32 ans ϟ Professeur d’Arts du Combat ϟ Ours noir ϟ Né-moldu
ϟ Charmant ϟ Loyal ϟ Travaillant dans les sujets qui l’intéressent ϟ Réservé ϟ Sans réelle ambition ϟ Déteste voler ϟ Calme en apparence ϟ Charismatique lorsque nécessaire seulement ϟ Social ϟ Courageux ϟ Fidèle ϟ Vrai ϟ Humoristique, mais à sa manière ϟ Soumis dans les moments les plus inopportuns et inappropriés ϟ Déterminé ϟ Indulgent, mais pas toujours ϟ Ouvert d’esprit, même un peu trop ϟ Juste, dans sa justice à lui ϟ Réfléchi ϟ Brillant, un géni même ϟ Minutieux, voir trop perfectionniste ϟ Fêtard ϟ Patient, parfois trop, parfois pas assez ϟ Tolérant, mais excessivement pointilleux sur certaine chose ϟ Impose le calme, même quand il s’énerve ϟ Donne envie aux gens de parler, sauf que lui, il s’en fou la majorité du temps ϟ Respectueux envers ceux qui le méritent – donc pas beaucoup de gens- ϟ Enjoué ϟ Analytique ϟ À l’écoute ϟ Sait rendre un discourt intéressant ϟ Aime aller chercher les intérêts de ses élèves pour mieux enseigner ϟ Duelliste hors-pair ϟ Joue du violon ϟ Observateur ϟ Spécialisé en sortilège informulé ϟ Antipathique ϟ Irresponsable ϟ Incapable de s’intégrer aux règles et aux normes de la société magiques ou moldues ϟ Impulsif & compulsif ϟ Dédain de toute forme de responsabilité ou de faute qu’il peut avoir commise, va toujours chercher une excuse logique ou mettre la faute sur quelqu’un d’autre ϟ Incapable de ressentir de la culpabilité ϟ Incapacité à communiquer ses émotions ϟ Sans tact ϟ Ne peut voir la vie à long terme, vit simplement au jour le jour ϟ Bordélique à l’esprit ordonné ϟ Aime les défis ϟ Il lui arrive de devenir violent si on s’en prend aux personnes à qui il tient ϟ Très protecteur avec le peu d’âme qu’il chérit ϟ N’a aucun sens de l’instinct de survie ϟ Le concept de la peur et de la douleur lui est inconnu ϟ Pourvu néanmoins d’un grand sens moral, mais peut très bien le mettre de côté si la situation le nécessite ϟ Narcissique intellectuellement ϟ Joueur ϟ Acharné ϟ Capricieux ϟ Son esprit tourne toujours à cent milles à l’heure ϟ Maladroit dans ses relations ϟ Étourdissant lorsqu’il s’ennuie ϟ
Les gens qui le connaissent mal seraient portés à le qualifier de psychopathe de par sa nature un peu particulière, son manque de tact total et de son antipathie sévère. Malheureusement pour eux, ils se trompent gravement et se confondent là où beaucoup d’inexperts ne savent pas faire la différence entre la psychopathie et la sociopathie. N’aller cependant pas croire qu’il est impossible de se lier à lui, c’en est simplement excessivement complexe et minutieux. En réalité, il est facile d’entamer une relation, mais difficile de l’entretenir, car il ne prend pas soin de ceux qui l’entourent. Ses troubles d’habitude et impulsifs ont souvent tôt fait d’annihiler toutes formes de liens qu’il possède à moins d’être capable d’endurer ses manières irritantes, puisqu’il ne compte pas changer son comportement. Est-il au courant de sa condition ? Parfaitement et il accepte d’être en marge de la société. Entrer dans le moule ne l’intéresse pas outre mesure. D’où pourquoi il possède un sérieux problème d’autorité et que la normalité l’ennuie. Sa sociopathie est entre autre causé par son intellect hors norme et sa mémoire infaillible, ou presque. Autant est-il capable de retenir toutes les informations qu’il juge importantes et pertinentes, autant peut-il avoir oublié les connaissances les plus fondamentales parce qu’elles lui paraissent inutiles. Il accroche aux détails que les autres oublient. Et cette différence a eut tôt fait de l’écarté de la société dans laquelle il vivait. Ne croyez pas, néanmoins, que sa pathologie fait de lui un monstre, bien au contraire. Il est pourvu d’un sens moral très fort et ne fait pas volontairement mal aux gens sauf en cas de nécessité (il n’aura pas de mal à violenter une personne pour obtenir une information cruciale qui pourrait sauver des vies, par exemple). Même s’il donne cette impression d’être insensible à la souffrance d’autrui, ce qui est en parti le cas, ce n’est pas un meurtrier ou un criminel violent, simplement une personne incapable de s’intégrer à la société, telle qu’elle est. Et sa marginalité n’est pas pour plaire à tous. Ceux qui le connaissent moindrement pourraient légitimement croire qu’il n’est pas fait pour être enseignant, à un détail près. Horripilant l’ennuie, c’est une personne qui fera tout pour rendre une situation divertissante au sens intellectuel. Ainsi, il s’enquiert de savoir ce qui intéresse ses élèves pour faire de ses cours un moment agréable tant pour lui que pour les étudiants. On ne pourra pas lui blâmer sa tentative de plaire aux autres pour une fois.
