BELLUM PATRONUM


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Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
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par Invité, Lun 12 Mai - 16:43 (#)
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Aliénor Gabrielle Cavendish
FEAT. Magdalena Zalejska
17 ans ϟ Cycle d'étude primaire ϟ Lémurien + Éléphanteau ϟ Née-moldu

   
Nom: Cavendish. Prénoms: Aliénor et Gabrielle. Âge et Date de Naissance: Elle est née le 7 mai 1963 à Madagascar et a dix-sept ans. Nature du sang: Son père, même avec quelques miracles à son actif, n'est pas un sorcier. Quant à sa mère, elle est sans doute également dépourvue de pouvoir magique, même si Aliénor n'a aucune certitude à son sujet. Elle est donc une née-moldu. Situation familiale: Aliénor est fille unique. Son père est un chirurgien cardio-thoracique engagé dans l’humanitaire, qui l'a emmenée dans tous ses voyages, jusqu’à ses neuf ans, où il est parti sur une zone de guerre. Leur relation fut très complice auparavant, bien qu'en grandissant, celle-ci est devenue plus en pointillée en raison de la distance. Dr Cavendish partage son temps entre l'Afrique et les autres continents, tandis que sa fille passe la majorité de son année à Poudlard. Cela n'enlève en rien l'affection qu'elle lui porte, il reste toujours un peu son héros. Quant à sa mère, elle l’a abandonnée alors qu’elle n’était qu’un bébé d’un an, apparemment incapable d’assumer son rôle. Aliénor n’a pas vraiment connaissance de l'histoire exacte, ce sujet étant un peu tabou. Elle n'a jamais eu de nouvelles et s’en porte étrangement bien. Cette femme n’a pas de place dans son existence et pour elle, on ne souffre que de l'absence des gens qui ont un jour été présent. La jeune anglaise ne lui tient rigueur que pour une chose, avoir autant fait souffrir son père et détenant de ce fait, encore aujourd'hui, une part de lui. Pour le reste, elle n’a jamais voulu ou cherché, à la retrouver. Ça ne l’intéresse pas. Du moins elle s’en convint. Ce manque est présent depuis toujours, mais commence juste à se manifester. Son père s’est remarié et elle aura sûrement bientôt un demi-frère ou une demi-sœur avec qui le partager ou qui va lui voler. Patronus: Milo, un Sifaka blanc issue de l’île de Madagascar où elle est née. Il lui rappelle ses plus jeunes années sur la grande île, les plages de sable blanc, la terre rouge... Et avec le caractère disons conciliant du petit primate, son attachement pour lui est devenu irrévocable. Il prend parfois la forme d’un éléphanteau lorsqu’il veut s’imposer ou qu’il s’excite un peu plus bien que ça reste assez rare. Miroir du Rised:  Elle se voit devant l'une de ces plages paradisiaques, appartenant à ses souvenirs d'enfants, de dos alors que quelqu'un l'enlace dans une étreinte où se mêle une infinie tendresse. Aliénor n'échangerait ses voyages, ses rencontres pour rien au monde. Mais il lui a toujours manqué une présence constante dans son existence. Une personne qui ne l'abandonnerait pas, jamais. Et ça, quelles que soient les circonstances. Composition de la baguette magique: 26,5 cm. Bois de rose et Plume de phœnix. Baguette souple et rapide, idéale pour la métamorphose et l’exécution de sortilèges. Epouvantard: Elle est enfermée, à l'étroit et seule. On lui a privé de sa liberté, sous toutes ses formes. Etudes Suivies: Elle est en sixième année du cycle primaire. Options : Arithmancie et Études des runes. Animal de compagnie: Une chouette Arfang, du nom de Myrrhe, plutôt pressée et qui prend très au sérieux son devoir. Évitez de la contrarier en abusant de son temps.

