Rhéa Isobel Mills a toujours fait la fierté de sa famille. Brillante élève et préfète en chef lors de sa septième année, elle a toujours tout eu de la fille parfaite. Et pour cause, elle a été étonnamment facile à endoctriner. C’est sans broncher que toute petite déjà elle accepta la place de chacun, les sang-pur tout en haut, les moldus et né-moldus dans les égouts, ce qui rassura ses parents dans l’idée qu’ils l’avaient bien éduquée. Pour elle, le pouvoir fait tout et par conséquent, les sorciers sont les plus puissants. Et les sang-pur le sont d’autant plus qu’ils ont tous les mérites, préservant leur espèce depuis des générations. Elle croit dur comme fer en une hiérarchie permanente, que ce soit par rapport à votre travail, milieu ou sang. Elle se place d’ailleurs sans difficulté vers le sommet de la pyramide. Elle est dotée d’un égo surdimensionné et ne remet pas en cause son succès. Elle sait qu’elle est brillante et qu’elle aura du pouvoir un jour. Pour elle, les nés-moldu n’ont pas leur place dans le monde magique. Comment est-ce que quelqu’un qui vient d’une famille dénué de tous pouvoir surnaturel pourrait en avoir ? La rousse ne doute pas que ça cache quelque chose de louche et sait les remettre à leur place. Ils n’ont aucune valeur à ses yeux et ne pourront jamais faire de vraies preuves parmi les sorciers. Quant aux moldus, il est inutile de dire qu’elle les méprise plus que tout. Elle les voit difficilement supérieurs au reste des animaux car elle est persuadée que les sorciers sont la véritable espèce dominante de la planète Terre. Dotée d’une volonté, d’une ambition disproportionnée et de ses convictions auxquelles elle s’accroche comme une moule à son rocher, Rhéa arrive à la fin de ses études avec succès. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient et peu importe si elle doit passer par tous les moyens de manipulation possible. Elle fait également preuve d’une grande patience et sait revenir à la charge quand il le faut. Afin de satisfaire sa soif de pouvoir pour un temps, elle intégra le Ministère de la Magie et plus précisément le Département des Mystères, après avoir effectué cinq ans d’études supérieures en Enseignement Magique. Ce poste lui promettait d’atteindre un certain niveau de puissance auquel elle aspirait. C’est durant ces années au ministère, lorsque les idées de Voldemort ont commencé à faire surface, qu’elle découvre qu’elle approuve les propos qu’avance le Seigneur des Ténèbres. Il ne lui en faut pas beaucoup pour finalement rejoindre ses rangs, l’année de ses vingt-huit ans et pour quitter le Ministère une bonne fois pour toutes. Son admiration pour Voldemort tourne presque à l’obsession puisqu’à ses yeux il représente tout ce qu’elle n’a pas pu accomplir. Une femme n’aurait jamais été prise au sérieux si bien que le Mage Noir lui permet d’accomplir tous ses rêves et par-dessus tout, lui permettra de voir enfin un monde sans moldu.  Et la première étape pour ça sera de convaincre son mari. C’est à Poudlard que Rhéa l’a rencontré et alors qu’elle refusé avec véhémence les fiançailles imposées par ses parents, refus qu’ils acceptèrent étant donné le succès de leur fille, il ne lui fallut qu’un an pour devenir Rhéa Rosier. Dotée d’un esprit indépendant, se marier n’avait jamais été dans ses plans. Elle n’aime pas dépendre de qui que ce soit et encore moins l’idée de partager sa vie avec quelqu’un. Et pourtant, c’est bien par amour qu’elle a épousé Pyrrhus, leurs convictions les liant immédiatement. La jeune femme n’avait jamais été du genre à étaler ses sentiments et pourtant, elle a toujours su se montrer aimante envers celui qu’elle a épousé. A vrai dire, cela n’a pas beaucoup changé : elle a beau dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, elle ne dévoile quasiment jamais ce qu’elle ressent et sait rester impassible. Elle n’aime pas vraiment parler d’elle et ne le fera que si vous êtes un proche. Ce n’est que dernièrement que ses relations conjugales se sont détériorées. En effet, elle ne trouve pas que son mari s’implique suffisamment dans la cause à laquelle ils se sont joints ni que ses convictions soient assez poussés. A vrai dire leurs points de vues diverges sur plus de sujets qu’ils ne l’auraient pensé. C’est donc souvent exaspérée que la rousse met fin aux conversations avec son époux.

