[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I've come to burn your kingdom down. ○ Parfois, on ne se rend pas compte à quel point un bébé, qui voit le jour pour la première fois de sa vie, peut être exceptionnel. On ne se rend pas compte du grand avenir que l’on tient entre nos mains ; on ne se rend pas compte de tout ce qui allait bien pouvoir lui arriver. Le pire dans tout cela était qu’Elias avait déjà tout pour lui en ce froid dix novembre de 1957. La beauté. L’argent. L’influence. Une vie que tout le monde pouvait lui jalouser, une vie qui faisait rêver plus d’une personne. Parce qu’au fond, Elias, c’est le fils unique du PDG d’une société de banques et d’une écrivaine réputée. Milieu cliché pour une enfance clichée. Vêtements Dior, maisons de campagne, luxe presque indécent. Ce nourrisson fût directement plongé dans cette vie de pervertis, dans cette vie malsaine et oppressante. On ne lui demanda pas son avis. On lui imposa un mode de vie, on lui imposa ces gouvernantes s’occupant successivement de lui, on lui imposa ces magnifiques vêtements hors de prix qu’il ne mettait qu’une seule fois avant qu’on finisse par les jeter. Elias ne connut aucun problème durant son enfance. Il ne fit aucun faux pas. Il se contenta simplement de vivre, dans cet univers si doré que ses yeux en saignaient presque.
Cependant, Elias se mit rapidement à détester ce paternel toujours absent, à détester ce paternel qu’il voyait plus souvent dans l’écran de sa télévision plutôt qu’installé dans le canapé avec lui pour regarder un match de football. Il détestait qu’on l’appelle en disant le fils de Nordenberg et non pas Elias, il détestait tous ces enfants gâtés dans les mêmes classes que lui. Il détestait ce milieu, détestait ces bourgeois qui se satisfaisaient à remplacer l’absence de leurs parents par des portemonnaies bien garnis. Il détestait devoir enfiler un uniforme hors de prix pour se rendre à l’école, il détestait ces fausses relations qu’entretenaient les personnes autour de lui. La seule personne vraie dans son entourage était sa mère. Son adorée mère.
Très rapidement, Elias developpa ce besoin de vengeance, ce besoin de se démarquer de toutes ces bêtes de foire capables de tout pour faire la page six de la presse people, rubrique potins d’héritiers.
Ils étaient pathétiques. Tous pathétiques.
Brillant élève, issu de bonne famille, Elias fût envoyé dans les meilleurs établissements possibles, alors qu’il continuait à détester les gens de son entourage, à détester ces personnes artificielles et fades. Il fût contraint d’abandonner sa Suède natale pour séjourner à Londres avec ses parents, son père ayant été forcé à changer de pays suite au déploiement de ses banques dans le monde entier. Elias n’eut pas son mot à dire. A vrai dire, comment aurait-il pu faire pour se faire entendre ? Il n’était que le fils de après tout, âgé de dix ans même pas. Il n’était rien. Mais il comptait bien changer cela. Il avait déjà commencé en enfreignant les règles, en se rebellant doucement de son côté. Soucis avec le règlement du lycée. Quelques incidents dans les rues, parfois inexplicables. Rien de bien extraordinaire – tout du moins, c’est ce que tout le monde pensait –, mais cela n’était que le chuchotement discret de la voix du changement.
Mais le changement serait bien plus grand qu’il ne l’osait l’imaginer.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Life slips away and the ghosts come to play. ○ Elias reçut sa lettre, et sa vie changea. Sa vie changea littéralement. Il n’était plus ce fils de insignifiant, cet enfant oublié, cet être uniquement programmé pour reprendre le flambeau familial, non. Il était un sorcier. Il était puissant. Il était plein de cette magie le démarquant de son père, le rendant unique. Il avait l’occasion d’être quelqu’un, et non pas l’ombre d’une personne qu’il détestait, et non pas l’héritier d’un homme qu’il dénigrait. Son père prit la nouvelle avec un froncement de sourcils ; sa mère, elle, fût littéralement enchantée. Oh, bien entendu, Elias eut peur. Il eut peur de ne pas être à la hauteur, d’arriver dans un monde qui ne souhaiterait peut-être pas de lui non plus. Cependant, il se jura de faire de son mieux et de réussir, de travailler si dur qu’il réussirait à faire briller son nom de famille également dans le monde des sorciers.
Mais, bien entendu, il n’avait pas pris en compte dans l’équation que ses origines allaient l’handicaper. Après tout, cela n’était jamais arrivé ; après tout, il ne savait pas ce que cela était.
A onze ans, il entra donc à Poudlard, des rêves plein la tête, avec une envie de réussir si grande qu’il passa ses premières années le nez plongé dans ses bouquins. Se fût uniquement par la suite qu’il commença à nourrir des ambitions de plus en plus grandes, à sombrer dans l’arrogance de celui qui réussissait tout ce qu’il entreprenait. Mais, que pouvait-on lui reprocher ? Il était promis à un grand avenir. Un si grand avenir que personne ne savait réellement s’il avait les épaules suffisamment larges pour réussir à le soutenir.
