personnes. Chez elle, tout le monde vit ensemble dans le grand manoir familial alors elle a plus l'habitude d'un quotidien mouvementé et à avoir du bruit qu'à un silence complet (ce qui a tendance à l’angoisser d'ailleurs).
Elle sait être à l'écoute des gens, s'il y a bien une qualité qu'on ne peut pas lui enlever c'est bien celle la ! Gardant quand même un brin de sensibilité (elle n'est pas une reine de glace), elle sait quand une personne à un problème. Si elle ne connaît pas forcément cette personne, ce n'est pas grave, elle serait capable de l'attraper par le bras de la faire asseoir et de l'écouter vider son sac pendant des heures ; d'ailleurs, c'est bien connu ! C'est toujours plus efficace de parler à un inconnu... Oui le caractère de la blonde peut se révéler tout à fait contradictoire ! Sa grand-mère affirma une fois que sa petite fille pourrait être bipolaire sans le savoir !! N'importe quoi !
Evanora est une jeune fille très ambitieuse, merci papa encore une fois. On lui a souvent dit qu'elle devait être la meilleure partout et que pour cela, elle ne devait avoir aucun scrupule à écraser les autres si le besoin se présentait. Cette notion fut très vite intégrée dans son cerveau; il ne faut donc surtout pas croire que la poupée blonde est totalement débile, même si elle se plait à le faire croire pour ainsi créer la surprise générale si elle obtient une note bien au dessus de la moyenne. Non, ceux qui connaissent vraiment bien Evanora savent qu'elle travaille beaucoup et qu'en plus elle aime ça. Elle se plonge à corps perdu dans ses études pour faire la fierté de la famille Glastonburry. Lorsqu'elle veut quelque chose elle l'obtient, elle est très tenace et n'a pas l'habitude de se laisser marcher sur les pieds.
De plus, Evanora est un brin maniaque; en effet, elle ne supporte pas qu'un objet ne se trouve pas exactement à sa place. Chez elle, elle a plusieurs fois passé ses nerfs sur les domestiques car ils ne remettaient pas au millimètre près un objet à sa place initiale. Depuis, elle fait le ménage de sa propre chambre, oui oui c'est à ce point la ! La jeune personnes ne supporte pas d'être enfermée dans une pièce étroite pendant plus de quinze minutes. Cela est lié à un "traumatisme" de l'enfance: son père l'enfermait à la cave pendant plusieurs heures si elle avait fait une bêtise, il ne lui laissait pour toute lumière qu'une chandelle et lui disait:

-Quand la bougie sera totalement consumée, crie très fort, alors peut être que je t'entendrai d'en haut...

Inutile de préciser qu'évidemment elle passait quelques temps dans le noir... Elle avait beau crier de toutes ses forces, certaines fois son père n'entendait pas. Aujourd'hui au fond d'elle, elle est persuadée qu'il le faisait exprès, cela devait être encore une de ses nombreuses leçons.
Evanora aurait bien aimé garder une âme d'enfant un peu plus longtemps, mais avec la famille Glastonburry on joue cartes sur table dès que l'on est en âge de comprendre les grandes lignes de ce monde. Ainsi donc, très vite on lui coupa ses rêves de petite fille. Et très vite, sa mère lui dit qu'elle devrait se battre pour se faire respecter, même si elle avait un nom et l'argent qui allait avec, car cela ne faisait pas tout.
On ne peut pas dire qu'elle est méchante, seulement un peu spéciale ; cela fait neuf ans qu'elle est à Poudlard et au final elle n'a pas traumatisé tant de monde que ça (mais ceux sur qui elle s'est déchaînée s'en souviennent certainement!). Elle réfléchit toujours aux conséquences avant d'agir et c'est pour cela qu'elle n'a finalement pas préféré trop faire parler d'elle,  juste ce qu'il faut pour être connue d'une certaine partie des étudiants.

En résumé, faut pas se faire de film: si elle est comme elle est, c'est qu'elle a été toute sa vie forgée à l'image de l'héritière des Glastonburry, fortement influencée par son père et quelques fois par sa mère. Si elle est une sacrée garce usant de la manipulation sans aucun état d'âme, elle n'a pas un si mauvais fond que cela; non, puisqu'elle serait capable de déplacer des montagnes pour les personnes qu'elle aime. Si jamais on venait à faire du mal à ses amis ou à sa famille, elle pourrait devenir très méchante, et vu l'entraînement qu'elle a suivi avec son père, elle pourrait surprendre plus d'une personne en se révélant être une redoutable adversaire lors de duels. Elle s'enferme souvent dans ses études pour oublier le passé; elle se donne des allures de cruche blonde alors qu'en fait, elle n'est qu'une jeune femme à moitié terrorisée par son père, si on prend le temps de l'approcher et de la connaître, on peut trouver une personne très agréable à vivre, si si ! Elle reste une personne souriante, possédant une volonté de fer et d'une loyauté sans faille. Elle est également dynamique et sait être calme quand il le faut. C'est vrai que chez Evanora, tout est vraiment contradictoire; si elle tenta de changer, elle dû admettre que cela ne se ferait pas en un claquement de doigt. Elle espère secrètement qu'en réalité, c'est un homme dont elle tombera profondément amoureuse qui essayera de tout chambouler. Même si elle sait que le rêve du prince charmant est inaccessible, elle voudrait faire changer sa famille sur l'idée du mariage arrangé pour donner plus de libre arbitre aux femmes des Glastonburry, et pour cela, elle compte directement s'adresser à son grand-père qui a épousé une moldue par amour. Après tout, les femmes aussi ont le droit de choisir !
Une dernière chose qu'il faut savoir, Evanora n'aime pas plus que cela son prénom. Alors on peut facilement reconnaître les personnes qui sont proches d'elle car elle se fait appeler Ava. C'est une sorte de surnom, si vous le voulez...

Epouvantard :  La fameuse cave sombre du manoir familial. Elle s'y voit enfermée ; mais là, il y a un petit changement : la pièce possède une fenêtre étroite qu'elle peut atteindre en se mettant debout ; à cette fenêtre il y a des barreaux. Et elle se voit vieillir à l'intérieur de cette pièce. Elle ne peut rien faire, c'est comme si personne ne lui rendra sa liberté, car au final personne ne viendra. Evanora à été oubliée, balayée, effacée si facilement de la mémoire. Oui, sa plus grosse crainte est de mourir toute seule.

