| Iljana ; Drop the Otherpar Invité, Dim 15 Sep - 13:02 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Iljana Ayn Warshawski FEAT. Alejandra Alonso 24 ans ϟ Auror ϟ Castor ϟ Sang Pur« Mon aînée est la digne fille de son père, tout comme mon cadet est la prunelle de mes yeux. Non, je n’ai jamais montré la moindre préférence car une mère n’en saurait pas une si elle marquait les différences. Et pourtant, je l’admets, ma benjamine fut toujours un mystère pour moi. Bien entendu, je l’aime infiniment et jamais je ne permettrais qu’on lui fasse le moindre mal. Tout ceci prend des allures de confession et pourtant. Mon feu-follet comme je l’appelle affectueusement est l’électron libre de notre famille. Du plus loin que je m’en souvienne, Iljana fut une enfant débrouillarde et facétieuse. Capable de vous regarder droit dans les yeux en niant avoir mangé la tarte dont elle est barbouillée. Mon époux m’en est témoin, je n’ai jamais pu la gronder correctement. D’ailleurs, je sais qu’elle connait quelques problèmes avec l’autorité. Sans doute ne l’avons-nous pas assez puni.
Je ne fus jamais inquiète à son sujet. Elle pouvait disparaître des heures entières, je savais qu’elle retrouverait toujours le chemin du Manoir. Iljana ne possède pas la sagesse de sa grande sœur, impulsive, mon trésor a la bougeotte. Avec le recul, étions-nous trop laxistes avec elle ? Vive et dégourdie, elle possède une grande intelligence mais son impatience eut toujours raison de sa concentration. Mon ange ne tient pas en place bien longtemps. Peu affectueuse, les mots doux ou la gentillesse d’une caresse n’eurent jamais aucun effet sur son emportement chronique. Ma fille est un garçon par bien des côtés. Bourrue, on peut la croire insensible et passablement antipathique. Rien n’est plus faux. Iljana est à fleur de peau, fragile au fond. Indépendante, un peu trop solitaire, j’aimerai qu’elle rentre davantage à la maison.
Et plus elle grandit, et plus elle me rappelle ma propre mère. Deux yeux verts lumineux qui ne cillent pas, un visage expressif qui ne saurait mentir. Lorsqu’elle est contrariée, on le sait, on le lit à ses moues boudeuses ou à ses regards noirs. Davantage consciente de sa féminité, elle n’en demeure pas moins une jeune femme pragmatique qui aime le confort avant tout. Exit la coquetterie et les séances chez la modiste, ma benjamine n’a que faire des apparences.
Elle ne ment jamais. Si franche. Mais à moi, elle ne dit plus grand-chose depuis l’incident qui nous fit quitter nos terres. La colère l’emporte désormais sur tout le reste. Dotée d’un très mauvais caractère, je la sais férocement rancunière envers nous tous. L’avenir me dira si le temps peu adoucir son mal-être. » Kally Skeeter-Warshawski, Une mère inquiète. « Nous sommes nés le même jour. Le vingt-huit décembre 1955. Notre première rencontre nous rapprocha davantage. - 26,5 cm, bois d’érable, mue de Basilic. Sa jumelle vient tout juste de trouver preneur en la personne de cette jeune demoiselle - Lorsque le type aux baguettes magiques me désigna la fille, je n’en crus pas mes oreilles. Foutu destin. Elle et moi, se serait à la vie à la mort, il en fut décidé ce jour-là. Iljana fut ma meilleure amie, et peut-être un peu plus. Qui sait. A Durmstrang, peu sont ceux à ne pas se souvenir de nos blagues potaches et surtout du duo que nous formions. Un trip du genre : Toi et Moi contre le monde entier. Nous n’étions pas mauvais, juste difficilement canalisables. Pas de meneur dans notre tandem, plutôt deux âmes-sœur qui se seraient retrouvées après une longue absence. Il n’y avait que Serena, la sœur d’Iljana, qui savait parfois lui faire entendre raison… Chose que je n’ai jamais essayé de faire… Bref, c’était un peu comme respirer à l’unisson.
