Cecilie est une battante. Une vraie de vraie. Elle sait ce qu’elle veut ; si la possibilité se présente, elle n’hésite pas à aller le chercher. Le succès ne vient jamais sans efforts et la brune s’y donne à fond. Autant pour son petit commerce que pour son avenir. Si certains le regarde avec interrogation, que d’autres le repousse sans plus s’en faire tandis que certains s’inquiètent pour tout et n’importe quoi concernant celui-ci, la jeune femme l’a tout planifié du point de vue professionnel. C’est une fille persévérante Cecilie et elle travaille dur pour garder une bonne moyenne, parce qu’elle sait qu’au bout du compte, elle sera gagnante. Il n’y a aucun doute, aucune once d’hésitation dans sa tête. On récolte ce que l’on sème et elle n'a aucune appréhension à ce sujet.
Parce que s'il y a bien quelque chose dans laquelle elle a mit de nombreux efforts, c'est ses études. Cecilie est une fille studieuse. Elle n'est pas l'une de ses personnes à l'intelligence naturellement plus élevée, mais ça ne veut pas dire qu'elle n'a aucune facilité. Elle travaille tout simplement fort, non seulement pour atteindre ses propres objectifs en ce qui concerne ses notes, mais également par une vieille habitude qui ne se perdra jamais. Quand on a rarement quelque chose de mieux à faire, on y prend étrangement goût. On pourrait même dire que c'est devenu un espèce de petit rituel, une méthode rassurante ou encore une routine stabilisante, peu importe les changements tout autour. Et le mérite de savoir que ses bonnes notes viennent d'efforts constants est tout de même gratifiant, il ne faut pas l'oublier. Ce serait bête de dire qu'elle révise pour le plaisir, même si la curiosité sur la découverte de tel ou tel ingrédient pour ses potions lui éveille une profonde fascination. Elle s'est fixée un haut objectif et elle tient à le réussir.
La médecine magique est un milieu très prisé par rapport aux autres carrières magiques. Elle aimerait dire que c’est parce qu’elle aime prendre soin des gens qu’elle s’est lancée dans un tel cursus –et même si certains réussissent tout de même à actionner en elle un instinct maternel qu’elle considère quasi-inexistant la plupart du temps- ce n’est malheureusement pas le cas. Traiter-là d’hypocrite, mais elle est l’une de ses personnes qui ont choisit la médecine pour le prestige et la haute estime de cette carrière. Deux choses qu’elle souhaite sincèrement que ses parents ressentent à son égard. Ce n’est pas tellement un besoin d’affection de leur part –pas la peine de lui sortir les yeux de chiens battus, c’est une fille bien aimée- mais plutôt un besoin de respect. Qu’ils sachent qu’il y a au moins un domaine dans lequel leur fille n’échouera pas, même s'il n'était pas souhaité. Oh ils ne sont pas sans espoirs pour elle, c’est surtout Cecilie elle-même qui a la sensation de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Il lui fallait un coussin, une sécurité de succès et c’est dans la médecine magique qu’elle l’a trouvé.
Tough Trust
Parce que partout ailleurs, c'est une autre histoire. La vie sociale, pour elle, c'est quelque chose qui peut se montrer très compliqué par moment. Surtout avec son caractère. Une discussion peut facilement passer de simples paroles à un poing sur la figure dans son cas. Pas que Cecilie n'est pas de patience lorsqu'on la cherche, elle est tout simplement très limitée. C'est une fille colérique, qui n'hésite pas à lever les poings si elle se sent attaquée. Certains l'a trouveront sans doute stupide, simple d'esprit de se sentir si facilement insultée, mais elle n'y peut rien. La brune montre les crocs rapidement et elle s'en serre encore plus. Il ne faut pas trop la chercher, elle n'aime pas perdre son temps et elle possède une patience aussi fine qu'une feuille de papier. Elle se souviendra longtemps de la moindre crasse que vous pourriez lui faire. Elle les marmite, les remue dans son cerveau jusqu'à ce qu'elle juge que vengeance soit faîtes. Tout cela pour dire que oui, Cecilie a de la difficulté avec ses aptitudes à communiquer avec les autres. Le problème étant qu'elle n'a jamais fait d'efforts pour s'améliorer et qu'elle ne compte pas en faire non plus. Ha.
