(Le premier chapitre est superflue, c'était pour mon plaisir)

Spoiler:

Chapter 2 { And the strory continue 1971...
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Elle avait des nœuds dans l’estomac depuis des semaines. Il y avait un an de cela, ses frères l’avaient fait et avant cela son père, ses oncles et ses tantes et avant ses grands-parents et ainsi de suite mais aujourd’hui s’était son tour. C’était une tradition depuis la nuit des temps chez les Imithéos. Elle l’avait répété des centaines et des centaines de fois sur toute sorte de tons, de différentes manières, jouant même avec des aires de chansons. Ça devait être parfait. Sa prière à Zeus. Agenouillée devant la splendeur de l’architecture antique grecque, Athéna leva les yeux vers l’Olympe. Elle prit une grande inspiration puis récita sa prière.

« Je m’incline devant toi Zeus, petit fils du Ciel et de la Terre. Fils de Chronos le Titan et grand roi de l’Olympe. Toi qui a vaincu ton père et qui a créé l’homme à ton image, donne-moi la force de bien représenter ma famille et d’être digne des noms que je porte. Apprend moi la sagesse et la compassion. Fait de moi un être digne d’être un demi-dieu. Ainsi soit-il. »

Elle baissa à nouveau la tête en guise de respect puis se leva d’un geste fluide. Lorsqu’elle se retourna, ses parents la regardaient avec fierté. À partir de se jour, on ne la regarderait plus de la même manière. L’enfant qu’était Athéna devait devenir un adulte et la première étape à cette progression vers la maturité était cet hommage aux Dieux de l’Olympe. Son père posa la main sur son épaule.

« Comme avec tes frères, les Dieux te le rendront en centuple ma chérie. Soit fière de porter ton nom et soit digne de ta famille. »

La petite troupe tourna les talons aux vestiges d’une civilisation perdue depuis des siècles. Athéna avait toujours aimé fouler le sol de ce milieu historique. C’est aussi pour cela qu’elle aimait tant Poudlard. Elle y était entrée depuis un an et bien qu’elle ait toujours appartenu au monde magique, Poudlard l’impressionnait tout autant qu’un né-moldu. C’était grandiose…


Chapter 3 { You'll never be my Achilles heel 1977...
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Elle s’entortillait les doigts comme elle avait l’habitude de le faire lorsqu’elle est nerveuse. Ses yeux trahissaient son chagrin. Elle devait y mettre fin et vite. La boîte de Pandore avait été ouverte et rien n’empêcherait les mangemorts de venir le chercher lui si la rumeur se répendait qu’elle fréquentait un moldu. Pourquoi avoir abordé la question du sang… s’était puéril et l’histoire des moldus avait montré à de trop nombreuse reprise combien il était dangereux de jouer avec l’égalité des peuples. Trop de sang allait couler s’était certain. Athéna essaya d’avaler la boule qui s’était forgé dans sa gorge mais en vain.

Il était là à la regarder en sachant parfaitement à quoi s’attendre. Il la connaissait trop bien avec ses grands yeux triste quelque chose n’allait pas. Quelque chose de suffisamment important pour qu’elle ait dévoré l’ensemble de ses beaux grands ongles jusqu’au sang. Elle avait dû longtemps y réfléchir mais il était prêt. Quand elle lui avait raconté l’ensemble des évènements qui s’étaient dérouler dans le monde des sorciers, il se doutait qu’elle voudrait s’en mêler et qu’elle estimerait la vie d’innocents beaucoup plus importante que leur petite histoire d’amour. Elle ne faisait jamais les choses à moitié, il était évident qu’elle n’aurait plus de temps à lui investir et que les ennemies qu’elle se forgerait au fil de la guerre en préparation serait un danger pour une possible famille futur…

Les lèvres tremblotantes, Athéna souffla à son aimé les dernières paroles qu’elle ne lui adresserait jamais. De toute manière il n’aurait mal que quelques secondes puisqu’il oublierait vite tout.

