| Adelaïde Von Sachsenheim par Invité, Ven 16 Mai - 19:37 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Adélaïde Lou Beate Von Sachsenheim FEAT. Taylor Swift 17 ans ϟ Cycle Primaire ϟ Ornithorynque/Octopus ϟ Sang pur officiellement Nom: Von Sachsenheim, quoi d'autre ? Toute l'ampleur de ce nom aux travers germaniques se perçoit jusqu'à son paroxysme dans cette teinte d'or qui ravie sa chevelure et la paire d'yeux céruléennes dont la jeune femme est pourvue. Si sur les terres écossaises ce nom se fondra éventuellement dans la masse du commun, outre mer ce ne sera guère le cas. Les Von sachsenheim jouissent d'un renom pétrie de génération en génération avec zèle pour conserver cet héritage familiale coulée dans le jadis de la noblesse allemande. Prénom: Adélaïde Lou Beate. Ils furent nombreux les opiniâtres prompt à lui faire assimiler que le prénom Adelaïde n'était pas plus disgracieux que celui de Beate et que ce dernier ne l'était pas lui même davantage que Lou. On ne peut néanmoins que constater désormais le cuisant revers de ce leitmotiv si profondément ancré telle une conviction en l'esprit de celle-ci qui a développé un attachement à ces derniers aussi conséquent qu'à ses racines allemandes cela même frôlant l'arrogance haïssable et systématique à la moindre évocation même subtile. Âge et Date de Naissance: Actuellement dix sept années à son actif et née le 06/06/1963 sur le territoire allemand. Nature du sang: Cette illustre famille sorcière allemande est de loin réputée pour l'inébranlable pureté de leur sang. Véritable éloge pour ces derniers ! Ce que la plupart de ces fervents adeptes du sang pur ignorent c'est que celle-ci fut d'hors et déjà ébranlé jadis au profit d'une bévue nommée Raymonde... L'ailleul pour un immondice au sang impur souilla la lignée de sang bleu. Une balafre qu'il assénait à toute sa descendance pour un médiocre coup de queue, une taillade au canif de la pureté du sang des Von Sachsenheim. Mais cela est-il raisonnable de le mentionner ? Certainement pas, Adelaïde est ainsi de sang-pur et horriblement présomptueuse sur ce point. Situation familiale: Sa famille, que serait-elle sans ? Celle-ci est de loin sa plus ample fierté en ce monde et cela n'est point peut dire au vu de l'imprenable arrogance dont la jeune femme fait perpétuellement état. Globalement cette lignée aux travers que l'on devine trop aisément austères, rigides sans le souffle de l'aimante fraternité ... s'avère le plus parfait contraire. Les Von Sachsenheim sont réfractaires à la renommée de la technique du salami, diviser pour mieux régner ! Cela leur est inapplicable et ce n'est pas Adelaïde qui dira le contraire, se séparer de ces derniers d'une façon définitive et conflictuelle lui serait aliénant. Sa famille est d'une importance primordiale, elle a toujours était une part d'elle même au sens propre du terme. De part notamment une maternelle contrôlante, amplement présente pour certainement inconsciemment comblée le vide cuisant que laissait Karl peu présent en endossant les deux rôles. Adélaïde a toujours eut une affection paternelle absente comme ses frères, d'ailleurs fortune pour elle que son jumeau Franz était là avec lequel elle entretiens une fusion inébranlable. Estomper le manque de repère paternel ne fut pas aisé et cela fut même davantage complexifié avec Brundhilde en tant que mère qui s'échinait dans l'exercice de perfection de la main mise. Quant à Julian et Amadeus ses deux aînés ils furent aussi longtemps que le manque de son père demeura impalpable en son esprit une aura sécurisante. Ils étaient plus grands, plus forts qu'elle et même que Franz. Tous deux lui comptaient l'épopée qu'était Poudlard, la répartition, Rusard, Dumbledore, le quidditch... Des colosses conteurs d'histoires diverses et variées jusqu'à ce qu'elle alimente progressivement des véhémences à l'égard de son père. C'est à cet instant que Julian et Amadeus devinrent plus humains, ils avaient perdus cette aura mystique dont elle les auréolés si longtemps et repoussa davantage avec les années cette mission qu'elle leur avaient implicitement