BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetête | | | Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 16:23 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Hannah Annelie Mortensen FEAT. Kristina Romanova 16 ans ϟ Sixième année du Cursus Primaire ϟ Chiot Berger Australien et Madoqua ϟ Sang-mêléLes Ingherneils… Cette famille chaleureuse, unie, qui vit au fin fond de la Norvège, vous savez les éleveurs de dragons ? Voyons, ne me dites pas que vous ne voyez pas de quelle famille je parle ? Ah voilà c’est mieux, vous voyez maintenant ? Très bien. Et bien commençons par le commencement. Hannah Annelie Mortensen, fille de Gabriel et Gina Mortensen, jumelle d’Heidi, petite sœur de Sirrush qu’elle admire énormément et sœur adoptive de Silas qu’elle considère pourtant comme son propre frère. Parce que oui c’est son frère, même s’il n’est pas du même sang qu’elle, elle le considère comme tel et ça ne changera jamais. Le sang n’est qu’un détail auquel on donne bien souvent trop d’importance. Chez les Ingherneils on ne fait parfois même pas la différence entre cousin, cousine… Après tout peu importe, ils vivent tous au manoir familiale, là où ils élèvent leurs dragons. Endroit réaménagé et repris en main par Enok et sa femme Rosa, autrefois occupé par les anciens Ingherneils durant de longues décennies. Tous, ils forment une grande famille, unie comme les cinq doigts de la main. Et quand on s’en prend à un Ingherneils, on s’en prend à toute la famille ne l’oubliez jamais. Hannah… Demandez-lui ce qui compte le plus pour elle et elle vous répondra « La famille » bien entendu. Ce qui est probablement aussi le cas du reste de la troupe. Oui la famille, un grand mot pour elle, pour eux, les seules personnes avec qui elle se sent bien, à l’aise, à sa place. Les seules personnes qui savent réellement qui se cache derrière cette jeune fille timide, discrète, trop sérieuse, et même assez froide en apparence. Parce qu’avec ses proches, ce n’est plus tout à fait la même personne, elle n’a pas besoin de se forcer pour sourire, de se forcer pour être aimable, agréable, parfois même bavarde malgré son débit de parole plutôt limité en temps normal. Même si, hormis peut-être avec Heidi et ses frères, elle n’a jamais été une personne extériorisant ses sentiments, et elle n’est pas non plus douée pour les démonstrations d’affection. Mais cette famille, comme je le répète, est irrémédiablement liée et ils n’ont pas besoin de grande déclaration pour savoir ce que pense réellement Annelie, pour savoir qu’elle est heureuse et qu’elle ne voudrait être nul par d’autre que blottie dans un fauteuil contre sa jumelle, non loin du foyer. Ou même dehors, frissonnant après avoir reçu une boule de neige dans la nuque de la part de Sirrush. Oui, parmis eux c’est une personne totalement différente, elle pourrait soulever des montagnes rien que pour s’assurer que ses proches vont bien, elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à eux. Et comme cité un peu plus haut, si on touche à Ingherneils c’est à toute la famille qu’on s’en prend. Ils passeront toujours en premier, quoi qu’il arrive. C’est sans doute une des raisons pour lesquels contrairement à tous, elle n’aime pas les dragons. Ce sont des créatures fascinantes, certes, elle a toujours pris beaucoup de plaisir à les étudier mais … Ils sont aussi dangereux et rien que d’imaginer sa famille blessée, divisée par leur faute… Elle culpabilise, c’est plus fort qu’elle, elle culpabilise parce qu’au risque de passer pour une peureuse, et pour quelqu’un dénué de tout courage –qui en fait un certain instinct de survie-, c’est la première à fuir dès qu’il y a un peu d’agitation du côté des créatures… Et également la première à s’inquiéter, insister pour qu’on reparte avec elle les rares fois où on l’emmène là-bas, surtout auprès de sa jumelle. Forcément personne ne l’écoute, pour la plupart c’est leur métier. Mais elle s’en veut car elle se sent faible fasse à cette situation. S’il arrivait quelque chose de grave… Non elle ne se le pardonnerait pas. Rien que les rares fois où quelqu’un revient avec une cicatrice c’est déjà de trop pour elle. Et elle voudrait leur tenir tête, têtue comme elle est, refuser de leur adresser la parole tant qu’on ne lui aura pas promis de ne plus mettre les pieds à proximités des enclos. Sauf que même si ça fait d’elle une personne faible, elle n’y arrive pas, elle n’arrive pas à s’opposer à cela parce que sur l’instant, elle est bien souvent trop soulagée de ne pas les