[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Comme tous les nés-moldus, je ne savais pas que j'étais un sorcier, jusqu'au jour où j'ai reçu ma lettre. Bien sûr, il y a eu bien des choses avant cet événement qui a marqué ma vie. Mais moi, je ne suis pas comme les autres, je n'ai jamais vécu avec mes parents. Aussi loin que me le permettent mes souvenirs, ça a toujours été le père de mon père qui m'a élevé. Je ne l'ai jamais aimé, je restais là car son toit était mieux que rien. Et maintenant, il veut m'envoyer au camp. Le camp était un endroit au beau milieu de la forêt, une sorte de clan, de repaire où on entraînait de jeunes recrues, comme moi, à devenir des guerriers et protéger le village. Seulement, après avoir atteint un certain niveau, on nous envoyait à la guerre et je détestais ça. Grand-père m'avait expliqué que, quand papa était revenu du camp, il avait survécu deux jours à la maison avant de devenir un défunt dans sa tombe.  « Mais je veux pas devenir comme papa !! » Il me laissait une heure pour emporter ce qui m'était vital. Pourtant, au lieu de partir au camp comme le voulait mon tuteur, je passais par la forêt et dérivait de mon chemin jusqu'au mont blanc. Vous l'aurez peut-être deviné à cause de mon nom de famille, je suis d'origine française. C'était une des parties de ma vie qui m'a marqué mais depuis que j'ai trouvé mon oncle à la chasse, c'est lui qui me prend en charge. Je me sens beaucoup mieux chez lui et mes capacités peuvent enfin se développer.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Les vacances d'hiver. Qu'est-ce que je pouvais adorer les vacances. Moi, je ne les passait pas à embrasser ma petite amie, en plus, j'en avais pas de copines. J'étais sûrement très ressemblant aux autres pour certaines choses pourtant, je pouvais aussi être un Sasha à ma façon. Je préférais augmenter mon savoir scientifique, car il n'y avait que ça qui pouvait vraiment me passionner, en écoutant les cris des hiboux par exemple. Et cette nuit là, c'est ce que je fis ! Quel idiot à sortir en pleine soirée dans une forêt ou tout me pousse à reculer mis à part le cri d'une chouette hulotte ! Je tremblais de froid, aucune arme de défense sur moi, dans un lieu que tout le monde disait peuplé de loups. Dites-moi ce qui m'a poussé à me retourner ? Bonne question, moi aussi, je n'en sais rien, mais tout ce que je sais c'est que, quand un loup brun fonça vers moi toutes dents à découvertes, une sorte de vitre nous a séparé, comme par magie. Bien sûr, personne ne me croyait. « Mais je te le jure tonton ! »  Alors à ce moment, oncle Jack n'avait plus d'autres solutions : c'était la vérité ou être mis à l'écart de son neveu toute sa vie. Après tout ce que je lui ai fait endurer, il a quand même opter pour la deuxième solution. Malheureusement, Jack était seul et il s'occupait de la ferme, j'étais un peu son apprenti fermier. Je ne voulais pas l'abandonner ! Mais la lettre reçue la veille par un hibou révélait bien des choses, des réponses à des questions que je croyais sans fin. Apparemment, un monde magique existait bien au delà de la France sauf si cela était encore un tour d'un de mes... ennemis. Maman voulait rester en Angleterre et je prévoyais d'y retourner, pour vraiment y vivre. En plus, le chemin de traverse se trouvait justement à Londres ! Au mois, j'avais une occasion de partir sans vexer mon oncle. « Jack, je suis désolé, je n'ai pas le choix, je veux y aller, c'est la ma place, je le sais ! Je suis vraiment désolé. » Jusqu'à aujourd'hui, cela faisait quatre longue année que je n'avais plus vu ma mère.