Caractère
Aliénor est un prénom de reine, un patronyme illustre, porté auparavant par des femmes au destin exceptionnel. Son père l’a dénommé ainsi dans l’idée de lui influer la force de ses homonymes, espérant ainsi, que leur inspiration serve de guide à son enfant chérie. Il est heureux de constater qu’elle est devenue une personne n’éprouvant pas la peur de s’élever contre ce qui lui parait injuste. Une fille forte et déterminée qui n’admettra jamais la supériorité d’une race, d’un mode de pensée. Sa tolérance lui vient de ses voyages, de son enfance aux quatre coins du monde. Sa culture, c’est celle des autres. Aliénor est une fille attentive, curieuse, à l’écoute. Elle ne juge jamais, essaye et prend toujours le temps de comprendre ce qui l’entoure. Loin d’être idéaliste, elle sait choisir ses combats, se complait dans les discussions, évite la confrontation, mais est loin de se résigner devant l’adversité. Si beaucoup associent son calme et sa discrétion a une forme de faiblesse, c’est en réalité des atouts qu’il est idiot de sous-estimer. Les mots sont ses armes, son naturel posée un bouclier. Le verbe, elle le manie d’une façon qui n’a rien à envier aux poètes des ses lectures. Elle nourrit son intellect à travers de ses nombreux ouvrages, ne se satisfait que lorsqu’elle maitrise parfaitement un sujet et place au-dessus de tout la force induite par la connaissance. Les livres ont souvent été sa meilleure et sa seule compagnie, jouant un rôle prépondérant dans son éducation. Une éducation, qui s’est fait en partie, dans les meilleures écoles du monde moldu lui permettant de devenir familière avec la bienséance. C’est une jeune fille polie et parce qu’elle est aussi réfléchie, ses paroles sont toujours soupesées avant d’être prononcées. Jamais elle ne dira une phrase de travers, sauf sous la seule force de la volonté. Son respect pour les mots, leur valeur et leur sens lui vaut souvent d’être affublée de l’adjectif coincé, mais si cela est le prix à payer pour ne pas tomber dans la vulgarité, elle y consent. Et c’est bien là la seule forme de catégorisation qu’elle tolère. Aliénor chérit sa liberté, sur toutes ses formes. Elle se tient loin de ces convenances, de ces convictions, de ses mœurs prônant la suprématie d’un mode de vie, d’une idéologie. À ses yeux, seul ceux revendiquant une prétendue supériorité, méritent le mépris. Les autres se trouvent sur un pied d’égalité. Si elle n’est pas du genre à se faire remarquer, ne soyez pas surpris pourtant, de la voir remettre à sa place ces êtres limités qui se proclament au-dessus de tous. Supérieurs, mais asservis par leur héritage, résolument diminué par leur incapacité à ouvrir leur esprit à une autre forme de pensée, pendant que d’autre, se trouvent libre d’exister. Peut-être est-ce trop demandé pour eux. Notre capacité de penser est pourtant ce qui prévaut à l’homme sa supériorité dans l’évolution. Pas le sang. Peut-être ces gens trouvent dans la bassesse de leur intellect, manifesté par ces excès de haine et de colère, un compromis dans ce sempiternel désir de conserver leur pureté. Être intellectuellement déficient oui, mais tant qu'on est pur. S’ils étaient à même de présenter des arguments, des preuves, Aliénor pour sûre, serait encline de les