retrouver gravement blessé ou même mort que pour songer à imposer sa loi… Et quand bien même, personne ne l’écouterait de toute façon… Non seulement parce les dragons sont une partie intégrante de leur vie à tous, mais aussi parce qu’ils savent qu’elle cèdera la première et qu’elle ne pourra jamais indéfiniment les ignorer et la jouer solo. Une équipe soudée, voilà encore une comparaison avec la famille Ingherneils. Néanmoins, les années lui ont quand même permit de s’affirmer, de murir malgré qu’elle ait déjà grandit bien trop vite… Et chaque jour elle a gagné un peu d’assurance, commence peu à peu à surmonter sa peur. S’assumer également, accepter la personne qu’elle est, que ça plaise aux autres ou non, elle se préoccupe peu de ce que les gens peuvent penser d’elle. Leur avis ne compte pas, il n’est rien, parce que la plupart du temps ces personnes qui critiquent ne valent pas mieux. Venons-en donc à Annelie maintenant. Son deuxième prénom et celui avec lequel elle se fait couramment appeler. Hannah … C’est plus personnel, Hannah c’est elle et, seule sa famille la nomme ainsi. Annelie, une jeune fille qu’on qualifierait peut-être de froide, solitaire, limite hautaine alors qu’en fait… Et bien c’est de la timidité qui s’est vite mélangé à un manque de volonté de sa part à aller vers les autres. Se mêler aux gens qui l’entourent, c’est bien quelque chose qui ne l’a jamais vraiment attirée. Elle a souvent l’impression de déranger, elle ne veut pas s’imposer, et puis la jeune fille préfère le calme, la solitude, un livre lui permettant de nourrir sa curiosité, où à la limite retrouver Heidi sans qui elle ne serait personne, la routine… Mais les autres… Non vraiment, le courant ne passe pas et quand on fait un pas vers elle, bien souvent elle recule. Elle se referme. C’est instinctif, peut-être une forme d’autoprotection… Un refus de coopérer pour que personne ne perce sa carapace, ne découvre qui elle est, ce qu’elle aime… Ceux qu’elle aime, sa plus grande faiblesse, sa faille. L’unique façon de pouvoir s’en prendre réellement à sa personne, consciente également qu’elle frôle peut-être un peu l’obsession. Elle refuse qu’on lise en elle comme dans un livre ouvert, et pour ça elle utilise cette façade. Se contentant bien souvent d’un ou deux mots, d’une expression froide qui donne plutôt envie de fuir, face aux autres. Bien que la plupart du temps ce soit elle la première à tourner les talons, celle qui s’éloigne dès qu’elle sent qu’on lui porte un peu trop d’intérêt, dès qu’elle sent qu’elle éveille la curiosité de la personne en face d’elle. Curiosité qu’elle ne comprend même pas... C’est une fille banale après tout, elle n’a rien de plus intéressant qu’une autre personne, si ? Du moins… c’est comme ça qu’elle se voit. En parlant de curiosité… Et bien même si elle n’aime pas attirer celle des autres, elle l’est quand même, curieuse, on ne pourrait le nier. Elle s’intéresse énormément au monde qui l’entoure. En oui, même si elle a horreur qu’on s’immisce dans sa vie privé, elle ne se prive pas d’observer les autres avec intérêt, sa discrétion lui est d’ailleurs bénéfique. Elle est un peu comme un fantôme, personne ne la remarque et quelque part ça l’arrange. Leurs manies, leurs différentes façons de se comporter, oui tout cela l’intéresse… Savoir comment fonctionnent les gens alors qu’eux ne savent presque rien de vous, c’est toujours un avantage. Même si c’est probablement une de raison pour lesquelles elle ne désire pas se mélanger aux autres, s’arrêtant bien souvent aux premières caractéristiques qui ont le don de l’exaspérer, ne prenant parfois même pas la peine d’essayer de voir plus loin. D’ailleurs en parlant de comportement qui la mette hors d’elle, malgré toute l’affection qu’elle porte à sa jumelle, elle a parfois du mal avec sa constante bonne humeur… Ce n’est pas comme si elle n’était jamais contente, elle l’est … parfois … mais à sa façon. Et ce qui l’exaspère, c’est la manière qu’ont certaines personnes de l’exprimer, elle qui a du mal avec les démonstrations en publiques vous pensez bien... C’est la dernière personne qui vous sautera au cou pour vous saluer par exemple, qu’elle vous apprécie ou pas. Elle est bien trop sérieuse, bien trop posée pour cela et elle énormément de mal à communiquer ses sentiments de toute façon. Travailleuse pourrait également être une façon de la caractériser. Annelie, bien que quelque peu fainéante de temps à autres et ne disant pas non quand il s’agit de se croiser les bras, a toujours été