Date & lieu de naissance : Je suis né un vendredi treize du mois de novembre de l'an mile neuf cent quarante neuf à San Francisco. Mes parents trouvaient que c'était un bon présage. Il s'avéra plus tard que ce n'était peut être pas un aussi bon signe. Bien entendu je ne crois pas aux superstitions, je laisse cela aux bonnes femmes. Mais je dois bien avouer que les catastrophes de ma famille tournent souvent autour d'un vendredi treize. Enfin que voulez-vous on ne choisit pas son destin n'est-ce pas ?
Nationalité & famille : Je viens d'une famille californienne demeurant à San Francisco. Je ne vivais ni dans les beaux quartiers ni dans les quartiers les plus malfamés. Mes parents étaient des moldus très respectables. Mon père était un brillant avocat mais il choisissait seulement les affaires qui l'intéressaient. Souvent, il n'était pas payé parce qu'il ne voulait aider que les gens honnêtes. Du coup ma mère, coiffeuse, faisait énormément d'heures pour pouvoir joindre les deux bouts. Un jour, on m'apprit que ma mère attendait un second enfant. Du haut de mes quatre ans, je me fichais bien mal d'avoir un frère ou une sœur. Je ne pensais qu'à m'amuser moi. Cependant, je me rendais bien compte des changements dans le cercle familial. Mon père se décida alors à avoir un peu moins de principe pour pouvoir s'occuper mieux de notre famille. L'argent rentrait un peu plus facilement dans notre foyer et la vie devenait plus facile pour nous tous. J'étais heureux avec mes parents et ma petite sœur. C'était une famille comme les autres. Malheureusement tout change et le soir de mon cinquième anniversaire en rentrant des courses mes parents eurent un accident de voiture. Ils périrent sur le coup, je n'avais alors que huit ans et ma petite sœur seulement quatre. Je compris que tout allait changer pour nous deux. Nous fumes confiés à notre grand-mère maternelle, seule parente encore en vie. Je pensais que tout se passerait bien pour nous mais le sort semblait s'acharner. Ma grand-mère mourut à peine un an après notre arrivée chez elle. Elle était très malade et la mort de sa fille unique n'avait pas arrangé la chose. Nous n'étions qu'une maigre consolation à ses yeux ce que je mis des années à comprendre. Après sa mort nous avons été confiés à un des nombreux orphelinats de San Francisco. Ma sœur semblait retrouver le sourire tandis que je me refermais sur moi même. Pour couronner le tout, je découvris que je pouvais faire des choses étranges. Un soir un homme vêtu d'une longue cape vint me voir pour m'expliquer que j'étais quelqu'un de spécial et que je pourrais faire de grandes choses. J'avais du mal à accepter sa proposition tout en sachant que je devrais laisser ma sœur derrière moi. La vie encore une fois ne me laissa pas le choix : ma sœur fut adoptée par une famille adorable mais pas moi, j'étais trop « sombre » pour eux. Je partis donc pour l'école de sorcellerie de Salem. Je réapprenais à vivre peu à peu. Au début ma sœur m'envoyait des lettres puis je finissais par lui dire que je ne voulais plus de ses nouvelles. Il était temps que je vive ma vie seul.
Statut du sang : Vous l'aurez donc compris je suis un sang-de-bourbe. Je me qualifie moi même comme tel parce que d'abord c'est la vérité et qu'en prime, j'ai honte de la nature de mon sang. Je déteste les moldus, ils ne m'ont rien apporté de bien. Ils m'ont enlevé toutes les personnes auxquelles je tenais un peu : mes parents, ma grand-mère et ensuite ma sœur. Je déteste les moldus. Je ne veux plus rien avoir à faire avec eux et si je le pouvais je changerais la nature de mon sang juste pour être un peu plus respectable à mon sens.