Simbad est descendant d’une lignée où certains cracmols et des moldus se mélangent à travers les années. Puisque aucun sorcier n’a fait partie de son ascendance depuis plusieurs générations, il est considéré comme un né-moldu aux yeux du Ministère de la Magie. Il est le premier sorcier d’une longue lignée que l’on croyait à jamais incapable de pratiquer la magie. Néanmoins, la nouvelle ne fut pas accueillie à bras ouvert. Son existence anima une grande jalousie au sein de sa famille et une animosité certaine à son égard. Sa situation familiale précaire a contribué à développer sa pathologie ; des parents négligents qui ne lui ont pas appris les bases fondamentales pour entretenir une relation puisqu’eux-mêmes étaient en quelque sorte incapables d’en bâtir une. Ça et une période scolaire plus que tourmentée.
Lieu de naissance : Londres, Angleterre. Au cœur même de la capitale la plus grouillante, autant du côté des sorciers que des moldus. Il y a vécu toute sa vie et possède un petit appartement dans le centre-ville qui est vide de vie la majorité du temps. Date de naissance : 23 janvier 1952, au cœur de l’hiver. Baguette : Le bois de sycomore, les marchands de baguette d’expérience diront que ce type de baguette est en quête constante de nouvelle expérience, avide d’aventure et de découverte. Si on lui impose une activité trop terre à terre, le bois perd de son éclat. Les personnes d’âge mur prises dans leur retraite peuvent s’étonner de voir des flammèches jaillir de leur baguette après leur avoir demandé une fois de trop d’aller chercher leur pantoufle. Néanmoins, couplée avec un esprit curieux et aventureux, c’est une baguette dont la capacité d’adaptation et d’apprentissage sont étonnantes. Elle sait souvent se tailler une place de choix parmi les sorciers. De plus, le bois de sa baguette est couplé d’un ventricule de cœur de dragon. Ce cœur produit habituellement les baguettes les plus puissantes, mais aussi les plus faciles à changer d’allégeance lorsque son possesseur perd un combat. Des trois cœurs, il est aussi celui le plus sujet à causer des accidents entre des mains maladroites, ce qui n’a heureusement jamais été le cas avec Simbad. Le ventricule de dragon crée aussi les baguettes ayant les capacités d’apprentissage les plus rapides. Inutile de spécifier que Simbad apprenait très rapidement à l’école, même trop. D’une longueur de 31.6 centimètres, la baguette est légèrement rigide et spécialisée en sortilège offensif et défensif. Épouvantard : Le concept de peur, si abstrait, l'adrénaline qui parcours le corps, les sens s'embrouillent et la tête perds le contrôle du corps. Les pupilles se dilatent, les muscles se cambrent et le coeur bat de manière irrégulière. Ce type de sentiment, Simbad ne l'a encore jamais expérimenté, tout comme n'a-t-il jamais eu à confronter son épouvantard. Durant sa jeunesse, il eut bien à apprendre le sortilège qui vient à bout de ces créatures, mais la seule fois qu'il en fit usage, l'épouvantard en question semblait incapable de prendre une forme quelconque. Une simple masse noire et difforme qui semble chercher en quoi se transformer. L'absence de peur, c'est ce qu'il vous répondra. Il n'a aucune raison de craindre quoi que ce soit. Non, il n'a aucune raison valable d'avoir peur... Amortensia : Il n'y a jamais mis le nez. Si vous lui proposez, il s'y rebutera. Une perte de temps que de savoir les odeurs favorites, tout le monde sait bien que ce n'est qu'une question de souvenir. La mémoire olfactive est la plus forte parmi les autres sens et les odeurs que l'on chérit le plus sont celles qui rappellent les plus beaux souvenirs. Certains prétendent qu'il ne sent simplement rien, d'autres qu'il a peur de ne rien sentir - même si en toute honnêteté, se serait parfaitement absurde - ou qu'il ment tout bonnement. Quoi qu'il en soit, n'espérez pas l'attirer dans une quelconque supercherie pour l'y faire sentir cette potion, autrement il vous la fera avaler de gré ou de force.
a little something from you.