objective face au travail, rigoureuse dans ce qu’elle entreprend, toujours sérieuse et ne se laissant que très rarement déconcentrer. Elle persévère quoiqu’il arrive, n’aimant pas resté sur un échec, quelque chose d’inachevé. Cela est probablement dû à sa grande soif d’apprentissage, cette envie de tout connaître sur ce qui l’entoure. Ambitieuse, quelle meilleur façon de réussir que de connaitre son environnement et les personnes qui le peuplent ? Sans oublier que sa discrétion est un plus, ce n’est qu’une ombre dans les couloirs, on la remarque à peine, ce qui l’amène souvent à attendre des choses banales et sans importances… Tout comme des choses dont elle ne devrait pas avoir connaissance. Posée et réfléchie, elle agit rarement sur un coup de tête, contrairement à son frère Sirrush… Ce n’est pas dans sa nature non plus de s’énerver, elle arrive généralement à garder son calme même dans les situations les plus critiques… Excepté quand ça concerne ceux qu’elle aime, bien qu’elle préfère toujours garder pour elle ses tourments intérieurs. Elle ne veut pas déranger, imposer sa présence, imposer qu’on lui prête une oreille attentive. Dans sa tête, elle n’arrive même pas à envisager que quelqu’un puisse désirer sa présence et s’intéresser à elle. Selon Annelie, elle n’est pas « intéressante », elle n’est qu’une ombre déambulant le long du mur, une ombre qu’on remarque à peine dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez… Et ça lui convient très bien cette position, à croire qu’elle aime ça, agir dans l’ombre, passer inaperçu. Elle a également horreur d’être redevable, d’avoir une dette envers quelqu’un. C’est quelque chose qu’Annelie préfère éviter, et ça la tourmentera jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de compte à rendre. Parce que ça veut en quelque sorte dire « dépendre de quelqu’un », et elle ne veut pas de ça. Elle fait les choses selon ses envies et pas pour satisfaire les autres, ça non. Même si au risque de me répéter, pour sa jumelle, ses frères, ou même ses cousins, elle serait prête à dépasser des limites qu’elle ne s’imagine même pas. Délicate aussi, tout le contraire d’Heidi qui pourtant lui est essentiel pour vivre. Parce que oui, même si parfois elle a du mal à cautionner la joie qui dégage d’Heidi, c’est sa moitié, le rayon de soleil qui illumine ses journées même les plus maussades malgré leurs différences. Elles sont complémentaires en fait. Un peu comme une fleur qui a besoin de la pluie et du beau temps… Hannah est la fleur et Heidi … Et bien c’est son eau, son soleil, cette brise légère qui vient l’effleurer. Ce qui lui permet de rester debout. Hannah sans Heidi… Ce ne serait plus Hannah. Et enfin pour les rares qui ont réussis au passé au-delà de ce mur froid qu’elle dresse sur son visage. C’est-à-dire hormis sa famille, les personnes qui se comptent sur les doigts d’une main (et encore une main à laquelle il manque des doigts). Et bien c’est encore différent. Elle restera fidèle à elle-même, trop fière pour exhiber ses sentiments, une mine complètement désintéressé qui contraste parfaitement avec l’intérêt qu’elle porte à observer les autres. Mais néanmoins peut-être plus bavarde, décrochant un sourire, un vrai par moment. Plus … sociable, on va dire et moins renfermée sur elle-même. Mais jamais à aborder un sujet la concernant sans qu’on l’y invite, elle ne veut pas « gêner » et quand bien même… Si jamais on ne faisait qu’insinuer qu’elle aille mal, où qu’elle a une mine (encore plus) déprimée, elle serait plus apte à vous répondre un « Bien sûr que je vais bien, ne suis-je pas toujours comme ça ? Désagréable et ennuyeuse ? Et si ça ne vous plait pas, et bien tant pis. Je n’ai rien demandé à personne alors vous n’avez qu’à tourner les talons, peu m’importe. » Peut-être pas de façon aussi direct mais… c’est tout comme. Elle n’ira pas par quatre chemins, surement trop franche et manquant légèrement de subtilité à ce niveau-là. Cet instinct d’autoprotection reprenant le dessus. Pour finir, depuis sa rentrée à Poudlard c’est une baguette en bois de Pin doté d’une plume de phénix qui lui est fidèle et avec laquelle elle est en harmonie après un long moment d’adaptions. Quant à son épouvantard, ce serait probablement de retrouver sa famille décimée par les dragons, se retrouvant seule… comme une punition de n’avoir jamais réussi à leur faire entendre le moindre mot, un coup de couteau dans le ventre pour lui rappeler qu’elle n’est pas assez forte, trop sensible quand ça les concerne eux.
