| Juniel ► The other side of the mirror is that you can not see.par Invité, Dim 22 Sep - 18:45 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Juniel Élysandre Marshall FEAT. Frida Gustavsson 18 bougies à son compte ϟ Cursus secondaire en enseignement magique ϟ Oblamens ϟ Tigre blanc royal & Mésange bleue ϟ Née-Moldue ► La personnalité de l’être humain, c’est comme un miroir… Il y a deux faces. Et l’une d’elle nous est moins montrée que l’autre. Juniel n’échappe pas à cette règle et vous allez très vite comprendre pourquoi…
Instable. Voilà le mot qui qualifie le mieux Juniel. Elle est bancale, incomplète, ou alors trop complète, justement. Des défauts et des qualités qui ne vont pas sans leur contraire, Juniel serait certainement qualifiée de bipolaire si on venait à s’intéresser d’un peu plus près à son caractère. Mais ce n’est pas le cas, elle est juste extrêmement lunatique… Tellement qu’elle passe de l’euphorie sans nom, quand elle se montre joyeuse, ce qui est très rare, aux larmes sans raison… Mais, non, elle n’a pas de trouble de la personnalité… Elle est simplement déséquilibrée, simplement trop fragile, simplement trop endommagée. Alors, en fin de compte, qu’est ce qu’elle est Juniel ?
•Juniel, elle est calme et posée, elle ne fait pas de bruit et elle reste discrète. Peut-être qu’elle essaye de se cacher, en même temps. Mais toujours est-il qu’on ne l’entend pas souvent. Comme on dit ; la parole est d’argent mais le silence est d’or.
•Juniel, elle est aussi toujours impassible… Son visage ne laisse jamais rien paraître. Enfin, ‘jamais’ est un bien grand mot… Disons que les fois où elle laisse ses émotions se peindre sur son visage sont aussi rares que de trouver un dauphin dans le Sahara…
•Juniel, elle est toujours un peu ailleurs, dans un autre monde, détachée… Elle s’est créé sont propre monde, son idéal, loin de celui qu’elle côtoie tous les jours. Et, parfois, elle s’octroie une pause et s’y envole en lâchant le fil de ses pensées sans se soucier de ce qui se passe autour d’elle… Car plus rien ne compte à part son monde imaginaire.
•Juniel, elle est méfiante… Très méfiante, même. Sa confiance, elle ne la donne pas à n’importe qui. Tout le monde sait que l’on choisit ses amis, c’est ce qu’elle fait, mais elle fait parfois les mauvais choix et elle en paye les frais… Alors, maintenant, ‘ami’ n’est plus un mot qu’elle prononce aussi facilement qu’avant, elle n’offrira son amitié et sa confiance qu’à la personne qui saura la comprendre et lui montrer qu’elle n’a pas à se méfier.
•Juniel, elle est superstitieuse… Passer sous une échelle, croiser un chat noir, le chiffre treize… Touts ces trucs complètement idiots, ben… Elle, elle y croit. Et dès que l’un de ces signes se montrent, elle est sûre et certaine que sa journée sera tout sauf bonne !
•Juniel, elle est naïve… Elle croit tout ce qu’on lui raconte. Après tout, la magie existe bien ! Alors pourquoi ce que l’on raconte dans les comtes pour enfant ou même les histoires à dormir debout dont on lui fait part ne le seraient pas aussi ?
•Juniel, elle est pourtant assez intelligente… Elle n’est pas non plus l’élève incollable qui a toujours réponse à tout, mais elle comprend vite ce qu’on lui dit et elle aime apprendre, se cultiver. Pourtant, elle ne répond jamais… Ou alors seulement par un « Je ne sais pas »… Ce qui est souvent faux, bien qu’elle ne sache réellement pas certaines choses. Mais si elle s’efface en permanence ou qu’elle n’ose pas répondre, c’est juste parce qu’elle est timide et d’un tempérament discret.
•Juniel, elle est attentive… Elle a toujours le temps pour écouter les autres parler, toujours ! Elle aime autant écouter des histoires farfelues que les problèmes sentimentaux, personnels et tout ce que vous voulez des autres. Et ce, jusqu’au bout et sans râler. C’est pour ça qu’elle ne parle pas souvent, elle écoute. D’ailleurs, se confier à elle est chose facile puisque Juniel est une vraie tombe, elle ne dévoilera jamais ce qu’il lui a été interdit de divulguer. Sauf si, bien sûr, elle pense qu’il vaut mieux dire la chose que de la garder secrète… mais, ça, c’est autre chose.