Baguette Magique : La baguette magique d'Evanora est en bois de cerisier, son cœur contient du ventricule de cœur de dragon et mesure 28 centimètres. Elle en garde encore un souvenir ému... Elle se souvient de ce jour, l'année de ses onze ans, elle était allée au chemin de traverse pour obtenir toutes ses fournitures scolaire et le moment qu'elle préféra fut justement celui où elle pénétra dans le magasin de baguettes magiques. Après plusieurs tentatives infructueuses, elle avait fini par tomber sur la perle rare, Evanora avait été choisi. La douce chaleur qui l'avait envahi à ce moment là fut une des expériences les plus troublantes de son existence. Depuis, elle y est très attachée, soyons logique, elle en prend très soin car elle ne s'imagine pas en posséder une autre, elles sont liées un point c'est tout.



a little something from you.

Evanora se souvient très bien de la première fois où elle a dû faire face à son patronus. Enfin, son second, si on peut dire... Elle connaissait déjà son cher faucon pèlerin qui se manifestait lorsqu'elle utilisait le sortilège du patronus sous une forme brumeuse bleutée. Mais là, c'était totalement différent.
La première fois qu'elle dû faire face à l'animal quand le sort du ministère foira complètement, elle se trouvait dans la salle de bain du manoir Glastonburry et elle n'était autre que dans la baignoire. Lorsqu'elle arrêta l'eau dans le but de sortir, elle tira d'abord légèrement le rideau et chercha en tâtonnant sa serviette. Elle soupira quand elle constata que ses doigts ne la rencontraient pas. Elle pestait déjà tout bas contre son frère, le bras toujours tendu à l'extérieur et elle s'apprêtait à hurler contre son frère quand elle sentit finalement la serviette se coller contre la paume de sa main. Surprise, elle l'attrapa quand même et s'enroula à l'intérieur. Puis elle tira complètement le rideau et sa surprise fut encore plus grande lorsqu'elle se retrouva face à un félin qui ressemblait fortement à une panthère. Elle se colla le plus possible contre le mur du fond, et poussa un petit crie; oui elle avait soudain peur mais la peur lui nouait la gorge et aucun son plus fort que ce petit crie ne fut capable de franchir ses lèvres. Elle leva une main tremblante et pointa du doigt l'animal comme s'il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce et déglutit péniblement:

-Qu'est-ce que...

Elle n'arriva pas à en dire plus:

-Tu ne dois pas avoir peur.

La voix venait de raisonner dans la tête d'Evanora. Elle se calma légèrement mais n'avança pas pour autant, elle avait encore cette peur qui la paralysait sur place. Rassemblant son courage, elle se dit que quitte à avoir l'air encore plus cruche, elle avait certainement rêvé et l'animal n'avait pas parlé, mais ce n'était pas grave, elle lui adresserait quand même la parole. Elle fronça légèrement les sourcils et inspira profondément:

-Tu es quoi ? Une Panthère.

Les oreilles de l'animal se dressèrent et il avança encore d'un pas; puis il émit un léger grondement court et la voix revint dans l'esprit de la blonde:

-Non ! Je suis peut-être de la même famille, mais je suis différent, je suis un Once.

Et il sembla à Evanora qu'il se redressait fièrement. Elle se racla la gorge et daigna enfin sortir de la baignoire. Elle garda cependant ses jambes nues collées contre les carreaux froids. L'once donc, s'avança une troisième fois de façon à se retrouver tout près de la jeune fille. Il semblait lire dans son esprit, juste au moment où elle se disait "non mais, t'es quoi au juste ?", il changea de forme pour devenir le faucon pèlerin qu'elle connaissait pour être son patronus. Elle lâcha un second cri de surprise:

-Mais alors tu es...

-Oui...

Elle faillit s'étouffer. Alors ils avaient vraiment raté leur coup au ministère... Que de temps perdu. Le faucon retrouva sa forme de félin. Elle s'autorisa alors à faire un pas en la direction de l'animal. Elle tendit le bras et la paume de sa main entra en contact avec le museau de l'once. Elle sourit, tout simplement. Elle s'agenouilla face à lui et le patronus vint donner un petit coup de tête sur l'épaule d'Evanora:

-Fitwilliam, déclara-t-elle.

-C'est comme cela que tu comptes m'appeler ?

-Oui...

Au grondement sourd qui s'échappa de la gorge de l'once, elle devina qu'il n'était pas si satisfait que cela. Bon à la limite elle pourrait l'appeler Fitz', ça faisait toujours un diminutif sympathique.

Par la suite, la relation avec son patronus fut très fusionnelle. Dans un premier temps parce que ça embêtait bien son père, lui qui n'avait jamais voulu qu'Evanora possède un animal de compagnie, là il était bien obligé d'accepter la présence de la bestiole (c'est ainsi qu'il l'appelle). Et dans un second temps parce que personne ne connait Evanora aussi bien que Fitzwilliam, il est le seul à savoir ses moindres pensées, à savoir ce qu'elle ressent réellement, il est celui qui veille sur elle la nuit, calé contre elle, ou vissé sur son épaule lorsqu'il prenait sa forme d'oiseau. Il était une part de son âme, un bout d'elle même, il était la preuve qu'elle se dissimulait derrière une image qu'elle s'efforçait de transmettre aux autres, la preuve qu'au fond d'elle, Evanora n'est pas si mauvaise.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.
 



Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Sibylle, j'ai 20 ans tout juste !
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Google est mon ami, que de classique.
ϟ Personnage: totalement inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non pas pour l'instant
ϟ Présence: En général je peux passer tous les jours... Mais je vais entrer en troisième année de fac (ma dernière année de licence donc) et il ne faut pas que je me rate... Cela dépendra donc des devoirs que j'ai à faire (surtout que j'étudie l'Anglais et le Chinois), mais si je dois m'absenter pour une longue période, par exemple quand les partiels approchent, je fais en sorte de prévenir !! (pour être plus sûre je vais dire 5j sur 7...)
ϟ Une remarque? bave bave Han!   


Dernière édition par Evanora V. Glastonburry le Dim 8 Sep - 20:30, édité 40 fois
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 14:46 (#)
You're not a sad story.