confiés d'être deux colosses de marbres dressait entre elle et le reste. Cependant même si Adelaïde demeure ouverte à sa famille il faut faire primer l'absence Karl découlant sur une amertume tapis dans ses tréfonds et qu'elle laisse transparaître par une défiance à l'égard des hommes et une légère dépréciation de ces derniers encore loin de la misandrie ceci dit. Ainsi que le rôle majeur qu'endossa sa mère auprès d'elle. De manière générale la jeune femme voue un profond respect aux membres de sa famille, apprécie ses cousins, frères, oncles, tantes et ailleuils en dehors du dédain pour ne pas dire du mépris qu'elle confère à son arrière grand-père. Cette bévue ne la quitte plus et à mesure qu'elle grandit celle-ci s'amplifie la poussant jusqu'à ce besoin inassouvi d'ambition. Elle s'est également mit en tête de "transmettre un héritage sans bavure pour réparer la faute de son ancêtre". Patronus: Un ornithorynque qui prends également la forme repoussante d'un octopus nommé Björk. Miroir du Rised: Réalisation de son ambition dévorante directe, dans le miroir de Rised Adelaïde y percevrait probablement une réponse. Une réponse à toutes ses indécisions qui lui saturent l'esprit à longueur de temps, son indisposition à ne pas réfléchir, à simplement décider vite, maintenant dans l'instant. Et cette réponse pourrait bien s'illustrer à travers un reflet serein, plein de quiétude, un regard ferme qui ne vacille pas, une silhouette hautaine et méprisante pour d'autre mais tant couronné de pierreries qu'on omettrait sa vanité, qu'on ne s'attarderait que sur ses prunelles dévorantes et confiantes. Le reflet d'une femme forte qui a tout peut-être et pourquoi .. pas la marque sur l'avant bras ? Composition de la baguette magique: 31 centimètres de bois d'ébène, sa baguette est ainsi veiné et d'un noir pur. Parfaitement droite quoique légèrement arcboutée au passage du manche au corps de l'objet. Celle-ci se compose de crin de licorne et s'avère extrêmement fine l'on pourrait avoir peur de la briser en la serrant trop fort. Rigide en dépit de sa finesse, elle est résistante et s'avère idéale pour la pratique de sort "bourrin" et puissant lorsque l'on sait la maitriser ce qui n'empêche pas un enchaînement relativement vif quoique bien moindre que certains autres sorciers. Certainement cela symbolise-t-il le perfectionnisme dont peut faire état la sorcière qui la rende assez lente dans l'exécution d'une tâche quelconque. Epouvantard: Si l'effrois avait un visage ce serait celui d'un cadran quelconque dont les aiguilles défileraient trop rapidement pour que la jeune femme ne contrôle quoique ce soit. Ceci dit son épouvantard prends la forme d'un changement vif de la pièce (où elle se confronte à la créature) dans sa disposition, son apparence, des meubles s'ajoutent, bougent s'empoussièrent sans cesse, sans qu'elle ne puisse arrête cette valse incessante. Ceci n'est autre que l'angoisse de ne pas contrôler, de ne pas pouvoir influencer quoique ce soit, de ne pas pouvoir éluder selon son grès une option au profit d'un autre. Elle n'a toujours pas trouvé son ridiculus. Etudes Suivies: Actuellement Adelaïde est en cursus primaire ayant opté une ample partie de sa scolarité pour les options d'études des Runes (dès sa quatrième année)et d'Arithmancie (dès sa troisième) ce n'est que suite à l'attaque de Bélize que la jeune femme s'est décidée de redonner un peu d'importance soudaine à la divination (qui ne l'avait pas convaincue au cours de sa troisième année préférant se baser sur le matériel, le concret, le rationne plutôt qu'à un monde qui lui échappait) en option remplaçant ainsi l'étude guttural d'illustres alphabets oubliés. Quant à sa scolarité globalement, Adélaïde est une élève moyenne avec de temps à autre quelques éclats dans certaines matières. Elle n'a aucune facilité pour les études mais ne s'en formalise pas spécialement non plus. Celle-ci ne prend véritablement le temps de travailler qu'à l'approche de ses examens et quelques semaines avant pas plus, au quotidien elle se contente de potasser rapidement ses bouquins et de rendre quelques devoirs quand le cœur lui en dit. Ainsi l'allemande prétextera auprès de ces parents en cas d'insatisfaction que ses anciens bégaiements l'handicapent dans son apprentissages. Faux. C'est davantage son intérêt aléatoire pour ses cours qui sont la source de ce niveau moyen, sans plus. Celle-ci attend énormément de son cursus secondaire au profit duquel elle compte évincer les matières pour lesquelles elle entretiens des disgrâces personnelles. - Spoiler:
