« C’est un fils de nés-moldus » s’étrangla celui qui avait été chargé de s’immiscer dans la mémoire d’Ahti. « Ce Mangemort est un fils nés-moldus » répéta-t-il, appuyant chacune de ses syllabes. Un fait qui le choquait profondément ; bien qu’il ait déjà eu vent de semi-géants ou sangs dits impurs rejoignant volontairement les rangs des Chevaliers de Walpurgis. Néanmoins, toujours avait-il pensé que le dénommé Ahti Shalbatana Etherington était issu d’une longue lignée de sangs-purs, car se comportait comme tel et même, avait le nom de famille d’une de ces familles dites sans vices ! Quoique tous savaient que c’était le nom de sa femme, Esther – mais se serait-elle véritablement mariée à un rejeton de nés-moldus ? Elle aussi Mangemort, et des plus extrémistes. Si certains acceptaient les sangs impurs, tant que ces derniers reconnaissaient leur place plus basse que les sangs purs et se pliaient à leurs ordres la demoiselle, elle, réclamait leur annihilation par la mort la plus violente. Néanmoins, la brune aux idées violentes se serait liée, volontairement et en toute connaissance de cause à ce qu’elle combattait si vivement ? Oh, il était à présent compréhensible pourquoi Ahti portait le nom de son épousée, malgré les mœurs en vigueur. C’était pour cacher ses racines ! Comme ses prénoms étaient faux, sans l’être. Lemminkaïnen Merodach – voilà les vrais. Leurs sens étaient les mêmes qu’Ahti et Shalbatana mais leur écriture et prononciation bien différentes. Et son nom de famille ? « Khachadurian » lâcha le legilimens. Néanmoins, cela ne les éclaira pas plus sur la nature de ce sorcier, qu’ils venaient de capturer. D’où venait-il ? A présent qu’il n’était plus ce que tous pensaient (un Mangemort venant d’une famille de sangs-purs qu’ils n’avaient point réussit à identifier, comme tant d’autres) des doutes et de nombreuses interrogations survenaient. Ils avaient voulu lui soutirer des informations, sur où se trouvait sa dulcinée – en fouillant sa mémoire. Et en même temps de réponses, avaient hérités de questions. Leurs regards se tournèrent vers leur camarade qui avait, par son don, réussi à extirper à Ahti tant d’informations. Son visage livide et ses mains tremblantes retinrent ses compagnons de lui poser la moindre demande. Bien que tous, curieux, auraient aimés savoir comment un fils de nés-moldus pouvait devenir un sang-pur aux yeux de tous, Mangemorts et proches y compris. Quelle était son histoire ?

Et Ahti, abandonné sur le sol de la pièce d’eau où on l’avait coincé, choqué et exténué par la bataille et les intrusions forcées dans son passé et ses pensées, se remémora chaque souvenir qu’il avait depuis sa naissance. Qu’avaient-ils vus, qu’avaient-ils découverts ? Son regard se posa sur son annuaire droit, où luisait l’anneau doré symbolisant son mariage. Ou, plutôt, son passage d’homme libre à esclave… Le Mangemort soupira et ferma ses paupières, mordant sa lèvre inférieure. Ah ! Qu’ils la trouvent, et la tuent ! Sa haine envers Esther était à la hauteur de son amour pour la cruelle sorcière…

