Prénom(s) : Emily Juliet. Des prénoms plutôt jolis, à consonance anglaise, qui vont à ravir à la jeune femme. Nom : La famille Abbott est une famille anglaise, ses membres résidant - pour la plupart - à Londres. Date et lieu de naissance : La jeune femme est née à Londres, le 14 juin 1961. Nature du sang : La jeune femme, depuis son arrivée à Poudlard, fait croire à qui veut l'entendre que son sang est aussi pur que celui de la famille Black. Si bien qu'elle est considérée comme sang-par par un bon nombre de ses camarades et de ses professeurs. La vérité n'est pourtant pas si loin puisqu'elle est sang-mêlée. Son père était un sorcier, sa mère une moldue. Autrefois, avant le mariage de son père et de sa mère, la famille Abbott était une famille au sang-pur. Baguette : Bois de Tremble (élégance, force, combat et détermination), plume de phénix (c'est le cœur le plus rare. Les plumes de phénix offrent le plus large éventail de pouvoirs magiques. Elles manifestent la plus grande capacité d'initiative, agissant parfois de leur propre chef, une qualité qui déplaît à nombre de sorcières et de sorciers. Les baguettes à plume de phénix sont toujours les plus exigeantes lorsqu'il s'agit de choisir un propriétaire potentiel, car les créatures dont ces plumes sont issues comptent parmi les plus indépendantes et les plus réservées du monde. Ces baguettes sont très difficiles à apprivoiser et à personnaliser et, en règle générale, leur allégeance se gagne difficilement.), 28 cm. Cette baguette est rapide est souple : le propriétaire d’une baguette de tremble est généralement un duelliste accompli, ou est destiné à l’être, car ce genre de baguette est particulièrement adapté à la magie de combat. Les propriétaires de telles baguettes sont des esprits forts, déterminés, plus susceptibles que d’autres de se lancer dans des quêtes ou d’aspirer à un ordre nouveau. C’est une baguette de révolutionnaire. Patronus : Une panthère noire prénommée Acacia. Epouvantard : Le corps de sa sœur, morte.
Courageuse et déterminée, elle n’hésite pas à tenir tête à ceux qui lui empoisonnent la vie (et croyez moi, vu son caractère, ils sont très peu à avoir osé lui tenir tête). Elle a un fort caractère et le revendique. Ce qu’elle déteste, par-dessus-tout, c’est se faire marcher sur les pieds. Lorsque Juliet Abbott veut quelque chose, elle ne reculera devant rien pour obtenir l’objet de tous ses désirs, peu importe le nombre de règles qu’elle doit enfreindre pour cela. La rouquine est méfiante. Elle ne fait confiance qu’à très peu de personnes et celles-ci se comptent sur les doigts de la main. Audacieuse et culottée, il n’est pas rare de la voir jouer avec les nerfs d’une autre personne. Elle se fiche bien du règlement et cela lui a déjà valu quelques avertissements et points retirés par les préfets. Son passe-temps favoris ? Vendre des farces et attrapes dans l’enceinte du château. Si vous n’avez pas révisé l’examen du lendemain et que vous êtes en pleine forme, il suffit de s’adresser à la jeune femme qui se fera un plaisir de vous fournir quelques douceurs qui vous feront vomir vos tripes. Elle sait être discrète. Subtile dans ses propos, il n’est pas rare que les plus idiots ne comprennent pas la signification d’une de ses phrases. C’est une femme forte avec laquelle il ne vaut mieux pas jouer par peur de se faire mordre. Jalouse et extrêmement possessive, il lui arrive de décréter que telle ou telle personne lui appartient, sans laisser le choix à la personne concernée. Bien qu’elle fasse peur au premier abord, elle n’en reste pas moins sympathique. On pourrait dire d’elle qu’elle est honnête mais c’est loin d’être le cas. Il lui arrive souvent d’extorquer un peu plus d’argent que nécessaire lors de la vente de ses produits. Plutôt bonne quand il s’agit de manipuler les hommes ou ses clients, elle n’hésite pas à faire de la vie de certains, un enfer. Séductrice, elle a plus d’une conquête à son actif et le revendique fièrement, tenant les comptes avec ses meilleures-amies, Electra & Majken. Elle déteste la concurrence et son esprit de compétition lui fait parfois perdre la tête. La jeune femme est tolérante malgré sa haine pour les moldus qui la rongent un peu plus chaque jour. Elle possède une réelle force d’esprit qui l’a souvent aidé dans les moments difficiles. Un peu bourrine, elle préfère foncer dans le tas et réfléchir après aux conséquences de ses actes. Lorsque vous énervez Juliet, préparez-vous à des représailles sanglantes car elle ne reculera devant rien pour vous faire payer le prix de votre connerie.