•Juniel, elle est très adroite. Elle sait tout faire, ou presque ! Surtout avec ses mains. On l’admire très souvent pour ça. Plus habile qu’elle, tu meurs. Elle sait aussi bien coudre qu’une grand-mère centenaire qui aurait fait ça depuis ses trois ans, elle sait aussi bien faire les nœuds que les marins expérimentés qui ont passé leur vie sur le navire, elle arrive toujours à rattraper entre ses mains ce qui retombe de plus haut. Que voulez-vous, des doigts de fée…
•Juniel, elle est hyper introvertie. Elle est là, dans son cocon, les bras croisés sur sa poitrine pour montrer au monde qu’elle est bel et bien fermée. Elle n’aime pas qu’on lui pose des questions sur elle, non, elle préfère écouter les autres parler d’eux et les écouter que blablater sur sa vie inintéressante… Du moins, c’est ce qu’elle dit. Y a pas à dire, elle est réservée de chez réservée et je doute qu’elle puisse s’ouvrir totalement à plus d’une personne…
•Juniel, ben… Elle est tout de même attachante. Pourquoi ? Parce que quand on la voit, comme ça, avec son air fragile, ses yeux vert pâle perdus dans le vague, et son visage émerveillé dès qu’on lui relate un fait extraordinaire, on ne peut que vouloir la prendre dans ses bras et la protéger des obus que lance le monde sur nous.
Voilà tout… Mais, attention, ici ne vous a été dévoilé que la face du miroir qui nous est montrée… L’autre demeure mystérieuse dans son ombre, gentiment dissimulée… Peut-être vous sera-t-il donné de la découvrir, qui sait…
► Autres renseignements :
•Baguette en bois de Tilleul argenté, crin de Sombral, 26 cm. •Possède une chouette Harfang du nom d’Arsès. •Née à St Petersbourg le 30/07/61 mais d’origines Américaines, elle a cependant vécu en Angleterre depuis ses deux ans. •Née-moldue, elle a mit beaucoup de temps avant de comprendre ce qui lui arrivait quand elle s’est rendue compte qu’elle pouvait faire des choses que les autres ne faisaient pas. •Elle n’a pas de père, elle a deux mères. Elle a néanmoins été placée en famille d’accueil dès ses treize ans car l’homosexualité de ses mères a été dénoncée par une connaissance et, suite à cela, les conditions de vie de Juniel ont été jugées inadaptées.
a little something from you. ► His name is Asgard bitch ! Asgard et Juniel, c'est un conflit permanent, une bataille perpétuelle. Parmi tous ceux qui possèdent un patronus, il y a ceux qui sont chanceux et qui s'entendent à merveille avec leur patronus, qui tissent des liens comme avec personne d'autre, et puis... Et puis il y a ceux qui ont moins de chance et qui ne peuvent pas supporter leur patronus. Et Juniel fait partit de ces gens là... Asgard est tellement différent de Juniel qu'on se demande ce qu'il fait avec elle. Il est toujours là, entrain de lui hurler dans les oreilles qu'elle devrait faire des efforts et s'ouvrir aux autres... Il est impulsif, joueur et toujours entrain de bouger. Ce qui est l'exacte opposé de Juniel. Et l'hyperactivité constante de son ami brumeux, elle en a plus que raz-le-bol ! Mais elle ne dit rien, elle l'ignore tout simplement... Alors que, lui, de son côté, entêté comme il est, fait tout pour se faire remarquer en vociférant du matin au soir... En vain, bien évidemment. Alors il s'énerve, et il finit par énerver Juniel aussi... Et puis ça part en vrille totale jusqu'à ce que l'un décide de se la boucler... Ils sont tellement différents... Mais, finalement, ils se complètent plutôt bien... Même s'ils ne se l'avouent pas. Peut-être qu'un jour ils réussiront à ne pas se hurler dessus pendant au moins une journée complète... Hm, ce serait un gros défis ! Bref, Juniel et Asgard, c'est tout sauf une grande histoire... Du moins, la grande histoire peine à démarrer. You're not a sad story.