Baguette : La baguette qui me fut confiée était en bois de frêne contenant en son cœur un ventricule de dragon. Elle mesurait vingt huit centimètre et était très souple. Ça c'était ma première baguette. Je l'ai cassé lors d'un cours de métamorphose. J'étais en cinquième année et je n'arrivais pas à faire ce que je voulais. En m'énervant j'ai tapé sur le rebord de la table avec ma baguette et elle s'est scindée en deux. Aujourd'hui j'en ai une totalement différente. Elle est en bois de chêne, très dure de trente cinq centimètre. Elle contient en son cœur un crin de licorne. Cette baguette là est parfaite pour la métamorphose.
Epouventard : Je me retrouve souvent dans mes rêves face à ma plus grande peur. Je suis dans une rue seul et au bout de cette rue il y a une jeune femme ayant à peu près vingt six ans. Je me rapproche d'elle mais elle ne bouge pas. Quand je me retrouve face à elle, son visage devient poussière et je ne peux rien faire pour l'en empêcher. Cette femme ? Il s'agit de ma petite sœur. Elle avait presque sept ans la dernière fois que je l'ai vu. Je ne la reconnaîtrais pas aujourd'hui et c'était certainement pour cela que mon épouventard prend sa forme. Mais à vrai dire je ne risque pas grand chose ! Ma sœur ne me retrouvera jamais, elle a une vie bien à elle loin de la sorcellerie et c'est tant mieux.
Miroir de Risèd : A contrario, mon miroir de Risèd représente également ma sœur à mes côtés. Je rêve qu'on soit enfin réuni mais mes choix actuels ne lui apporteraient que des malheurs. Il y a aussi une autre silhouette à mes côtés, celle d'une femme. Je ne vois pas bien son visage parce qu'il a un voile devant. Je sais que je n'aurai jamais droit à ce bonheur que quoi qu'il arrive, quoi que je fasse, je perds tout ceux à quoi je tiens. Mais on a bien le droit de rêver non ?
Animal de compagnie : Etant gamin j'avais un hibou complètement débile du nom de Big-Mac. Il ne me servait un peu à rien mais je n'avais pu m'offrir que cette boule de plume quand je suis rentré à Salem. Un jour il n'est plus rentré. Je me suis dis qu'il avait du être mangé par une bestiole plus grosse que lui. J'ai attendu un an avant de me reprendre un animal et je portais mon choix sur un lézard. C'est une espèce de crocodile mais qui ne grandit pas. Ouais je lui ai jeté un sort et alors ?! Un crocodile pour animal de compagnie c'est super. Là encore ça n'a pas duré longtemps. Du coup j'ai abandonné l'idée d'avoir un animal de compagnie. Après tout il vaut mieux être seul que mal accompagné non ?
Identité actuelle : Quand j'ai quitté définitivement le monde moldu j'ai demandé à changer de vie. J'avais essayé de convaincre l'homme qui était venu me voir pour m'annoncer ma condition de sorcier de me faire changer d'identité. Je ne voulais pas du haut de mes onze ans apporter des ennuis à ma jeune sœur et à sa toute nouvelle famille. De plus si elle pensait que j'avais disparu, elle pourrait vivre sa vie sans penser à moi. Le professeur Stevens – professeur des potions à Salem – m'aida contre toutes attentes à obtenir de nouveaux papiers. Je laissais derrière moi le petit James Alan Ketner et je laissais place à Thomas Aaron Hotchner. J'avais envie de commencer une nouvelle vie loin de mon passé bien rempli. Pour expliquer aux autres pourquoi je ne rentrais chez moi lors des vacances je disais simplement que mes parents étaient des explorateurs vivant trop loin pour s'occuper de moi. C'était assez simple pour moi de mentir et de m'inventer une vie : j'avais déjà fait ça toute ma vie.