BUSES : Astronomie : EE Soins aux créatures magiques : P Sortilèges : O Défense contre les forces du Mal : EE Etude des Runes : A Botanique : A Histoire de la magie : A Potions : A Métamorphose : A Arithmancie : O Animal de compagnie: Adelaïde n'a pas de hiboux personnel puisqu'elle a toujours usé de celui de son aîné Amadeus gardant une amertume ancrée quand aux bêtes ailées. Effectivement son premier hibou décéda suite à l'ingestion de quelques granulés d'apparence on ne peut plus commun et depuis elle ne s'est plus intéressé à ces derniers. Adelaïde n'apprécie de toute façon guère de ne pas avoir à ne s'occuper que d'elle même si elle a hérité du crapaud de son frère Julian lorsqu'il quitta Poudlard ce n'est certainement pas à sa demande. Pourquoi elle le possède désormais ? Elle ne sait plus vraiment, c'est d'ailleurs une prouesse de la bête d'être encore en vie avec la négligence incroyable dont fait état Adelaïde à son égard. Même si selon elle ce n'est qu'un oublis de temps à autre. Caractère Adelaïde ? Comment en découdre avec une personnalité si encrouée et qui ne semble pourtant n'aspirer qu'à une extrême exactitude ? La jeune femme d'essence a toujours eut sur les épaules ce fardeau innommable qu'est la parenté. A se revêtir noblement de son héritage familiale, a s'en complaire et à l'exposer avec tout le dédain possible on aboutie forcément à une ample arrogance. Et cela est certainement peu dire en ce qui concerne la sorcière dans la mesure où son regard a toujours une étincelle désinvolte de mépris, un remous paisible de dédain, une ombre censeuse. Considérant sans la moindre faille que son sang qu'elle considère bleu et pur ainsi que son illustre famille lui octroie naturellement une supériorité évidente, il est ainsi devenu parfaitement logique pour la demoiselle de se répandre en acerbes critiques. L'art de la raillerie, pour détourner toute réciproque à son sujet, aiguisé par la lame d'une observation devenue caractéristique lui confère le défaut de censeuse. Le moindre geste est épié, l'habillement, la déviation d'un regard soudain, une réfraction à la prise de parole ...Tout est sujet à son jugement, à son interprétation, à sa déduction et cela sans exception aucune. Ce qui ne l'empêche pas de blâmer avec ferveur les détenteurs de pareil doctrine lorsque cela s'applique à elle. Cependant si celle-ci a développée une pareille obsession pour le "paraître" c'est sans nul objection parce qu'elle connait mieux que quiconque ces travers dupeurs et à la fois révélateur. La Von Sachsenheim connait le langage des gestes, ces petits signes inconscients qui apportent sur un plateau d'argent les desseins propres à chacun. Ainsi si elle devint censeuse et cette observatrice exacerbée, pour ne pas dire voyeuse, c'est essentiellement par méfiance. La jeune femme derrière cet ego gonflé et avéré que l'on ne pourrait pas même lui nier par pure bonté dissimule néanmoins un ample manque de confiance en elle issu de son enfance et d'une mère contrôlante bien que débordant d'amour. La réponse logique à celle-ci étant la compensation naturelle au profit de son arrogance haïssable. C'est avec ce dernier trait de caractère qui à défaut de la pousser dans des introspections que son esprit rationnel réfute autant que son égo que l'on peut enfin souligner .. sa caractéristique la plus ... importante ou presque, l'indécision. Le doute. Une myriade de possibilité mais laquelle choisir ? Laquelle m'apporte davantage ? Laquelle m'est favorable ? Laquelle sert fidèlement mon intérêt et mon image ? Pourquoi celle-ci m'est-elle plus alléchante que telle autre ? Suis-je certaine