Vingt-deux ans ϟ Médecine magique ϟ Grizzli et raton laveur ϟ Sang mêlé
Alek c’est le brave type. Celui qui va charmer tes parents, ouvrir la porte à ta mémé, ne sautera pas ta meuf – sauf si elle insiste – et sera capable de te soigner quand tu vas te casser le bras – après avoir tenté de lui casser la gueule pour la meuf en question. Il est malin, passe du temps dans ses bouquins mais seulement parce qu’il prend ses études à cœur et veut réussir. Son but, c’est d’être médicomage et il n’en démord pas. Outre sa passion pour la médeçine, vous ne le verrez pas souvent se trimbaler d’autres livres. Ce n’est pas un rat de bibliothèque, il préfère trainer à l’extérieur, faire du sport, des jeux d’équipe, du jogging, n’importe quoi qui puisse l’occuper. Il est amical, souriant, généreux, facile d’approche. Ce n’est pas le mec qui va se casser la tête inutilement, il aime prendre tout au second degré, avec humour. Par contre, si vous touchez à ses proches ou à ses petites sœurs adoptives, vaut mieux courir vite. Il est extrêmement protecteur et n’apprécie pas qu’on puisse faire du mal à son entourage.
Il est Russe mais parle très mal sa langue d’origine. Il a quitté le pays lorsqu’il était très jeune, ses parents souhaitant que sa sœur puisse bénéficier des meilleurs soins de santé possibles. Son épouvantar est Maria dans le coma – peur qui s’est concrétisée – et si vous lui demandez le contenu de sa baguette, il haussera les épaules en souriant. La journée où sa baguette l’a choisi, il était trop obnubilé par la boutique d’à côté pour se concentrer sur ce que lui disait le vendeur à propos de cette arme magique. Il a réussi à obtenir la permission d’aider gratuitement à l’infirmerie, comme une sorte de bénévolat : ainsi, il fait ce qu’il aime et peut aussi améliorer ses compétences.
a little something from you.
La première fois que son patronus s’est manifesté à lui, Alek s’est demandé ce qu’un grizzly de trois tonnes faisait sur son dos. Après avoir dégagé la bête, ils ont pu entamer une discussion presque civilisée. Presque. Parce que l’animal n’est pas très commode sous sa première forme, ayant la fâcheuse tendance de vouloir toujours le protéger – et un grizzly qui vous saute dessus pour vous protéger c’est…lourd. Généralement, son patronus prend donc sa seconde forme, celle du raton-laveur. Alek aime bien sa présence, qui ne flanque pas la frousse aux patients et qui fait sourire ceux qui auraient plutôt tendance à grimacer. Il a longtemps hésité sur son prénom, envisageant au début de l’appeler Winnie, comme dans l’émission moldue. C’est après que le raton ait fait tomber quatre seringues, six flacons, trois plateaux de nourriture et deux élèves que le Russe a décidé de le nommer Faily. Un prénom qui lui va à la perfection.
Ils s'entendent généralement bien, Faily ayant un humour extraordinaire sous sa forme de raton. Souvent, il s'amuse à lui dire des conneries pendant qu'il bosse, le déconcentrant à tous les coups. Sous son autre forme, Alek aurait plutôt tendance à vouloir courir. La bête oublie souvent qu'elle n'est pas aussi légère qu'une souris et que tenter de lui embarquer dessus pour lui faire un câlin n'est pas une bonne idée. Tout comme essayer de s'enrouler autour de son cou est l'équivalent d'un suicide.
ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.
You're not a sad story.
22 juillet 1978
« Je l’ai su ce matin. C’est quoi cette connerie? Tu crois que t’as le droit de décider du jour de ta mort, de faire du mal aux gens qui t’aime? T’es qu’une sale gamine égoïste. Quand on apprécie quelqu’un, on fait pas ça! On reste avec lui, on ne l’abandonne pas. J’ai envie de venir te voir seulement pour te botter le cul. Et je m’en fous si le cul en question est sur un lit d’hôpital! C’est de ta faute, t’avais qu’à ne pas faire ça. Tu le sais que je m’inquiète pour toi. Que y’a pas une journée qui passe sans que je songe à ce que tu subis, à comment tu vas. T’avais pas le droit! J’ai cru crever quand ils me l’ont annoncé. On aurait fait un beau duo, tiens. La frère et la sœur à la morgue, aurevoir les parents. Conasse. T’as intérêt à t’en sortir, à ne pas y rester. Parce que sinon, j’sais pas si je vais pouvoir te pardonner. »
Londres, avec le directeur des préposés de Ste-Mangouste, dix-sept ans
C’est quoi cette histoire avec votre sœur?
La première fois que c’est arrivé, je devais avoir dix ans. Une bonne façon pour réagir à ces trucs-là, ça existe pas. On déconne puis on essaie de se faire croire qu’on a bien agit. On remodèle l’histoire. J’ai hurlé, si vous voulez savoir. Je crois que je n’ai jamais eu autant la frousse. On était en train de jouer dans le jardin, on creusait des trous, embêtait le chat, bref, des jeux de gamins. Elle s’est mise à vomir soudainement, des trucs noirs, des caillots qui n’auraient jamais dû sortir. Ses joues sont devenues blêmes, elle est tombée par terre. J’ai vu ses petits bras se mettent à trembler sans s’arrêter, j’ai regarder ses jambes se crisper et se tordre sans qu’elle ne puisse rien contrôler. J’ai crié parce que je savais pas quoi faire d’autre. J’ai crié parce que j’avais la trouille et que je n’étais qu’un enfant. Ma mère a accouru, ses bouclettes blondes encore humide de sa baignade dans la piscine familiale. « Aleksei! » J’aurais aimé pouvoir dire un truc intelligent, être celui qui avait sauvé la situation. Sauf qu’on ne dit rien d’intelligent dans ce genre de moment. « C’est Мария! » Je parle mal le russe, mais je connais nos prénoms dans notre langue maternelle. Le seul truc que j’ai retenu de ce pays qui ne m’a rien donné, de ce pays qui n’a pas sû aider ma sœur. Mon père est arrivé à la suite de ma mère, il a pris ma sœur par la taille. Sa belle robe était tachée et le seul truc que je suis parvenu à penser lorsqu’ils ont transplané, c’est que je pourrais lui en acheter une nouvelle pour lui faire plaisir.
