19 années ϟ Seconde année ϟ Lion (qu'elle appelle tout naturellement.. le lion.) ϟ Mêlé (sang moldu d'un père qu'elle n'a jamais connu)
Fruit resplendissant au cœur pourri. Un vent nauséeux soufflant sur des plaines sauvages. Accueillie par la fragrance subtile du matin, sa naissance fortuite fut célébrée avec réjouissance et engouement. Le jour maudit qui marqua le début de sa vie futile et le début de sa fin.
Annüshka de son premier prénom a tenu à garder le nom de jeune fille de sa défunte mère, Zolotarev, uniquement pour la forme et l'influence. Cruelle désillusion, enchantement malsain. La consonance du prénom dépeint une femme électrisante aux atouts poisseux de mystères et d'envoûtement. Il semble inconcevable de laisser filer si belle énigme. Parchemin au mélange de sang et d’encre noir, elle demeure être une rose baignant allègrement dans de l'opium. Foulant les terres anglaises depuis dix-neuf hivers et quelques poussières d'automne, Une lugubre danse macabre semble rythmer le corps désarticulée de la poupée. Dans cette lente agonie, elle interprète son dernier souffle dans une grâce divine. Ses boucles blanches s'entremêlent dans une mélodie occulte tandis que ses doigts fins semblables à des griffes vous caressent d'un érotisme inquiétant. De ses iris céruléens, elle vous sonde et voit en chacun les imperfections originelles d'une âme humaine. Un rictus mauvais s’insinue souvent, diabolique, aux coins de ses lèvres ciselées au scalpel. La pâleur de sa peau s’insinue dans ses cheveux d’une blancheur presque cadavérique. Sa froideur habituelle semble se mouvoir dans ce désert pure et vide de tous sentiments, comme si la coquille bien faîte n’étant qu’un leur à un contenu tempétueux. Sa beauté n'avait d'égal et tes affiliés familiaux te respectaient pour détenir tant de grâce en un seul corps. De cette longue chevelure liliale, l’animal est une poupée figée, mannequin de cire qu’un chirurgien fou aurait préalablement conçu pour devenir sa muse ou son œuvre. C'est un phénomène absurde. La femme sauvage, l'amour condescendant, le trouble malsain, la pureté humaine, la jeunesse étourdie, l’expérience inaboutie et l’insondable cruauté; elle provoque un envoûtement et une méfiance sans bornes. Elle parvient à discerner le faux du vrai, et à arracher le masque superbe. Masque absurde, fait de porcelaine périssable ; elle le regardera se briser à ses pieds. Et qui sait, peut être qu’après avoir tant attendu un si merveilleux jour, elle crachera sur sa figure. Non par colère, mais comme un baiser de Judas. Comme si la parole n’était que dérisoire, Vülcane se sied dans le silence criant où elle se mouvoie avec aisance dans son mutisme inquiétant. Doux frémissement à l'entente d'une mort nouvelle. D'une lucidité effrontée, elle cause à la gente masculine bien des mots : séductrice dans l'âme comme dans le corps, elle joue avec la sensualité comme un chat avec sa belote de laine.
Mystérieuse et insondable, elle provoque un envoûtement et une méfiance sans bornes. L'art du pourparler est un art instinctif bien qu'elle prônerait davantage l'action de la violence que la quiétude de la paix. Elle parvient à discerner le faux du vrai, et a arracher le masque superbe. Masque absurde, fait de porcelaine fragile; elle le regardera se briser à ses pieds. Protectrice de ses biens et peu de ses vertus, elle révèle une impulsivité maladive, puisque égoïste et fondamentalement indomptable. Femme de poigne, elle aspire à l’ivresse de la puissance et du confort. Une aura des pays de l'est comme le prétendent ses origines, la poupée désarticulée insulte ses parentés en balançant par une étroite fenêtre le sens de la bienséance; facilement encline à la bagarre, elle y prend un goût malsain comme si l'odeur d'un sang étranger semblait faire bouillir le sien. Bien que l'attrait des reptiles paraît comme inévitable chez cette dame blonde au sang froid, elle n'en demeure pas moins davantage entichée par la gente féline. Un chat aussi noir que la nuit aux iris aussi célestes que la lune lui vaut une compagnie infidèle. Un instinct révélé, un félin sans pitié. D'une baguette de bois de saule, elle contient un délicat ventricule de dragon. Son maniement confortable se vaut par sa longueur et sa rigidité idéales pour les doigts de porcelaine de sa détentrice.
a little something from you.