Une panthère noire. Elle se prénomme Acacia. Car oui, cette jolie panthère n’est pas un mâle mais une femelle. Tout comme sa sorcière, elle possède un caractère bien trempé. Rusée et déterminée, elle se fait appeler « la Reine de la subtilité ». Très tolérante, elle n’hésite pas à soutenir Juliet dans ses choix de vie. C’est une relation à la fois calme et tumultueuse qui unit le patronus et la jeune élève. Elles se ressemblent et se comprennent. Jamais elles ne se jugent, bien au contraire, elles se soutiennent. Juliet voit en l’arrivée d’Acacia, une bénédiction. Elle peut se confier sans avoir peur d’être jugée. Lorsque l’une va mal, l’autre ne tarde pas à suivre. La compréhension est la base même de leur amitié. Acacia a de l’humour et l’a démontré plus d’une fois. Les répliques bien placées démontrent son caractère offensif : elle ne se laisse pas faire. Et ce n’est certainement pas pour déplaire à sa sorcière qui adopte la même façon de penser : ne pas se laisser marcher dessus est une règle à ne pas enfreindre. Acacia n’a qu’une seule et unique forme. Cela est probablement dû au fait que sa jeune et jolie sorcière déteste toute forme de changement, bien trop habituée à sa vie chaotique pour accepter que celle-ci ne change, une nouvelle fois.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Jean-Pervers, bientôt dix-sept ans ( je vais fêter mon deuxième anniversaire sur ce forum. ) ϟ Où as-tu trouvé le forum? Une certaine Alhena qui me l'a montré. Je ne sais pas si vous voyez de qui j'parle... ϟ Personnage: TOTALEMENT inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Oui. Je plaide coupable. Alhenouille & Ananas. ϟ Présence: J'habite ici. La tente là-haut, c'la mienne. ϟ Une remarque? JE VOUS AIMEEEEEEEE.
Dernière édition par E. Juliet Abbott le Jeu 21 Nov - 20:29, édité 7 fois
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Re: JULIET Ϟ je préfère ne pas penser à la mort ou alors à celle des autres, c'est plus gai.
« Il te frappe ! – s’écria Juliet, furieuse. – Il frappe tes filles ! » Debout, au centre de la pièce, la jeune adolescente observait sa mère tandis que sa sœur jumelle restait cachée dans l’ombre, approuvant les dires de son aînée d’un geste. Cet homme ne méritait pas de vivre, c’était son avis et elle refusait d’en démordre. Qui était-il pour agir de la sorte avec sa famille ? « Assis-toi donc. – Dit doucement la mère de deux jeunes femmes, assise sur l’une des chaises de la cuisine. – Tu ne comprends pas. Tout est de ma faute. – Ces deux phrases suffirent à faire entrer la jeune étudiante dans une colère noire. Alors qu’elle allait répliquer, sa mère l’en empêcha. – Il est traumatisé, tu sais. Il ne réagit pas comme toi et moi. Il a besoin de plus de temps… Et je ne l’aide pas. – Elle fit signe à ses filles de s’assoir. Ces dernières obéirent à contrecœur. – C’est un vétéran de la deuxième guerre mondiale… Il avait dix-huit ans lorsque tout cela a commencé. Il a fêté ses vingt-quatre ans quelques jours après la libération… Tu ne peux pas comprendre. Il a été fait prisonnier, il souffre, tu sais, il souffre… » C’en était trop pour la jeune femme qui ne manqua pas de s’énerver, une nouvelle fois. Etait-ce une raison suffisante, être vétéran, pour faire du mal à une femme et à ses enfants ? Il n’était pas son père, il n’avait pas d’ordres à lui donner. « Qu’il aille voir un psychiatre dans ce cas ! – Sa mère ouvrit la bouche mais cette fois-ci, ce fut au tour de Juliet de l’empêcher de parler. – Regarde dans quel état tu es ! Quel mensonge dis-tu à tes amies ? Que tu n’as pas fait attention au lampadaire qui se dressait devant toi, dans la rue ? C’est pathétique. – La rouquine se leva, faisant tomber la chaise sur laquelle était assise quelques secondes auparavant. Elle désigna sa sœur, furieuse. – Regarde ! Regarde donc les bleus de ta fille ! Si je n’étais pas intervenue, hier, il aurait continué jusqu’à sa mort ! Ce n’est pas un soldat Allemand ou je ne