Dossier n°13121989 Jack Roesvelte Caerdinael Née le 8 avril 1961 à Londres Retirée à sa mère le 24 décembre 1969 Mère alcoolique Père inconnu Ne présentait pas de signe de maltraitance. Sauvage, méfiante et indépendante.
Un dossier c'est bien beau, mais ça ne dit pas tout. Je m'appelle Jack. Un prénom de garçon, associé la plupart du temps à un assassin, on prétend qu'il est le premier tueur en série de l'histoire. Une erreur. De toute façon, je ne suis pas un garçon, pas plus que ce prénom m'a été donné en l'honneur de cet illustre personnage. La réalité n'en est pas moins belle et merveilleuse. Il y a des enfants dont le prénom symbolise tout un tas de choses. Je ne suis pas l'un de ses enfants. Moi, mon prénom, je le dois à une marque d'alcool. Probablement parce que mon alcoolique de mère n'avait qu'un seul mot à la bouche : Jack Daniel's. C'était sans doute la seule manière pour qu'elle puisse retenir mon prénom... En imaginant qu'elle se soit souvenue de mon existence. Bien des années plus tard, en entrant à Poudlard, j'ai découvert que ma mère n'était qu'une pauvre cracmol, rejetée et reniée par sa famille. Elle a noyé sa médiocrité dans l'alcool, se rendant encore plus insupportable et répugnante. Ma mère n'était rien. Je me demande comment elle a pu vivre avec ce qu'elle était. Ivre ou non, si j'avais été elle, je me serais tirée une balle depuis longtemps. Mon père? Illustre inconnu. Impossible à trouver. Cela pourrait être n'importe lequel des imbéciles avec ma mère couchaient. Je crois qu'il vaut mieux que je ne sache rien de lui, pour coucher avec ma mère, il ne fallait pas avoir beaucoup d'estime de soi... Je suis une p*tain de vermine. La pureté du sang? Franchement, je n'en ai rien à branler. Puis sérieusement, ce n'est pas ça qui m'aurait sauvé la mise. Quand on né dans la misère, on y reste. Enfin, je n'ai rien à envier à ces gosses de riches et leurs prétendues puretés des sangs. Faut dire qu'à la fin de la journée, ils ne sont pas plus heureux. Je leur crache à la gueule et je les emmerdes profondément. Je sais, je sais, avec ce genre de discours, j'ai la palme de la grande gueule qui doit s'en prendre plein la gueule. Mais faudrait déjà qu'ils puissent m'atteindre. Quand on grandit seule, quand on grandit dans la rue, on a connu bien pire que ce que ces gamins pourraient me faire. J'ai pas peur d'eux. Il est pas né, le con qui arrivera à me faire taire. J'sais que je suis pas commode. Je suis pas la fille parfaite, celle qui transpire l'élégance et attire tout les regards. J'suis une teigne, bagarreuse, vulgaire et facilement irritable. Ça m'amuse toujours de voir la réaction des gens lorsqu'ils posent le regard sur mon patronus, un magnifique Couroucou, ce petit oiseau délicat et fragile... Autrement dit? Tout ce que je ne suis pas. J'pourrais vous dire tellement de chose à mon sujet, mais si je vous dis tout, tout de suite, il ne vous restera plus rien à découvrir.
a little something from you.
Tu es plutôt indépendante, sauvage et solitaire, alors, cette présence qui ne cessait de t'accompagner est plutôt insupportable pour toi. Il a beau être une part de toi, rien y fait, tu as la sensation désagréable d'être épiée et observée, comme si on te privait de ta liberté. Le temps n'arrange rien à la situation, il demeure un réel malaise entre toi et elle. Parfois, tu serais tenté de le toucher, juste pour qu'elle parte, qu'elle te laisse poursuivre ta vie, tranquillement. Mais tu as bien trop peur des conséquences que cela pourrait avoir sur toi. A choisir, le couroucou est de bien plus agréable compagnie que le sapajou. Même si on aurait tendance à dire que le sapajou est plus proche de ce que tu es. Toi? Comme d'habitude, tu t''en fous. Après tout, les adultes n'ont pas ce problème alors, d'ici quelques temps, elle redeviendra ce bon vieux patronus que tu ne ressortiras qu'en cas d’extrême urgence. Voir plus du tout... tu ne te vois pas vivre éternellement dans le monde des sorciers, tu retrouveras tôt ou tard la terre ferme et ta véritable place dans le monde des moldus.