Elle ne se plaint pas d'un manque quelconque de contactes humains, puisqu'elle préfère les éviter tout simplement. Ce n'est pas une créature complètement asociale, elle préfère tout simplement choisir ses relations proches avec soin. Pour ce qui est du business, elle a toujours Rubis pour jouer les vendeuses quand elle en a besoin, sinon ils doivent se contenter du pitbull qu'elle est. Mais voilà, la jeune fille n'est pas une bête sociale, papillonnant de gauche à droite. Le fait est qu'elle se fait rapidement un jugement sur vous et que si elle décide que vous n'en valez pas la peine, c'est fini pour vous. Pour elle, la première impression est souvent la plus véridique, ou sinon c'est que vous cachez trop bien votre jeu à son goût. Un beau garçon ne peut pas être tout simplement gentil. Soit c'est un double visage ou qu'il est idiot. Vous voyez sa méthode de réflexion ?
Le problème avec la brune est qu'elle se déçoit elle-même vis-à-vis des autres. Elle a cette manie de s'attendre à trop de la part des gens, comme si elle ne voulait pas croire que l'étiquette qu'elle leur colle est vraiment ce qu'ils sont et en même temps, elle se doute que ce sera le cas. Elle apporte des attentes à des gens sans même qu'ils le sachent et voyant qu'ils ne les atteignent pas, même si les pauvres n'arrivent pas à lire dans les pensées, la plonge dans une grande amertume. On peut dire qu'elle s'attend à trop et à rien. Et ça l'étourdie, ça la frustre et c'est malheureusement ses pauvres victimes qui en paient le prix. Alors elle se méfie, elle cherche la petite bête noire, s'attend de la voir bondir lorsqu'elle est le plus vulnérable.
Mean Love
Cecilie a rapidement appris une leçon. Elle préfère ne jamais en dire trop; ne jamais en faire plus qu'il faut. Les gens se laissent trop facilement blesser dans ce bas-monde. Elle a ses propres murailles, avec ses chiens de gardes et ses rondes de nuit. Ils disent qu'elle est trop bien gardée, qu'elle les repousse à répétition, qu'elle les fuit à la moindre occasion. Elle ne veut tout simplement pas s'attacher trop rapidement. Elle prend ses précautions, parce que les gens parlent souvent bien fort pour tout simplement retourner leur chemise lorsque ça leur convient. Et encore là, elle réserve ce traitement aux rares candidats qui s'essayent. Parce que Cecilie le sait, avec son attitude farouche et ses traits, elle ne fait pas partit des standards de beauté, surtout comparée à ses frères. Sa bouche est trop grande, elle aussi d'ailleurs, sa poitrine trop petite, son semblant de fente entre les dents trop voyant et même ses yeux de biches ne sont pas si attrayants.
Elle n'est pas une beauté, elle l'a appris, même si au départ c'est une dure vérité. Et même si devant le miroir, elle se regarde en s'imaginant tout ce qu'elle changerait bien, tout ce qui ne se change pas comme toutes les jeunes femmes existantes, une fois sa chambre quittée, elle s'en fiche. Adieu les problèmes avec la romance, les querelles d'amoureux, les coeurs brisés. Elle préfère ne pas chercher l'amour si c'est pour être déçue. Elle préfère jeter les pinceaux si c'est pour accentuer ses traits qui la dérangent. La chevelure rebelle, les cernes après une longue nuit de gribouillis et d'études, elle ne cache rien et ne cherche pas à s'embellir inutilement. Elle s'en fiche.
a little something from you.
Pieces of You
Don Quichotte, ou Donny pour les intimes, est une cacatoès qui se pense aussi dangereuse et intimidante qu’un aigle. Malgré son sexe féminin ( même si ça ne se voit pas du tout en fait ), Sissy l’a identifié au héro valeureux qui se prend pour un chevalier. Ou dans son cas, un magnifique prédateur. Quand elle ne joue pas amoureusement avec la bijouterie de la jeune femme, elle reste la plupart du temps posté sur son épaule, à se dandiner de gauche à droite ou encore à se faire aller la tête avec la crête déployée quand l’énervement se fait ressentir. Et ce qu’il fait qu’elle se trouve bien spécial –oui parce que Donny possède tout un égo par-dessus tout ça- c’est qu’elle peut actuellement participer à des conversations avec le genre humain. Bon, peut-être qu’elle ne fait que répéter des mots ici et là, mais c’est déjà mieux que les autres. Et ses mots, elle les choisit avec soin. En fait, elle aime tellement ce moyen de communication, aussi basique soit-il, qu’elle ne parle que rarement à Cecilie par la pensée.