Evanora est née au domaine familial des Glastonburry qui se situe lui même dans la campagne environnante de York. Si le nom Glastonburry vous dit quelque chose, sachez que cela est tout à fait normal puisque c'est l'arrière grand-père d'Evanora qui l'a rendu illustre. En effet, c'est Archibarld Glastonburry qui créa à l'âge de Vingt-sept ans son entreprise de fabrication de chaudron magique... Qui ne tarda pas à avoir un réel succès et à prendre de l’ampleur dans les quinze années qui suivirent son ouverture.
Aujourd'hui, les chaudrons Glastonburry sont toujours en fabrication et c'est Evanora qui a été directement désignée par son père pour devenir l'héritière de cet immense empire. Rien que d'y penser, parfois la peur lui tord le ventre et elle se dit qu'elle ferait mieux de laisser la place à son petit frère qui a deux ans de moins qu'elle. Puis quelques minutes plus tard, elle reconsidère sa pensée et se dit que cela ferait bien trop plaisir à son monstre de frère si elle le lui laissait... Oui, la vérité est qu'il ne digère pas d'être né le second, car ainsi ce n'est pas lui qui reprendra la succession et aura beaucoup moins d'importance que sa soeur, non il n'arrive vraiment pas à l'accepter et s'assure donc de faire de la vie d'Evanora, un véritable enfer. Elle l'a mérité cette peste blonde ! Et elle ? La jeune fille prend un malin plaisir à le voir enrager. Ce n'est que partie remise. Si les deux se détestent visiblement et qu'ils se tirent dans les jambes constamment, il faut garder à l'esprit qu'ils sont liés par le sang. Si l'un d'eux à un problème, l'autre arrive dans la seconde pour l'épauler... Au fond d'eux, ils ne peuvent s'empêcher de se protéger certaines fois.

Chapitre I:

Evanora était âgée de six ans. Elle passait ses journées dans le manoir de la famille à étudier. Son père avait, dès sa naissance, décider qu'elle devait recevoir une éducation digne de son 'rang' avant d'entrer à Poudlard. Il avait donc déniché toute une flopée de précepteurs et ils s'acharnaient à faire entrer dans le cerveau de la petite les fondements des mathématiques, d'histoire et de géographie, de lecture et d'écriture, de poésie et bien plus s'il le fallait. Mais cela ne dérangeait pas plus la fillette; en réalité, elle avait un esprit vif qui lui permettait d'avoir une soif particulière pour l'apprentissage. Directement, elle s'était mise dans l'idée d'apprendre sans relâche pour faire plaisir à son père. Elle passait des heures parfois le soir à parfaire ses lignes d'écriture et lorsqu'elle n'était pas satisfaite, elle chiffonnait rageusement le papier, le jetait par terre, croisait les bras et affichait une mine boudeuse.
Elle était appliquée; bien entendu, certaines fois, elle aurait préféré faire comme tous les autres enfants de son âge et courir dans la campagne avec un grand sourire aux lèvres. Mais non; une fois, elle était arrivée en courant dans le salon, avait foncé droit sur son père qui lisait un journal, assit sur le canapé, et Evanora lui avait brandi une fameuse feuille d'écriture. Elle avait ri à gorge déployée et dit:

-Regarde ! Père ! Une jolie feuille, j'ai fait toute seule !

Son paternel avait attrapé le papier d'un geste négligé et l'avait regardé pas plus de cinq secondes pour ensuite le poser rapidement à côté de lui:

-Tes lettres ne sont pas encore parfaites. Rien que la première, tu n'as pas de quoi être fière.

Et il était retourné à son journal. La petite en avait eu le coeur brisé. Les larmes lui montaient aux yeux et elle avait détalé aussi vite qu'un lapin; elle était allé trouver sa mère et s'est une seulement après s'être réfugier dans ses jupes qu'elle s'autorisa à pleurer pour de bon.

Cette même année, elle fit la connaissance de la fameuse cave. Cela arriva après qu'elle ai fait une bêtise. Evanora était sortie alors qu'il pleuvait. Elle voulait faire la grande, montrer à son frère qu'elle ne se ferait pas gronder... Ce fut tout l'inverse. Elle sortit et sauta à pieds joints dans les grosse flaques d'eau. Elle n'arrêtait plus de rire tellement elle trouvait l'opération drôle. Lorsqu'elle jugea qu'il était temps pour elle de rentrer et de montrer le résultat de son dernier jeu, elle se précipita dans le manoir des Glastonburry et mit de la boue dans tout le hall d'entrée ainsi que sur la moquette du salon. Son père entra dans une colère noire. Il l'attrapa par le bras; la petite poussa un cri de douleur, il serrait vraiment très fort. Et il l'entraîna vers la pièce qui serait bientôt son pire cauchemar... Elle savait plus ou moins dans sa tête de quoi il en retournait. Elle n'avait peut être que six ans, mais son père l'avait déjà menacé de le faire. Elle ne pensait pas qu'un jour il mettrait ses menaces à exécution. Elle le supplia, il n'écouta pas. Il ouvrit la porte qui donnait sur les ténèbres: la cave du manoir. Une vague de froid s'en échappa et Evanora voulut s'enfuir en courant, son père ne la laissa pas faire, il la tenait bien fermement:

-C'est ta faute Evanora... Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même.

Elle trembla; elle n'avait voulu que s'amuser, faire comme tous les autres enfants de son âge. Pourquoi en la laissait-il pas faire ce qu'elle voulait ? Entre deux sanglots, elle le supplia de ne pas l'enfermer là. Il était sourd à la voix de sa fille. Elle promettait de ne plus recommencer. Cependant elle n'était qu'une petite fille, cette promesse s'envolerait bien vite. John Glastonburry conduit Evanora jusqu'en bas et sortit de sa poche une bougie. Il l'alluma ensuite à l'aide de sa baguette magique et la tendit à sa fille. Il ne lui laissait que cela pour s'éclairer, c'était déjà bien, il n'aurait pu rien lui donner du tout. L'enfant regarda alors la flamme comme s'il s'agissait d'une lumière divine. Elle allait s'y raccrocher pendant quelques heures. Il la laissa plantée là, et elle savait qu'il ne servait à rien de le suivre à la hâte pour terminer de lui demander grâce. Il ne changerait pas d'avis, il ne lui accorderait pas un dernier regard. Elle entendit le bruit de la lourde porte qui se refermait. La petite blonde se mit en boule contre un mur et tenta de caler juste à côté d'elle la bougie, car si elle la gardait à la main, la cire chaude lui coulait sur les doigts et elle poussait alors un petit crie étouffé de douleur. Elle referma ses bras sur ses genoux et ne put contenir plus longtemps ses larmes, ses joues furent inondées en quelques secondes, ses sanglots résonnaient dans la pièce mais elle doutait qu'une personne les entendent de l'extérieur. Pourquoi avait-elle agi ainsi ? Elle savait bien pourtant qu'elle risquait de s'attirer les foudres de son père.