sais pas quoi ! – Elle se désigna, penchant sa tête sur les côtés. – Et ces bleus ? Je ne suis pas une putain de nazi ! Et toi non plus ! Il n’a pas à nous frapper ainsi, peu importe les séquelles qu’il peut avoir ! » Sa mère fondit en sanglots tandis que sa sœur essayait de résister à l’appel des larmes. Elle disait simplement la vérité, peu importe si cela plaisait ou pas. Elle refusait de voir cet homme détruire sa famille. Il n’était pas son père et ne le serait jamais. « C’est ton père… » Sanglota la jeune femme. Juliet entra dans une colère noire, jetant un regard furieux à sa mère. « C’est mon père ? Non ! Ce n’est qu’un putain de connard taré que tu as épousé parce que tu te sentais seule après le départ de papa ! Ce n’est pas mon père ! Tu m’entends ? » Son père était en réalité un sorcier qui, pour le bien de sa famille, avait décidé de quitter celle-ci. La mère des jumelles s’était alors remariée, quelques années après, avec un homme qu’elle avait, au premier abord, jugé bon et agréable.
***
« Idiote incapable ! »S’il vous plaît, faîtes que ce soit un cauchemar. Allongée dans son lit, Juliet restait impassible malgré le cri qui venait de retentir, un étage plus bas. Elle s’enfonça un peu plus dans sa couette comme si cette dernière la protégeait des mauvaises choses. Elle tourna doucement la tête sur le côté droit, observant sa sœur qui se trouvait à côté d’elle. Les jumelles avaient rapproché leurs lits pour être plus proches l’une de l’autre. Juliet observait sa sœur avec inquiétude. Dans un geste lent, elle approcha sa main de la joue de cette dernière qui eut un mouvement de recul. « Je ne suis pas lui, Ara. – chuchota-t-elle, se rapprochant de la jeune fille. – Je ne suis pas lui… » La main tremblante, elle commença doucement à caresser la joue d’Arabella. Cette dernière ferma les yeux, appréciant le réconfort que sa sœur jumelle lui apportait. Un calme apaisant s’était installé dans la chambre. Seule la respiration des deux jeunes filles venait briser ce dernier. Jusqu’à ce qu’un autre cri retentisse. Instinctivement et pour protéger sa sœur, Juliet prit cette dernière dans ses bras, la serrant contre elle avec force pour que rien ne lui arrive. S’il vous plaît, faîtes que ce soit un cauchemar. Mais ce n’en était pas un. Tout cela était réel. Juliet était l’aînée, même si ce n’était que de quelques secondes, et c’est pour cette raison qu’elle se sentait obligée de protéger sa sœur, Arabella. Cette dernière sanglotait silencieusement dans les bras de sa sœur. Celle-ci était en train de la bercer dans ses bras pour la calmer, pour qu’elle cesse de pleurer. La voir dans cet état lui fendait le cœur. Ara’, comme la surnommait Juliet, était la seule personne qui comptait réellement pour la jeune fille. Elle caressait doucement ses cheveux, lui murmurant de se calmer. « Tout va bien se passer ma pu… » Un bruit sourd l’interrompit, brisant le calme et le silence qui régnait dans la chambre des jumelles. Elles se redressèrent subitement. Les cris avaient cessé. Les bruits de coups aussi. « Tu vois. C’est fini. » La plus jeune des deux sœurs ne se sentaient pas rassurées pour autant. Elle tourna la tête vers son aînée. Cette dernière esquissa un sourire qu’elle voulait rassurant. Son cœur battait la chamade et même si elle refusait de l’avouer, elle était effrayée. « Em’… Va verrouiller la porte, s’il te plaît. » La jeune fille fronça les sourcils. Elle n’aimait pas qu’on l’appelle par son premier prénom. Elle le détestait. Ce n’est pas qu’elle le trouvait moche. Il avait tout simplement été choisi par quelqu’un qui ne comptait plus ou plutôt, qui n’avais jamais compté aux yeux la de jeune fille. Allez. Lève-toi. Lâche. Marche et va fermer cette porte.