Au lion, la part du lion. Un fauve au prestige rocambolesque, à la carrure imposante, aux yeux meurtriers, aux crocs acérés, à la couleur flamboyante, au courage sans borne, à la passion inépuisable, à l'orgueil horripilant, à la beauté éternelle. La poupée blonde fait pâle figure face à cet être de brume spirituel puisque une taille absurde. Aussi frêle et guillerette elle est, aussi imposant et trapu il est. Pour autant, vous ne faîtes qu'un. Elle la femelle et lui, le mâle allient leur cadence de pas. Pour autant qu'il extériorise son âme, le lion Zolotarev n'en demeure pas spécialement entichée de son essence humaine, étrangement. Ou plutôt, ne le montre pas. Ils sont reliés mais ne semblent prendre un plaisir commun que lorsque corps se fracassent dans un tintamarre assourdissant et que sang se déverse sur le sol. Un même esprit malsain et une même hantise burlesque. Ils sont ensembles parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement; une liaison vitale les lient et les rend indépendants de chacun. L'un trouve l'autre trop petite, trop frêle, trop mesquine et trop impulsive. L'autre trouve son parallèle, trop imposant, trop royal, trop orgueilleux. Pour autant, ils sont tous deux aussi paresseux, gloutons et dominateurs. Ils se charrient dès qu'ils le peuvent et ne semblent pas plus se soucier de la condition de l'autre. Pour autant, ils semblerait que malgré les apparences véridiques, ils ne peuvent nier trop longtemps le fait qu'ils ne forment qu'une personne. Ainsi la demoiselle malgré tout, se réfère toujours à son compagnon lorsqu'elle doit juger, prendre une décision. Ce dernier lui fait part de ses opinions et ses pré-sentiments, même lorsqu'elle ne le demande pas. Le lion Zolotarev n'aime pas les sorciers dans leur globalité et a tendance à les jauger, ce qui amuse bien la demoiselle. Une relation tellement singulière entre sorcier et patronus. Elle, préfère l'interpeller sous "il" ou quelques autres surnoms rocambolesques. Sa compagnie quelque peu imposante a finit par ne plus la déranger, aussi cela peut paraître étonnant. Disons que le trop grand vide que cause la petitesse physique de la plantureuse blonde semble enfin trouver complémentarité. [/b]
Ton regard passe d’un flocon à un autre. Puis à un autre. Et un autre encore. Tu observes alors l’arbre blanc qui par un soudain coup de vent, perd la moitié de son manteau neigeux. Puis tu t’attardes une nouvelle fois sur un nouveau flocon, à sa descente lente et tranquille et à son évanouissement sur la nappe blanche recouvrant la cour dans le contrebas. La vie était tranquille, apaisante, comme hors du temps. Par cette fenêtre grillée, tu aimais t’imaginer ressentir ces émotions, ces sentiments que de ressentir la neige sous tes pieds. Un flocon vient alors s’essuyer contre ta vitre et par réflexe, tu déposes tes fins doigts sur cette dernière comme si ce fut dans ta main que ce flocon vint finir sa futile vie. Néanmoins, tu sens la froideur de la vitre et tu frissonnes. Quelques fois, tu aperçois, toujours dans le contrebas, de rares gens se presser, serrés dans leurs manteaux et se hâtant vers un endroit chaud. Toi, tu les observes et une fois qu’ils disparaissent, tu t’attardes sur la neige qui tombe. Encore. Le couloir dans lequel tu te trouves est vide de toute chaleur humaine. Un escalier descendant se présente à ta gauche, un escalier montant se présente à ta droite. Du côté opposé, le couloir s’étendait loin et finissait par un carrefour de trois autres couloirs menant vers trois autres endroits du château. Malgré le silence et la froideur du lieu dans lequel tu semblais te complaire, tu entendais quelques bavardages et bruits de pas venant d’en bas. La grande Salle n’était pas loin après tout. Néanmoins, au bout d’un certain temps, tu entendis des pas différents. Des pas hésitants. Des pas rapides faisant des pauses brèves puis repartant de plus belle. Au début les échos étaient peu perceptibles, mais ils devenaient rapidement agaçants car tu les entendais venir en ta direction. Les pas hésitants avançaient et tu savais que dans un futur très proche, tu serais probablement dérangé par cette personne en question. A cette idée simple, tu ne pu que te renfrogner. De bien mauvaise humeur, l’idée même que de te déranger te donnait des idées noires. Tac. Tac. Tac. Finalement au bout du couloir, à