Prise par la fatigue, elle se dit que cela ne servait à rien de lutter et elle s'endormit. Quand enfin elle se réveilla, elle ouvrit les yeux et elle paniqua. Elle ne savait plus où elle se trouvait, puis elle se rappela de la colère de son père. Elle renifla et faillit pleurer de nouveau, elle arriva à se retenir. Elle s'essuya les yeux d'un revers de la main et fut contente de constater que la flamme de la bougie était toujours là. mais ce bonheur ne fut que de courte durée. Quelques minutes plus tard, la flamme vacillait dangereusement et les yeux de la petite fille s'agrandirent. Elle constata avec horreur que la cire allait arriver à sa fin. Elle se recroquevilla encore un peu plus près de la bougie et lorsque la flamme s’éteint et que la pièce fut emplie par les ténèbres, les sanglots de la petite fille remontèrent tout seul, elle ne pouvait les contrôler. Du haut de ses six ans, elle était morte de peur, ce qui était tout à fait normal. Elle ferma les yeux, les serrant très fort, espérant que la peur disparaîtrait, espérant que son papa arrive et qu'il la sorte de là. Elle n'arriva bientôt plus à pleurer et commençait à avoir très fin quand enfin, elle vit la porte s'ouvrir; la lumière qui entra directement dans la pièce l'aveugla et elle couvrit son visage d'un bras. Elle était épuisée, à bout de force, elle se sentit soulever comme une vulgaire poupée de chiffon. Elle eut juste le temps de reconnaître la voix inflexible de son père lui murmurer:

-Tu ne recommenceras plus maintenant, n'est-ce pas ?

Elle n'eut pas le temps de secouer la tête pour lui indiquer qu'elle ne le ferait plus qu'elle sombra de nouveau dans un profond sommeil.
Quand elle se réveilla, elle mourrait de faim. Elle se releva avec difficulté de ses oreillers, elle se trouvait dans sa chambre. Evanora tourna la tête et trouva sur sa table de nuit et grand verre de lait et des gâteaux. Elle esquissa un petit sourire naïf: elle devinait que cela venait de sa mère... Heureusement qu'elle était là, elle. La mère d'Evanora avait refusé de prendre une nourrice et elle avait tenu à s'occuper personnellement de sa fille. Son mari avait dit qu'il était hors de question qu'ils se chargent de son éducation, il l'avait donc confiée à une tripotée de précepteur que Johanna (la mère d'Evanora) trouvait plus pédants les uns que les autres. Mais il semblait que les hommes avaient d'excellentes réputations à des kilomètres à la ronde. Elle avait donc fait le dos rond et laissé son mari faire. Cependant, elle ne supportait que très peu le fait qu'il enferme leur fille dans cette cave si froide alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Ils s'étaient disputé un soir, à cause de cela. Elle n'avait pas son mot à dire. Il lui assurait que cela forgeait la personnalité de leur fille et que plus tard elle deviendrait la parfaite héritière, celle dont ils rêvaient tous les deux. Elle serait une femme intransigeante et très forte, ne supporterait pas la faiblesse et saurait reconnaître les personnes sur qui elle pourrait réellement compter. C'était un test, une longue préparation qui prendrait assurément des années. Le père d'Evanora savait que sa fille était encore bien trop jeune pour comprendre qu'en fait, il lui rendait le plus grand des services. Bien trop jeune pour comprendre que la vie décevait bien plus souvent.

*Papa ne m'aime pas... Pour... Pourquoi ? Ze suis pas une méchante... Ze veux pas l'embêter. Moi, ze aime mon papa. Ze serais gentille maintenant. Ze veux que papa m'aime aussi*

Voilà ce qu'Evanora se disait tout en buvant son verre de lait, une mine déterminée s'affichait à présent sur son visage. Elle était prête à tout pour rendre son père fière.  


Chapitre II:

-REND MOI CA ESPECE DE SALE TROLL PUANT !!

Voilà ce qu'Evanora hurla alors qu'elle dévalait le grand escalier de marbre qui donnait directement sur le hall. En vrai, elle courait après son frère qui avait deux ans de moins qu'elle. Maximilien (nom qu'elle trouvait absolument ridicule et elle ne se gênait pas pour le lui rappelait nombre de fois !), en voulait terriblement à sa soeur. Pour tout avouer, il la détestait au fond de lui. Pourquoi ? Et bien la raison était très simple: parce qu'elle était née avant lui. Du coup, leur père avait décidé que ce serait elle qui hériterait de l'entreprise familiale. Elle ! Evanora, sa soeur, une fille ! Quand il y pensait (et Maximilien y pensait souvent), cette situation le rendait malade. Pourquoi n'était-il pas né plus tôt ?
Cette année là, Evanora avait treize ans, son frère machiavélique s'était introduit dans sa chambre et avait subtiliser une petite chose qui se trouvait être un tube de rouge-à lèvres bien rouge qu'elle avait emprunter à sa mère (sans que cette dernière ne s'en rende compte). Il s'était dépêché avant que sa soeur ne s'en rende compte mais il fallait croire qu'il n'avait pas été assez rapide. Elle savait que s'il s'était introduit dans sa chambre et en était sortit en gloussant il avait pris quelque chose. Pour l'instant Evanora ne savait pas de quoi il s'agissait, cependant elle était certaine que le mystère ne planerait pas bien longtemps puisque Maximilien se ruait tout droit dans le petit bureau de leur père. Il avait la ferme intention de montrer à père qu'Ava pouvait parfois avoir l'allure d'une petite fille de joie (notez que cela n'a jamais été le cas...). Lorsqu'il ouvra la porte de bois, le crie de la jeune blonde résonnait encore dans toute la maison. Il trouva son père dans le bureau mais également sa mère. Il eut un arrêt de cinq bonnes secondes: il savait qu'avec sa mère dans les parages, il serait plus difficile de faire passer Evanora pour un monstre. Car Johanna prenait toujours la défense de sa fille. John, leur père, haussa un sourcil quand il vit débouler son fils comme un fou:

-Que veux-tu ? Et bien parle, je suppose que tu n'es pas là juste pour savoir comment nous allons...