écouter, mais ils n’ont rien. Absolument rien. Quand elle ne leur offre pas son ignorance, la jeune anglaise a toujours un propos des plus délicieux pour eux. Peu de gens pourtant, sont  familier de cet aspect de sa personnalité. Aliénor n’évolue pas dans l’ombre, mais assez loin des devants de la scène pour ne pas remarqué. Du moins le pense-t-elle. L’attention est, au contraire de beaucoup, une chose qu’elle ne recherche pas, qu’elle rejette même. Mais elle avoue, non sans mal, avoir besoin de la considération, même infime, de ses proches. De son père surtout. Il est son héros, sa référence, celui qu’elle voulait devenir grandissant. La vie en aura pourtant décidé autrement. C’est une sorcière, lui un moldu. Elle a du revoir ses plans, se bâtir un avenir avec d’autres références, sans pour autant rejeter son influence. Souvent, elle est partagée entre ses deux mondes, celui des sorciers et celui dans lequel elle est née. Dans ses jeunes années, elle pensait, naïvement, ne jamais se sentir différente au sein de l’école de magie. Après tout, elle avait des pouvoir comme tous ici, mais les choses ne sont jamais si simple. Chaque monde présente ses futilités et ses réels problème. Et elle s'est forgé une carapace qui ne laisse rien transparaitre. La jeune anglaise semble si peu émotive, parfois même un peu froide, mais c’est juste là l'unique moyen trouvé pour masquer une trop grande sensibilité. Cette peur de se retrouver seul enfermé, sans personne foyer où quelque un l'attendrait quelque part. Poudlard a été une maison. Ici elle a construit ses plus belles amitiés, s’était fait ces amis à qui elle ne dirait jamais au revoir. Ils étaient peu nombreux, mais elle s’accordait à leur donner une fidélité et une sincérité sans faille. Subsistait néanmoins, la sensation que ce n’était pas suffisant. Ce manque, elle n’a su le nommer que récemment. L’amour d’une mère. Cet amour inconditionnel, cette capacité qu’elles avaient de remuer ciel et terre pour leur progéniture, cette force qu’elle démontrait pour les protéger de tout, de tous. L’amour d’une mère ne se remplace pas, il est unique, presque mystique. Pendant longtemps, elle s’est convaincue que son absence n’aurait jamais d’impact et pourtant si. Ce rejet l’a touché en plein cœur, cet abandon est comme une plaie béante, à vif que les années n’ont pas suffit à refermer. Pourquoi ? Qu’avait-elle fait de mal pour mériter ça ? Elle n’était pourtant pas vaniteuse, à peine fière, faisait toujours attention à faire preuve d'humilité... Alors pourquoi elle ? Question sans réponse valable. La nature n’explique pas l’absence d’un instinct naturel. Aliénor et son esprit cartésien ne se suffisent pas à cette réponse. Elle veut comprendre, comme toujours. Et parce que celle qui aurait du l’aimer plus que tout s’en est allée, sans un regard, une lettre, une pensée, une idée reste ancrée dans sa tête : Pourquoi les autres ne l’abandonneraient-ils pas eux aussi ? De là découle, une difficulté à s’attacher, du moins une difficulté à le montrer puisqu’elle s’attache, mais à tendance à être avare sur ses preuves d’affection, toujours dans cette sempiternel envie de cacher ses sentiments. Elle a peur que de nouveau on la laisse tomber, comme elle a peur qu’on lui prive de sa liberté.