Puis il rencontra une fille, en septième année, alors que les ASPICs le menaçaient. Ce fût seulement arriver à ce moment-là que toute sa rage de vaincre devint lentement muette. S’il devait parler d’une seule chose de ce moment-là de sa vie, il parlera d’elle. Elle. Rien qu’elle. Elias rencontra en cours de potion Theodora, cette fille fragile pas comme les autres, cette fille devenue sa partenaire de potion attitrée durant cette année-là. Cette fille qui avait besoin de lui, cette fille dont il s’est lentement rapproché. Tout le touchait chez elle. Puis, peu à peu, il finit par apprendre ses secrets. Il finit par apprendre qu’elle était battue par son petit ami de dizaines d’années son aîné, employé au ministère, abusant simplement d’elle tout simplement parce qu’elle était faible. Cela le révolta mais elle ne voulut pas qu’il fasse autre chose que de l’écouter. Et, respectueux, il accepta. Respectueux, il garda son calme, enterrant dans son silence les heures douloureuses et les sentiments torturés qui tourmentaient la jeune demoiselle. Ils échangeaient des lettres, dans le creux d’un tronc. Ils se retrouvaient à certaines heures au même endroit, et il la serrait simplement dans ses bras. Il veillait sur elle. Il veillait sur elle comme il ne l’avait jamais fait auparavant pour qui que ce soit, hormis peut-être sa mère.
Il y eut un dérapage. Une après-midi où il crut qu’il la perdrait à cause de cet homme qui ne savait pas prendre soin d’elle. Il avait simplement suivi ses messages, il s’était simplement retrouvé dans la chambre des Trois Balais où Thea et son copain avaient l’habitude de se retrouver. Mais ce n’était pas un couple, qu’il avait vu ce jour-là, non. Il l’avait trouvé assommer, sur le sol, couverte de son propre sang. Il l’avait mise à l’abri. Il l’avait emmené à Sainte-Mangouste.
Il avait espéré que cela soit fini, mais cela avait été bien plus fini qu’il ne l’avait pensé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Dark twisted fantasy, turned to reality. ○ Comme des souvenirs qui se fanent, Theodora disparut dans la nature, laissant derrière elle un goût amer d’une histoire qui aurait pu se dérouler autrement sur sa langue et dans son cœur. Elle était partie. Aussi simplement que cela. Elle le laissa là, à Poudlard, seul, ne revenant pas pour entamer une nouvelle année entre les murs de l’école de sorcellerie. Elle le laissa-là, renfermé sur ses sentiments, plus bas que Terre. Elle le laissa là alors qu’il avait risqué sa vie pour la sienne, alors qu’il lui avait clairement montré qu’il était absolument prêt à tout pour elle. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Elias n’accepta pas ce départ. Agé de vingt-et-un ans, il avait été réussi ses ASPICs haut la main pour finalement entamer un cursus en Offensive Magique. Il s’enfonça dans ses études, dans ses projets de gloire. Il redevint le même garçon tourmenté par son paternel qu’il avait été avant d’arriver à Poudlard, et il poussa ses efforts à l’extrême, encore et encore, étudiant jusqu’à n’en plus finir et écrasant tout sur son passage sans le moindre remord.
Pourquoi ces vieux sentiments revenaient le hanter ? Il n’en savait rien. Cela était sans doute l’abandon qu’il connaissait qui se mettait à réveiller ses vieux démons ; mais il n’y prêtait pas attention. Il essayait de ne pas s’en faire.
Il finit par employer un détective privé sorcier pour retrouver la trace de Theodora ; cela lui demanda des mois mais il finit par avoir des nouvelles. Elle était ici, là-bas. Ailleurs et loin. Il en conclut que si elle ne lui avait pas donné de nouvelles, cela était qu’elle ne souhaitait plus le voir ; il continua donc sa vie, commençant à profiter tout doucement, faisant le deuil de cette amitié si particulière au fil des jours tout en continuant à recueillir des nouvelles sur elle. Après tout, il avait été son ange gardien. Pourquoi faillerait-il à sa tâche ? Il ne se sentait pas prêt de complètement la laisser. Il ne se sentait pas prêt de lui dire au revoir, à son tour.
Il la laissa vivre sa vie, inquiet mais serein. Et il vivait la sienne, commençant à se voir Auror, commençant à arnaquer les riches qui n’en valaient pas la peine une fois l’été arrivé. Il défiait son père en revenant chez lui durant les vacances ; il travaillait pour se faire un peu d’argent, pour se faire son propre argent. Il profita. Il profita en sortant le soir, fumant, draguant de temps à autre mais riant surtout avec ses amis. Thea restait dans son esprit, comme une ombre, mais de moins en moins oppressante. Il était incapable de dire s’il lui en voulait ou non. Il était incapable de savoir ce qu’il ferait si, un jour, elle reviendrait à Poudlard. Mais cela ne changeait pas les faits : il avait continué à lui laisser des messages dans le tronc, lui donnant des rendez-vous imaginaires.
Elias était toujours deux personnes, après tout. Le jour et la nuit. Mais même le jour peut connaître l’obscurité.