Plusieurs pensent à tort que Simbad est incapable de produire un patronus. Une fois de plus légitime lorsqu’on croit qu’il est incapable d’aimer qui que ce soit. Pourtant, oui, pourtant, il possède bien un patronus qu’il maîtrise parfaitement, seulement n’a-t-il jamais vraiment eu l’occasion de s’en servir. Après tout, puisque dans son cas, la forme argentée ne traine pas en permanence à ses côtés, elle n’est là que dans les moments nécessaires, autrement dit, si un détraqueur pointe le bout de son nez. Ce qui à Poudlard, risque franchement fort peu d’arrivé, à moins que le détraqueur en question soit suicidaire ! Cela dit, son patronus prend la forme d’un ours noir. Le souvenir qui le crée ? C’est une excellente question. C’est quelque chose qu’il n’a encore jamais dévoilé à quiconque. Qui sait quel moment heureux peut bien animer cette image fantomatique, nul n’a su lui arracher cette information bien trop précieuse. Faire une telle chose impliquerait s’ouvrir sur une partie de lui qu’il dit inexistante. Avoir des sentiments, qu’est-ce que c’est que ça ? Un obstacle à un esprit rationnel comme le sien ! Que dis-je, à un esprit supérieur ! Plus sérieusement, même celui ou celle se considérant la plus proche personne de lui ne saurait répondre à cette question. Un mystère qui reste à être éclairci !
Childhood I wish I could restart from the beginning.
23 janvier 1952 00h23
Simbad est le troisième enfant d’une fratrie de cinq, l’enfant du milieu, et le seul parmi tous à avoir développé des capacités magiques. Sa vie fut des plus normale, tant soi peu qu’on puisse la qualifier de la sorte, jusqu’à ses six ans où il démontra pour la première fois ses pouvoirs. Durant sa jeunesse, il fut envoyé à l’école moldue pour entamer son éducation ; apprendre à écrire, à lire et à compter. Malgré tout, on ne pouvait nier le fait que le garçon était différent, et sans même avoir pris conscience de ce qu’il était, il vivait déjà entre deux mondes. Issu d’une famille de quelques cracmols et principalement des moldus, Simbad avait connaissance du monde magique, mais n’y appartenait pas réellement, tout comme le monde moldu n’était pas complètement le sien. Il y avait plus de dix générations qu’il n’y avait pas eu de sorcier dans sa famille et cette nouvelle, à propos du jeune troisième, ne fut pas des plus réjouissantes lorsqu’elle se sut. Jalousie, amertume, dédain, envie ; nombreux furent les raisons qui poussèrent chaque membre de sa singulière famille à lui tourner le dos peu à peu et faire de son quotidien un enfer qu’il n’oublierait pas de si tôt. Difficile de grandir tranquillement lorsqu’on est mal aimé. C’était sans compter à l’école où une très grande majorité de ses camarades prenaient plaisir à le malmené pour cause de son caractère renfermé et soumis, tout du moins, c’était l’impression qu’il donnait. En effet, Simbad ne se défendait jamais devant les moqueries, les bousculades ou les humiliations. Il encaissait sans rien dire, à la limite de l’obéissance lorsqu’on lui ordonnait de faire quelque chose. Le garçon ne rechignait jamais, mais prétendre que ça ne le dérangeait pas serait erroné. Il n’avait simplement pas envie de se battre pour ça. Trop gentil, direz-vous. Complètement, enfin, à cette époque, bien évidemment. Lui était incapable de se résoudre à faire du mal à qui que ce soit, de ce fait, il préférait ne pas s’interposer, mais ça ne s’appliquait que lorsque ça le concernait lui. Le garçon, depuis très jeune, était pourvu d’un très grand sens moral, n’aimant pas voir les autres faire face à des injustices, il n’était pas rare de le voir défendre un autre élève et d’encaisser les coups à sa place. On ne lui rendait pas toujours le geste, mais qu’importe, il n’agissait pas pour avoir quelque chose en retour.