Et puis il y eut Belgrade, la ville dont nous étions issus l’un et l’autre. Sang-Mêlé, j’avais une petite sœur. Katia, une Moldue. Le même âge que l’autre… Son frère à elle. Nous étions là, je crois que nous avions l’espoir que nos familles s’entendent aussi bien que nous deux. Ce fut un désastre. Non, une horreur sans nom. Katia est morte ce jour là. Et un peu de nous deux aussi.
Je ne la reverrais jamais. Je me suis surtout promis que si nos chemins venaient à se croiser, je la tuerais. Pour Katia. » Nikita Kourhy, Ennemi endeuillé. a little something from you. Je n’ai pas de nom car je n’existe pas. On nomme seulement ce que l’on reconnait, ce que l’on admet. Je suis nié avec force car je n’intéresse tout simplement pas celle dont je suis issu. Elle n’est pas sotte, elle n’est pas folle, elle m’ignore, tout simplement. Bien sûr, je fais le pitre pour qu’enfin ses prunelles se posent sur ma piètre personne. Je lui parle, la suit, mais farouche, elle fait comme si de rien n’était. Je suis névrosé à l’extrême car ignoré, quelle est ma place, quelle est ma valeur ? Je n’en sais rien, alors, je divague, je l’emmerde, je l’empoisonne de ma présence pour mieux l’obliger à me voir. Je suis. Je suis, un castor, un pleutre, je suis le reliquat de ses espoirs enfouis. Je suis ce que ses parents lui inculquèrent, je suis sa famille, son unique importance… Je suis ce qu’elle réfute, ce qu’elle abomine. L’eau représente son foyer, celui dont elle ne veut plus. Cet élément, je le crains à mon tour car je n’y ai pas ma place.
Je l’assassine par ma présence, je la rends doucement dingue car il m’arrive de me faire mal pour qu’enfin, elle me ressente. J’ai une volonté propre, je ne suis pas de marbre, je ne suis ni un jouet ni une peluche. Je suis, je suis. Je cherche la merde, je vocifère, insolente boule de poils… Je l’insulte, je ne l’aide pas, jamais. Je suis une conscience abandonnée, alors je bouffe pour compenser. Je me nourris de sa tristesse, mon embonpoint est la preuve de ses malheurs, je suis gras, ordurier, je l’enfonce, qu’elle se noie, qu’elle m’appelle… Et si le désarroi l'envahi, je deviens larve, nouveau-né, un simple têtard inutile et trop fragile. Qu'elle culpabilise en me voyant si pathétique. Oh oui, qu’un jour, elle m’aime.
Alors ? Suis-je ?
You're not a sad story.
La première pensée. « J’ai trois ans. Peut-être moins. Ma mère, Serena et moi sommes en Angleterre. Je rencontre mes grands-parents maternels, ainsi que d’autres membres de ma famille pour la première fois. Je trouve la nourriture immangeable et je n’aime pas la maison où nous sommes. J’apprends un nouveau mot : Lugubre. Tout ici semble morose, on ne rit pas comme à la maison. Il y a d’autres enfants, des sorciers comme Serena et moi. Une cousine, Rita, me tire sans arrêt les cheveux. Je pleure en essayant de me défendre. Peine perdue, elle est la plus forte car la plus grande. Et puis ma sœur arrive et lui colle son poing dans la figure. Serena est punie, Mère est outrée comme elle dit. Moi, je pense que ma sœur a bien fait, que la cousine Rita mérite bien plus qu’un œil au beurre noir. On m’apprend que la violence ne résout rien. Peut-être, mais ça fait drôlement plaisir de voir l’affreuse blonde raser les murs quand elle voit Serena. Cet été là, j’apprends surtout qu’avoir une sœur, c’est savoir sur qui compter. »
