vingt et un ans ϟ troisième année de Justice Magique ϟ un cerf Axis et un écureuilϟ Sang-mêlée
Thea, c’est la dépression. Thea, c’est l’anorexie. Thea, c’est les excès en tout genre. Et pourtant Thea, c’est aussi la joie de vivre, sortie de nulle part et qui éclipse tout sur son passage. Est-ce que cet état de béatitude permanent dans lequel elle semble être est sincère, se cache-t-elle simplement derrière un masque pour ne pas être dérangée, pauvre âme torturée qu’elle est ? Elle-même ne le sait pas mais elle doute que ce soit entièrement du pipeau. Malgré le fait qu’elle se déteste, malgré le fait qu’elle soit loin du bonheur absolu, de l’extase auxquels tout le monde aspire et de tout ce qui vient avec, elle ne s’attriste pas sur son sort. Optimiste, peut-être, naïve, loin de là. Terre-à-terre est peut-être le terme qui convient le mieux. Elle sait que tout n’est pas blanc ou noir, elle sait que sa vie n’est pas parfaite mais elle sait également qu’elle aurait pu être bien pire. Thea est honnête, Thea est franche mais Thea déteste les critiques. Hypocrite, certainement et c’est bien l’un de ses plus gros défauts. Elle a beau dire tout ce qu’elle pense et détester mentir, elle ne supporte pas que l’on fasse pareil pour elle. Elle est incroyablement têtue, d’ailleurs et a horreur qu'on lui tienne tête, encore plus lorsqu'elle a raison. Elle admettra difficilement avoir tort et se lance souvent dans des débats afin d'exposer ses arguments. Elle peut tenir tête à quelqu'un pendant des heures ce qui devient vite agaçant. Mais si on lui dit qu'elle a raison, elle est contente et vous fiche la paix. Elle reste pourtant assez sociable et déteste la solitude, même si ses amis se comptent sur les doigts la main. Elle ne pourrait pas vivre seule, si bien qu’elle bénie l’invention des dortoirs et est toujours à la recherche de contact physique. Elle touche généralement le bras de son interlocuteur, recherchant ainsi toujours à être en contact avec la personne à ses côtés – en plus de passer dans les draps du premier venu. Elle déteste son corps et c’est sans aucun doute ce qui l’a plongé assez tôt dans l’anorexie. Elle ne prétend pas être forte, elle sait qu’elle est faible et qu’elle a toujours besoin de soutient, surtout celui de ses rares amis. Malheureusement, cela n’avait jamais suffi et c’est sans doute pour cela qu’en plus de se torturer au niveau de la nourriture, Thea est tombée dans la drogue à ses 19 ans, à leur retour à Londres. Elle n’a jamais réellement pensé aux conséquences, profitant simplement de l’effet libérateur que ces instants lui procuraient. Pourtant, Thea est quelqu’un de réfléchi et de posé. Elle n’est pas impulsive pour un sou et pense toujours aux conséquences de ses actes, analyse chaque situation. Cependant, la drogue est passée outre. Elle s’est dit que pour une fois, elle n’aurait pas à s’en soucier. Et elle est plongée de dedans, tête la première. Ce dont elle se soucie, mise à part les conséquences, ce sont ses notes. Son éducation a fait qu’elle n’a jamais eu droit à l’erreur, du moins de ce qu’en savaient ses parents. Elle passe littéralement des heures dans les bouquins et adore lire en général. Elle ne voit pas le travail comme une corvée mais plutôt comme une manière d’enrichir son esprit. C’est du moins de cette manière que ses parents l’ont éduqué à voir sa scolarité. Elle a donc toujours été habituée à obtenir de bons résultats assez facilement, puisque ses devoirs ont pour la plupart été une partie de plaisir qu’autre chose. Ses notes n’ont jamais faiblies, même lorsqu’elle allait mal et que les révisions passaient au second plan, puisqu’elle a tout de même toujours eu des facilités. Ce n’est pas pour autant qu’elle a de l’ambition, non. Son avenir est flou. Incertain. Elle pense chaque jour qu’elle aurait dû être morte, qu’elle devrait être morte. Et pourtant, elle est là, bien vivante. En mauvais état, certes mais vivante. Alors elle s’est