«Attrapez-le !» Les rires fusèrent alors qu’un garçon d’un an plus vieux que Simbad le plaqua sur l’asphalte, lui éraflant le visage au sol. Deux autres jeunes l’immobilisèrent la tête appuyée par terre, les mains bloquées dans son dos pour l’empêcher de se débattre même s’il ne le faisait déjà pas. Simbad était âgé tout au plus de neuf ans et ce genre de situation faisait parti de son quotidien depuis bien longtemps déjà. Bientôt se serait terminé, mais il lui fallait encore être patient. C’était dur avec ces énergumènes constamment sur son dos. Sentant sa joue lui brûler affreusement, le garçon ne grimaça même pas lorsque la douleur se fraya doucement un chemin à travers la peau de son visage. Il avait toujours été excessivement passif, mais cette fois fut sûrement celle de trop. Alors qu’un des gamins approcha un sceau empli d’une substance que Simbad n’eut pas envie d’identifié pour le lui verser sur la tête, le teint du jeune sorcier vira au rouge et le liquide brunâtre sensé le recouvrir s’immobilisa à quelques centimètres de son visage. Stupéfaits, les voyous figèrent sur place et ne purent qu’observer, penauds, la substance éclatée dans tous les sens et de les recouvrir tous en laissant Simbad complètement intact. Se relevant, il asséna d’un coup de poing violent le premier qui fut à sa portée, le frappant au visage. Le gamin recouvert du liquide visqueux s’étala de tout son long sur la chaussée et ne se releva pas. Ses bourreaux restèrent bouche bée, n’ayant jamais vu Simbad se défendre de cette manière, surtout pas aussi violemment. Alors sans demander leur reste, ils prirent tous leur jambe à leur coup, laissant leur ami étendu par terre à son sort. Beaucoup avaient cru à tort que la raison qui le poussait à ne rien faire était la gentillesse, mais ce n’était actuellement que son sens moral qui le prévenait de faire mal aux autres. Il avait bien appris que pour certaines personnes, le sens moral ne signifiait rien et qu’il était nécessaire de les écraser bien comme il faut pour qu’elles se tiennent tranquille pour de bon.
1er septembre 1963
La rentrée… Tant attendue ! Il quittait un monde pour un autre, un pour lequel il était certain de trouver une appartenance, un lien fort à venir. Une belle utopie, un rêve d’enfant naïf que de croire que ce serait aussi facile, qu’il pouvait tirer un trait sur son passé et penser qu’il ne le rattraperait pas ici, entre les murs du château. Il avait pourtant tant à prouver, il ne demandait que sa chance. Simbad était près à travailler fort pour y parvenir et démontrer ce dont il était capable et que ses antécédents familials ne pèseraient plus sur ses épaules, il était différent, oui, il avait une baguette lui et saurait bientôt s’en servir. Agglutiné devant l’estrade avec les autres élèves de première année, le jeune garçon à la chevelure d’ébène se faisait discret, bien qu’il ne puisse cacher son admiration et son éblouissement. C’était nouveau, mais à la fois terriblement familier. Comme s’il avait toujours appartenu au monde des sorciers, mais qu’il n’avait jamais pu y poser le pied avant ce jour. Un à un, les noms résonnaient à travers la Grande Salle alors qu’à chaque futur élève qui prenait siège sur le tabouret, un suspense palpable s’installait, à quelle maison atterrirait-il ? La question que tous se posaient jusqu’à ce que le Choixpeau exclame haut et fort son choix. Parfois c’était rapide, à peine avait-il effleuré la tête que la réponse fusait, à d’autre moment c’était un peu plus long, comme si les qualités et les valeurs d’une personne aurait pu l’amener dans plus d’une maison. Puis, son nom résonna et d’un mouvement nerveux, il s’avança, le cœur battant dans sa poitrine à vive allure. Simbad vint prendre siège, les mains tremblantes.« Hmmm, Everstone hein ? » commença le Choixpeau de sa voix poussiéreuse. « Ce nom me dit quelque chose… Hmm, voyons voir… Une moralité forte, sens de la justice, désir de te prouver… travaillant… Ton cœur est grand mon petit… Nul ne doute que Gryffondor t’apporterait le courage nécessaire pour parvenir à tes buts, mais je connais une maison qui te permettra de t’épanouir davantage… Pousouffle ! » Les jaunes et noirs, la maison qu’il allait côtoyer durant toutes ses études ; l’unique lieu qui lui permettrait de se ressourcer et de faire le vide. Face à l’adversité qui l’attendait pour les prochaines années à venir.