Lemminkäinen Merodach Khachadurian. Né à …, le … 1945 de l’ovule d’une chanteuse d’opéra arménienne et du spermatozoïde d’un courtier finnois. Tous deux s’étaient connus lors d’une représentation d’un opéra sorcier, qui en plus de belles voix usait de sortilèges et chantait d’étranges histoires de chevalier malchanceux et sorcière au cœur détruit… Cela partit d’un bouquet apporté dans une loge et finit contre la porte de cette même pièce étriquée. Une fin rapide et inconsidérée, une conception tout à fait révélatrice de l’être qui neuf mois plus tard vit le jour. Lemminkäinen, qui dès son plus jeune âge fut celui qui mena sur le chemin de la perversité tous camarades le suivant. A huit ans, il ramena en classe une revue pleine de pinups, volée chez le marchand de journaux du coin. Il l’avait cachée dans le casier de son pupitre et avant que le professeur n’arrive, autour de lui s’attroupaient filles comme garçons, tous très intéressés par ces choses de grands qui finalement, était aussi des choses de petits. Néanmoins, quand l’adulte chargé de la classe mis la main sur l’objet du délit, cela ne le fit point sourire ou rire, bien au contraire. Un magasine pornographique (quel mot fort, pour quelques jupes relevées et bas dévoilés) entre les mains d’un écolier d’une école privée anglicane, à la réputation faite et à ne pas refaire ? Rien ne réussit à faire ramollir le cœur du professeur, pas même les regards de biches que lui décocha l’énergumène bien en avance pour son âge. Que ce soit sur le plan intime, scolaire ou même, magique.

Sa mère, Aghavni, avait bien du mal à contrôler la précocité de Lemmi dans les ars magica. Rapidement, l’enfant avait compris être différent de ses camarades moldus. Il n’y avait qu’à voir sa mère, qui d’un coup de baguette lavait la vaisselle ! Il tenait bien d’elle. Toutefois, si cette dernière lui avait bien fait comprendre qu’il était un sorcier, elle lui fit aussi savoir qu’il devait le cacher. Mais il était trop tentant de diriger le vol des avions en papiers, ou de faire s’évaporer le seau d’eau près du tableau… Et puis, ses deux jeunes sœurs, qui elles ne présentaient aucune étincelle magique, l’acceptait très bien ! Alors, pourquoi ses camarades de cours ne le pourraient pas ? Tant de disputes le fils et la mère eurent sur ce sujet ! Oh, combien Aghavni regrettait son erreur du passé. Lemminkäinen n’avait pas même été reconnu par son père et n’avait pour souvenir de ce dernier qu’un prénom similaire au sien et des cartes pour chacun de ses anniversaires. Le finnois était marié et souhaitait que ce petit dérapage que représentait le jeune bambin ne se sache pas dans sa famille… Et le nouveau mari de la génitrice du turbulent sorcier n’avait pas non plus reconnu l’enfant ; forçant le bâtard à porter le nom de naissance d’Aghavni. Khachadurian… Cela faisait parler, dans les couloirs de son école. Certains même se signaient sur son passage, en le plaignant et maudissant sa traînée de mère… Cela ne faisait que renforcer la trouille qu’avait Lemminkäinen pour toutes ces grandes personnes autoritaires, placées sous la crosse d’un Dieu punisseur. Une crainte renforcée par les histoires de sa mère, qui en cherchant à protéger le tout petit sorcier de ce qu’on pourrait lui faire si jamais on découvrait sa nature, l’avait rendu effrayé. Au point qu’il tremblait quand son professeur le regardait de travers.

Dieu n’aime pas les sorciers, la Bible punit la pratique de la magie. Voilà ce que chaque matin la matrone répétait à son fils, en l’embrassant sur le front. Et le coincer dans une stricte école anglicane, oh ! Elle n’aurait pas pu trouver mieux pour empêcher son enfant d’utiliser de la magie, tout du moins de façon trop voyante. Lemminkäinen ne pouvait s’empêcher de créer, ex nihilo, quelques farces à l’intention de ses compagnons – aucunement conscient des risques et n’en parlant jamais à sa mère. Cette dernière pensait que son fils se passait de magie, comme elle tentait de ne pas s’en servir. Mais un sorcier reste un sorcier et le ménage est quelque chose d’aussi ennuyeux que les cours d’histoire biblique. Néanmoins, ne pas voir son fils pratiquer la magie des mineurs fit imaginer à Aghavni qu’envoyer son enfant à Poudlard serait inutile… aussi ne lui en parla-t-elle jamais et réduisit le plus qu’elle le pouvait tous liens avec le monde magique qu’aurait pu avoir Lemminkäinen. Surtout que, de ce qu’elle savait en ce moment il ne faisait pas bon d’être sang-mêlé parmi les sorciers. Des groupes de puritains se créaient et même avant cela, des tensions avaient existées entre les sangs. Pour se convaincre bien fondé de ses manigances, l’esprit maternel abandonna tous bons souvenirs de sa scolarité à Poudlard pour n’en garder que les mauvais… Or, le père du jeune sorcier n’était pas au courant de la cage dans laquelle Aghavni avait enfermé leur fils. « Alors, prêt pour Poudlard mon grand ? » marqua-t-il dans la carte du onzième anniversaire de son enfant. La génitrice se contenta de déchirer la lettre quand le garçonnet lui posa des questions dessus, sans répondre aux questions qui lui étaient adressées… mais cela l’aida à imaginer une parade, à l’approche d’une seconde lettre qu’elle redoutait. Grandement.