orientée vers la justice magique, à défaut de trouver mieux, sans pour autant savoir ce qui l’attendrait une fois ses études finies. Elle ne préfère pas y penser, elle qui pourtant analyse tout. Elle qui jusqu’il y a quelques années avait sa vie entière de planifiée. Jusqu’à ce que tout vole en éclat et qu’elle devienne certaine de mourir prématurément. Son épouvantard a changé depuis la première fois qu’elle l’a vu, en troisième année. A cette époque, il représentait l’échec dans sa forme la plus simple : elle-même, échouant à ses BUSEs et incapable de poursuivre ses études. Jusqu’à il y a l’année passée, lorsqu’elle en trouvé un coincé dans une armoire dont elle a dû la débarrasser. Son épouvantard la représentait toujours, jusque-là, rien n’avait changé. Seulement, cette fois-ci, elle était à terre. Et une figure noire la rouait de coups. La figure noire avait pourtant un visage, un visage qui est resté imprimé dans sa rétine bien des années après que son cauchemar ne soit fini. Ce cauchemar qui fut sa réalité pendant quelques années, tellement traumatisant que la violence est devenu quelque chose de pire encore que l’échec dans son esprit. Pour éloigner ces cauchemars qui continuent de rythmer ces nuits, elle est armée d’une baguette souple de 27,3 centimètres faite de bois de noyer et cœur de plume de phénix. Ce n’est pourtant pas suffisant. Rien n’est jamais suffisant lorsqu’il s’agit des cauchemars de Theodora Ashburry.
a little something from you.
Tu es apparu soudainement, un matin d’hiver. Tu n’as pas annoncé ton arrivée, tu t’es simplement contenté de te matérialiser sur le lit de ta sorcière, lui procurant certainement le réveil le plus brutal de ta vie. Au début, elle a eu du mal à comprendre, du mal à saisir ce que tu faisais là, qui tu étais. Mais tu lui as expliqué et elle a accepté ta présence aussi simplement que cela. Elle t’attendait, quelque part. Tu étais ce dont elle avait besoin, une présence constante, lui assurant de ne plus jamais être seule. Alors elle t’a adopté, elle t’a baptisé. Iphigeneia. Elle t’a trouvé bien pratique, aussi, sous ta forme d’écureuil, te casant sur son épaule à la première occasion. De cette manière, tu étais toujours au plus près d’elle, toujours là en cas de besoin. Votre relation est simple, aimante, sans complication et sans prise de tête. Elle a besoin de toi, alors elle ne fera rien pour te faire fuir, n’osera même pas. De temps en temps, elle te serre contre elle la nuit et laisse couler ses larmes sur ta fourrure. Tu n’en es pas vraiment gêné, tu sais qu’elle en a besoin et par-dessus tout, tu l’aimes. Alors tu l’encourage à se confier, à se laisser aller quand vous n’êtes que tous les deux. Avec le temps, les larmes se sont taries, à mesure que tu pensais qu’elle allait mieux. Mais cela n’a jamais voulu dire qu’elle n’avait plus besoin de toi. Tu étais son ancre, son rocher, son nouvel espoir. Elle aurait presque arrêté ses conneries pour toi, si elle en avait eu la force. Tu as bien tenté de l’en dissuader mais sur ce point, même tes paroles sont inutiles. Elle qui pourtant t’écoutes toujours, suis tes conseils à la lettre, ne te laisse pas intervenir sur cet aspect de sa vie. Ce sont les seules fois où vous vous disputez, lorsque tu tentes de lui faire voir qu’elle se détruit. Les larmes se sont peut-être taries mais non, elle ne va pas mieux. Elle a plus que jamais besoin de toi et tu le sais. Surtout maintenant qu’elle a retrouvé Elias. Alors tu te tais, tu ne veux pas qu’elle cesse de t’aimer. Même si tu sais que ça lui est impossible. Tu te tais, pour elle, pour son bonheur. Même s’il est loin. Même s’il est hors d’atteinte. Tu sais qu’elle l’atteindra un jour.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: silver lungs ou Laura, toujours 19 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? j'ai pris le bus ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? owi ϟ Présence: maison ϟ Une remarque? JE VOUS AAAAAAIME