Et votre scolarité?
Mes sept premières années à Poudlard se sont déroulées normalement. Mes parents ont déménagé à Londres pour que ma sœur bénéficie des meilleurs soins à St-Mangouste. Je ne la voyais que pendant les vacances, alors je lui envoyais des tonnes de lettres. C’est une manie chez moi, de lui écrire dès que quelque chose ne va pas ou que des trucs extraordinaires surviennent. Je lui ai promis de tout lui raconter, de ne pas devenir un de ces connards comme dans les livres. Je m’y suis appliqué vous savez. Je suis pas un taré, j’ai pas l’esprit tordu, j’passe pas mon temps à me soûler la gueule et ma queue ne contrôle pas mon monde. « … » Aie, pardon, c’était vulgaire. Mais vous comprenez où je veux en venir. Je suis un mec bien, du moins, je pense. Mes notes n’ont jamais été excellentes mais je me suis amélioré, je travaille fort. Je veux absolument rentrer en médeçine magique, c’est primordial pour moi.
Pour votre sœur?
Ouais. Aider les autres, faire du bien, c’est ce que j’aime faire. Et courir, faire du sport. J’adore les trucs d’équipe, les plaisanteries entre potes, tout les trucs simples. Je n’aime pas me prendre la tête, je laisse ça aux autres. Parfois, vaut mieux être optimiste que de broyer du noir .
22 juillet 1978
« Je ne pourrai pas venir te voir pendant les vacances de Noël. Ne m’en veut pas. Mais savoir que t’es dans cet état, que c’est de ta faute…C’est trop difficile, j’y arrive pas. Je prie tous les soirs le ciel pour que tu te réveilles. Maman me donne de tes nouvelles, mais honnêtement, je déchire souvent ses lettres sans les lire. Ça me fait trop mal. L’idée que tu puisses vraiment partir, me quitter, sans avoir pu me dire aurevoir. Et puis, il y a une fille…J’aurais aimé que tu la rencontres, que tu lui parles. Que tu vois ses yeux, aussi. Et son sourire. Il me fait penser au sien, quand tu te rappelais que le monde n’est pas si horrible et que le bonheur peut aussi exister. Reste forte, continue de te battre. Je ne t’autorise pas à crever. »
La porte demeurait obstinément fermée, même s’il y cognait depuis dix minutes. Aleksei lâcha un soupir puis glissa une main dans son uniforme, refermant ses doigts sur une petite boite triangulaire. Des chocolats de chez Honeydukes s’y retrouvaient en quantité suffisante pour être satisfaisante. Il se pencha puis glissa les confiseries dans l’interstice sous la porte :
« La prochaine fois si tu ouvres, je t’amène des croissants », lança-t-il doucement avant de s’éloigner.
Quelques collègues lui adressèrent un signe de la main en l’apercevant et il y répondit d’un sourire avant de descendre d’un étage, pour rejoindre son poste de travail. Il essayait d’apprivoiser la fille du douze – comme il l’appelait, ignorant son prénom pour le moment – depuis déjà plusieurs semaines. Il l’avait aperçue un soir, en rentrant du boulot, alors qu’il s’apprêtait à visiter sa sœur. La porte était ouverte, elle ne dormait pas. Son visage l’avait d’abord attiré, puis son regard. Peinée. Il avait eu envie de la rassurer, de la prendre dans ses bras et le faire sourire. L’adulte avait tenté de lui parler sans obtenir de réponses : il était revenu à chaque fois qu’il travaillait, amenant à chaque fois des sucreries, se heurtant toujours à son mutisme ou à une porte close.
« Alek? J’aurais besoin que tu me prennes les signes vitaux du type dans le sept. »
L’infirmière l’observait derrière ses lunettes et il hocha la tête avec un sourire, attrapant sa tablette. Elle sembla hésiter avant de poursuivre :
« Dis, t’es libre ce soir? On aurait pu aller prendre un verre entre collègues. »
Il haussa les épaules :
« Pourquoi pas. »
Peut-être que c’était aussi ce dont la fille du douze aurait besoin. Il lui demanderait demain si elle ne voulait pas sortir un peu de sa chambre pour se promener dans l’hôpital ou dans le parc. L’air frais ne pouvait que lui faire du bien.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Cappuccino et plus jeune que vous ϟ Où as-tu trouvé le forum? Il arrêtait pas d'apparaître sur mon écran ces jours-ci ϟ Personnage:Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Aucun. Les autres comptes c'est le mal. Ça ouvrirait la porte à un psychopathe, à une fille qui s'étouffe avec son hérisson et à une blonde qui aime trop se battre. ϟ Présence: 1/7. Nan, tous les jours bande tarés Faut que je fasse des bébés à Oksa, ça demande une présence quotidienne. ϟ Une remarque? Je donne des cookies à ceux qui chantent le restent de la chanson
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Dernière édition par Aleksei I. Marcovitch le Mar 10 Déc - 4:41, édité 4 fois
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Re: This is the taaaaaaaaale of captain Jack Sparrow (Aleksei)