Outre un joli minois, elle est pourvue d'une silhouette élancée, de longs cheveux châtains cascadant librement dans son dos. C’est une fille qui dispose de tous les attributs pour être qualifié de « jolie » et pourtant elle ne le revendique pas, ne le voit même pas. Son intellect est sa seule certitude et encore. Il se lit sur son visage une certaine douceur, de la timidité et pourtant lorsqu'on plonge dans la profondeur de ses yeux, tantôt bleu, tantôt vert on décèle aisément cette étincelle de défi. Il serait donc injuste de dépeindre l’entité de sa personnalité aux seules expressions de son faciès, au risque de la réduire. Aliénor s’épanouit dans un pseudo-anonymat, a l’amour des grands espaces et claustrophobe, redoute plus que tout d’être enfermé, d’une façon quelconque. Subsiste néanmoins une dualité dans ce besoin prépondérant de liberté. Elle se limite d’elle-même, enchaine ses sentiments, se privant d'elle-même d'affection. Tout être est complexe et il ne fait nul doute que Cavendish ne fait pas exception


   
a little something from you.

   

Milo, cinq lettres, deux syllabes, un patronyme simple pour un petit lémurien qui prétend à une existence paisible et calme, fidèle au fameux diction, mora-mora, de son pays d’origine. Vous l’aurez compris, il n’est pas de ceux qui se précipitent, reste la plupart du temps posé sur les épaules d’Aliénor ou non loin, lui offrant la chaleur de son pelage et les petites griffes de ses pattes. Milo est un être doux, plutôt bienveillant, comme s'il était habité par une certaine sagesse et qui a une tempérament pour le moins conciliant. Bien que sa rencontre avec Cavendish ait été, disons un peu bruyante, ils ont très vite établis des liens étroits. Tous deux, parfaitement conscient de ce qui les unit. Ils en ont fait leur force. Et fort d’une complicité sans précédent dans sons existence, la sorcière prend toujours avis sur son patronus pour la plupart de ses décisions. Elle ne redoute pas sa sincérité car elle sait qu’il ne sert son bien-être. Milo représente quelque part tout ce qu’elle a toujours voulu. Un individu présent pour elle, partout, dans toutes les circonstances et qui ne l’abandonnera pas, jamais et ce, quoiqu’il arrive. Ils sont liés, connectés et supportent très mal tout deux le moindre éloignement. Ils présentent des différences, mais les défauts de l’un compensent les qualités de l’autre. Tous deux se complètent. Milo est un baume pour cette plaie béante, un onguent pour tous ses maux.

« Retiens moi Lili ! » ou en encore « Laisse le moi, je vais me le faire ! » Voici deux phrases qui annoncent en général un changement de forme prochain de la petite silhouette argentée. Car si à l’égal d’Aliénor, Milo est posé, il n’hésite pourtant pas à sortir de ses gonds pour défendre sa petite protégée. Il ne supporte pas très bien de voir ses sentiments blessés et il sait à quel point elle peut-être sensible même si elle a tendance à tout cacher derrière cette carapace constitué au fils des années. De plus lorsqu’elle se voit lancée dans un duel verbal avec quiconque, le petit lémurien prend également, dans ces conditions, sa forme d’éléphanteau. C’est sa manière de s’imposer bien que son aspect à croquer rende peu crédible son attitude de défi. Mais c’est l’intention qui compte dirons nous. Il n’est pas inoffensif pour autant, cependant les moments où il a attaqué restent, pour le moment, du domaine de la légende.


   
Tell me who you really are.

   
ϟ pseudo et âge: Miora, 21ans.
   ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je ne m'en rappelle plus.
   ϟ Personnage:  Inventé.
   ϟ As-tu un autre compte sur BP? Yes, Blackstone.
   ϟ Présence: Conséquente je dirais.
   ϟ Une remarque?  Daengelo  Daengelo   


Dernière édition par Aliénor G. Cavendish le Mer 14 Mai - 21:57, édité 3 fois
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 16:44 (#)
You're not a sad story.


« Amours de nos mères, à nul autre pareil.  » - A.C

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les promesses ne sont pas toujours tenues.
La vie est parfois imprévisible.

On lui avait dépeint l’amour comme une merveille, une chose délicieuse, une infinie source de plaisirs et de bonheur mais, jamais auparavant, elle ne s’était sentie aussi triste. Même lui, cet homme, qu’elle aimait tant, lui apparaissait presque comme un parfait étranger. Comment cela pouvait-il être possible ? Hier encore, elle se trouvait sur cette plage, sa tête contre son torse, son bras posé sur ses épaules, la serrant contre lui dans une étreinte, où il transmettait, son désir de ne jamais la voir partir. La promesse d’une vie à deux, d’une existence où elle ne serait jamais seule. Le poids de la solitude pourtant, ne s’était jamais fait autant sentir avant. Elle ne reconnait qu’à peine son reflet. Elle ne sait plus qui elle est, ce qu’elle fait. Baignée depuis sa tendre enfance dans des romans à l’eau de rose, où ses héroïnes se voyaient finir dans la plus merveilleuse des unions, elle pensait naïvement que la suite se déroulait sans encombre. On lui avait vanté les mérites du mariage, de cette vie à deux. Après tout, elle avait eu les meilleurs exemples. Des parents aimants, portant pour leur enfant une affection infinie. Pourquoi sa vie à elle n’était pas pareille ? Elle aurait dû se sentir comme qu’eux, afficher le même sourire qu’eux. Ce sempiternel sourire qui sonnait si faux à présent qu’elle faisait face à la réalité. Cette réalité où elle était condamnée à regarder par les fenêtres de cette si petite maison si simple, bien loin de l’opulence où elle avait toute sa vie évolué. Machinalement, elle pose sa main sur son ventre rebondi qu’elle caresse, plus par instinct, que par envie. On lui avait aussi dit qu’elle s’y ferait, qu’elle aimerait cet être, cette vie qui prenait forme en elle. Mais elle n’y arrivait pas. Ce n’était pas elle, elle ne se sentait plus elle-même. Fatiguée, épuisée, incapable de ressentir, vide. Qui était-elle ? Un instant, elle s’arrête sur ce carde où figure une photo du jour de son mariage. Où était cette jeune femme à la longue chevelure brune, flottant dans les airs, riant à gorge déployée ? Où était passée cette personne qui regardait le monde avec ces yeux bleus rempli d’admiration et de curiosité ? Disparue. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Lui-même, malgré sa force et sa foi en l’humanité, n’était plus capable de la regarder. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Elle le voyait. Mais elle était capable de le sentir, de le ressentir. Chaque jour, il essayait mais elle s’éloignait. De plus en plus, de plus en plus loin.