Si Rhéa parait forte en apparence, elle a tout de même des points faibles. Le plus important restera son père, à présent décédé depuis quatorze ans mais qui continue de la terrifier. Elle n’a jamais pu oublier l’enfance qu’elle a passée, terrorisée par cet homme imposant qui pouvait frapper à tout moment. Il n’avait jamais été particulièrement dur avec elle – ni particulièrement aimant, d’ailleurs – mais c’est inconsciemment que fillette déjà, elle rejetait tout type de figure d’autorité, ne supportant pas qu’on supérieur à elle. A ce jour, elle ne s’est toujours pas rendu compte que c’est pour cela qu’elle avait peur de son père. Si elle ne l’a pas oublié et si elle vit toujours en ayant peur de lui c’est à cause de son cousin, Seth. Celui-ci n’est pas différent de Carron, grand mage noir de son temps, par son sadisme et sa cruauté. Bien qu’il soit largement plus jeune qu’elle, inférieur hiérarchiquement parlant et fait partie du même camp qu’elle étant mangemort aussi, il la terrifie, surtout lorsqu’elle voit ce qu’il peut faire à ses sœurs. Mais encore une fois, elle ne montre pas ses sentiments et n’avouera jamais être effrayée par son cousin. Elle se contente de le prendre de haut pour réprimer son horreur, prenant le moindre prétexte pour le rabaisser. Quelque part, Rhéa arrive toujours à transformer son sentiment de peur face à l’autorité en autre chose. C’est d’ailleurs comme ça que son dévouement pour le Seigneur des Ténèbres s’est transformé en admiration. Elle reconnait sa puissance et le craint mais ne cherche pas pour autant à le fuir, au contraire. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle admettra avoir peur des figures d’autorités plus puissantes qu’elle puisqu’elle ne s’en rend même pas compte. Par conséquent, son épouvantard n’est autre que son père, disant qu’elle a échoué. Car une autre des frayeurs de Rhéa est l’échec. Alors qu’elle n’aime pas particulièrement les têtes de classe parmi ses élèves parce qu’elle les trouvent trop prétentieux, elle ne supporte pas de ne pas atteindre ses buts. Quand elle commence quelque chose, elle fait tout pour le terminer, coûte que coûte. Pour l’instant, ça lui a plutôt réussi puisqu’elle a été brillante dans presque tout ce qu’elle a entreprit et n’a connu que de rares échecs. Depuis ses 11 ans, la même baguette l’a accompagnée dans tous ses périples. Faite de bois d’ébène aussi sombre que la nuit, elle correspond tout à fait, d’après les dires d’Ollivander, aux sorts de combat et à la métamorphose, matière fétiche de la rousse. Ce bois serait idéal pour les sorciers guidés par leurs convictions, individualistes, non-conformistes et qui ne se laissent pas détourner de leurs objectifs. Autant dire que c’est la baguette idéale pour la sorcière. Elle mesure 35,7 centimètres, est rigide et contient un ventricule de cœur de dragon. Avec ça, Rhéa est parée pour toutes les épreuves. Ou presque.

Lorsqu'elle effectue le sortilège du patronus - ce qui arrive désormais rarement étant donné son statut de mangemort et le fait qu'elle ne pense plus en avoir besoin - un crocodile prend forme. Plus précisément, un crocodile des philippines. Considéré comme une espèce du reptile"petite" et particulièrement vicieuse, il correspond tout à fait à sa sorcière, ce qu'on ne manque pas de lui faire remarquer au vu de la petite taille et du sadisme de celle-ci. C'est lors de sa quatrième année qu'elle parvient, après beaucoup d'effort, à produire le sort sous sa forme corporelle, après n'avoir réussi qu'à émettre une faible brume pendant des mois. Ce fut un grand soulagement lorsqu'elle parvint enfin à produire ce sort si complexe. Il faut dire qu'elle n'avait jamais eu de grand bonheur dans sa vie. Aucun souvenir qui ne soit suffisamment puissant pour lui permettre de réussir l'Expecto Patronum correctement. Jusqu'à ce que son père lui dise qu'il était fière d'elle. C'est seulement après qu'elle réussit le sortilège à la perfection. Parfois Rhéa se demande comment aurait été sa vie si le sort raté avait aussi touché les adultes. Horrible, très certainement. Elle s'imaginait mal supporter un crocodile qui la suivrait partout et s'infiltrerait dans ses pensées. Mais d'un autre côté, l'idée d'un alter égo bien vivant était tentante. Quelqu'un qui serait exactement comme elle, comme une part d'elle avec qui elle pourrait discuter. Ça lui changerait de son mari, qui lui apparaissait aujourd'hui si opposé à ses convictions. Une deuxième Rhéa sous forme animal serait parfait pour la rousse, sans doute cauchemardesque pour les autres.

ϟ pseudo et âge: Laura, 19 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? LOL
ϟ Personnage: Scénario de Pyrrhus
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Daedra
ϟ Présence: touuuuuus leeeees jouuuuurs
ϟ Une remarque? je vous aime