Peu de temps après un hibou vint remettre une lettre à Lemminkäinen alors que perché sur un toit il observait, au travers d’une vitre embuée, la silhouette d’une femme s’habillant. Combien de fois avait-il joué au voyeur ! C’était devenu une habitude plus qu’un moment d’excitation. Un feuilleton du mercredi après-midi et non plus un film du samedi soir, pour lequel on va au cinéma avec ses amis… Des amis. Depuis quelques années le jeune sorcier n’avait plus personne à ses côtés. Ses méfaits avaient fait fuir ses camarades, de plus en plus éloignés de sa personne par leurs parents ou leur propre conscience. Un enfant sans père, avec juste une mère – auquel il arrivait souvent d’étranges choses ! C’était toujours lui qui gagnait aux billes, d’ailleurs. Et à chaque fois qu’il s’énervait, une crasse arrivait à celui qui l’avait fait sortir de ses gonds. Oh, la magie coulant dans les veines de cet énergumène était forte et indomptable… Néanmoins, Aghavni n’en savait rien ou refusait d’y croire et quand, triomphalement, Lemminkäinen lui tendit la lettre de Poudlard en disant qu’il désirait y aller, elle lui rit au nez. « Dans cet établissement satanique, mon enfant ? » Là où ils lui apprendraient à tuer des crapauds et des colombes pour fomenter les pires maléfices ? Et forçant les larmes à monter à ses yeux bleus, la matrone s’agenouilla devant son fils et lui mit à raconter les pires moments de sa scolarité à Poudlard – vrais ou inventés. Cela lui faisait un peu mal au cœur, de renier toute magie en utilisant une religion dans laquelle elle ne croyait pas (mais chut, son fils n’en savait rien). Quant à Lemminkäinen, la nouvelle fut dure à digérer. Il s’en fichait, lui, que la pratique de la sorcellerie soit malfaisante ! Cela lui plaisait de faire voler, bouger, trembler. Cela l’amusait que de tourner en dérision, sans qu’ils ne le sachent, les autres bambins de son âge et même, plus grands ! Sa maîtrise de la magie était, pour son âge, incroyable. Alors que la plupart des enfants sorciers, parfois la pratiquaient sans le savoir sous le coup d’une forte émotion, Lemminkäinen avait rapidement compris les mécanismes des sortilèges qu’il pouvait employer. Et même, avait repris quelques formules qu’il avait entendu sa mère prononcer. Bien évidemment, les ratés furent nombreux, mais cela ne fit que rajouter l’envie d’en apprendre plus. Chaque obstacle dépassé gonflait le cœur du jeune sorcier de fierté et de l’impression d’être spécial, différent et donc… supérieur. C’est qu’en plus on ne cessait de flatter son jeune esprit car ses capacités de réflexion faisaient qu’on l’avait rapidement remarqué, parmi les autres élèves. Sans être le meilleur de la classe sur le papier, c’était celui auquel on prévoyait l’avenir le plus radieux. Politicien, certainement. Pas même quinze ans et déjà assez de mordant pour fermer le clapet de ses professeurs (et finir chez le directeur). La règle sur les doigts ne lui faisait pas peur, tout comme faire la grue dans un coin de sa salle de classe. Autant dire qu’il ne suffit pas à sa mère de verser quelques larmes pour amadouer son enfant, qui restait coi d’incompréhension. Lui n’aimait pas ce Dieu, n’y croyait d’ailleurs pas ! Tout ce qu’il y avait là-haut, c’était des étoiles, des planètes, des comètes, des astéroïdes… et non pas un homme à grande barbe blanche, omniscient, les observant tous même aux toilettes. C’était pervers et déstabilisant, que de penser que quelque chose pouvait le contrôler, le regarder… à son insu. Lemminkäinen, si habitué à se cacher, ne pouvait supporter cette idée. Mais Aghavni gagna. Ce n’est pas à onze ans, bien que fort, qu’on peut s’opposer indéfiniment à sa génitrice. Cela dura toutefois longtemps : la matrone ne pouvait se contenter d’envoyer son fils dans sa chambre sans goûter, mais se devait de le convaincre. Un parent ne peut pas s’opposer à l’entrée de son enfant à Poudlard sans l’accord de ce dernier…