a little something from you. Qui l’eut cru ? Qui eut cru qu’en ce matin de Noël, des patronus apparaitraient de façon permanente aux côté des plus jeunes sorciers ? Surement pas Hannah, et la surprise fut grande lorsqu’elle découvrit en se réveillant, encore lové contre Heidi, deux sortes de petites gazelles sous forme brumeuse. Deux petites choses qu’elle identifia un peu plus tard comme étant des madoquas, les jumelles avaient les même… C’était étrange, vraiment très étrange. Et puis l’annonce du ministère passa à travers tout le pays. Un sort raté ou une réelle intention de nous protéger ? Je déambulais le long du couloir, après avoir quitté la salle de classe, précédée par Nheïa. Nheïa… C’est comme ça que j’avais décidé de nommé la boule de poil qui me suivait constamment depuis maintenant un peu plus d’une semaine. Depuis le lendemain de Noël exactement. J’avais du mal à m’y faire, et l’impression d’être constamment surveillée me guettait. Merlin sait ce que je n’aimais pas ça… Mais j’y voyais également une certaine façon de combler ma curiosité. Du moins … si seulement j’arrivais à me concentrer. Les patronus étaient censés représenter ce que nous étions au fond … Et j’avais du mal à y croire, énormément de mal. J’avais hérité d’une pile électrique, trop sociable et joyeuse… Mignonne, peut-être même plus sous sa deuxième forme, un chiot berger Australien mais … tout de même exaspérante. Ce n’était pas moi, cette … chose, cette supposé partie de mon âme ce n’était pas moi. C’était peut-être ce dont j’avais besoin pour me sortir de mon morne quotidien –me satisfaisant parfaitement d’ailleurs-, une sorte de complément, mais ce n’était pas moi… Tout le contraire en fait. « Hannaaaaah ! Dépêche-toi ! Tu vas arriver en retaaard… » Criait cette voix au fond de ma tête. Je roulais des yeux avant de répliquer sèchement. « Je n’arrive jamais en retard. » Le chiot s’agitait autour de moi, manquant une ou deux fois de me faire tomber alors que je tentais tant bien que mal de rester sereine. Voilà comment passer de l’anonymat à … une présence bien trop remarquée. Oui, trop. Ce patronus attirait l’attention, le regard et même si l’opinion des autres sur ma personne m’intéressait peu, je n’aimais pas ça. Être au centre de l’attention, ça me mettait quelque peu mal à l’aise d’imaginer tous ces regards braqués sur moi… D’imaginer qu’on épie mes moindres faits et gestes. Dans ces cas-là j’avais juste envie de crier un bon coup, de leurs dires de regarder ailleurs mais… j’optais bien souvent pour une expression indifférente, limite hautaine, et passait à côté sans un regard. Ce que je faisais ne les regardais pas, et quand bien même… Ce n’avait rien de bien intéressant. « Et c’est toi qui dit ça en plus ? Alors que tu passes ton temps à espionner les gens ? » « Je n’espionne pas, j’observe, c’est tout. » « Même. T’aimes pas quand on fait pareil. » Un soupire franchit la barrière de mes lèvres alors que je pressai le pas vers la salle de classe. Je continuais d’avancer quand une douleur aiguë se manifesta. Stoppant alors mon avancé alors que je faisais déjà volte-face. Un peu plus loin Nheïa s’était arrêté face à un autre patronus, tandis que je passais mes mains sur mon visage avant de faire demi-tour. « Qu’est-ce que tu fiches ? » « Je communique ! » lâcha-t-elle fièrement. « Bah quoi ? C’est important le contact tout ça... Et c’est super intéressant de savoir comment les autres se sentent vis-à-vis de la situation actuelle. » « … Si tu les dis, allez viens boule de poils ! » J’entendis le chiot broncher à ma remarque, ça m’aurait presque arraché un sourire si … Si quand je souriais ça n’avait tout simplement pas l’air faux et superficiel. Ce n’était pas naturel de sourire, pour moi… Je souriais rarement. Je vous laisse donc imaginer jusqu’où il fallait aller pour m’arracher ne serait-ce qu’un gloussement … Trop sérieuse me direz-vous. Et bien c’est comme ça, je n’y changerais rien, et je n’ai pas envie de me forcer. Et alors que j’avais repris le chemin