« Zach… c’est fini, oublie moi. »

D’un geste agile mais fragile, elle leva sa baguette vers Zacharie et  la tourna délicatement afin d’incanter le sort oubliette.

« oubliette… »

Le regard de Zacharie se vida et comme si elle n’avait jamais existé, sa peine partie avec l’ensemble des souvenirs qu’il avait d’elle.

Chapter 4 { I wish you a merry Christmas 1978...
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Comme pour tous les Noël, elle était à la maison avec sa famille. Fatiguée du bruit, elle s’était réfugiée dans sa chambre avec l’intention de faire le mur, il y avait une fête à quelques coins de rue et elle n’avait nullement l’intention de la ratée mais quelque chose d’inattendu changea ses plans. Après avoir enfilé un jeans vite fait et une chemise, elle arrangea sa longue tignasse dans le miroir de sa chambre quand soudain un nuage bleuté sorti directement de son miroir et la percuta. Elle tomba sur le sol et observa le nuage qui s’était affalé de tout son long sur sa poitrine. On aurait dit…

« Un patronus ?! Hey ! C’est qui l’idiot qui… oh… »

Alors qu’elle allait accusée l’un de ses frères, puisque sa sœur n’avait pas encore l’autorisation de faire de la magie à l’extérieur de l’enceinte de Poudlard, le nuage de fumée se dissipa pour laissé place à un animal de chair et d’os. Le petit animal avait la forme d’un petit carnivore à la fourrure noir.  L’animal leva la tête et laissa apparaitre un collier blanc. Il colla son museau humide sur le nez d’Athéna qui était ébahis devant le spectacle auquel elle venait d’assisté. Sur le coup elle pensa que s’était peut-être un animagus qui s’était téléportée puis elle songea ensuite que ça n’avait aucun sens mais ça ne pouvait pas non plus être un patronus, les patronus ne prennent pas entièrement forme animal. Tout le monde sait ça.

« Hum, excuse moi… t’es quoi exactement et surtout d’où tu sors »
« Circée. Je suis un diable de Tasmanie mais tu as l’habitude de me voir en Chevêtre d’Athéna… »
« Attend… tu es en train de me dire que tu es mon Patronus ?! Ça n’a aucun sens… c’est quoi ce bordel. Bouge pas tu veux ?»

Athéna posa l’animal avec soin à côté d’elle puis se leva d’un bond agile. Elle sorti de sa chambre en trombe, descendant les escaliers deux à deux puis se mit à avoir des vertiges lorsqu’elle atteignit la dernière marche. Elle s’agrippa tant bien que mal au garde mais ses mains glissèrent et elle fini sa chute le visage contre sol. Étourdie, elle essaya de lever la tête mais on aurait dit qu’on l’avait rempli de ciment tant elle était lourde. Au loin elle entendit des battements d’ailes. Plus ils se rapprochaient mieux elle se sentait. À croire que les deux phénomènes étaient reliés. En fait c’était exactement ça. L’oiseau s’était posé près de son visage.

« Je ne peux pas m’éloigner de toi… »
« Tu déconnes ? Ce n'est pas parce que mon premier prénom c'est Gaïa que je suis nécéssairement dame Nature... J’ai horreur des animaux tu ne vas pas me coller aux talons sans arrêt ? Puis je pense qu’on n’a même pas le droit d’avoir un animal autre que ceux recommandé par l’école à Poudlard… »
« Je ne pense pas que tu ais le choix.»

Ne voulant pas s’avouer vaincue, elle fit le tour de sa famille pour finalement constater que le même phénomène avait touché les autres membres. Il semblait bien qu’elle n’aurait pas le choix, il lui faudrait apprendre à coexister. Abattu, elle tendit son bras au petit oiseau.

« Très bien. Puisqu’il en est ainsi, essaie de ne pas te faire bouffer par le chat d’Arès tu veux.»