Ce fut avec délice et contentement que la mère rédigea une lettre de refus, avec l’approbation de Lemminkäinen tout en bas. Et elle l’embrassa sur le front, soulagée. En voilà un de sauvé, qui n’aura pas à souffrir de l’injustice du monde sorcier ! Qui ne subira pas les brimades de ses camarades, par rapport à son origine et son sang… et ne fera pas de dégâts comme elle avait fait une fois, en utilisant un sortilège aux yeux de moldus ! Oh, tout ce que voulait Aghavni, c’était que Lemminkäinen reste effacé et transparent. Cette erreur – que malgré tout, elle aimait, devait faire profil bas ou son nouveau mari demanderait à ce qu’il soit éloigné de son foyer. Il tolérait tous les sortilèges de sa nouvelle épousée, mais tout était bon pour pousser hors de sa maison cet enfant du Diable et du libertinage ! Oui. Mieux valait, pour Lemminkäinen, oublier la magie.

Néanmoins, le jeune garçon n’était pas de cet avis et tenta, par tous moyens, d’en apprendre plus sur ses dons. Il finit par emprunter des livres sur la magie à la bibliothèque municipale – mais il n’y avait dedans rien de sérieux. Décevant ! Mais heureusement que sa curiosité mal placée, telle un ange gardien, le mit sur la bonne voie… C’était en cherchant le Kâma-Sûtra que sa mère et son père adoptifs cachaient dans leur chambre que Lemminkäinen tomba sur un cahier de brouillon que sa génitrice avait conservé, de son époque à Poudlard. Il y avait dedans une liste de sortilèges, d’ingrédients pour potions et d’animaux aux noms et descriptions étranges. Un monde tout nouveau, intéressant et attirant. Hélas, si lointain ! Il n’y avait que cette carte du ciel, grossière, que l’enfant comprenait véritablement. Néanmoins, tout cela était suffisant pour faire disparaître les idées néfastes que sa mère avait implanté dans son cerveau : il n’y avait là aucune diablerie ! Tout du moins, au regard du turbulent préadolescent. Il ne prit toutefois pas le cahier dans sa chambre, de peur que sa mégère de mère ne s’en rende compte, mais cela lui donna des pistes. Tout ce qu’il pouvait y avoir dans les livres moldus à propos de la magie était faux. Mais l’astronomie… c’était autre chose. D’ailleurs, quelle activité qui lui convenait bien ! Dans sa frustration, Lemminkäinen s’était plus encore renfermé sur lui-même et supportait de moins en moins sa cellule familiale… et quelle meilleure excuse que l’envie d’aller observer les étoiles existait-il, pour le soir échapper à une soirée devant la télévision avec ceux soi-disant partageant son sang ?