vers la salle de classe, une boule de poils, MA boule de poils –surnom que j’affectais particulièrement-, me dépassa à toute vitesse. Courant après un jensaisquoi et ne tardant pas à tirer sur le lien. Mon cœur fit un bond et je fus forcée d’avancer, à cette époque j’avais encore du mal à imaginer qu’on puisse résister à une telle douleur. Prolongeant cette course folle, très remarquée et très… futile. Elle ne s’arrêta qu’à la sortie d’un couloir, et tentant d’esquiver tant bien que mal le mur, je m’étalai de mon long sur le sol… Sale bête ! « Héééé, mais j’ai … J’ai rien fais, et en plus bah je l’ai perdu ce chat ! » Ah… c’était un chat…Encore une fois j’aurais voulu sourire, à ce ton qu’elle employait, ce ton qu’ont les enfants quand vous les prenez en flagrant délit et qu’ils essayent de se justifier. Sauf que, après m’être faite trainer pendant quelques deux cents mètres à travers tout le château, avoir été déviée de ma trajectoire et m’être retrouvé les fesses à terre, non vraiment je préférais éviter et ce n’était pas … amusant de toute façon. Absolument pas. Une main se tendit vers moi tandis que je jurais intérieurement, bouillonnant mais affichant néanmoins cet air inexpressif. Empêchant les gens de décrypter ce qu’il pouvait se passer dans ma tête. Je regardais cette main un moment avant de finalement la décliner et prendre appuis sur les miennes pour me relever. « Oooh ça va, c’est rien de grave, t’es pas obligée d’être désagréable pour autant avec tout le moooonde. » « Je suis pas désagréable, j’ai pas besoin d’aide et si j’ouvre la bouche … Là je vais vraiment être désagréable. » Et c’était bel et bien le cas, déjà qu’en temps normal j’étais loin d’être un modèle d’amabilité, c’était encore moins le cas dans ces moments-là. « Et bien on va devoir y remédier, t’as même pas l’air d’avoir des amis ou… » « Tais-toi. Y a rien à remédier et j’en ai. Des amis. J’ai juste pas envie de mélanger à toute cette … masse d’élève. Et ne compte pas sur moi pour changer d’avis. » Je finis par tourner les talons, époussetant ma jupe devant la veine tentative de mon patronus de continuer son monologue sur la vie en société, n’écoutant plus un mot de ce qu’elle racontait tandis qu’elle protestait, s’arrêtant à droite et à gauche. Finalement je dus me promener avec un chiot serré contre ma poitrine le reste de la journée, étant la seule chose qui me permettait de ne pas devoir me mettre à courir partout après Nheïa. Quant à sa forme de madoqua, Nheïa ne la prend qu’en la présence du patronus d’Heidi. Heidi qui possède également un madoqua… Les deux patronus sont comme en connexion, ils sont inséparables et indirectement liés, comme les deux jumelles, comme Hannah et Heidi. Ils ne sont pas l’un sans l’autre et c’est pourquoi Nheïa ne prend jamais cette forme à d’autres moments qu’en la présence d’Heidi et son patronus, restant constamment en chiot.Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Black Canary ou Eve et 14 ans Yésouiunbébé ϟ Où as-tu trouvé le forum? Lys Grüdbür chéri ϟ Personnage: Inventé mais PV de la famille Ingherneils ϟ As-tu un autre compte sur BP? Une belle brune, sang-pur, narcissique, fiancé à un gay , qui à pas l'air de tenir à sa vie, je crois Vous voyez ? ϟ Présence: J'habite ici Ouais ouais c'est ma tente qui est au rez-de-chaussée Même si j'ai tendance à traîner un peu trop souvent sur la CB ... Plus sérieusement je dirais 7/7 ϟ Une remarque? JOVOUSAIIIME Et BP cey la vie