Elle ne sait plus s’il est tôt ou tard. Toute notion de temps, de ce qui l’entoure a disparu, masqué par cette douleur lancinante. Elle vient par pique, monte jusqu’à un paroxysme, puis redescend, mais jamais assez pour que cela disparaisse. Le rythme des contractions est de plus en plus accéléré. Il est là, près d’elle. Il s’est approché, doucement sans qu’elle ne s’en rende compte. Par convenance, par amour ? Doucement, il lui prend la main, comme il avait l’habitude de faire et elle la serre, brièvement. Durant ce minuscule laps de temps, elle retrouve ce sentiment familier, très vite chassé. La peur, la crainte, l’appréhension se lisent dans ses yeux. Il est habituellement si confient, que se passe-t-il ? Mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir. On lui intime déjà l’ordre de pousser, pousser et encore pousser. D’abord cette sensation, comme si on lui déchirait les entrailles, puis vient la délivrance, accompagné de ce cri. La sage-femme tend le petit-être emmailloté au père qui la lâche pour prendre l’enfant. Elle aimerait être capable de lui dire de ne pas la laisser, mais elle reste sans voix. Il la saisit au creux de ses bras et la regarde avec des yeux rempli d’admiration. Un regard empli d’amour et de vénération, un regard auparavant pour elle. Finalement, il se détourne vers elle. Il lit dans ses yeux la peur. Elle est terrifiée apeurée, mais un instant, il veut croire qu’elle sera débarrassée de ce mal qui l’habite, que l’enfant saura la guérir. Puis l’espoir s’évanouit quand il voit les larmes s’écouler sur ses joues. Sa fille est si belle pourtant. Brièvement, il dépose l’enfant sur près de son coeur. Elle déploie ses petits poings, semble si sereine, mais sa mère ne bouge pas. Il reprend son nouvel ange et s’en va, sans un regard pour sa femme.Les mois passent et bientôt une année s’est écoulée. Le départ est la seule solution qu’elle trouve, la fuite l’abandon. Aliénor est belle, magnifique même. Elle a ses yeux, ses lèvres. C’est une enfant facile qui ne pleure jamais, si calme, mais elle ne ressent rien. Il est déjà trop tard et elle s’en va. Elle l’abandonne, lui tourne le dos et laisse ce petit ange grandir sans elle. Mais au fond qui est-elle ? « Une lâche » C’est sans doute la réponse qu’elle donnera plus tard.