Du haut de ses onze ans, le garçon serra la mâchoire. Il connaissait bien l'ironie mauvaise de son père et cela avait le don de le mettre dans une rage folle. Il déglutit et sans se démonter, approcha de son père:

-Regardez ce que j'ai trouvé dans la chambre d'Evanora  C'est une honte !

Et il lui tendit le tube en question. Juste à ce moment là, la principale concernée arriva en courant. Elle avait les cheveux en bataille, emmêles, il fallait que son frère lui joue des tours de bon matin, sans qu'elle ait le temps de se préparer et d'apparaître comme il se devait sous les yeux de son père. L'homme de grande taille considéra un instant la preuve de la culpabilité de sa fille. Il retourna deux fois le tube de rouge à lèvre et le passa à sa femme:

-Johanna, il me semble que cela est à vous...

Leur mère hocha la tête. Elle glissa un regard vers sa fille mais ne dit rien. Evanora, elle, était pétrifiée sur place. Elle retenait sa respiration et attendait sa sentence. Elle n'avait même pas cherché à se défendre. Pourtant elle avait préparé un petit discours. Elle était prête à reconnaître qu'un rouge si violent ne convenait pas à une jeune fille de son âge et de sa classe. Mais elle n'en mettait que très rarement et avait fait cela pour impressionner ses amies à Poudlard. Oui, c'était ce qu'elle avait préparé, dans sa tête. Rien ne franchit ses lèvres. Elles étaient simplement entrouvertes et son souffle s'était accéléré. Au fond d'elle, elle savait pourquoi son frère avait fait cela. Il prenait un malin plaisir à la voir descendre les escaliers jusqu'à la cave sombre. Lui, il n'y était jamais allé. C'était son pire cauchemar, rien qu'à elle. Et là, Maximilien espérait qu'après une telle révélation, leur père y enverrait directement sa soeur. John s'approcha de sa fille d'un pas lent mais sûr. Il lui tourna un moment autour avant de s'arrêter pile en face d'elle en lâchant un soupir qui ressemblait à un soupir de désespoir:

-Evanora...

Rien qu'en entendant son prénom, la blonde frémit de tout son être. Il la regarda droit dans les yeux, laissa planer un suspens qu'encore quelques minutes avant de déclarer:

-Si tu me promet de ne plus te remettre cette chose sur ton visage pendant un bout de temps, je suis prêt à passer l'éponge...

Le regard d'Evanora s'alluma d'une soudaine lueur de gratitude. Elle se releva de toute sa hauteur, posa une main sur son coeur et jura; ses mots étaient plein de ferveur et on ne pouvait se tromper: elle était sincère. Son père agita la tête indiquant qu'il était satisfait de la réponse qui avait été donnée. Maximilien eut l'air choqué. Il resta bouche bée avant de bredouiller:

-Mais... Mais père ! Vous ne l'envoyez pas dans la cave ?! Pourtant elle a commis une faute !

L'homme secoua la tête et lança à son fils que la moindre petite faute, le moindre faux pas n'était pas toujours un prétexte pour punir quelqu'un. Parfois on apprenait par nous même. En réalité, s'il avait réagi ainsi, c'était parce qu'il savait que sa fille la craignait. Et qu'il n'avait pas eu à hausser la voix pour la convaincre. Il savait aussi qu'elle lui obéirait. Lorsqu'il vit sortir ses deux enfants, un air satisfait s'afficha sur son visage. Il avait fait le bon choix en désignant Evanora comme héritière. Elle commençait déjà à se cacher derrière une façade de fille superficielle et un brin cruche pour masquer sa véritable nature. Il savait qu'elle était en fait une battante qui était loin d'être idiote, oh que non ! Elle allait prendre les bonnes décisions pour faire en sorte de "l'empire" des Glastonburry persiste pendant un moment encore. Son fils, lui, était trop impulsif. Il se laissait guider par sa soif de pouvoir ce qui n'était pas forcément une bonne chose. Car c'était souvent les personnes les plus calmes et les plus aptes à dissimuler qui ils sont réellement qui s'en sortaient, enfin c'était son point de vue.

Evanora fut ravie de voir la mine complètement dégoûtée de son frère quand ils sortirent tous deux du bureau de leur père. Elle gloussa dans son dos et évitait déjà le coussin (qui se trouvait au préalable sur le canapé) qu'il lui lançait à la figure, signe de sa grande colère. Il monta les escaliers quatre à quatre et claqua la porte de sa chambre, faisant trembler une bonne partie des murs alentour.
Plus tard, en fin de soirée, alors qu'elle remontait dans sa chambre, Evanora y trouva sa mère. Elle était assise sur le lit. La jeune fille blonde eut l'air désolée et regarda alors ses pieds; oui elle était très gênée:

-Mère... Je vous prie de me pardonner... Je ne voulais pas vous...

Elle lui ordonna de se taire d'un geste de la main. Johanna se leva et alla se placer devant sa fille. Après quoi elle lui attrapa les mains et retourna avec elle vers le lit. Elle la fit asseoir et regarda sa fille droit dans les yeux. Elle était prête à lui révéler le fond de sa penser. Johanna expliqua à Evanora qu'elle ne devrait répéter sous aucun prétexte ce qu'elle allait lui dire, ou sinon, pour la première fois, ce serait elle qui expédierait sa fille tout droit dans la cave. La blonde agita vivement la tête, plus prise par la curiosité que par la peur. Sa mère lui sourit tendrement et lui dit alors qu'elle ne devait pas avoir peur des hommes. Car il y avait un moyen très simple de les tenir à sa merci. Pour cela, il suffisait juste de montrer ce qu'il fallait, ni plus ni moins. Il y avait une limite à ne pas franchir (pour ne pas être traité de fille facile), et si l'on respectait cette limite, avec un peu d'entraînement, on pouvait vite devenir doué. Cette nuit la, Evanora absorba littéralement les paroles de sa mère. Et c'est à ce moment précis qu'elle commencerait à changer et qu'en grandissant elle renforcerait sa réputation de garce manipulatrice.