Dernière édition par H. Annelie Mortensen le Mer 25 Sep - 19:39, édité 4 fois |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 16:24 ( #) | You're not a sad story. Je ne saurais vous dire quel temps il faisait ce jour-là, le 14 juin 1963. Mais ce qui est certain, c’est que l’ambiance ne pouvait être plus chaleureuse qu’au manoir des Ingherneils, ce jour où Gina Ingherneils, femme de Grabriel Mortensen mit au monde deux adorables jumelles : Hannah et Heidi. Le lendemain, la plupart étaient penché autour du berceau, à vouloir prendre à tour de rôle les jumelles dans leurs bras, sauf peut-être Gabriel qui tenait Sirrush dans les siens, évitant ainsi que le garçonnet à peine âgé d’un an et demi ne s’agite trop pour essayer de voir par-dessus le berceau. Tandis que d’autres se remuaient dans la grande cuisine, concoctant de délicieuse spécialités régionales sous l’écho des conversations. Les naissances étaient toujours des événements heureux qui méritaient autant d’attention et de préparatifs, surtout dans cette famille nordiste où chaque membre de la famille était considéré comme une précieuse boule de Noël venue embellir le grand sapin. La famille avait toujours été quelque chose de sacré chez les Ingherneils, et ce n’était surement pas demain la veille que ça allait changer. Ainsi donc Hannah grandit, toujours collée à sa jumelle. Inséparables malgré leur caractère pourtant bien distinctif, d’ailleurs il était très dur de se tromper entre les deux jeunes filles, tant l’une était vive, souriante alors que l’autre beaucoup plus sobre, plus calme. Cette dernière étant Hannah vous vous en doutez, elle n’avait jamais été douée pour les démonstrations d’affection malgré tout l’amour qu’elle avait toujours porté à sa famille. Et c’était d’ailleurs toujours le cas. Mais avec le temps, ils s’y étaient habitués et bien souvent, un sourire suffisait à leur faire comprendre à quel point elle était heureuse d’être là, parmi eux, entouré de ceux qu’elle aimait, ceux qui passeraient toujours avant tout le monde. Ce qui était également le cas pour Silas, peut-être même plus d’ailleurs. Car hormis Heidi et toute l’admiration qu’elle vouait à son grand-frère Sirrush, Silas était sans doute celui dont elle était le plus proche. Hannah était encore jeune lorsqu’il était arrivé chez les Ingherneils, mais tout de suite elle avait été intriguée par lui. D’abord l’observant de loin, et puis elle s’était rapprochée, chose qui ne lui ressemblait pas vraiment, elle faisait rarement le premier pas. Sauf cette fois-là, pour une raison sur laquelle elle n’arrivait pas à remettre de nom, elle avait toujours fait en sorte que Silas se sente chez lui, que ce soit son frère . Et maudites soient ces histoires de sang, car selon elle ça ne signifiait rien. Être lié par le sang, certes ça rend peut-être la chose plus réelle… Mais pour Hannah jamais Silas n’aurais moins été son frère que Sirrush. Jamais. Tout comme les éclats de rire qu’elle avait partagé avec chacun d’entre eux d’ailleurs. Que ce soit les soirées passées à dévorer des livres en compagnie de Silas ou alors les courses poursuites dans la grande demeure, et les batailles de boules de neige avec Sirrush -et merlin sait ce que ces dernières furent nombreuses…-, tous ces moments seraient toujours aussi précieux les uns que les autres.
Ainsi donc Hannah avait passé son enfance, entourée des siens mais aussi des dragons… Ces bêtes fascinantes qui pourtant l’effrayaient au plus haut point. Elle avait toujours eu du mal à accepter le fait de vivre avec ces « monstres », mais elle restait une Ingherneils et bien que toujours aussi réticente et effrayée lorsqu’elle était à proximité de l’un des leurs, elle n’avait pas son mot à dire là-dessus. Et puis dans un sens, quand bien même elle aurait dit quelque chose, l’élevage des dragons étaient une tradition qui se perpétuait de génération en génération dans cette famille. Ça aussi c’était quelque chose qui ne risquait d’ailleurs pas de changer de sitôt. Les rares fois où on pouvait trainer Hannah près des bêtes, bien souvent elle était serrée contre Heidi et la suppliait de partir avec elle, lui chuchotant qu’elle avait peur et qu’elle voulait rentrer, tandis qu’Heidi essayait de la rassurer avec parfois toute l’indélicatesse du monde… Mais elle ne lui en avait jamais voulu, allant néanmoins juste après se réfugier dans les bras de Gina pour finalement repartir seule et rejoindre ceux qui étaient restés dans la maison. Mais comme, cité plus tôt, il était vraiment très rare d’apercevoir la jeune Mortensen là-bas.