Magnus Sznjerdmann a écrit:

REBIENVENUE

Roshario Brown a écrit:

RE BIENVENUUUUUUUUE
Encore un perso qui vend du rêve (commetoiquoi )

Thea L. B. Ashburry a écrit:

s'ilvousplaitmesdamesmessieurslesadminsmelapidezpas

KJLSFMDGHMLFJEGHSDJFLKSDFHSDLFKS :hot:jetefaisdesbébés :potté:toi et moi on va roxxer du poney

Lumen Mills-Davidson a écrit:

Il est chou lui :3
Rebienvenue et puis j'adore tellement le prénom

Laura E. Mills-Davidson a écrit:

Re-Bienvenue
Pourquoi c'est un né-moldu !!

S-T. Artemis Beauchamp a écrit:

REBIENVENIDO
will + pseudo + toi

S. Alister Weisz a écrit:

Trop chou l'avatar
Re bienvenue

Némésis A. Malefoy a écrit:

4 comptes...wow re-re-rebienvenue alors!!

Et un marginal? Nous faudra obligatoirement un lien avec Rubis

Thea L.-B. Ashburry a écrit:

I GOTTA STAY HIIIIIIIIGH ALL MY LIIIIIIIIIIIIIFE TO FORGET I'M MISSING YOUUUUUUUUUUUUUU

je t'aime Jilly :potté:moi aussi ils m'avaient grave manqué

Ombre P. Parkinson a écrit:

Yeaaaah   Re re (...) Bienvenuuue :brille:Enfaitjesaismêmepassiçavautlapeinedeledire

Bref

Victoire E. Broadmoor a écrit:

Re-welcooome