We don’thave time to think about the future... « Maman, pourquoi les autres ils ont un papa et pas moi ? Et pourquoi j’ai deux mamans ?», la petite voix de l’enfant avait sonnée comme un coup de marteau dans la poitrine de sa mère alors que celle-ci brossait doucement les longs cheveux châtains clairs de sa fille. « Eh bien… Tu comprendras quand tu seras plus grande, Juniel. », fut la seule réponse de la jeune femme qui, à cet instant, semblait remettre toute sa vie en question. « -Mais je suis grande ! -Non, Juniel, je veux dire quand tu seras encore plus grande… Pas maintenant, ça ne servirait à rien à part t’embrouiller. -Mais… Roh, d’accord. »L’enfant fit la moue l’espace d’un instant, mais elle retrouva vite le sourire quand une autre jeune femme fit irruption dans le salon, accueillant la petite fille qui se ruait sur elle dans ses bras. Toujours assise sur le tabouret, celle ayant subit l’horrible question de sa fille, les regardait toutes deux avec un léger sourire… Mais le son regard demeurait dans le vague, fixant ce joyeux portrait de famille comme s’il n’avait été que brume qui s’évapore lentement… Oui, elle le lui dirait… Mais plus tard. Parce qu’elle avait peur… Peur qu’on finisse par tout le lui arracher… Mais il ne fallait pas y penser, non, pas maintenant. « -Maman ! J’ai fais du cororiage aujourd’hui à l’école, s’exclama la petite encore serrée dans les bras de sa deuxième mère. -Oh ! Tu vas me le montrer, alors ! Mais on ne dit pas ‘cororiage’ mais ‘co.lo.ri.age’, Juniel. -Ah bon ? Ben moi je le dis pas comme ça. -Oui mais ça se dit comme ça, alors répète le. Co.lo.ri.age. -Co… Roriage ! »La jeune femme lâcha un soupir amusé avant d’ébouriffer les cheveux de sa fille, qui venaient tout juste d’être brossés, puis reposa l’enfant à terre, lui tapant les fesses doucement en lui indiquant d’aller dormir car, demain, il y avait école… Puis, une fois, Juniel au lit, elle se dirigea vers sa compagne, l’embrassant furtivement mais tendrement… Mais elle se rendit vite compte, de part l’air inquiet de celle qui partageait sa vie depuis déjà plus de sept ans, que quelque chose n’allait pas. « -Analis… Tout va bien ?, fit-elle en s’asseyant en face de sa dulcinée, l’une de ses mains posées derrière la tête de la première. -Oui… Ne t’inquiète pas. »Puis elle fit un sourire, un sourire forcé. Elle essayait de se convaincre elle-même que tout allait bien, que tout irait toujours bien… Mais elle-même n’arrivait pas à y croire. Alors elle se leva, enlevant la main de sa chère et tendre de ses cheveux, et se dirigea lentement vers la chambre à coucher. Mais sa compagne n’était pas complètement débile et vit clairement que quelque chose la tracassait, et assez fort pour lui faire perdre le sourire. Elle se leva donc à son tour, se remettant sur ses deux jambes, et suivit son amour de toujours jusque la chambre, l’y trouvant effondrée sur le lit, recroquevillée comme une pauvre petite chose, étouffant ses sanglots du mieux qu’elle pouvait. Elle s’approcha alors doucement, la mine triste et confuse, et s’accroupit au sol, relevant le visage de sa moitié avec une main. « -Ana’… Dis-moi ce qu’il y a… »Rien. Pas un mot. Juste des sanglots et une tête qui replonge entre ses bras. Parler ? Mais pour dire quoi ? Qu’est ce qu’elle pouvait dire ? Qu’est ce qu’elle pouvait faire ? La réalité était entrain de lui tomber dessus comme un obus de trois tonnes, lui écrasant les épaules. De toute façon, elle n’avait pas la force d’articuler ne serait-ce qu’un mot, elle ne pouvait faire que pleurer, parce que c’était la seule chose qu’elle arrivait à faire. « -Je t’en prie… J’ai l’impression que c’est de ma faute… »Confuse, perdue, inquiète… Elle était prise de ce sentiment si opprimant qu’est la culpabilité, face à sa compagne qui sanglotait sans s’arrêter et sans justifier ses pleurs… Elle caressa doucement