Un des jours qui marqua également sa vie, ce fut celui où où elle reçut sa lettre pour Poudlard, en même temps qu’Heidi naturellement. -Bien que l’idée … non… L’angoisse de ne rien recevoir alors que sa sœur si et réciproquement l’avait tourmenté durant des jours.- Exactement la même que celle que Sirrush avait reçu un an et demi plus tôt et celle de Silas encore avant. Hannah était tellement excitée, et ce même si elle n’en montrait rien. Dès qu’elle eut le bout de papier entre les mains, ce bout de papier qui confirmait bel et bien qu’elle enseignerait dans la célèbre école de magie. Des étoiles se mirent à briller au fond de ses yeux tandis qu’elle se remémorait sans cesse les histoires que Tonton Orion leur avait rapporté… Cela faisait des années qu’il enseignait là-bas et plus elle avait grandi en écoutant ses récits, plus l’envie d’un jour passer les portes de la grande école de sorcellerie s’était accrue dans son esprit. Sans oublier tous ce que Silas et Sirrush avaient pu leur raconter à elle et Heidi durant les vacances où ils étaient de retour à la maison. Silas et Sirrush qui lui manquait beaucoup d’ailleurs… Il est vrai qu’elle aimait plutôt la solitude et qu’elle avait toujours Heidi à ses côtés mais … Ce n’était pas pareil sans les pitreries des Sirrush et les discussions enrichissantes avec Silas. Et quand enfin, après deux long mois d’attente, elle passa les portes de la grande salle, là où étaient déjà assis ses deux frères, à la fois elle angoissait et à la fois … Une sensation de bonheur lui rongeait l’estomac. L’excitation. L’excitation d’être là, avec Heidi, lui lançant quelques regards significatifs de son angoisse, tandis que sa jumelle lui serrait la main un peu plus fort jusqu’au moment où elles furent amenés à se quitter pour enfin être répartie. Elle se faisait froide, inintéressée alors qu’elle grimpait les marches de l’estrade. Mais ses yeux restaient illuminés par des étoiles, ces mêmes étoiles qui avaient pour la première fois brillées lorsqu’elle avait reçu sa lettre d’admission à Poudlard. Pourtant très terre-à-terre en temps normal, elle se demandait malgré tout si c’était bel et bien réel. Elle n’en revenait pas, elle n’en revenait pas d’enfin être là, dans cet endroit dont on lui avait tant parlé, cet endroit dans lequel elle allait pouvoir se cultiver sans limite, apprendre de nouvelles et choses et … Des gens aussi ? Non. A peine avait-elle posé les yeux dans la salle que déjà elle était exaspérée par l’attitude de certaines personnes… Que ce soit simplement des regards trop insistants posés sur elle auxquels elle répondait par une expression indifférente qui passait soit pour hautaine, soit pour tueuse dépendant de la notion qu’on en avait. Ou que ce soit tout bêtement des gestes trop brusques, des éclats de rires trop prononcés se faisant bien trop remarquer.