qu'il n'y a guère de leurre dans son illusoire perfection ? Tant de question, de remise en cause, de tergiversions que la jeune femme ressasse perpétuellement. Or si l'on pourrait s'attendre à ce que cela ne concerne que les choix majeur tel celui de la marque qui l'obnubile plus que tout et bien il faudrait s'y résoudre, cela est faux. L'indécision la suit partout, tout le temps. Des petits pois ou du maïs ? ...Un haut nacré ou une chemise à coloris vif ? Clairement, Adelaïde ne sait simplement pas prendre une décision rapidement, c'est en quelque sorte une opportuniste ratée. Elle saisit la situation qui lui est favorable mais demeure incapable de trancher assez rapidement pour en jouir, ce n'est bien souvent que quelques heures après qu'elle arrive à se dire qu'elle aurait faire ceci plutôt que cela qui se résume souvent à ne faire aucun choix (même quand elle en fait un, il n'est jamais certain qu'il lui convienne véritablement). Il faut tout de même garder à l'esprit que cette indécision maladive qui lui emplie le crâne de réflexion, de théorie, de jeu de piste à longueur de journée révèle outre son manque de confiance, un axe majeur sur lequel elle repose sa vie, l'image insondable qu'elle veut évoquer (sait-on jamais que quelqu'un s'amuse à vouloir interpréter chacun de ses gestes, de ses vêtements, de sa démarche comme elle le fait tout le temps hein ?) et son intérêt. Pas celui d'autrui juste le sien. Il faut tout de même le dire la blonde est égoïste, chaque recoin de son crâne est tourné vers elle, chaque indécision est engrangé par une crainte sourde de se mettre en position d'échec qui pourrait nuire à son nom, chaque regard censeur accordé à un passant n'est simplement que pour asseoir son contrôle sur l'autre. Car en effet si Adelaïde observe tant c'est parce qu'elle veut inconsciemment contrôler toute situation qui pourraient hypothétiquement s'annoncer à elle. Chaque paramètre doit être entre ses mains, elle a en horreur que quelque chose lui échappe, qu'un imprévu se glisse entre sa volonté et ses gestes, qu'un moindre obstacle extérieur vienne se prélasser sous son regard intransigeant. C'est parce qu'elle est trop occupée à envisager le moindre facteur contrariant dans ses séries de regard voyeurs qu'elle n'a résolument pas le temps pour le reste. Les autres. Être l'ami d'un individu doit lui être profitable, c'est un parasite et déloyal qui plus est. Généralement dans ses relations Adelaïde est l'amie songeuse toujours préoccupée, silencieuse et peu contrariante qui glisse quelques railleries en messe basse pour huiler le lien invisible qui l'unit à l'individu si chère et profitable (l'ami qui l'eut crut) qu'elle suit partout. Une forme de manipulation peut-être ? Pas véritablement ce serait davantage de l'hypocrisie habile quoique les deux se rejoignent. Son égoïsme, sa méfiance et son manque de confiance en elle la prédispose à ce rôle. Trop égoïste pour donner de sa personne dans une relation vraie qui engendrait toute sorte de nouvelle indécision qui plus est, trop de réflexion ascendante, trop de paramètre qui lui échappe. Trop méfiante pour baser la relation sur une quelconque réciprocité, lorsque l'on se confie à elle il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle le fasse aussi elle aime simplement les choux gras sans pour autant les véhiculer (elle préfère les garder pour elle pour mieux les retourner contre l'individu ou mieux le cerner et ainsi limiter les situations déviantes de sa volonté comprenez). Trop pétrie d'"inconfiance" envers elle même pour se songer outre l'histoire de son nom, intéressante. Certainement est-ce pour cela qu'elle s'échine à n'être qu'une ombre. L'ombre des sangs-purs populaires qu'elle peut côtoyer, l'ombre d'un passant quelconque qui la dissimule des curieux, l'ombre tout simplement et ainsi profondément sournoise. Adelaïde est une ombre. Discrète, silencieuse la plupart du temps, indigente elle ne se mêle pas des histoires des autres, elle ne donne pas son avis qu'elle a de toute façon bien trop de mal à établir, elle ne s'implique pas dans ses