ses cheveux et posa son autre main sur la sienne avant de poser doucement sa tête contre celle cachée de sa moitié. La consoler, c’était tout ce qu’elle voulait faire. Mais elle ne savait pas comment s’y prendre, elle ne comprenait pas, tout simplement. Puis Analis releva la tête, séchant ses larmes d’un revers de la main avant de sourire timidement, fuyant le regard perdu et effrayé de son amour. Elle se sentait coupable, coupable de ne rien dire, coupable de ne rien faire. « -Je… C’es juste que… J’ai peur, Felya… J’ai peur… -Peur ? Peur de quoi ?, fit-elle d’un air encore plus confus qu’il ne l’était déjà. -De plus tard, de l’avenir… J’ai peur qu’on nous enlève tout, qu’on nous prenne Juniel… -T’inquiète pas pour ça, ça n’arrivera pas... »Felya prit son amante dans ses bras afin de la rassurer, lui caressant doucement le dos. « -Qu’est ce que tu en sais.. Deux femmes ensemble… Qui ont une fille… C’est contre nature… Elle m’a posée la question, tu sais… La question du : « Pourquoi moi j’ai pas de papa comme tous les autres ? » -Et alors ? C’est… Juste de la curiosité, fit-elle en tentant de se convaincre elle-même, luttant contre le goût amer de la réalité lui descendant peu à peu dans la gorge. -Mais si elle ne comprenait pas, si elle en était dégoutée… Si… -Avec des si on referait le monde… Arrêtes de t’inquiéter pour ça, tu vas juste gâcher toutes les années de bonheur que l’on a encore devant nous à te ronger les ongles ainsi… Faut pas y penser, faut juste vivre chaque moment comme il vient… C’est tout. Tu verras, on continuera de vivre toutes les trois dans la joie… Je te le promets. »Sur ce, Felya embrassa une dernière fois sa moitié avant de se reculer afin de l’observer. Elle souriait à nouveau, bien que de manière un peu mélancolique. Même si Felya ne le montrait pas, elle était aussi angoissée que sa compagne à l’idée que leur secret soit découvert et ébruité… Car deux femmes qui s’embrassent et qui élèvent un enfant, ce n’est pas normal… Et, alors, Juniel leur serait probablement arrachée… Mais le futur est encore loin et demain est un autre jour… Alors mieux vaut garder les yeux rivés sur le présent que sur les possibles soucis qui pourraient arriver dans un futur encore incertain… Vivre au jour le jour, c’est ce qu’elles allaient faire.
Shhh, it's a secret ... you should keep it. (ellipse temporelle de plusieurs années.)
Dans la cour d’une école, quelques enfants jouaient joyeusement. Cependant, bien à l’écart de tous ceux jouant à la marelle ou à la corde à sauter, il y avait une enfant… De dix ans, environ. Elle était seule dans un coin de la cour, fixant de ses yeux pâles les autres s’amuser d’un air détaché. Elle ne semblait pas les envier, non, elle semblait plus les mépriser… Pourquoi, ça, c’était autre chose… Toujours était-il que plus les années passaient, plus la petite Juniel se sentait différente des autres à cause d’une seule chose ; ses mères. Oh, personne n’était au courant, sauf la famille… Alors on ne venait jamais l’embêter avec ça… Mais Juniel était forcée de garder sous silence cette différence interdite qui avait élu domicile dans sa famille. Mais elle avait de plus en plus de mal à mentir quand on venait lui poser la question : « Eh, il fait quoi ton père à toi dans la vie ? » La plus part du temps, elle leur disait que son père travaillait à l’étranger et n’était donc jamais à la maison, mais, en vérité, elle se faisait toujours violence pou s’empêcher de leur dire qu’elle n’en avait pas mais qu’elle avait bien deux mamans. Mais ce n’était pas possible, elle le savait, on lui avait répété sans cesse. C’était un secret et il fallait qu’elle garde bien précieusement. Elle se souvenait chaque fois du jour où ses mères lui avait expliqué que deux femmes ensemble et qui ont un enfant, c’était interdit… Et ce jour là, sa mère avait eu peur qu’elle cesse de l’aimer, mais