L'indécision des gens m'exaspèrent. Leurs manies me font pouffer de rire. Leurs esprits trop étroits me font vomir.
Je ne suis pas le genre d'individu avec qui on aime être, je critique tout ce qui passe devant mon regard, mes lèvres ne connaissent pas le mot "sceller". La seule qui apprécie ma présence reste Estra, ma baguette magique et Lio, mon patronus. Ma baguette est constituée de bois simple, mais possède en son sein un ventricule de coeur de dragon. Elle mesure exactement trente cinq centimètre, et elle est plus lourde qu'une baguette moyenne. Son poignet est tout à fait banal, mais on peut remarquer une légère éraflure.
Il m'arrive souvent de parler aux objets lorsque je pense être seul dans la pièce. Je ne suis pas fou, pas du tout même, seulement j'ai horreur du silence. Je vous trouverai sans doute un bruit énervant à faire si je trouve que vos ronflements ne sont pas assez fort la nuit. J'ai seulement besoin d'entendre constamment des voix autour de moi. Raison pour laquelle on me trouvera forcément dans des endroits bruyants, même pour réviser. Mon esprit se sent tellement mieux dans le bordel. Je ne remercierai jamais assez ma famille pour faire parti des rares personnes à supporter n'importe quel boucan.
Je suis ce qu'on peut qualifier de studieux, mais j'ai horreur de travailler en groupe. Je ne suis pas le genre d'individu à apprécier qu'on contredise mes choix dans mes travaux, je reste axé sur mes avis, mes impressions. Impossible de me convaincre, même si vos arguments sont pleins de ressources...
J'ai toujours raison, et ce, même quand j'ai tord.
Je ne suis pas du genre à me foutre dans la merde volontairement. Or, comme je ne sais pas la boucler, il m'arrive souvent de me retrouver dans des situations forts délicates.
Je ne suis pas du tout discret, mais je ne suis pas bruyant pour autant. Même si je n'apprécie pas forcément le fonctionnement du cerveau des gens en dessous de la moyenne intellectuel, j'aime les côtoyer. Si je n'ai pas autant d'amis que je le voudrais, je ne m'attache jamais à personne très longtemps. Je suis d'ailleurs plus attacher aux objets (un peu trop, d'ailleurs), qu'aux gens.
Je ne partirais pas sur une description longue sur ma personne, car il y aurait sans doute trop de choses à préciser. Je n'aime pas tout qui est sucré. Je ne suis pas un grand amoureux des bouquins comme certains pensent le croire. Je pars du principe que j'en saurais toujours plus que les autres puisque je suis attentif aux moindres choses qui m'entourent.
Fier observateur, on pourrait m'appeler oeil de lynx. Je suis né moldu ? Inutile ? Faible ? Bien. En attendant, je fais partie des personnes dans l'école qui possède le plus d'informations. Je suis avide d'en savoir toujours plus, quitte à faire une nuit blanche pour attraper une information capitale.

Pour changer de sujet. Il m'arrive, lorsque je n'apprécie pas une personne dès le premier contact, de la descendre moralement. Je ne suis pas un professionnel, mais je touche parfois où cela fait mal rien qu'en observant la manière d'agir, de s'habiller, de parler, de la personne.
Je suis très observateur et je sais comment une personne fonctionne.
Toutefois, quand tout est trop calme, il m'arrive de tomber dans une profonde dépression. Lors de ma troisième année, d'ailleurs, j'ai dû retourner chez moi pour une dépression chronique. Ainsi, vous vous en doutez que les psychiatres m'ont vu passer dans leur bureau un nombre incalculable de fois.
Je suis aussi quelqu'un qui change très vite de comportement, je ne suis pas lunatique, mais un rien peut me faire changer d'expression. Je ne renvoie toutefois pas forcément ma rage ou mon idée soudaine sur les personnes qui m'entourent. Je canalise bien tout ça dans ma tête.
Pour le reste, je vous laisserai découvrir. Je ne suis pas très agréable, mais je ne suis pas foncièrement mauvais non plus. Sans oublier que je suis bien plus efficace qu'une super glu.

Je l’ai appelé Lio. Je ne peux pas dire qu’on se comprend totalement, cela fait peu de temps que nous sommes liés. Mais, Lio, d’une certaine façon, me protège des dangers extérieurs. Je l’estime beaucoup, et j’adore sa première forme, celle qu’il prend habituellement. Le cochon d’Inde est tellement moins encombrant que l’ours. Ce qui est plutôt plaisant, toutefois, c’est que lorsqu’il a besoin de me protéger, il prend la forme de cette immense animale.
Lorsque nous discutons posément ou qu’aucun danger tourne autour de ma caboche, il prend sa première forme. Lio pense un peu comme moi, les gens autour de lui l’agacent, il ne peut s’empêcher de les détailler, comme moi je le fais. Ainsi, vous devinez qu’on se retrouve beaucoup lors de long sujet de conversation. Lio m’est fidèle autant que je le suis envers lui. Son âme m’est précieuse, et grâce à lui, je n’ai plus jamais fait de crise. Le silence plat n’existe plus en sa compagnie.