La première joie. « Le ventre de Mère est tout rond. Elle dit que bientôt, je ne serai plus le bébé de la famille. J’accueille cette nouvelle avec un beau sourire car je suis pressée d’être grande. Serena et Père s’inquiètent et me demandent d’être bien sage. Il ne faut pas fatiguer une femme enceinte disent-ils. Je ne comprends pas bien la remarque mais comme à mon humble avis je suis toujours sage, j’acquiesce solennellement. Je cache à Mère mes vêtements sales et déchirés à force de bagarres en tout genre et je me fais la plus petite possible lorsqu’il s’agit de quitter la maison malgré l’interdiction de le faire. Oui, je suis très obéissante. Et puis, ils ont beau dire que le bébé sera une fille, moi, j’exige un petit frère. Et un jour, il arrive. Un garçon, je le savais bien. Mère le dévore des yeux, Père n’y croit vraiment pas et Serena et moi nous disputons ses attentions. Il faut juste qu’il grandisse très vite pour que nous puissions jouer ensemble. Pour l’instant, il est fragile et minuscule. Un bébé, ne sert pas à grand-chose mais j’aime bien quand mes parents s’en occupent, car ainsi, je peux faire tout ce dont j’ai envie. »
Le premier pas. « J’ai onze ans et j’entre à l’Institut Durmstrang. Père dit que mon enthousiasme est preuve de courage et Mère s’inquiète un peu. Je me demande si Plum m’en veut de le laisser seul avec nos parents. Mais comme je suis l’aînée et que je suis responsable, je ne lui pose pas la question. Sur la promesse de leur écrire tous les jours, je gagne mon indépendance. La liberté est le bonheur de ne pas être surveillée sans cesse. Se fondre dans la masse, faire les quatre cent coups en prenant toujours soin d’avoir un solide alibi. Et puis surtout, pas vu, pas pris. J’envisage l’apprentissage comme tout le reste : Faut pas que ça prenne trente ans sinon je décroche ! Et pour l’instant, je n’ai pas à me plaindre. Je ne suis pas dans le peloton de tête de ma classe mais ce n’est pas non plus la catastrophe. Élève éveillée mais pas assez studieuse diront-ils de moi. Qu’importe, Serena me réserve beaucoup de son temps libre pour me faire avancer. Avoir une sœur plus âgée te permet de connaître tout un tas de sortilèges classieux. Et puis, se les prendre régulièrement dans la figure t’enseigne aussi à les contrer de mieux en mieux. En gros, ma baguette et moi nous entendons plus que bien. »
Le premier effroi. « J’ai quatorze ans et je viens d’être embrassée pour la première fois. Premiers émois qui me font dire que je suis une fille malgré mes airs de garçon manqué. Du coup, je suis rêveuse et je sens que Serena se doute de quelque chose. Bien entendu, je ne compte pas lui raconter quoique ce soit. Bonheur et honte s’entremêlent en un joyeux bordel dans ma tête. Les vacances ne sont qu’un obstacle à mes amours naissants. Je décide de contourner le problème en donnant rendez-vous en ville à l’objet de ma convoitise. Plum est avec moi. A-t-il insisté pour venir ? Est-ce moi qui l’entraînai contre son gré ? Ma mémoire me fait défaut. Ce qui advient ensuite est entièrement de ma faute car je fus l’instigatrice de la rencontre… Mais comme nier l’évidence est nettement moins perturbant, je rejetais allègrement sur autrui. Je n’aime pas me souvenir de ce jour-là. Ainsi, je ne le raconterai pas. Je me suis morcelée. Désormais, c’est comme si je ne reconnaissais plus mon propre reflet dans le miroir. »
La première gifle. « Serena me parle mais je ne l’écoute pas. Je regarde nos elfes de maison faire nos malles et je ressens une injustice sans nom. Quitter la Serbie est une fuite organisée. Je ne suis pas une trouillarde, je ne suis pas une lâche ! On me dit que l’Angleterre sera notre foyer désormais. Je quitte Durmstrang pour intégrer Poudlard… La peur de l’inconnu s’immisce mais surtout la terreur de tout perdre. Ce tout petit rien qui pourrait encore être sauvé. Serena pose sa main sur mon épaule et je la repousse violemment, comme survoltée, je cours dans les couloirs du Manoir, je cours à m’en faire exploser les poumons. Mon père est mon but et lorsque je le trouve, j’assène : - Je n’irai pas ! Je veux rester à Durmstrang… Pourquoi devrais-je m’enfuir alors que je n’ai rien fait du tout ? Qu’il y aille LUI, qu’il y reste, qu’il y crève, tout seul !- Lequel de nous deux sera le plus surpris par la main de mon père s’abattant sur ma joue. Je ne cille même pas, je le toise, le mettant au défi de me forcer à faire quelque chose que je ne désire pas. Pourtant, c’est bel et bien son regard triste et résigné qui me fait flancher. Car de la tristesse, il y en aura beaucoup chez mon père après ça. »