« Tu connais son opinion là-dessus. S’il l’apprend, nous allo… » Des bruits de pas interrompirent l’adolescente qui se coucha, obligeant sa sœur à faire de même. Celle-ci manqua de protester mais se ravisa lorsque Juliet posa sa main sur sa bouche pour la faire taire. Les yeux écarquillés, elles observaient la porte, retenant leurs respirations pour être certaines de ne pas faire de bruits. Les jumelles avaient beau avoir treize ans, être des sorcières et étudier dans une école de magie réputée, face à lui, leurs pouvoirs semblaient disparaître. La poignée de la porte bougea légèrement et la porte s’ouvrit en grinçant. Les jumelles fermèrent les yeux, se tenant la main sous les draps. Arabella serra la main de Juliet, enfonçant ses ongles sous la peau de cette dernière. Elle ne pouvait pas gémir, elle ne pas pouvait réagir à la douleur alors elle se contenta simplement de serrer les dents. Les pas s’approchèrent du lit. L’aînée sentit une larme couler le long de sa joue mais elle ne laissa échapper aucun bruit. Elle devait être forte même si cela voulait dire qu’elle devait être lâche. La lâcheté était en totale opposition avec son caractère. Sauf lorsqu’il de... lui. Elle tentait de survivre. Elle tentait de faire survivre sa moitié, cette personne qui la complétait parfaitement, celle avec qui elle avait grandi, celle avec qui elle mourait. Les pas, après quelques minutes, s’éloignèrent du lit. La porte grinça légèrement et Juliet ouvrit légèrement les yeux. Alors que la porte se refermait, elle entrevit ce dos qu’elle connaissait si bien. Le dos de cet homme qu’elle détestait tant. Ce soir encore, il avait frappé sa mère. Ce soir encore, il s’en sortirait sans problèmes. Mais cette fois-ci, Juliet ne se ferait pas frapper pour lui avoir tenu tête. Cette fois-ci, sa ruse l’avait emporté sur son impulsivité tandis que son courage s’en était allé, à la simple vue de cet homme qu’elle devait appeler "papa".
***
Ce que Juliet regrette, c’est le départ de son père, alors qu’elle n’avait que deux ans. Mais ce qu’elle regrette le plus, c’est probablement le mariage de sa mère et de son beau-père. Vétéran de la deuxième guerre mondiale, enrôlée dans l’armée alors qu’il venait à peine d’avoir dix-huit ans, cet homme est, selon Juliet et sa sœur jumelle, un monstre. Pourtant, le mariage de sa mère et de ce dernier fonctionnait plutôt bien, au début. Et puis, quand les deux jeunes filles ont commencé à grandir, l’ancien soldat a commencé à devenir de plus en plus violent envers sa femme. Au début, ce n’était qu’une gifle de temps à autre. Et puis, tout a commencé à mal se passer. Lorsque la lettre pour l’école de Poudlard arriva, ce fut un vrai soulagement pour les jumelles. Elles allaient pouvoir quitter cette maison. Pourtant, elles ne pouvaient s’empêcher d’éprouver un certain regret : elles devaient laisser leur mère seule avec ce monstre. Si Juliet est une femme forte, sa sœur est tout son contraire et sa plus grande peur était de retrouver sa mère morte au retour de l’école. Pourtant, ce ne fut pas le cas. Par chance ou par malheur, les deux jeunes femmes assistèrent plus ou moins à la mort de leur mère. Ruée de coups, tétanisée par la peur, elle ne put se défendre de son mari alors que ses deux filles dormaient – ou plutôt, faisaient semblant de dormir – dans leur chambre. Elle fut enterrée dans le jardin familial et le corps ne fut jamais découvert par la police. Seulement par ses filles qui, après avoir entendu des coups de pelle dans le jardin, décidèrent d’y enquêter, le matin très tôt. Cet homme, ce moldu, les a frappé encore et encore jusqu’à ce qu’elles acceptent de ne rien dire à personne. Promesse que Juliet eut du mal à honorer puisqu’elle s’en alla presque aussitôt, tout raconter à sa meilleure-amie, Electra Black. Une sang-pur à laquelle elle avait mentit sur la pureté de son sang, deux années auparavant, alors qu’elles se rencontraient pour la première fois dans le Poudlard Express.
Dernière édition par E. Juliet Abbott le Jeu 21 Nov - 19:48, édité 5 fois
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Re: JULIET Ϟ je préfère ne pas penser à la mort ou alors à celle des autres, c'est plus gai.