Caractère : Pour me connaître il faut se lever tôt. Mais soit si vous voulez tout savoir de moi je vais commencer par le point essentiel de mon caractère : je ne supporte pas les moldus. Je leur voue une haine incommensurable. D'ailleurs tout le monde s'étonne que je sois moi même un né moldu. Je n'ai jamais expliqué aux autres pourquoi j'étais aussi intransigeant envers les moldus. Je me rappelle bien trop souvent de ma vie d'avant et je ne peux pas oublier qu'on n'a pas voulu m'adopter parce que j'étais un enfant étrange. Ils n'ont pas voulu de moi parce que j'étais différent d'eux alors je ne vois pas pourquoi je les aimerai. Je ne leur fais pas de mal non plus même si ça me démange de plus en plus en plus de leur en faire. Il faut dire que depuis que je suis un sorcier à part entière, je me suis refermé sur moi même. Enfin ça c'est l'intérieur de ma carapace. À l'extérieur, tout le monde voit un homme joyeux, sur de lui et de ses idées et pas très dangereux mais au fond de moi je sais que je suis quelqu'un de dangereux pour les autres et pour moi même. Je suis toujours en colère et après tout le monde. J'ai quand même de bon côté. A contrario je déteste qu'on critique mon sang. Je me flagelle assez tout seul sans que des idiots de sorciers n'en rajoutent une couche. Je ne parle que très peu de moi détestant me mettre en avant. Pourtant étant jeune j'étais dans l'équipe de base-ball magique de l'institut de Salem. J'étais d'ailleurs voué à une brillante carrière sauf que je me suis blessé à la fin de ma sixième année. Je ne m'appitoye pas sur mon sort et d'ailleurs je déteste les gens qui le font. Pour moi, il faut aller de l'avant et oublier son passé même si c'est très difficile. En somme je suis quelqu'un qui cache toujours ses sentiments. De même je pense pas que l'amour guérit tout. Je suis tombé amoureux une fois et cette personne m'a fait beaucoup de mal alors maintenant je me méfie. On ne peut pas me faire deux fois une crasse. Je ne pardonne jamais aux autres tout comme je ne me pardonne pas mes erreurs. Je suis un homme complexe mais qui refuse de parler de ses propres problèmes. Je suis secret surtout depuis que je me demande si je ne vais pas devenir un mangemort. Il n'y a qu'une chose qui pourrait me faire sortir de ma carapace mais ça n'arrivera jamais.
Situation financière : Ayant écrit deux ou trois livres, je ne suis plus dans le besoin à l'heure d'aujourd'hui. Cependant quand j'étais plus jeune c'était beaucoup plus difficile. Je devais faire très attention à mon argent. J'avais bien sur hérité dans le monde moldu d'une partie de l'argent de mes parents et de ma grand-mère mais ce n'était pas faramineux non plus. Alors je me suis mis à écrire et un jour j'ai envoyé un de mes manuscrits à une maison d'édition qui a bien voulu le publier. Maintenant l'argent coule à flot sur mon compte en banque.

Le sort du patronus fut très éprouvant pour moi. Je n'avais que peu de souvenir de véritable bonheur, le malheur étant plutôt le fil conducteur de ma vie alors pour créer un patronus ce n'est pas facile. Je mis bien plus de temps que mes autres camarades de classe pour en produire un. Je ne réussis à en faire un qu'en sixième année. J'avais trouvé un souvenir heureux pour en faire un. J'étais amoureux en sixième année et du coup je me sentais un peu mieux dans ma peau. La première fois que mon patronus apparu il pris la forme d'un condor de Californie. Cela me rappelait d'un coup ma vie passée, celle que j'avais abandonnée six ans auparavant. Une fois le sortilège du patronus appris il me fut toujours facile de le refaire. Au fil des années je l'utilisais de moins en moins. Ce sortilège reprit une place particulière dans ma vie. Ce qui m'intrigue le plus c'est que les élèves sont maintenant vingt quatre heures sur vingt quatre avec leur patronus. Je voudrais pouvoir avoir le mien avec moi. Je me sentirais moins seul comme cela. Mais voyez vous je suis trop vieux alors pas de patronus pour moi. Je trouve ça amusant de voir tous ces animaux sauf quand ils veulent manger les livres de la bibliothèque. Je pense d'ailleurs à interdire l'accès aux animaux mais je pense que j'aurai beaucoup moins d'élève à m'occuper... Cruel dilemme.

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