Puis, il y a Dulcinée, à qui elle a donné ce prénom par le manque de complicité total qu’elle ressent envers cette forme. L'amoureuse imaginaire de Don Quichotte. Et c'est exactement ce que Sissy souhaiterait que Dulci soit ; imaginaire. Si Donny a rapidement gagnée sa complicité et son respect avec son caractère tout feu tout flamme, l'apparition de Dulcinée lui a fait l'impression d'une insulte. Elle s'attendait à un lion, un tigre, n'importe quel grand prédateur digne de ce nom pour compenser son piaf -sans vouloir l'insulter-. Elle est une LeRoy, une battante et s'attendait à voir un patronus à sa hauteur. Dulcinée n'est pas féroce, ni intimidante. Elle n'impose pas un quelconque respect de par sa simple apparence. Dulcinée est douce, calme et aimante. Alors Dulcinée n'existe pas, même quand elle est là.
You're not a sad story.
Don't tell me our youth is running out
Installée près de la fenêtre, bien confortable dans la chaleur que procure la maisonnée contre le froid de l’hiver, elle les regarde jouer dans la neige. Elle croise les bras et pose son menton sur ceux-ci, une moue sur les lèvres. Pourquoi pouvaient-ils tous jouer dehors tandis que les filles, elles, devaient rester à l’intérieur à cuisiner toute la journée ? Enfin pas toutes, certaines de ses cousines avaient la chance d’avoir la permission de pouvoir les rejoindre, mais avaient préféré rester à l’intérieur pour jouer à la poupée. Ridicule, si elle aurait eu permission de sortir comme hier, elle n’aurait pas hésité à enfiler son manteau pour leur lancer chacun un boulet de canon glacé au visage. Elle les aurait tous battus, elle en était certaine. Elle aurait faire le château fort le plus solide. Le bonhomme de neige le mieux construit. Elle les aurait tous renvoyé pleurnichant à l’intérieur à la fin de la journée. Surtout lui. Siegfried. Juste à penser à son nom lorsque son frère leur avait présenté il y a quelques jours, elle avait l’impression qu’une grosse main lui écrasait douloureusement le cœur.
Il n'avait pas le droit d'être là. Il n'avait pas sa place ici, surtout pas celle qui lui revenait, à elle. Ses petits poings se serrent tandis qu'elle observe ses frères et cousins jouer avec lui. Eux l'avaient accepté sans problème à ce qu'elle voyait. Même ses cousines n'étaient pas trop dérangées à l'idée. Pourquoi ça les dérangerait ? Elles ne comprenaient sans doute pas ce qu'elle pouvait ressentir lorsqu'elle posait ses yeux sur lui. Pourquoi l'acceptaient-ils tout bêtement, comme ça ? Pourquoi le laissait-il se joindre à leur jeu, tandis que lorsqu'elle essayait la plupart du temps, ils se moquaient ? Pourquoi devait-elle se battre pour être avec eux tandis qu'il s'était tout bonnement infiltré dans leur groupe ? Ce n'était pas juste. Elle faisait tout pour être à la hauteur. Elle participait aux tâches intérieures et extérieures pour montrer sa valeur, elle n'hésitait pas à les frapper pour montrer qu'elle était dure. Elle relevait même leurs défis stupides pour montrer qu'elle avait du cran. Les filles étaient aussi fortes que les garçons, combien de fois l'a-t-elle répété ? Trop souvent pour des oreilles sourdes. Même son grand-frère, l'aîné de la famille Gil, semblait incapable de la juger comme il se doit tout en la considérant comme une demoiselle.
Pourquoi Gil l'avait-il ramené ? Préférait-il avoir son propre petit frère à lui, qui entrerait mieux dans les idéaux des LeRoy ?
« Sissy ? »
Elle n'avait pas réalisée qu'Euphrasie avait posé une main sur son épaule, la secouant doucement avec un petit sourire. La jeune fille se retourne et se frotte rapidement un oeil du revers de la main quand elle réalisa qu'il lui brûlait légèrement. Elle la regarde, de ses grands yeux bruns. Elle avait toujours trouvé qu'Euphrasie était jolie, avec ses longs cheveux et ses yeux de biche. Sa peau satinée et ses gestes gracieux. Les deux cousines avaient toujours été proches, Euphrie étant sa confidente, sa grande soeur et son amie tout à la fois.