Dernière édition par Thea L.-B. Ashburry le Mer 4 Sep - 22:13, édité 15 fois
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Re: thea - ∆ - i gotta stay high all my life to forget i'm missing you
J’aurais espéré que tu sois là, comme la dernière fois, mais bon… C’est toi qui m’as montré ce creux, dans l’arbre, alors j’espère que tu trouveras mon mot. Si je déballe pas tout maintenant, je vais jamais le faire. Je sais qu’on ne se parle pas beaucoup et tu dois te demander pourquoi je t’écris à toi, surtout comme ça et non via hibou. Mais mon… copain vérifie la plupart des hiboux que j’envoie, quand on est à pré au lard, donc je peux pas utiliser ma chouette. Bref... C’est de lui dont je voulais te parler justement. Je veux pas abuser de ton temps ou de ton écoute mais je sais pas quoi faire d’autre. J’ai personne d’autre à qui parler. Il m’a Il a recommencé. Je crois que le pire dans tout ça, c’est que sa femme voit rien, voit pas qu’il la trompe, même si elle est restée à Londres. Ou alors elle fait comme si de rien n’était. Merde, j’arrive pas à croire que je pleure déjà. Désolée si le papier est gondolé. Du coup, j’ose pas lui dire, tu comprends ? J’ai peur qu’il s’en prenne à elle aussi. C’est con je sais mais j’y peux rien. J’essaye de porter des manches longues en permanence et de faire en sorte que les filles de mon dortoir me voit jamais me changer. Si ma sœur voyait tous ces bleus, elle irait surement prévenir les autorités. Et Gaël m’a juré que si ça arrivait il nous tuerait. Tu me dois me trouver folle de rester avec un type pareil. Mais pour honnête… je l’aime. Et il me fait peur. Je ne sais pas ce qu’il ferait si j’allais le dénoncer ou si je le quittais, simplement. Dire que j’ai toujours rêvé qu’il se passe quelque chose dans ma vie, que je me plaignait toujours d’avoir eu une existence banale… Je regrette maintenant. Bref… J’aurais vraiment aimé te parler. Je J’espère qu’on se reverra. Je suis désolée si je t’ai dérangé avec mes histoires. Merci en tout cas. Je sais pas trop pourquoi, pour avoir lu jusqu’ici sans doute. Bref, merci, vraiment. On se verra en cours.
Thea Theodora, du cours de potions
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Elias,
J’aurais aimé te voir mais apparemment t’es déjà parti. Je voulais me répéter par rapport à ce que je t’ai dit hier et te remercier encore d’avoir été là pour moi toutes ces derniers mois. Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’a fait du bien de pouvoir parlé à quelqu’un. Après, c’est sûr, la situation est loin de s’arranger. Je suis toujours la plupart du temps fourrée dans la piaule de Gaël à Pré-au-Lard. Mais au moins, je sais que je t’ai, toi. Je serais devenue folle sans toi. Vraiment. Et puis, maintenant, j’arrive mieux à me défendre. Enfin, façon de parler. Seulement, je sais comment faire pour limiter les dégâts. Il y a autre chose que je voulais te dire. Ce matin, ma sœur est rentrée dans la salle de bain pendant que je m’habillais. Elle a vu les bleus sur mon ventre. Elle a pété un câble en les voyant, elle voulait tout raconter aux parents, à Dumbledore. J’ai réussi à la calmer et la convaincre de rien dire, pour l’instant. Dans tous les cas, je ne peux pas compter sur elle. Et ça, ça me tue. Elle est trop jeune, tu comprends ? Je ne veux pas lui imposer ça, lui faire subir mes problèmes. Je devrais pouvoir m’en sortir toute seule, c’est ce que toutes les grandes sœurs font. Mais du coup, j’y ai pensé, aussi, à en parler à ma mère. Et j’ai essayé quand on est revenues aux vacances de Pâques et… elle m’a dit qu’elle était trop occupée. J’avais pas encore tout raconté en détail mais dans tous les cas, elle s’en fiche. J’aimerais lui en parler encore mais maintenant j’ai peur qu’elle m’engueule pour pas lui avoir rien dit ou pire, qu’elle me croit carrément pas ou qu’elle fasse semblant. Enfin voilà, je sais pas trop quoi faire. Rejoins-moi demain, s’il te plait.