Mais rapidement, le ciel ne suffit plus et le damoiseau se chercha de nouveaux horizons. C’est ainsi que, en tentant de lui-même faire une potion, sans l’aide de quiconque, Lemminkäinen rata lamentablement et provoqua un tel désordre que le Ministère de la Magie décida, d’enfin, intervenir auprès de ce sorcier qu’ils surveillaient déjà. C’est que des crasses, le mignon en avait déjà fait. Toutefois, on avait voulu voir si sa mère saurait l’éduquer… si elle saurait prendre ses responsabilités, après avoir refusé l’offre de Poudlard. Il est possible pour un sorcier d’être éduqué par ses parents, mais ces derniers se doivent d’être compétents ! Et Aghavni, elle, peut-être l’était mais ne désirait aucunement accomplir sa tâche de mère sorcière – préférant grandement nouer des rubans dans les cheveux de ses cadettes. Bref, quand elle vit débarquer deux sorciers sur le pas de sa porte, tenant fermement son fils, elle faillit s’évanouir. Puis, quand ils lui annoncèrent que son vilain rejeton allait passer devant le tribunal de la Justice Magique, Aghavni s’évanouit pour de vrai. Néanmoins, la sanction ne fut pas dure et uniquement disciplinaire. Vu que sa mère était incapable de canaliser la magie coulant dans les veines de Lemminkäinen, c’était aux autorités administratives de le faire… et donc, à Poudlard.

Ce fut une grande nouvelle pour l’adolescent, que d’apprendre qu’il allait aller là où sa mère désirait qu’il n’aille surtout pas. Ce goût de l’inconnu et de l’interdit le faisait frissonner et, il ne pouvait le nier : il en avait grandement envie. Toutefois, y entrer avec deux ans de retard était assez terrifiant. Son niveau était bien loin de ceux ayant son âge… bref, quand Lemminkäinen s’assit sous le Choixpeau, il avait treize ans et dépassait d’une tête tous ses camarades. Son air sérieux et son corps déjà bien bâti (voilà ce que c’est, que d’escalader gouttières et murs pour sécher les cours ou aller espionner la voisine) rajoutaient à l’impression de force qui de lui émanait. Et bien que le trac le tenait à la gorge, l’adolescent fit son possible pour sembler détaché. Même quand le chapeau magique, posé sur son crâne, prit son temps pour se décider…

Il y avait quelque chose de dérangeant. Lemminkäinen possédait, sans aucun doute possible, les grandes qualités des Gryffondors : courageux, hardi et fort autant mentalement que physiquement, l’adolescent donnait l’impression d’être prêt à lutter contre tout avec sourire, malice et plaisir. Le jeune blond était du genre à désobéir pour courir après ses rêves, défendre ses idéaux et vivre pleinement son destin. Il aimait expérimenter, découvrir avec son corps (plus qu’avec son esprit) et n’avait pas peur de tomber. Un lion, fier et flamboyant. Un lion prêt à tout… le Choixpeau sentait la détermination, l’ambition du nouveau-venu. Cette rage de vaincre et de n’être arrêté par rien. Ce manque de sens de la communauté, qui normalement imprégnait les Gryffondors (si forts quand ensembles ils se serrent les coudes). Lemminkäinen aimait mentir et n’avait pas de honte à retourner sa veste. Combien de fois avait-il trahi des camarades, par son passé ? Comment n’avait-il pas hésité à dénoncer d’anciens amis, pour éviter des punitions et restrictions ? Peu fiable, l’adolescent… sournois, même. Les bons côtés des Gryffondors et les mauvais des Serpentards. Néanmoins, certainement que le Choixpeau se dit qu’il valait mieux privilégier les qualités, et envoya malgré tout le nouvel élève à la table des rouge et or. Ce qui déclencha une vive ovation et fit sourire Lemminkäinen – qui décida, à ce moment, que sa famille était à présent Poudlard et plus précisément, les Gryffondors. Tant de frères et sœurs, partageant avec lui la pratique de la magie ! UC