Juniel lui avait simplement répondu qu’elle ne pourrait jamais cesser d’aimer ses deux mères. Et, depuis, elle gardait le secret. Il lui arrivait parfois de se demander ce qu’il pourrait bien se passer si elle venait à tout dire… Certainement rien de positif… Il était environ seize heures, et, au milieu de tous ses camarades de classe qui sautaient dans les bras de leur père, Juniel, elle, sautait dans les bras de sa mère. Ça ne la dérangeait pas, elle se sentait juste un poil différente… Mais ce n’était que le temps de quelques minutes puis elle se retrouvait dans la voiture, en direction de sa maison. Sa deuxième mère rentrait souvent très tard à cause de son travail, alors la gamine ne la voyait jamais à la sortie de l’école ou quand elle rentrait chez elle. Néanmoins, son autre mère était là, alors elle était contente. Ce jour-là, Juniel goûtait tranquillement devant un dessin-animé, sa mère s’occupait en cuisine, et… bref, la routine, quoi. Puis, Analis, sa mère, vous l’aurez compris, lui demanda la chose impossible : ranger sa chambre. Juniel piqua littéralement une crise. Enfin, une grosse colère. Et, d’un seul coup, le verre de jus de fruit posé sur la table basse du salon explosa. Analis sursauta, tandis que Juniel se mit tut immédiatement afin de fixer le verre. Elle ne l’avait pas fait tomber… Alors comment avait-elle fait pour le faire exploser ainsi ? Elle n’avait tout de même pas hurlé si fort… Si ? Alors que Juniel s’excusait sans fin, Analis se contentait simplement de nettoyer les dégâts. Elle se doutait pas mal de la véritable cause de cela… Mais elle préférait en être sûre en attendant encore un peu… Quelques jours passèrent, trois, tout au plus, et un évènement dans le même genre que celui du verre se produisit chaque fois… Et c’était à chaque fois que Juniel ressentait une émotion forte… La veille, Juniel avait fait tomber de la neige dans le salon suite à une dispute de ses mères ! Et Analis et Felya finirent par ne plus douter… C’est pourquoi Juniel se trouvait maintenant assise sur le canapé, au milieu de ses deux mères… « -Hum… Juniel, tu as remarqué qu’il se passait pas mal de choses bizarres en ce moment ? -Ben… Oui. Pourquoi ? C’est ma faute ? -Ta faute… Peut-être pas, mais en partie, oui. Écoutes, je vais te dire une chose, tu me promets de ne pas rire ? -Euh… Oui ? -Bien. Tu vois, dans la famille… Ton oncle, mon frère, est un sorcier. Quelqu’un qui fait de la magie, quoi. Avec une baguette et tout… Et… Tu es une sorcière, Juniel. »La petite, enfin petite de dix ans quand même, ne prit pas la peine de répondre à sa mère et éclata de rire sous l’air agacé d’Analis et l’air embarrassé de Felya… La convaincre n’allait pas être une chose facile… En même temps, Analis lui sortait ça comme ça… « -Pffffff… N’importe quoi… Ca n’existe pas les sorcières ! -Je sais que c’est incroyable et très difficile à croire, mais c’est la vérité… Sinon, comment tu expliques le fait que tu fasses exploser des verres quand tu es en colère ou faire tomber de la neige quand tu n’es pas bien ? Et en plein dans le salon en plus… Hein ? »
Bizarrement, cette fois, il n’y eut pas de réponse de la part de la concernée… Et si sa mère avait raison, après tout ? On lui avait déjà dit pleins de fois que son oncle n’était quasiment jamais là à cause d’une certaine différence qu’on n’avait jamais voulu lui expliquer précisément… « -Mais… C’est pas possible… -Bien sûr que si ! Et, dans un an, tu seras certainement reçue à Poudlard comme la plupart des sorciers d’Angleterre. -Quoi ? Parce qu’il y en a d’autres ?! »Analis et Felya éclatèrent de rire face à la mine déconfite de leur fille. Ca prométait. « -En tout cas, tu dois garder ça secret. D’accord ? -D’accord. »
C’était un secret de plus que devait garder Juniel, mais elle ne s’en plaignait pas plus que ça, en fait…
Hogwarts ? Way number 9 ¾ ?