« Euphrie... Je t'ai pas entendue. »
Sa cousine lui offre un sourire, le genre de sourire qui lui dit qu'elle savait parfaitement ce qu'elle mijotait avec le regard assassin qu'elle lançait à la pauvre fenêtre.
« Ta maman m'a envoyée te chercher pour te dire de venir mettre la main à la pâte dans la cuisine. Ne fais pas cette tête, je viens avec toi. »
Avec un soupire, un dernier regard sur les rires et les cris, elle quitte la fenêtre pour la suivre jusque dans la cuisine. Et pendant un temps, elle oublie qu'elle doit faire subir sa loi pour se faire accepter, qu'elle doit jouer de force et de conviction pour pouvoir s'amuser avec les autres. Elle roule les pâtes à tartes avec Euphrasie, partageant un sourire secret tandis que les mères s'activent au fourneau, les commérages débutant.
And things fall apart
Les lettres traînaient sur son bureau, empilées les unes sur les autres. Si son père n’avait jamais apprécié ce genre de courrier, l’identifiant presque comme un poison qui s’immisce dans sa maison. Il était encore plus agressif depuis la ‘sortie du placard’, comme elle aimait l’appeler pour dédramatiser, de Gil. Elle ne savait pas pourquoi ça lui dérangeait également. Euphrasie avait fait la même chose, elle avait même étudié en cachette, secret dont elle était détentrice et qu’elle avait gardée précieusement. Calixte n’avait même pas hésité une seconde, comme le petit chien qui l’est, à suivre leur grand-frère. Et qui restait maintenant ? Seulement elle. Elle et son petit frère. Seulement deux enfants sur les quatre existaient aux yeux de leur père. Elle les avait détestés sur le coup. Elle les détestait sans doute encore et pour un bon moment. Elle les détestait d’avoir déchiré sa famille, détestait son père de lui priver d’un frère qu’elle n’avait jamais finalement eu le temps de connaître par son absence au fil des ans. De lui imposer d’être la plus grande, d’être maintenant l’aînée à seulement quinze ans et d’être convaincue qu’elle saurait quoi faire en tant que vraie LeRoy avec cette situation.
Les lettres de Calixte et Siegfried, séparées de celles d'Euphrasie, traînaient sur son bureau et elle n'osait pas les ouvrir. N'avait pas envie de les lire et de comparer leurs vies qui étaient maintenant différentes. Alors elle les ignorait, les empilait et les laissait prendre la poussière. Elle ne voulait pas leur répondre, leur expliquer l'ambiance froide et sévère qui régnait maintenant dans la maison, comme si un affront impardonnable avait été commis. Pour Ermenegilde Céleste LeRoy, c'était exactement ça, il n'y avait aucun doute. Pourtant, était-ce vraiment si mal ? De vouloir être plus qu'un simple paysan alors que le choix s'offrait à nous ? Euphrie lui avait longtemps apporté cette question et ça lui est resté en tête. Elle la retournait, la mijotait, la rejetait et y déposait parfois de l'espoir. Parce qu'avec la haine et les reproches, il y avait toujours ce vieux sentiment qui ne l'avait jamais quitté. L'envie. L'envie de pouvoir également être plus qu'une future mère à la maison. Envie qu'ils vivent comme ils l'entendent. Envie de pouvoir en faire autant sans devoir affronter ce nouveau monde seule. Sans être rejeter comme la monstruosité que ses frères étaient devenus aux yeux de son paternel.
Parce que si Gil et Calixte avaient réussis à tourner le dos à ses parents sans la moindre pensée culpabilisatrice à ses yeux, elle ne pouvait pas en faire autant. Elle ne pouvait pas les abandonner à son tour et laisser son dernier frère derrière. La ferme avait besoin d'elle quand elle pouvait se montrer présente en dehors de ses études. Sa mère aussi, elle s'en doutait, la situation devait la déchirer plus qu'elle n'osait le montrer, comme toujours.