ton parfait opposé apparut une mignonne demoiselle à la chevelure d’un roux éclatant. A en jugez par son visage et à son comportement, elle s’était probablement perdue comme beaucoup d’autres avant elle dans ce dédale infini de chemins menant vers d’autres. A ta vue, elle ne put s’empêcher de s’exclamer d’un « Ah ! » soulagé. Visiblement, elle rencontrait enfin une personne, susceptible de l’aider. Susceptible seulement car tu n’avais aucune intention de l’aider dans quoi que ce soit et ce, peu importe la demande, aussi futile sera-t-elle. Ainsi, tu ne daignais pas à détourner ton regard de la vitre à elle, tu te contentais de rester immobile ; tu continuais de regarder le paysage blanc s’étendre face à toi comme si la petite rousse n’était jamais apparue et n’avait pour dessein que de converser avec toi. Mais tu l’as sentait venir, inlassablement et plus elle se rapprochait de toi, plus elle t’insupportait. Ce couloir était long. Trop long à ton goût. Une fois à ta hauteur, la voilà enfin qui se confond en excuse pour le dérangement mais que néanmoins, la voilant perdue, elle aimerait si la possibilité est présente, recevoir quelques indications. Un silence s’installe au fil des secondes. La jeune rousse atteint une réaction de ta part tandis que tu regardes mollement ce que tu regardes depuis des lustres. L’ennui et le désintérêt même que de te retourner pour voir à quoi ressemble cette fillette se fait ressentir dans toutes les fibres de ton corps. Malgré tout, tu te tournes vers elle ; de ta taille tu l’as domine et pas seulement tu te dis. Ces yeux verts pétillants et sa chaude chevelure t’agaces. Elle vient troubler l’atmosphère froide et envoûtante de l’endroit par son innocence juvénile horripilante. Tu l’a fixe de tes yeux d’aciers sans aucune lueur ; tu l’observes seulement. La fillette rousse attend, finalement intriguée par cette aînée intimidante mais non moins effrayante. Finalement, tu lui offres un sourire qui se veut amical et pose ta première main sur son épaule. Mise en confiance, la fillette lui rend son sourire. « Comment te nommes-tu, douce colombe ? » lui fit-tu d’une voix clémente. Colline. Cette fillette rousse se fait connaître sous le nom de Colline. Quel prénom abject. « Eh bien, ma chère Colline, l’endroit que tu cherches n’est point en cet environ. Il te suffit de grimper cet escalier et de prendre le premier couloir qui s’étend à ta droite. Tu trouveras ce dont tu cherches inlassablement. » Comme pour appuyer ses propos et finir d’encourager la fillette, tu enroules ton bras autour de son épaule et la conduit quelques pas à droite, en bas de l’escalier qu’elle doit prendre. Après un énième merci, Colline grimpe à vive allure et bientôt, les échos de ses pas s’évanouissent. Ton sourire disparaît aussi vite qu’il est apparut et to n visage dépeint une expression sombre ; quelle sotte cette Colline. Tu retournes à ta place initiale avant que cette rousse ne vienne te perturber. Finalement, ton ventre te fait sentir qu’il est temps de le remplir. Ainsi, tu descends l’escalier à ta gauche et tu t’en vas retrouver les endroits peuplés du château. Tu empruntes un chemin qui n’est autre que le parfait opposé que celui que tu as allègrement indiqué à Colline qui pourtant, chercher la même destination que toi. Ta conscience apaisée et sereine pourtant, tu te languis de pouvoir te soigner la panse tandis que tu viens de soigner celle de ta conscience : tu as plongé Colline dans un guet-apens assuré, condamnée à errer dans un dédale infini de chemin. Oh oui, cette jubilation malsaine constitue la satiété de ta conscience et tu n’en déplores rien. Quelle sotte.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: wolf pack. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Par Bazzart, comme toujours. ϟ Personnage: Inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop, c'est mon seul et unique. Pour dire vrai, je reprend un personnage que j'avais créé il y a quelques mois mais que je n'ai point pu garder. Shame on me, je sais. ϟ Présence: Si possible, tous les jours. ϟ Une remarque? aucunes. Je pense que le forum ne peut être plus parfait maintenant que je suis là quoi.
Dernière édition par S. Annushka Zolötarev le Sam 28 Sep - 12:29, édité 7 fois
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Re: t'es littéralement trop conne pour qu'on t'insulte,