La première résolution. « A trop faire semblant, on s’en retrouve cinglée. Les années suivantes, je jure bien d’avoir tout fait pour donner le change lorsque nous étions tous réunis. J’exècre l’Angleterre mais les mois écoulés m’ont aussi racorni le cœur. Désormais, il m’est difficile de prétendre que tout va bien. Je ne cherche aucune solution comme Serena qui s’est lancée dans des études de médicomagie inutiles… Je ne cherche pas non plus à comprendre quelle put bien être ma faute comme mes parents. Mon mal-être a un nom : Plum. Mon frère. L’Abomination, le monstre. Il est la cristallisation de ma colère. Parfois, j’aimerai qu’il disparaisse, qu’il n’ait jamais existé. Bien entendu, quelque part, je me fais horreur d’éprouver de telles choses… Alors, je les ignore tous autant qu’ils sont… Mes parents me supplient de rentrer plus souvent, ma sœur tente de me faire entendre raison, soit par la force, soit à base d’un abominable chantage affectif. Eux, s’ils me voient moins se sentent mieux malgré ce qu’ils prétendent. Oui, je me punis moi-même, je sacrifie mes devoirs familiaux car je ne sais jamais quoi leur dire. Et puis, il y a Plum… Plum que je n’ai jamais pu éviter complètement. A Poudlard, j’ai même essayé de faire changer mon nom de famille pour que lui et moi ne soyons jamais associés… J’ai occulté son existence mais devant le chagrin de ma mère, j’ai conservé le nom de mon père. Le voir déambuler dans les couloirs me rappellent que ces foutus liens du sang existent réellement. Et ces liens, je les piétinerai jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Il le faut. »
Le but premier. « M’évader. Oublier. Me trouver une place que je me serai choisie. Les dernières années de ma scolarité magique, je me suis appliquée. Car en dehors de l’apprentissage, je n’avais plus grand-chose. Oui, je me suis apitoyée sur moi-même mais je me suis surtout donnée les moyens de réussir. J’eus de bons résultats en fin de septième année. De très bons résultats en fait. Ils me permirent de me spécialiser en offensive magique. En parallèle, je me fis bien voir de certains professeurs qui m’assurèrent une place parmi la jeune génération d’Aurors. Soyons clairs, j’ai piétiné quelques condisciples au passage pour assoir mon avenir. Quel mal y-a-t-il à posséder un peu d’ambition ?
J’ai bientôt 24 ans et je suis une toute jeune recrue du Ministère. J’ai tout à prouver, rien à perdre. En parallèle de ma formation théorique, je vis à Poudlard avec un Auror confirmé. En temps de guerre, il faut parer au plus pressé… Je suis donc une apprentie qui a plutôt intérêt à apprendre vite, et surtout sur le tas. Cyanure Galaad est mon mentor, mon guide. Nous surveillons Poudlard, nous participons parfois aux cours défensifs à la demande de certains professeurs. Il m'arrive aussi de parcourir les couloirs, le parc, vérifiant que le couvre-feu est respecté… Attention, je n’ai rien d’un foutu Préfet… Si tu me croises une nuit et que tu n’as rien à faire là, ne t’attends pas à faire un tour chez le direlo, mais bel et bien à recevoir mon pied aux fesses avec un sortilège bien senti en prime ! Oui, cela m’est interdit mais comme déjà dit : Pas vu, pas pris ! »
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Roxy et je vote ^^ ϟ Où as-tu trouvé le forum? Par partenariat ϟ Personnage: Scenario de Plum ϟ As-tu un autre compte sur BP? Atta, laisse-moi l'temps de poser mes valises d'abord... Impatient va ! ϟ Présence: Maximum certaines semaines, d'autres un peu moins... Foutues études... Foutu boulot ϟ Une remarque? Z'avez l'air pas net tous autant qu'vous êtes et c'est tant mieux xD
Dernière édition par Iljana A. Warshawski le Mar 17 Sep - 19:02, édité 30 fois |
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