Thea
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Elias,
J’en ai marre Elias, tu peux pas savoir, j’en peux plus. Je suis partie en claquant la porte et je vais surement me prendre une bonne raclée en rentrant. Mais franchement, j’en ai rien à faire. Je J’en ai franchement marre de cette situation. De mon copain qui me tabasse tous les soirs sous prétexte qu’il a trop bu et qu’il a eu une journée de merde. J’en ai marre de sa femme qui est au courant et qui fait rien. Et même comme ça, j’ai de la peine pour elle puisque je sais qu’elle se prend aussi des baffes parfois. Franchement… merde, j’en peux plus, je vais craquer, j’ai juste envie de mourir. Et le pire dans tout ça, c’est que je peux toujours pas aller voir la police, pas en sachant qu’il me menace comme ça, moi et ma famille. Je sais même pas ce qui m’empêche de passer à l’acte. Ça serait tellement plus simple. J’ai l’impression d’être coincée, prise au piège. Je me sortirais jamais de cette situation. C’est sans fin, il sera toujours là, toujours. Et plus ça va, plus je me dit que jamais, jamais personne me croira. Un type aussi influent, qui travaille au ministère, qui a la belle vie et tout, tromper sa femme avec une gamine de dix-huit ans et la battre, on me traiterait de menteuse. Bref. J’aurais aimé que tu sois là, te voir… Et puis que tu me rassures parce que vraiment, j’ai peur de faire une connerie. Rejoins-moi demain.
Thea
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Elias,
Je tenais à te rappeler qu’on se retrouvait demain, à vingt heures à Pré-au-Lard mais t’es pas là. Si jamais j’arrive pas, retrouve moi en bas des Trois Balais, c’est là que Gaël a sa chambre. Hâte de te voir.
Thea
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Elias,
Il y a un truc pas net. Je crois qu’il a trop bu, je sais vraiment pas ce qu’il se passe mais il veut pas me laisser partir. J’ai dû prétexter aller chercher une bièraubeurre pour te laisser ce mot. En plus tout ce que j’ai, c’est cette vieille plume à papote. Bref. J’ai peur. Monte s’il te plait, on est dans la chambre au bout du couloir du premier étage.
Thea
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Elias, putain, j’espère que t’es là. Il est devenu complétement fou. Je… Il… m’a enfermée… dans l'armoire… il a dit qu’il revenait… il a mis un truc super lourd devant, je peux pas sortir… il a pas vu que j’avais encore cette putain de plume à papote. J’espère qu’il trouvera pas ce mot, je vais essayer de le glisser à travers la porte mais putain, j’ai peur. J’ai essayé de lui faire comprendre… que… que j’en avais marre, que c’était juste plus possible, qu’il avait pas le droit de faire ça. Et il a pété un plomb… Il m’a jamais autant… je crois que j’ai un truc cassé… je saigne comme pas poss… Merde il revient, arrête d’écrire, arrête d’écrire putain.
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Bordel, Elias, j’ai tellement peur… J’espère que cette putain de plume m’entend à travers la porte… Il m’a emmené dans une autre chambre. Une femme de ménage a débarqué dans l’autre et… putain, elle est… il l’a assommée tellement il l’a frappée… Elle voulait juste m’aid… A qui tu parles ? ELIAS, JE T’EN SUPPLIE, AIDE M… TA GUEULE !
Tu m’as manqué aujourd’hui. J’aurais bien aimé que tu viennes me voir mais je sais c’est impossible, que t’es allé voir tes parents pour Noël. Je vais mieux. Je suis rentrée à la maison en début d’après-midi. J’arrive pas à croire que ce soit fini. Je me dis que c’est pas possible, que d’une manière ou d’une autre, il va être relâché, qu’il sera de nouveau après moi. J’essaye de pas penser comme ça mais c’est plus fort que moi. Bref, faut vraiment que j’arrête de me morfondre, c’est fini. C’est sûr. Les cauchemars continuent. Mais je pense à toi et je vais mieux. Je suis tellement, tellement reconnaissante que tu sois venue me chercher. Si tu m’avais pas sortie de là… la police serait arrivée trop tard. Enfin, voilà, je voulais juste t’écrire, comme ça. J’espère que tu vas bien, que tu t’amuses bien. Et tu sais, la bague que m’a donnée à l’hôpital, je la porte tous les jours. Les gens doivent se demander si on est pas ensemble… Enfin, bref, j’arrête de dire des conneries. Embrasse ta famille de ma part. J’ai hâte qu’on rentre à Poudlard. Réponds-moi.