Poudlard
This is where I truly learn to grow up .
Poudlard, période de trouble, de recherche de soi et de quête constante d’aventure. Le nombre de fois où il fut collé en retenu pour avoir manqué au règlement est innombrable et son dossier parmi l’un des plus gros de sa génération. Il était le jaune et noir le plus turbulent que cette maison est connue. À plus d’une reprise même il fut à très peu du renvoie permanent de l’école de magie et si ce n’avait pas été de l’infinie patience de son directeur de maison, sans doute n’aurait-il jamais fini sa scolarité. Plusieurs se disaient qu’il se calmerait en grandissant, mais ce ne fut jamais le cas. L’énergie qui bouillait en lui était incessante. Les cours n’étaient pas suffisants pour parvenir à calmer son esprit en constante effervescence. Il devait aller plus loin, toujours, dépasser ses limites, ses capacités, apprendre plus. S’il ne se dépassait pas chaque jour, c’était comme s’il n’avait rien appris et, ça, il ne le tolérait pas. Ô mais ne croyez pas qu’il passait ses journées à la bibliothèque, ça non. Les livres ce n’était pas pour lui. Ce qui l’intéressait c’était la pratique, ses capacités intellectuelles, certes, mais aussi physiques. Très jeune déjà il maitrisait de nombreux sortilèges avancés qui n’étaient pas de son année. Se démarquait dans ses cours de duel de par son habilité à prévoir les mouvements de son adversaire par un simple coup d’œil et par son vaste répertoire de connaissance en contre sort et tactique de combat. Personne ne fut donc surpris de le voir entreprendre la branche d’offensive magique durant son cursus secondaire. Il mena brillamment ses dernières années d’apprentissage comme premier de classe de son cursus, se démarquant par ses capacités en combat principalement. Simbad était parfait, à quelques détails près. Son comportement était vraiment incorrigible. Ça ne l’empêcha pas de terminer ses études et de mettre un tiret sur son passage à Poudlard. D’une certaine manière, cette expérience l’avait changé. Certes, il n’avait jamais été l’étudiant le plus apprécié de tous, autant par les autres que par les professeurs, il n’était pas exemplaire et parfois vraiment insupportable, mais l’enfant de onze qui avait mis les pieds dans la Grande Salle pour la première fois n’était pas le même que le jeune homme de vingt-quatre ans qui sortait maintenant le diplôme en main. Les amis qui gravitaient autour de lui étaient pour la plupart passagers et peu nombreux, mais ça ne lui dérangeait pas. Au fond, malgré son apparence social, il était toujours mieux seul qu’en mauvaise compagnie. Et nombreux savaient que pour lui plaire, il fallait être franchement exceptionnel. Après tout, pour endurer quelqu’un qui vous pourri la vie constamment, il fallait être particulier en soi.
Adulthood
Then I look back at my childhood telling me it wasn’t that bad finally .
Si son passage à l’école avait été des plus difficiles pour Simbad, il était tout de même parvenu à obtenir tous ses cours nécessaires pour postuler en tant qu’auror. Passant ses examens d’entrées avec succès, il fut engagé au Ministère peu de temps après avoir quitté Poudlard. Le début de sa carrière d’auror fut brillante et il aurait pu aller bien plus loin s’il n’avait pas été entêté de faire constamment les choses à sa manière. C’était souvent plus efficace, certes, mais aussi quelque peu suicidaire. Simbad n’hésitait jamais à aller au devant du danger, bien qu’il ne faisait rien de risqué sans s’assurer d’avoir un plan de secours, mais son mode de pensé était tellement inaccessible et comme il ne prenait jamais le temps d’expliquer ses idées, l’auror donnait toujours cette impression de se jeter bêtement dans la gueule du loup. Il fallait avouer qu’il était devenu accro à l’adrénaline, qu’il était en constante recherche de cet effet d’énergie que créaient les situations de danger et cette effervescence qui faisait fonctionner son cerveau à cent mille à l’heure. Avec l’ascension de Lord Voldemort qui menaçait la vie de chaque sorcier se battant contre lui et tout particulièrement les né-moldus, un pas de travers pouvait bien faire basculer son monde en entier. Pourtant, le jeune auror n’écoutait jamais les sages paroles de ses aînés qui savaient les risques encourus par une attitude trop confiante. Certains croyaient que Simbad se pensait si brillant qu’il pouvait tout déjouer. Ils n’étaient pas bien loin de la vérité. Tout comme on dit que le génie frôle la folie, ce qui était fort approprié dans son cas aussi.