This one moment when you know you're not a sad story.
Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.
Assise sur une chaise, dans un sordide couloir aux allures de prison. T'es de retour à la case départ. Tes mains se crispent contre tes genoux De là où tu te trouves, tu entends des brides de conversation. Tu n'es pas comme les autres. Aucune famille ne veut de toi, tu es trop... Différente. Tu as juste envie de tout planté, de te barrer, de te lever et de disparaître dans la nature, pour ne jamais revenir. Tu pourrais le faire. Sincèrement. Tu es à deux doigts de le faire. T as réussi à te débrouiller pendant 9 ans toute seule, sans que personne ne s'en soucie, alors qu'est ce que ça change? Ta mère a toujours bu. Tu ne vois pas en quoi les choses sont différentes, tu ne vois pas pourquoi tu es obligé de subir ce genre de chose. T'étais bien, t'avais ton monde, ton indépendance, tu n'avais besoin de personne. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas grand chose à foutre de ce que tu peux bien penser, de ce que tu peux bien vouloir. Ça prétend vouloir ton bien, ça prétend être de ton côté, c'est que des mots pour se donner bonne conscience, ce n'est que pour les rassurer, pour qu'à la fin de la journée, ils aient l'illusion d'avoir fait quelques choses de bien.
Je suis l’absence totale de surprise de Jack.
Il n'y a que toi pour ce foutre dans une situation pareil... Tu relèves brièvement le regard vers lui, impassible et nonchalante. Tu avais déjà eu des problèmes avec la justice moldue, ce n'était qu'une question de temps avant que tu n'en ais avec la justice magique. Il recommence à parler, mais toi, tu ne l'écoutes déjà plus. Qui t'a assigné un con pareil? Tu n'as pas besoin de lui, tu n'as besoin de personne. Tu soupires, tu t'enfonces un peu plus contre ton siège, extirpant une cigarette à tes lippes. Il laisse échapper un juron, t'arrachant la cigarette pour l'écraser sous son pied, comme si elle avait besoin d'être éteinte. Tu le toises quelques secondes et tu en reviens au néant. Il s'agite à tes côtés, transpirant la peur et la nervosité. Ce type là, il doit tout juste être diplômé. Jack Roesvelte Caerdinael? L'imbécile méprisable qui t'accompagne se relève d'un bon, il se confond en formule de politesse plus ridicule les unes que les autres. Tu te relèves, laissant échapper un soupire. Tu sens le regard assaillant de celle qui t'a appelé, elle te toise, elle te juge, sans même prendre la peine de se cacher. Tu soutiens son regard, bravant la bienveillance. Hm. Veillez me suivre. Elle tourne les talons, te laissant un dernier regard dédaigneux. L'imbécile qui t'accompagne veut lui emboîter le pas, mais ta main s'est posé sur son épaule. Il s'est figé. Pour notre bien à tout les deux, il vaut mieux que tu la boucles et que tu me laisses faire. Un sourire hypocrite aux lèvres, tu lui passes devant, suivant la poule, enfermé dans un tailleurs impeccable. Elle doit se faire b*iser par un haut dirigeant, quelques choses du genre. On te montre une chaise, au centre de la pièce, face à un auditoire non négligeable. Des cons en puissance, qui pètent plus haut que leur cul. Tout ça pour toi? Tu en serait presque flattée, si tu ne trouvais pas cela aussi ridicule. Vous comparaissez devant nous pour Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et pour usage de la magie en présence de moldus. Ce jour là, tu as bien failli ne jamais retourner à Poudlard. Tout ça pour quoi? Un soûlard, rencontré dans un bar, un macho, incapable de comprendre quand on lui dit "non". Au fond, tu n'es même pas certaine que ça t'aurais dérangé. Tu sais que ton temps à Poudlard ne sera pas éternelle, tu finiras par revenir d'où tu viens, c'est à dire à la rue. Que ce soit maintenant ou dans un an... Qu'est ce que ça change?