*Raaah je le hais ce sala troll ! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il me déteste ainsi ?! Peu importe, jamais je ne ferais quoi que ce soit pour lui...*

Faux... Au fond d'elle, Evanora savait qu'elle aimait ne serait-ce qu'un tout petit petit peu son frère. Si jamais on lui cherchait des ennuies, elle répondrait présent et l'aiderait à enfoncer ses bourreaux et inversement. Car Maximilien lui aussi, tenait un peu à sa soeur.
Elle se retourna dans son grand lit froid et ferma les yeux pendant un instant avant de les rouvrir pour se rendre compte qu'elle s'était totalement habituée à la pénombre. Les grandes ombres des arbres qui passaient par sa fenêtre pour se coller contre le mur d'en face ne la perturbaient plus. Elle respirait calmement en repensant à ce que sa mère lui avait dit plus tôt. Peut être qu'elle avait raison, peut être qu'on obtenait tout d'un homme en le manipulant correctement et exposant quelques bons arguments... Elle se retourna une seconde fois avant d'être gagnée par le sommeil; cette nuit là, elle dormit comme une masse, persuadée que sa mère lui avait donné une arme précieuse pour parvenir à ses fins.


Chapitre III:

Et voilà, le peloton d'exécution était maintenant en face. Evanora se tenait dans la petite salle à manger, face à son père, sa mère, sa grand-mère, son grand-père et son oncle. Elle fixait d'un air déterminer le mur qui se trouvait derrière eux. Bon d'accord, fallait avouer qu'elle avait un petit peu abusé... Répandre une fausse rumeur dans toute l'école sur une fille, faisant croire que ses parents allaient divorcer alors que la principale intéressée n'était même pas au courant, c'était pas mal. Même sur ce coup, Maximilien son frère avait été obligé d'admettre que sa soeur avait fait fort. Evidemment, les parents de la petite de première année n'avaient en rien prévu de divorcer. L'affaire était vaguement remontée jusqu'aux oreilles du directeur et après avoir levé des points à la maison d'Evanora, il avait exigé que mademoiselle Glastonburry présente des excuses sincères à la petite. La blonde, alors âgée de quinze ans, avait levé les yeux au ciel en sortant du bureau. Que de tintamarre juste pour une ridicule petite rumeur. C'était pas de sa faute aussi. Fallait pas que la gosse vienne la voir en lui disant qu'elle avait un nez bizarre, Evanora l'avait très mal pris (elle prend souvent les choses mal lorsqu'on critique sa physionomie). La gamine ne devait s'en prendre qu'à elle même. Après cet incident, elle tournerait sa langue sept fois dans sa bouche avant de dire ce qu'elle pensait réellement... Au fond, Evanora considérait qu'elle lui avait donné une leçon de vie qui lui serait profitable.
Enfin bref, tout cela pour dire que Maximilien s'était empressé de répéter l'affaire à la famille. Et que cela avait moins plu à son père. Il avait convoqué certains membres pour décider de la punition. Il ne fallait pas chercher loin pour trouver la première: la cave. Surtout qu'elle était allée s'excuser auprès de la petite première année et que depuis, elle s'assurait même qu'aucune autre crasse ne lui soit faite. En gros elle était passé de tyran au rôle de protectrice (ou bienfaitrice, choisissez ce qui vous convient le mieux). Elle gardait souvent un oeil sur elle et lui avait aussi proposé de l'aide dans certaines matières. La gosse avait alors cru à une mauvaise blague mais Evanora lui dit qu'elle voulait se racheter car elle reconnaissait avoir forcé un peu la dose. Et de là était né une certaine amitié, certes étrange mais tout de même. On pouvait vraiment dire qu'Evanora veillait sur cette gosse et elle en était devenue fière ! Elle disait à qui voulait l'entendre qu'elle avait réparé ses erreurs et qu'elle avait reconnu ses torts, ce qui était, assurément, les qualités d'une grande dame.

Toujours était-il que sa famille ne l'entendait pas de cette oreille. Si tout était rentré dans l'ordre il y avait quand même eu offense. Evanora devait donc être punie pour "ses crimes". Et la punition tomba; après avoir entendu tous les arguments de la jeune fille, ils la firent sortir pour décider de la sentence. Elle resta à patienter plus d'une heure avant que le verdict n'arrive. La cave, bien évidemment, elle en était certaine. Et elle prendrait la place de certains domestiques (comme pour nettoyer tous les sols lorsqu'elle se trouverait à la maison), ou encore un budget des plus limité en ce qui concernait ses achats excessif en matière de vêtements, et tout cela à durée indéterminée (sauf pour le petit séjour dans la cave qui fonctionnait toujours de la même façon). Finalement, Evanora se dit qu'elle aurait pu voir pire. Elle soupira intérieurement et prit une mine des plus contrariées, se forçant aussi à pousser quelques protestations. Puis en quittant la pièce, elle s'adossa à la lourde porte de bois et ferma les yeux. Oui cela aurait pu être pire.
Elle se remit en marche pour retourner à sa chambre. Elle n'avait plus besoin de réfléchir quant au chemin à emprunter, elle connaissait le domaine par coeur. Tel un pantin, elle rodait dans les couloirs et n'avait plus besoin de repère pour se dire qu'elle n'était pas perdue. Elle croisa son frère qui affichait un sourire mauvais et elle savait qu'au fond de lui il avait une pensée du style: "J'espère que tu en as pris pour ton grade !" C'était toujours ainsi entre eux; ils se détestaient, et quand on avait le malheur de dire qu'il devait bien rester une pointe d'amour entre eux, ils criaient au scandale. En réalité, c'était pour ne pas s'avouer à tous les deux que les gens avaient raison. Oui, ils s'aimaient entre frère et soeur, il fallait aller chercher bien loin mais ils s'aimaient. Ils refusaient de se l'avouer et la situation était parfaite ainsi. Car ce qui aurait été étrange serait qu'ils se mettent à se supporter, à s'entraider ou pire ! Ah se serrer dans les bras l'un de l'autre. Pouaah ! Rien qu'à cette idée, Evanora avait envie d'aller directement aux toilettes et de se faire vomir. Oui, il lui en avait fait des crasses, mais elle lui avait toujours rendu et inversement. Elle ne voyait pas leur relation évoluer autrement. Sauf peut être en grandissant, ils ne se taperaient plus dessus ou ne se balanceraient plus des objets à la figure, ou n'iraient plus dénoncer l'autre auprès des parents, non... Ils se contenteraient des banalités et le reste du temps, seraient indifférents l'un envers l'autre, un point c'est tout. Cependant, elle n'imaginait plus sa vie sans Maximilien. Au final, s'il n'était pas là, elle pouvait se retrouver à mourir d'ennuie ! Cette constatation lui avait fait peur au départ puis elle avait réaliser qu'il était juste son passe-temps favori: le traumatiser était tout le but des vacances qu'elle passait avec sa famille. Déjà qu'elle devait se le coltiner à Poudlard... D'ailleurs, au sein de l'établissement, ils prenaient un soin tout particulier à rester le plus éloigné possible.  