« On est de son enfance comme on est d'un pays. »
- A.d.St.E

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’Afrique, l’Asie, les Amériques, l’Europe, l’Océanie. Aliénor n’a pas huit ans, mais elle a visité tous les continents et vu plus de quatre-vingt pays. C’est une enfant calme, curieuse, qui regarde le monde avec respect admiration. Petite fille patiente, elle ne se précipite pas, jamais. Elle veut tout savoir, tout connaitre de ces merveilles qui l’entourent. Forcée à l’indépendance par les absences répétées de son père, elle se construit à travers ses rencontres, ses voyages. Sa mère n’appartient pas à ses souvenirs. Ali, comme son père la surnomme, a connaissance de son existence uniquement parce qu’elle sait qu’un enfant ne peut pas arriver au monde comme ça. Papa ne lui parle jamais d’elle. C'est tabou. Dans ses yeux se lisent colère et tristesse lorsqu’elle veut en savoir plus et parce qu’elle voit cette douleur chez celui qu’elle admire plus que tout, plus que tous, elle ne peut que haïr cette femme. Pas pour son abandon, mais pour détenir une part de lui, encore après toutes ces années. Elle a compris qu’il était inutile de remuer le couteau dans la plaie, qu’il n’était pas nécessaire de regretter une époque, une personne qui n’avait jamais jouer le rôle que la vie lui avait donné quand Aliénor est venu au monde. La petite fille se persuade qu'elle n'a pas besoin d'elle, qu'elle ne lui manque pas, mais c'est faux.

À l'âge de neuf ans, son père est sollicité sur une zone de guerre où, Aliénor n’a évidemment pas sa place. Il ne veut pas la quitter, elle est son plus précieux trésor, mais s’il fait ça, c’est pour elle. Pour que son monde ne soit jamais noir ou gris, mais teinté des milles couleurs de ses voyages. Elle est triste, mais elle sait, elle comprend. Cette maturité, il aurait sans doute aimé qu’elle ne l’acquiert que plus tard, mais il ne peut s’empêcher d’être fière d’elle. Et il part, pour longtemps. Elle vit dans l’espoir qu’à son retour, elle repartira avec lui. C’est à ça que la petite fille s’accroche. Il finira par revenir. Il ne la laissera pas lui. Il se fiche de savoir qu’elle est différente, qu’il se passe des choses étranges autour d’elle. Papa l’aime plus que tout, il ne l’abandonnera pas, jamais.

Poudlard


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est un merveilleux matin d’été. Une de ces journées où le temps suffit à vous mettre de bonne humeur. Et pourtant, Aliénor elle ne ressent que peine et tristesse. Son père vient de lui apprendre que les voyages étaient finit pour elle. Qu’elle devait maintenant rejoindre un pensionnat privé, comme toutes les filles de bonne famille. Il prétend que c’est une chance, qu’elle va enfin pouvoir se faire des amis à qui elle n’aura plus besoin de dire au revoir, mais elle a juste l’impression qu’on lui coupe les ailes. Sa liberté lui est volée. Comment peut-elle s’adapter à cet environnement, alors que sa cour de récréation, c’est le monde entier ? Elle reste calme, comme à son habitude et écoute, sans entendre, le discours de son père. Il lui évoque ses merveilleuses années en pensionnat, l’expérience enrichissante que ce fut, mais elle s'en fout. Elle repense à la grande île, à sa terre rouge, c’est là-bas qu’elle veut être. Lui va y retourner, mais sans elle. Finalement, elle réussit à esquisser un sourire triste et s'éclipse dans la chambre que ses grand-parents ont fait pour elle. C'est ici qu'elle passera ses week-ends maintenant et non dans tous ses paradis. Elle ressent un vide, comme si jamais elle ne serait de nouveau heureuse. Ses larmes, sont la seule chose qui semblent lui rester.