Je suis le cœur brisé de Jack.
Vous êtes trop différent. Il n'y a rien à faire, toi et lui, vous ne vivez pas dans le même monde, vous ne voyez pas les choses de la même manière. Entre vous c'est du sexe, des parties de jambes en l'air et de prises de tête d'une violence qu'on ne fait plus. C'est la passion à l’état brut, dévorante et destructrice. Vous vous aimez, vous vous déchirez, il n'y a que comme ça que vous pouvez encore parler. Lui, c'est ce petit bourge, ce petit fils à papa aux prétendues idées conservatrices -ce qui ne l'a pas empêché de trouver le confort de tes bras-, ce petit garçon en mal d'aventure. Toi, t'es la plus grande aventure qu'il ait jamais faites. Toi, t'es l'affront à ses parents qu'il n'avouera jamais. Toi, t'es la part de danger dont il avait besoin. le problème, c'est qu'avec ce genre de relation, les sentiments ne sont jamais bien loin. Il a fallu mettre un terme à cette mascarade. Que ce soit pour toi comme pour lui. Une dernière engueulade. Une dernière étreinte. Ca se finit comme ça a commencé, vous marquant l'un et l'autre sans que vous n'osiez l'avouer. Ca servirait à quoi de toute façon? à rien. Strictement à rien. T'es qu'une page dans le livre de sa vie. La page est tournée.
Je suis la sueur froide de Jack.
Coincée contre l'appuie de fenêtre des toilettes des filles, tu ne penses même pas à t'allumer une clope. L'odeur de la fumée te file la nausée. La main posée contre ton front, tu ne sais pas encore comment tu vas tenir le coup. Comment tu as pu te foutre dans une merde pareille? Quand tu crois que la vie t'a déjà fais les pire crasse, voilà qu'elle t'assène encore de coup, plus violent, plus dure à encaisser. Tu fermes les yeux. Tes paupières sont lourdes et brûlantes. Tu n'as envie de voir personne. Tu en veux à la terre entière. Quelques gouttes de sueurs perles contre tes tempes. Ton coeur loupe un battement, il se serre, douloureusement. Tu n'arrives pas à respirer. Si on te voyait, hein, pauvre petite Jack, toi et ta grande gueule, les larmes au bord des yeux. Si on te voyait, qu'est ce qu'on en penserait? Hein? Probablement que t'es aussi misérable que ta pauvre mère. Les chiens ne font pas des chats. Ta main se glisse contre ton ventre, au travers ton tissus. Plat et svelte, comme si rien en toi n'avait changé. Des conneries. Une grimace douloureuse s'empare de tes traits. Tes doigts se referment sur le tissus. Si tu pouvais faire quelques choses pour empêcher cela... Mais c'est trop tard. Tu sens déjà que tu as tout gâché. Tu sens déjà que ça te détruit. Tu préférerais en crever, mais t'es là, bien vivante... Pire, tu portes la vie en toi. Ça t'inspire rien de bon. Il n'y a rien de bon qui pourrait en sortir. La détresse s'empare un peu plus de toi lorsque tes pensées voguent sournoisement jusqu'à lui. T’imagines même pas ce qu'il en penserait. Que tu l'as fais exprès. Comme si tu voulais qu'une chose pareille arrive. Ça te rend malade. Tu ne sais pas comment tu vas bien pouvoir lui dire... Si tu lui dis un jour. T'es déjà suffisamment dans la merde, il ne faudrait pas que lui et sa famille viennent en ajouter une couche. Puis... Ça pourrait être n'importe lequel des blaireau de cet école. Tu pourrais mentir, lui dire qu'il n'est pas le centre du monde et que des mecs, t'en a connu plus d'un.
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Dernière édition par Jack R. Caerdinael le Jeu 28 Fév - 21:54, édité 31 fois