Ainsi, Simbad enchaîna les avertissements face à ses excès et ses troubles de comportement face à l’autorité et aux règles établies. Il n’avait décidemment jamais été fait pour entrer dans les cadres sociaux préétablis. Qu’importe, la menace n’avait jamais été matière à pression contre lui de toute manière, alors chaque fois, les réprimandes passaient d’une oreille et en sortaient par l’autre. Les années passèrent donc, durant lesquelles à plus d’une reprise il fit perdre les pédales à plus d’un de ses supérieurs, mais durant lesquelles il régla aussi plusieurs affaires. Il était la meilleure recrue de sa génération et c’était très vite prouvé en tant qu’auror redoutable, particulièrement en combat. Il ne connaissait encore aucune défaite à son actif. Mais tout cela allait bientôt changer. Envoyé en renfort en Belize lors de l’attaque du camp, Simbad aida à repousser l’armée de mangemort ayant envahi les lieux. Néanmoins, sa témérité le mena dans une situation précaire qui faillit bien compromettre sa mission et si ce n’avait pas été d’une personne qu’il avait connu durant sa scolarité, et dont il ignorait l’appartenance aux mangemorts à ce moment, il n’en serait sûrement pas sorti indemne. Lorsqu’il revint rejoindre les autres, ses supérieurs étaient consternés une fois de plus par son manque total de sécurité et de jugement pendant l’opération de terrain. Cette faute de trop lui valut son poste au Ministère, car ses employeurs ne pouvaient plus couvrir ses erreurs et en avait marre de constamment se battre pour le remettre dans les rangs. Il voulait n’en faire qu’à sa tête, soit, il le ferait en dehors du Ministère.
Arraché à ce qu’il considérait comme étant toute sa vie, Simbad se retrouva seul, dans son petit appartement de Londres, à tourner en rond sans pouvoir se rendre utile. Toute entrave ou contact avec son ancien travail lui vaudrait une allée illico devant le tribunal de la magie, ce qui ne risquait pas d’arriver de sitôt. Il n’eut cependant pas à se morfondre bien longtemps puisqu’il fut approché par Dumbledore pour un poste d’enseignant à Poudlard. Le professeur d’Art du Combat avait quitté son poste durant l’été, le laissant libre et il n’avait trouvé encore personne pour combler ce travail et les cours recommençaient bientôt. Et, mine de rien, avec les temps sombres qui s’annonçaient, il était crucial que les élèves apprennent à se battre convenablement. En d’autres circonstances, Simbad aurait sûrement refusé l’offre, mais n’importe quoi plutôt que de tourner en rond, même si ça impliquait des responsabilités et que ça le répugnait en tant que tel. Ce ne fut cependant pas sans condition qu’il accepta d’être engagé. Le Directeur devait le laisser enseigner à sa façon et seulement comme il le souhaitait. Autrement, il prenait la porte à la première réprimande sur le sujet. Albus ne sembla pas difficile sur ce point, sans doute faisait-il confiance en les capacités de l’ex-auror. Après tout, il n’avait pas obtenu les meilleures notes de son année dans cette matière durant tout son cursus secondaire et il n’était pas non plus la meilleure recrue de sa génération pour rien. Il avait les qualifications requises et le directeur de Poudlard l’avait réalisé malgré sa capacité à accumuler les manquements. Il n’avait jamais été l’étudiant qui respectait le règlement lors de sa scolarité après tout. Simbad intégra donc le corps enseignant à la rentrée en septembre en tant que nouveau professeur d’Art du Combat.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Pheobe & 22 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? DC :P ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Oui, une blonde anti-sociale qui se cherche un peu trop. ϟ Présence: 5/7 ϟ Une remarque? Bloup bloup
Dernière édition par Simbad S. Everstone le Ven 8 Nov - 14:46, édité 8 fois
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Re: When you have eliminated the impossible, wathever remains, however improbable, must be the truth. [S.E.]