Thea
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Elias,
J’ai un truc important à te dire. Franchement, ça m’arrange pas que tu sois pas là. Mais on peut pas te changer, j’imagine. J’aurais aimé t’avoir en face de moi pour ça mais j’ai pas le choix, après je dois y aller. Je m’en vais, Elias. Mes parents veulent que j’arrête mes études à Poudlard, pour laisser toute cette histoire derrière nous. Je peux pas rester ici, de toute manière. Même si ça fait des mois, j’ai toujours l’impression d’être bloquée, de pas pouvoir avancer. Et puis, j’ai plus rien ici. A part toi, évidemment. Toi, t’as toujours été là et je te remercierais jamais assez pour ça. Mais je dois avancer, je peux pas rester comme ça. Tout le monde est au courant, tout le monde se souvient. Je pensais que ça passerait avec le temps mais ils me regardent toujours pareil, toujours comme une pauvre fille. Je veux juste oublier mais ils m’aident pas. Je vais aux Etats-Unis. Je sais… c’est loin. Mais c’est mieux comme ça. Plus je serais loin, mieux j’arriverais à m’échapper de cette situation. Je suis désolée. J’aurais aimé qu’on se voit pour ça. J’aurais dû te le dire plus tôt. Tu dois me trouver horrible de te faire ça, de pas t’avoir prévenu plus tôt. Mais j’avais peur que si on se voyait, j’aurais plus envie de partir. Et j’aurais été coincée ici à tout jamais – ou du moins, jusqu’à mon diplôme. Il faut que je m’en aille, Elias. Merci, merci mille fois, pour tout ce que t’as fait pour moi. Jamais je pourrais te dire à quel point je t’en suis reconnaissante. Sans toi, j’aurais été morte depuis longtemps, d’une manière ou d’une autre. T’as été le meilleur des amis que j’aurais jamais pu avoir. Je suis désolée. Vraiment. J’espère que tu comprends. Pas la peine de venir demain, je serai partie. Je t’aime.
Thea
- ∆ -
Le château lui semble plus grand qu’avant. Prenant un grande inspiration, Thea franchit le pas de la porte et prénètre dans le grand hall. Dans la grande salle, elle entend des rires et le brouhaha des conversations mais elle n’ose pas pousser la porte. Revoir tous ces visages la rend nerveuse. Elle s’avance un peu, Neia sur son épaule et place son œil sur la l’étroite ouverture qu’il reste entre les deux battants. Elle reconnait plusieurs visages. Ses amis. Ses ennemis. Et là, au milieu de toutes ces têtes à la fois familière et inconnues, l’arrière du crâne d’un garçon se démarque. Les mêmes cheveux blonds cendrés, en bataille, les mêmes épaules larges et musclées. Elle se demande si c’est lui. « Theodora ? » Elle sursaute et fais volte-face. Le sous-directeur l’observe, un sourire amusé aux lèvres. « Bonsoir, monsieur… J’espère que je n’arrive pas trop tard, je voulais simplement pas… » Les mots restent bloqués dans sa gorge et elle se force à reprendre son souffle. « Ne vous en faites pas, c’est normal. Si vous voulez, je peux demander à mademoiselle Mills de vous accompagner à votre dortoir tout de suite. » « Oh, non, non, ce n’est pas la peine. Je connais le chemin mais c’est gentil. » L’homme lui sourit chaleureusement et elle ne peut faire autrement que de lui rendre. Il la laisse partir, lui disant que sa malle se trouvait déjà dans son dortoir et elle se dirige vers les escaliers pour rejoindre sa salle commune. Elle est partagée. D’un côté, elle a l’impression d’être de nouveau à sa place. De l’autre, elle pense que c’est une terrible erreur. Parce qu’il est encore là. Parce qu’il la déteste très probablement.
Dernière édition par Thea L.-B. Ashburry le Mer 4 Sep - 23:58, édité 7 fois
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Re: thea - ∆ - i gotta stay high all my life to forget i'm missing you