« Cecilie ? Tu as fini d'étudier ? Le repas est prêt. » « J'arrive. »
Elle laisse son bureau submergé de livres et quitte sa chambre pour descendre au rez-de-chaussée. Elle s'installe à la table en silence, ignorant le regard pointilleux que lui offre son père concernant son manque d'aide habituel à la cuisine. Les regards se dirigent un instant sur les deux chaises vides, mais personne ne parle. Ils entament le repas et mangent en silence, les conversations animées et les rires oubliés depuis les deux départs. Et tandis que chacun est plongé sans ses pensées, Cecilie songe à son avenir.
Wild hearts can't be broken
Ce n'est pas facile d'être une LeRoy à Poudlard. Les gens se sont fait une idée sur eux, les préjugés sont nombreux. Véridiques la plupart du temps, mais c'est un détail. Ce qu'ils ont tendances à oublier, malgré toutes ces générations et ces années, c'est qu'ils ne se laissent pas marcher sur les pieds. Cecilie s'était bien occupée à leur rafraîchir la mémoire là-dessus, lorsque les insultes se faisaient trop cinglantes et les moqueries trop bruyantes. Alors, là, ils l'avaient bien retenu. Il n'y avait qu'à voir comment l'un de ses anciens persécuteurs s'écarta brutalement pour lui laisser passage lorsqu'elle lui décrocha un regard. Un sourire en coin, elle continue sa route, le pas rapide et sûr alors qu'elle voyage dans les couloirs de l'école. Elle venait de déposer une lettre à ses parents. Si son père ne la regardait plus qu'avec un certain mépris mal contenu, il n'avait pas osé dire les mots et lui refermer la porte au visage. Elle était encore une LeRoy, une vraie. Elle pouvait être là pour son frère, pour sa mère et même pour son père, même s'il ne le voulait pas.
Maintenant, tout ce qu’il lui restait à faire, c’était d’être à l’endroit du rendez-vous pour ensuite pouvoir reprendre sa session d’études solitaire. Parce que non seulement s’était elle trouvée une détermination envers sa carrière magique, elle s’était également découvert une passion pour les concoctions en tout genre. Avec Rubis et ses farces, le petit business qu’elles se sont montées en partenariat s’est rapidement fait connaître. Rubis, juste à penser à cette fille, elle ne savait pas si elle avait envie de rire ou de soupirer.
Elle est presque arrivée, lorsqu'elle le croise dans le couloir. Siegfried. Il marche dans sa direction, accompagné de Jordan, même si elle préfère se souvenir de lui comme l'homme à la chèvre, avec les autres. Elle plisse les yeux, se demandant durant une fraction de seconde s'il vient d'aller voir Gil, ou s'il s'apprête à y aller. Peut-être Calixte. Ils arrivent près l'un de l'autre et si lui, lui fait un signe de la main, elle ne lui répond d'aucune façon et continue tout simplement sa route. Donny déploie un instant ses ailes, démontrant le mécontentement persistant de la jeune femme face au fils adopté. Aujourd'hui n'était pas un bon jour. Parfois elle faisait des efforts, elle réussissait même à avoir des conversations avec lui. Et d'autres, ce serrement de coeur affreusement familier lui prenait lorsqu'elle l'observait et sa faible sympathie mourrait sur ses lèvres.
Elle s’installe contre le mur, croisant les bras et attend. Donny s’amuse avec l’une de ses boucles d’oreille tandis qu’elle retourne précieusement son petit paquet dans sa poche pour passer le temps. Finalement, quelqu’un se pose près d’elle, les mains dans les poches. Elle redresse la tête, le jaugeant sans aucune retenue. Finalement, un faible sourire étire ses lèvres et elle sort la potion.
« T’es en retard. »
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Dédé ! ϟ Où as-tu trouvé le forum? Bah comme j'avais dis, on m'a lavé le cerveau, maintenant je suis accro. ϟ Personnage: Inventée ϟ As-tu un autre compte sur BP? La fille et sa truie alias Brunhilde. ϟ Présence: Bah, comme toujours, je pourrai surtout rp les week-end, jusqu'au début/mi-novembre environ. ϟ Une remarque? Les LeRoy commencent à envahir.
Dernière édition par Cecilie M. LeRoy le Mar 10 Sep - 23:50, édité 10 fois
Invité
Invité
Re: Cecilie ♝ They didn't warn me, when I was running wild, the dragon's breathing fire in the backyard at night