C’était une journée plutôt bien chargée qui s’annonçait pour Juniel... La veille, elle avait reçut sa lettre de Pouldlard ainsi que la liste des fournitures qu’elle devait acheter. Elle était excitée comme une puce à cette idée ! Analis l’accompagnait au Chemin de Traverse, la liste entre les mains. Elle luttait contre une Juniel particulièrement motivée à l’idée d’acheter chaque boutique qui croisait son chemin… « -Maman ! Maman ! Là, les animaux ! Oh ! Et les livres aussi ! Et puis les plumes et les robes ! -Oui, oui … »
Juniel trainait sa mère derrière elle en hurlant comme une folle, montrant à tout le monde à quel point elle était excitée… Ce qui lui attira quelques regards méprisants de la part de certains jeunes sorciers… Ce qui eu pour effet de la calmer immédiatement. Quelques heures plus tard, Juniel et Analis avaient terminé leurs achats. Ne restait plus que la baguette. Juniel se précipita chez Ollivanders, défonçant presque la porte. Sa gaieté d’aujourd’hui ne collait pas franchement avec son personnage… Mais Analis ne pouvait que se réjouir du sourire de sa fille. Il y eut plusieurs essais, et, par la même occasion, plusieurs vases brisés ou armoires renversées… Juniel commençait à désespérer… Puis Ollivander vint lui fourrer entre les mains une baguette d’une couleur différente des autres… Et d’une beauté remarquable. Lorsque Juniel fit un geste avec celle-ci, rien de catastrophique ne se produisit et le bout de la baguette vint s’illuminer d’une jolie lumière… C’était la bonne. Enfin. Analis trouva d’abord étrange qu’une baguette en bois de tilleul argenté trouve sa place entre les mains de Juniel puisque sa fille n’était capable ne de voyance ni de legilimencie… Qui sont, d’habitude, les deux choses que ces baguettes privilégient… Mais Ollivander vint bien vite la rassurer en lui expliquant que c’était tout simplement pour autre chose… Laquelle ? Juniel finira bien par l’apprendre par elle-même. La journée s’achevant sur cet achat de baguette, Juniel et Analis rentrèrent afin de préparer les quelques affaires de la petite avant son départ pour la gare puis pour Poudlard. Les valises et sac furent bien vite bouclés, si bien que la mère et l’enfant arrivèrent à la gare en avance, rejoint un peu plus tard par Felya qui avait encore du travail. Laisser leur fille de tout juste onze ans s’en aller les rendait tout de même un peu mélancoliques, mais elle était aussi très contentes que leur fille trouve sa place dans le monde magique… Alors ce fut avec un grand sourire et quelques larmes qu’elles dirent au revoir à Juniel, main dans la main.
Goodbye moms, hello unknown family. (ellipse temporelle de deux ans.)
C’était les vacances de Noël , la neige recouvrant l’extérieur de Poudlard le prouvait pleinement. Et comme chaque fois depuis trois ans, Juniel retournait chez elle afin de passer les fêtes de noël en famille. Sans un au revoir à ceux qui restaient à Poudlard, Juniel reprit le Pouldard Express en direction de Londres. Son retour ne fut cependant pas le meilleur… Ni Analis ni Felya ne se trouvait sur le quai de la gare… Ses mères lui avait dit qu’elles ne pourraient pas venir la rejoindre à la gare et qu’elle devait donc prendre le bus jusqu’à la maison. Juniel n’avait rien dit, elle n’avait pas à se plaindre. Certains restaient à Poudlard, alors… Elle, elle avait la chance de rentrer chez elle. Donc se plaindre n’était pas correct. Elle arriva assez rapidement chez elle, la demeure Marshall ne se trouvant qu’à quelques kilomètres de la gare. Cependant, des véhicules étrangers à Juniel se trouvaient dans la cour de la maison… Elle entra prestement dans la maison, l’air un peu confus… Et y trouva plusieurs personnes toutes aussi inconnues que les véhicules garés dans la cour… Ils étaient tous vêtus de costumes très sobres et classieux. La jeune fille n’eut pas le temps de dire un mot qu’elle fut poussée jusqu’à ses mères par l’une des personnes. Elle les regarda