Quatre années déjà, quatre belles années à Poudlard, avec Heidi, Sirrush, Silas et même son oncle Orion s’écoulèrent. Chaque jour elle s’épanouissait, elle apprenait, elle progressait, elle nourrissait sa curiosité… Forcément il y avait des hauts et des bas mais c’était le cycle de la vie et elle la prenait comme elle venait. Elle acceptait les coups durs comme les moments inoubliables en compagnie des gens qui comptaient pour elle. Fidèle à elle-même, Hannah gardait toujours tout pour elle bien que rarement atteinte de toute façon… Il en fallait beaucoup pour la « perturber », pour la casser de l’intérieur, parce que ce que les gens pensaient l’indifférait complètement. Non, ce qui était susceptible de la casser s’était qu’on se prenne aux personnes à qui elle tenait sans qu’elle ne puisse rien y faire. Mais c’était la vie, c’était ainsi et jamais elle n’aurait regretté d’être là. Jamais elle n’aurait voulu échanger sa place avec qui que ce soit. En revanche, ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est qu’en revenant en Norvège ce jour-là, alors que la fin de l’année avait sonné un peu plus tôt et qu’elle avait serré ses parents sur le quai de la gare, heureuse de pouvoir enfin profité d’eux pendant deux mois même si c’était à sa façon. Ce à quoi elle ne s’attendait pas après s’être accroché au portoloin et être enfin revenue dans cette demeure où elle se sentait vraiment chez elle. Ce à quoi personne ne s’attendait et qui les bouleversa tous, ce fut le corps de Veronika, couvert de sang, de plaies, de… Ca a toujours été flou dans la tête d’Hannah… Les larmes avaient emplis ses yeux innocents alors qu’on l’avait emmenée à l’écart. Qui ? Aucune idée … Peut-être Silas, Gina, Gabriel, n’importe qui mais quelqu’un. Veronika était moldue… Elle ne savait pas se défendre et … elle était morte. Tuée par ces … monstres. Hannah en fut complètement affligée et sa haine envers les dragons ne fit que croître. Elle se sentait si … impuissante, et vulnérable. Elle détestait ça et ce n’était même plus de la peur, peur pour elle… C’était de la haine accompagnée d’une peur constante pour les autres. Tolérant encore moins quand Heidi se rendait près des enclos, et ce même si sa jumelle avait toujours été complètement fascinée par les dragons. L’idée qu’il lui arrive la même chose à elle ainsi qu’aux autres lui était devenue complètement insupportable et une angoisse constance l’accompagna chaque jour durant l’été 1978. Elle la suivit également lors de sa cinquième rentrée Poudlard, mais disons qu’elle s’apaisa au fil des jours. Ne pas être confrontée à cet environnement qui lui provoquait une boule à l’estomac 24h/24 l’aida à disons … Ne plus y penser ? A cet incident ainsi qu’au faut que ses parents, ses oncles, ses tantes y soient toujours confrontés, eux… Bien que ce soit leur choix.
Après cela, ce ne fut plus vraiment pareil… Mais la vie repris son cours et Hannah redevint Hannah, toujours aussi froide, sérieuse, curieuse aussi, imperturbable et bouillonnant à l’intérieur. Plus ou moins la même qu’avant, avec peut-être une rage qu’on ne lui connaissait pas mais qui comme ses émotions restaient belle et bien toujours ancrée à l’intérieur d’elle-même. Une rage dont elle ne voulait rien montré. L’arrivée des patronus non plus ne passa pas inaperçu dans sa vie, elle la compliqua, la pimenta… Mais quoi qu’elle puisse en dire, elle finit par s’attacher à sa boule de poil trop sociable et ne pas regretter sa présence, bien au contraire.
Dernière édition par H. Annelie Mortensen le Sam 28 Sep - 22:05, édité 1 fois |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 16:30 ( #) | JOTAIIIIIIIIIM (prem's d'ailleurs t'as vu c'te fougue ) |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 16:36 ( #) | Oooommmbreee Re bienvenue |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 17:10 ( #) | Kristinaaaaaaaa Rebienvenue mam'zelle |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 17:35 ( #) | INGHERNEEEEEEEEEILS re bienvenuuuuuuuuuue |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Guest, Jeu 5 Sep - 17:38 ( #) | |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 18:22 ( #) | Rebienvenue jolie jeune fille |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 18:24 ( #) | Rebienvenue Frangine de mon QC |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 18:32 ( #) | Re-Bienvenue |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 19:38 ( #) | Rebienvenue |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Jeu 5 Sep - 22:59 ( #) | Re-welcooome |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Ven 6 Sep - 1:14 ( #) | RE-BIENVENUE |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Guest, Ven 6 Sep - 15:13 ( #) | Re-bienvenue sur BP, Hannah ** Ombrelle, trop classe ton vava, bonne chance pour ta fiche ! |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Invité, Sam 7 Sep - 7:17 ( #) | REbienvenu OMBROU chérie ! Même en dragonneuse bouffeuse de gazon jotem ! |
| | Re: Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetêtepar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Hannah ▲ jecherchejecherchelestitresc'esttellementcassetête | |
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