***

Quelques jours plus tard...

-TU AS QUOI ??

La phrase avait fusée dans les airs. Une heure plus tôt, Evanora avait demandé à sa mère de la retrouver dans le parc du domaine des Glastonburry pour une ballade mère-fille. En réalité, c'était plus parce qu'elle avait quelque chose à lui avouer. Et cette phrase qui venait d'être littéralement hurlée par Johanna marquait en effet sa grande surprise et son début de colère. Evanora leva rapidement les yeux au ciel, espérant que sa mère ne l'avait pas vu, elle avait horreur de ça. La main de la jeune fille se crispa sur le bras qu'elle tenait: peut être avait-elle fait une bêtise en lui révélant son secret. Elle tenta de s'expliquer:

-Et bien... Je n'ai fait qu'appliquer votre méthode. Si je désire quelque chose, il fallait que je fasse en sorte de l'obtenir et croyez moi mère, je le désirai fortement...

Johanna n'en croyait pas ses oreilles. Mais sa fille avait raison, c'était bien elle qui lui avait dit qu'on pouvait obtenir beaucoup des hommes en trouvant la tactique qu'il fallait. Et cela incluait obtenir un homme tout court, d'ailleurs Evanora l'avait vite compris:

-Mais Ava, tu es bien trop jeune enfin !

Evanora ne répondit pas. Sa mère avait certainement raison... Non, elle avait toujours raison. Elle la vit tourner la tête:

-Mère, vous êtes fâchée ?

-Evidemment que oui ! Ava, tu ne pouvais pas me faire ça !

La déception qu'elle lut sur le visage de sa mère lui fit plus mal que tout. Elle ne pensait pas qu'elle réagirait ainsi. C'était pourtant elle qui lui avait soufflé de faire cela, indirectement. Mais maintenant Evanora s'en voulait... Elle craignait encore plus de décevoir sa mère que son père. Car Johanna Glastonburry avait été sa seule alliée durant toutes ces années. La mère se rendit compte du léger malaise de sa fille. Et elle regretta de s'être emportée ainsi alors qu'Evanora ne venait que se confier. Il restait un autre problème: elle devrait l'annoncer à son mari. Comment allait-il réagir ? Elle n'aimait pas qu'il s'emporte sur leur fille, bien qu'il trouvait nécessaire d'être dur avec elle et de ne pas lui donner un brin d'amour, si elle lui marcherait sur les pieds. C'était ce que John avait pensé de sa fille jusque là. Alors à eux deux, il en avait fait une sorte d'héritière à leur image. Une petite poupée blonde qui savait obtenir ce qu'elle voulait en un battement de cil (ou plus), qui ne se trouvait pas être idiote mais qui savait le dissimuler habilement pour pouvoir surprendre bien plus de monde et obtenir le respect qu'elle méritait. Il savait aussi que grâce à lui, elle pourrait à son tour devenir froide et sans pitié quand il le faudrait, il avait à chaque fois pensé qu'il lui rendait service.

*Pourquoi Mère a-t-elle réagi ainsi ? Après tout je n'ai fait que l'écouter ! Bon d'accord, j'ai peut être interpréter ses paroles comme il me plaisait mais je ne m'en suis pas trop éloigné tout de même ! Décidément je n'arriverai pas à comprendre. Qu'y a-t-il de mal ? Que cela soit maintenant ou dans cinq ans ? Non je ne regrette rien*

Voilà ce qu'elle s'était dit en regagnant sa chambre. Alors qu'elle passait devant sa coiffeuse, elle s'attarda sur le reflet que lui renvoyait le miroir. Elle y voyait une jeune fille aux longs cheveux blonds, un port de tête haut et fier. Elle bomba le torse et sourit. Oui, elle était la digne héritière des Glastonburry et même si parfois elle détestait ses parents pour avoir fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui, elle ne peut pas leur en vouloir éternellement. Elle sait qu'ils ont fait cela pour son bien et elle était persuadée qu'ils avaient pris les bonnes décisions et qu'elle aurait bientôt toutes les armes nécessaires pour se lancer dans la vie active. Non elle ne regrettait pas d'avoir côtoyé ce garçon de trop près. Elle inspira à fond et le petit sourire mauvais qu'elle affichait si souvent revint étirer ses lèvres roses.