C’était sans penser à cette sonnerie, cet après-midi et à cet homme qui s’est présenté au portail de l’immense demeure de sa famille. Son attitude était formelle, mais bienveillante. Il semble serein, comme s’il présentait une longue expérience dans la future tache qu’il s’apprêtait à exécuter. Grand-père Cavendish le fait entrer et l’invite au salon, pendant qu’il appelle son fils et sa petite-fille. L’homme prend place dans un fauteuil qui leur fait face et il commence à parler. Le discours est rodé, ça se voit, ça s’entend. Il a l’habitude. Personne n’ose l’interrompre et lorsqu’il finit, malgré l’énormité de ses propos, il ne semble pas pour le moins du monde dérangé. Sa grand-mère qui les a rejoint avec quelques collations lui serre la main, du moins la broie, et s’apprête à traiter l’homme de vieux fou, mais son mari la prend par les épaules pour l’inviter à sortir doucement, laissant un silence de plomb entre les interlocuteurs. Son père se tourne vers elle, lui demandant doucement. « Tu veux y aller Ali ? » Aliénor lui fait face à son tour, tout en écarquillant les yeux. Elle ne s’attendait pas à ça. Qu’il crie, envoie son poing dans la figure de l’homme en face de lui oui, mais qu’il pose cette question, avec le même calme que lorsqu’il entamait ses chirurgies, non. Mais il savait, il avait compris. Elle pensait qu’elle le cachait bien pourtant. Ces objets qui volaient autour d’elle, ces petites choses qui venaient à elle sans qu’elle ne bouge, ses cheveux qui avaient repoussé lorsque cette peste lui avaient coupé. Jamais il n’avait pensé qu’elle était anormale, elle était exceptionnelle, différente et cet homme lui donnait une réponse après toutes ces années. « Alors Mademoiselle ? » renchérit le sorcier. Elle reporta son attention vers lui et dit un simple « oui » d’une voix assurée. Un oui à l’un des plus beaux voyages de sa vie. Un oui qui changerait à jamais sa vie.

Poudlard est majestueux. L’école est immense. Il y a tellement de gens ici, de gens comme elle. Aliénor est timide, mais curieuse. Patiemment, elle regarde et explore ce nouveau monde qui s’offre à elle. Il y a tellement de choses à voir, à savoir. Il lui reste tout à découvrir et surtout, elle fait connaissance avec la magie. Enfin, elle peut mettre un nom sur tout ce qui lui était arrivé quand elle était petite, sur toutes ces choses qu’elle s’efforçait de cacher, mais dont elle n’arrivait pourtant pas à avoir honte. Elle a trouvé sa place, une maison, un foyer et pourtant, elle fait connaissance avec d’autres aspects. D’un côté, les sorciers ne sont pas si différents des moldus. Il subsiste cette même idée de suprématie raciale dans leurs rangs. Les sangs-purs contre les autres. Ils s’estiment supérieurs à ceux ne disposant pas de pouvoirs, mais dans leur société comme dans celle de ceux qu’ils méprisent, subsistent les mêmes problèmes. Supérieur, mais dans l’incapacité chronique de penser autrement. Supérieur, mais incapable de voir le monde au-delà de leurs manoirs et de leurs blasons qu’ils portent si fièrement. Elle est presque désolée pour eux, mais elle a aussi la haine. La plupart semblent s’accommoder de la situation. Certains, élèvent bien la voix, mais il semblerait que ce sont bien ces « nobles sang-pur » qui font la loi. Elle ne l’acceptera pas, jamais. Son père lui avait promis que Poudlard lui permettrait de ne plus jamais vivre les au revoir de son enfance, qu’ici ses amitiés dureraient longtemps après son départ et il avait raison. Dans l'école de magie, elle a fait connaissance avec des individus qui l'ont aidé à comprendre le sens vraie de ce mot. Ses envies de solitudes ne l'ont jamais empêché d'apprécier leur compagnie bien qu’elle ne se soit pas débarrassé de sa peur de l'attachement. Les années passent. Aliénor est une élève brillante qui passe son temps entre la bibliothèque et le parc du château. Son amour pour les grands espaces n’a pas tarit. Lorsqu’elle voyage maintenant, c’est du côté des sorciers, mais elle n’en oublie pas pour autant d’apprécier la culture des moldu qu’elle rencontre au passage. Comme prévu, elle ne s’est pas habituée aux idéologies de sang. Elle ne comprend pas comment ce genre de choses ne peut être punit. Si ces sorciers disposaient de capacité magiques supérieurs aux siennes pourquoi pas et encore, mais la née-moldu qu’elle est bat à plate couture certains de ces enfants baignés dans la magie depuis leur enfance et qui ont dans leurs têtes ancrés, des idées haineuses. C’est une battante, elle ne se laisse démonter par personne et cela contraste sans doute avec son naturel calme et discret, mais disons qu’elle est capable d’élever la voix lorsqu’il est nécessaire de le faire. Jamais violemment, toujours en réfléchissant. C’est une intellectuelle, pas une téméraire.