simplement, ne comprenant pas ce qu’il était entrain de se passer. « -Mademoiselle Marshall, nous sommes ici pour vous. -Co… Comment ça ? Qui êtes-vous ? -Nous faisons partit des services sociaux du monde magique. Vous n’avez pas votre place dans cette famille. L’homosexualité n’est pas tolérée et le fait d’avoir un enfant l’est encore moins. C’est pourquoi vous serez placée en famille d’accueil dans moins de quarante-huit heures. -Mais... -Il n’y a pas a discuter, c’est ainsi. »Sur ce, ils disparurent tous sans même remonter dans leurs voitures… Des services sociaux magiques… Ca existait ce truc là ? Visiblement, oui. « -Nous sommes désolées… on ne peut rien faire… tu auras le droit de venir nous rendre visite… Mais seulement pendant les vacances… »Juniel ne dit rien, observant simplement ses mères. Comment pouvait-on faire ça ? Retirer un enfant de sa famille juste parce que ses parents sont homosexuels ? A ce moment précis, la laideur du monde explosa au visage de Juniel. Elle n’avait même pas eu son mot à dire... Rien. On lui avait simplement balancé qu’elle allait quitter sa famille actuelle pour une autre et, pouf, plus rien. C’était tout. Est-que ça faisait, d’abord ? La jeune fille en doutait fortement. Mais il n’y avait rien à faire. Analis et Felya en étaient parfaitement conscientes… Elles non plus n’avaient rien à dire puisque, théoriquement et officiellement, c’étaient elles qui étaient en tort et non la loi. Alors voilà, dans quarante-huit heures, elles diraient au revoir à leur fille. Et ce définitivement. Comme si elles n’avaient jamais eu de fille. Noël se passa donc dans une ambiance désagréable et froide pour Juniel… Sa famille d’accueil ne semblait pas se soucier de sa présence… Et ce n’était pas comme-si son demi-frère, de trois ans son aîné et qui allait lui aussi à Poudlard, l’appréciait… Alors elle se contentait d’être discrète et faisait tout pour ne pas se faire remarquer. Les années à venir promettaient… Elle n’avait qu’une envie ; retrouver sa vraie famille… Elle n’était pas à sa place dans celle-ci. Elle fut incroyablement soulagée de retourner à Pouldard, par ailleurs. Mais elle pouvait compter sur son demi-frère pour l’ennuyer à longueur de journée ou alors sur la nostalgie pour la déprimer… Ainsi, les années allaient se poursuivre mais beaucoup moins tranquillement qu’avant.
The girl who wanted to become Oblamens. (maintenant) Rentrée de 1979, Juniel est accompagnée d’Asgard depuis presque un an maintenant... Et, franchement, elle ne rêve que d’une chose ; pouvoir s’éloigner de lui autant que possible. Mais ce n’est pas possible. Enfin, si, mais ça fait horriblement mal. Alors Juniel essaie de supporter Asgard, son patronus, du mieux qu’elle peut. Jusqu’à ce qu’on lui parle de l’Oblamencie ( ?)… Chose qui consiste à s’entraîner durement à s’élogner de son patronus jusqu’à pouvoir s’en détacher quasiment entièrement. Du moins, assez pour le laisser au dortoir alors qu’elle serait en cours. Forcément, Juniel a tout de suite voulu s’y essayer. Et personne n’avait encore osé puisque être Oblamens signifiait endurer des heures et des heures de souffrance permanente au tout début… Mais, voilà, elle, elle est motivée et fera donc tout son possible pour réussir, quitte à frôler la mort. Ou pas. Elle commence donc à s’entraîner, et, en ce moment précis, elle s’entraîne encore sans savoir si elle va y parvenir. C’est une affaire à suivre. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Sweeney, véritablement Robert, 63 ans. Pour vous servir. ϟ Où as-tu trouvé le forum? J'm'en souviens plus... ϟ Personnage: Inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop. ϟ Présence: 5-6/7, environ. ϟ Une remarque? Le nouveau design est juste trop WAOUH. *la fille qui vient juste de remarquer que le design avait changé* [/color][/color]
Dernière édition par Juniel E. Marshall le Sam 28 Sep - 18:03, édité 12 fois |
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