Chapitre IV:

Quelques mois après l'échec du sortilège de Patronus:

Evanora était allongée sur son lit dans le dortoir de Poudlard. Pour tout dire, elle pleurait en silence. Fitzwilliam, l'once qui était apparut à ses côtés depuis les vacances de noël était installé contre ses jambes. Il n'aimait pas la voir ainsi. Il s'approcha de la jeune femme et posa sa tête sur le bras qu'elle avait tendu devant elle. Evanora écarta ses cheveux blonds collés contre son visage et tenta de lui sourire faiblement. Il savait très bien pourquoi elle était dans cet état. Le dortoir était vide, bien heureusement. Le sentiment de tristesse et de colère qu'elle ressentait, lui aussi pouvait le percevoir. Il avait senti, dès que ce garçon avait posé ses lèvres sur celle de la jolie blonde, toute la carapace d'Evanora avait volé en éclats. Tout ce que ses parents lui avait appris sembla ne plus servir. Cette image qu'elle s'efforçait de renvoyer aux autres, elle ne voulait plus faire semblant. Il avait suffi d'un contact pour que des efforts fait pendant vingt ans se retrouvent réduits en fumée. Fitzwilliam savait qu'Evanora n'était pas un monstre, loin de là. Elle était sournoise et manipulatrice, ne s'attachait jamais à un homme et jouait les cruches. Mais en réalité, elle avait un bon fond et il espérait qu'elle finisse par le montrer. Seulement, on ne pouvait changer du jour au lendemain. L'influence de ses parents était encore trop grande. C'était leur faute si elle était ainsi; car depuis toute petite on n'avait eu cesse de lui rabâcher qu'elle ne devait pas se laisser avoir par quelques faiblesses. La compassion était une forme de faiblesse, l'amour était une forme de faiblesse: à en croire le père d'Evanora son père s'était fait embobiné par une moldue et c'était lui qui avait fait de la famille Glastonburry des sang-mêlés, tout cela par amour... A cause de l'amour oui ! La naïveté était une forme de faiblesse et enfin, la gentillesse était une forme de faiblesse.
La jeune fille lâcha un sanglot étouffé et l'once s'inquiéta encore plus:

-Arrête de t'en faire pour ça...

-Mais pourquoi il a fait ça, hein Fitz, pourquoi ?

-Je ne sais pas... Et toi, pourquoi pleures-tu à cause de lui ?

Elle s'arrêta un instant pour analyser la question avant de repartir de plus belle en lâchant un tonitruant:

-Je le hais !!!!

-Non, c'es faux... Je crois même que c'est le contraire...

Evanora se redressa d'un bond, ce qui dérangea l'animal qui émit un petit grondement de désagrément. Ses cheveux blonds étaient en bataille, elle avait les yeux rouges et les larmes terminaient de couler sur ses joues. Un éclair d'affolement passa dans son regard et Fitzwilliam comprit directement de quoi elle avait peur: d'être tombée amoureuse. Au fond de lui, l'animal savait que la chose n'était pas impossible et il le souhaitait. Il voulait la voir heureuse. Cependant, Evanora savait que sa vie était liée au destin d'un autre depuis bien longtemps, quelqu'un qu'elle n'avait encore jamais rencontré d'ailleurs !

-Non ce n'est pas possible, cela ne peut pas arriver !

-Calme toi Ava, rien n'est encore sûr...

-Mais tu lis en moi comme dans un livre ouvert !

L'once poussa un second grognement de mécontentement. Ce qu'elle pouvait être têtue parfois ! Peut être que tout se passera plus simplement que ce qu'elle imaginait... Si elle voulait faire bouger les choses et choisir elle même la personne qui partagerait sa vie, il ne lui restait qu'une seule option: aller voir son grand-père, Evanora en était consciente. Mais elle n'osait pas, de peur que ce dernier n'aille répéter à son père leur conversation. Chez les Glastonburry, tout le monde se méfiait de tout le monde et combien de fois elle avait surpris sa tante en train de la traiter de jeune greluche (oui Evanora détestait sa tante et cette dernière également). Elle s'en fichait, Gladys pouvait penser ce qu'elle voulait, c'était elle qui finirait par hériter de l'entreprise familiale, et ce serait donc elle qui récupérerait la plus grosse partie de l'argent.
Fitzwilliam changea légèrement de position une fois qu'Evanora se fut calmée et rallongée la tête dans ses coussins. Il avait mal au coeur de voir qu'elle était prise au piège d'une toile qu'elle n'avait pas tissée, d'une toile qu'on avait décidé de faire à sa place, qu'elle n'avait pas eu son mot à dire, pas d'avis à donner. Il espérait si fort que ce fameux garçon soit celui qui commencerait à changer la jeune femme; à lui montrer que la bonté et le bonheur pouvaient être dans des gestes très simples, dans des actes courageux. Il priait pour qu'il soit le bon, et rien de plus. Evanora se releva lentement et passa ses bras autour du cou de l'animal. Elle savait ce qu'il ressentait, car il était bien une partie d'elle même, un petit reflet de son âme et de ses plus profonds désirs.





Dernière édition par Evanora V. Glastonburry le Mer 18 Sep - 21:52, édité 60 fois
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Guest, Mer 28 Aoû - 14:51 (#)
STE TRINIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANS

...

Pardon j'ai juste eu un gros bug en voyant le gif et ta louloute RIP

Bienvenue ici, heureuse de voir que tu t'es inscrite Haww

Si tu as le moindre soucis, hésite pas **
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Guest, Mer 28 Aoû - 14:53 (#)
ST TRINIANS Han!

Bienvenue iciii Brille
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 15:13 (#)
Bienvenuuuue Haww

Et bonne chance pour ta fiche Brille
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 15:32 (#)
Bienvenue espèce de sang-mêlée :3 boogie
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 16:48 (#)
tape Matthew

Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Daengelo
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 16:54 (#)
Bienvenue Daengelo
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 17:02 (#)
Bienvenue à toi :3
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Mer 28 Aoû - 17:43 (#)
Bienvenue Daengelo
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Jeu 29 Aoû - 11:38 (#)
Merci à tous !!!! Han! Han! 

Gosh, des gens civilisés qui connaissent St Trinians !!! bave  Ce que j'ai pu rire devant ce film (ouai c'pas le plus intelligent que j'ai vu mais au moins on sait dès le départ que ce n'est pas un film sérieux, c'est ça qui est bien ! Ahem, enfin bref ^^') !!

Matthew -> C'pas ma faute hein ! Fallait moins faire de familles au sang-pur d'abord !! *SBAAAFF *

Merci encore à tout le monde Daengelo 
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Jeu 29 Aoû - 12:20 (#)
OMG T'ES BELLE TOI Brille 
Bienvenue dans ton nouveau chez toi Daengelo (et bon courage pour ta fiche, accessoirement)
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Jeu 29 Aoû - 15:45 (#)
Bienvenue Haww !! & Bon courage pour ta fiche !
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Jeu 29 Aoû - 17:43 (#)
Bienvenue !
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
par Invité, Jeu 29 Aoû - 18:54 (#)
Bienvenue sur BP !!! Han! Daengelo 
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Message Re: Evanora # "Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder."
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