Mora-mora...


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Noël. Ses grand-parents sont là, son père et sa nouvelle fiancée également. Aliénor assiste au spectacle de ce nouveau bonheur en silence, affichant de temps à autres un petit sourire poli pour ponctuer la fin des interventions de sa belle-mère. Belle-mère, ce mot sonne si mal dans sa bouche. Tout le monde semble l’adorer et même sa grand-mère, si protectrice de son fils, est au petit soin pour sa belle-fille. Ce n’est pas la première fois que tous se réunissent ensemble et elle a l’impression d’être l’étrangère dans sa propre famille. Personne n’a tenu au courant la future Mrs Cavendish des raisons de son absence durant la majorité de l’année. Ils ont simplement évoqués un pensionnat lointain. Au moins ont-ils pris la peine de l’évoquer se dit-elle.

Le bruit d’une lampe renversée la réveille en sursaut. Il lui faut une trentaine de seconde pour se réhabituer à l’espace dans lequel elle se trouve, mais elle finit par se rappeler qu’elle est dans le Derbyshire, dans le manoir de ses grand-parents et pas dans son dortoir. Ici, le calme règne en maitre et ce genre de bruit n’est pas censé s’entendre. Surtout qu’elle est seule dans son immense chambre. Petit à petit, elle remarque une ombre argentée au dessus de sa table de nuit. Et bientôt, elle prend la forme d’un petit lémurien, un sifaka blanc plus précisément. Ce dernier l’observe avec ses grands yeux attendant sans doute qu’il lui explique pourquoi il est ici. Perplexe, Aliénor cherche des yeux sa baguette se demandant vaguement si quelque un par curiosité ne l’aurait pas prise, mais elle se trouve toujours au même endroit, près de son oreiller, à portée de main. « Je m’appelle Milo. » s’exclame alors le petit lémurien. « Et toi ? » renchérit-il « Tes yeux sont magnifiques. » La jeune fille, réfléchit une petite minute, laissant un silence quelque peu gênant, mais finit par répondre. « Merci.  Aliénor. » Milo, s’avance dans son lit sans invitation, mais elle ne le repousse pas, il est inoffensif et son pelage est tout doux. Elle est bien consciente d’avoir répondu par monosyllabes et visiblement ça fait rire le petit primate. Il fait désormais partit de sa vie, d'elle. Et il lui assure le sentiment réconfortant de ne plus jamais être seule.

Son père se mariera, il aura sans doute des enfants aussi, bientôt. Et la sensation de ne pas appartenir à une famille subsistera de nouveau, plus violemment. Mais rien n'est véritablement constant. Le changement lui est permanent.


Dernière édition par Aliénor G. Cavendish le Lun 19 Mai - 19:53, édité 9 fois
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 16:44 (#)
re-bienvenuuuuuuuuue. :moa: Han!
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 16:45 (#)
Re-Bienvenue ! Brille
Hâte de voir le perso Haww
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:05 (#)
Re-bienvenuuuuuue :moa: .
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:11 (#)
Rebienvenuue ! Yaaa
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:14 (#)
Dada femelle hihi Rebienvenue à toi Daengelo
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:37 (#)
Rebienvenue Haww
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:47 (#)
Rebiennnvennuue ♥
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:51 (#)
Cette fille est sublime Brille le pseudo est lui aussi... bave
Re bienvenue, hâte de lire ta fiche Potté
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 17:53 (#)
Re bienvenuuuuuue hihi j'viendrais faire un tour sur ta fiche avec mon Cicéchou hihi

Bon courage pour ta fiche Brille
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 18:24 (#)
Bienvenuuuue~ Haww
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 18:31 (#)
Cet avatar bave Rebienvenue Haww
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 18:37 (#)
Re bienvenuuuue Brille
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
par Invité, Lun 12 Mai - 18:43 (#)
Re bienvenuuuue ! Brille Magnifique prénom. :moa:
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Message Re: Aliénor + Freedom can not be bestowed, It must be achieved.
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