relations, elle ne prends pas partis, elle laisse aller. On pourrait la croire pacifique, bévue ! Elle voue une haine féroce aux moldus ! Le conflit de sang est peut-être sa seule certitude et la seule pensée qu'elle pourrait faire valoir dans une discussion. Si l'on peut aussi penser l'allemande diplomate c'est parfaitement faux également, elle ne fait pas de réelle concession ce serait en son désintérêt alors elle s'y oppose. Et gardez à l'esprit que si elle venait à simplement vous adressez un "oui" à cela ... et bien cela ne serait guère appliqué. D'apparence il lui arrive d'apporter de l'aide. Farfelue idée que voilà là, n'est-ce pas ? Mais il n'en n'est rien. Adelaïde n'aide pas et ne demande pas d'aide en générale mais rien ne l'empêchera de vous dire "oui" encore une fois si vous lui en demandiez. Ainsi là où certain prônerait d'aider son prochain, ce serait pour elle rabaisser son prochain pour mieux réconforter son égo, huiler son image et dissuader tout esprit railleur de s'intéresser à elle. Enfin il faut également assimiler que la jeune femme ment régulièrement, dès que son égo est blessé par une prouesse supérieur à l'attente qu'elle avait de vous elle enjolivera ses expériences en rajoutera, voir en inventera pour panser sa nature envieuse qui la ronge. Elle ment sans vergogne et n'hésite pas à y avoir recours pour une justification quelconque plutôt que d'expliquer ses motivations réelles qui serait se dévoiler. Sans pour autant suivre avec un zèle incroyable les règlements quelconques qu'elle se voit imposer à Poudlard la jeune femme n'a pas l'âme d'un trublion si elle est autant susceptible que rancunière cela ne la fera pas comploter. Pour comploter il faut être deux, il faut avoir un second être de confiance pour s'exécuter et ce serait une responsabilité de plus...Hors de question. Elle ne complote pas, n'est pas adepte des mauvaises plaisanteries injustifiées mais une vengeance fourbe n'est pas exclue bien au contraire. Celle-ci sera simplement son labeur, sa réflexion ce qui fait que la plupart du temps l'intéressé oublis même d'avoir vexé d'une quelconque manière la jeune femme et ne comprends généralement pas d'être sa cible. (le temps qu'elle se décide aussi ..) Quoiqu'il faut remarquer que l'allemande est perfectionniste, son objectif étant de réparer l'odieuse bavure de son ancêtre en devenant immuablement impeccable, renvoyer une image parfaite est primordiale et cela nécessite de l'attention et du temps beaucoup de temps. Dans tout ce qu'elle fait Ade' est lente, extrêmement lente ce qu'il fait que ceux qui la connaissent véritablement, soit sa famille, évite de lui demander un quelconque service en dépit de la qualité qu'elle aurait apporté en retour. Elle est toujours en retard parce qu'elle veut bien faire, être ..parfaite et que son angoisse naturelle ne l'aide pas spécialement dans les moments de stress. Généralement bien plus spectatrice qu'actrice, les moments de mise sous les projecteurs l'indispose. Sa confiance en elle altérée se décuple, son estomac se retourne, elle n'aime pas. Elle n'aime pas cela autant qu'avoir des responsabilités pourquoi ? Parce que dès l'instant où l'on en possède on devient soumis à un regard extérieur et étant selon elle incapable de faire vite et bien autant dans ses décisions que son application (ce qui n'est pas faux objectivement) elle se dérobe. Elle fuit car en effet l'allemande est d'une lâcheté incroyable. Elle fuit la difficulté, elle fuit tout ce qui peut la soumettre à la critique, elle fuit et en aucun cas elle ne souhaite affronter quoique ce soit. En plus d'être lâche celle-ci est plutôt peureuse, absolument pas téméraire ne comptez pas sur elle pour nager dans le lac noir avec toutes ces bêtes, où même s'approcher de la forêt interdite ou encore prendre les passages secrets de Poudlard ... En dépit du fait qu'elle se dérobe devant la responsabilité cela ne l'empêche pas d'être rongée par l'ambition. Une ambition dévorante de tout contrôler, tout le temps partout, de réparer ce passé caduque par tous moyens. Cet objectif vissé en tête elle est prête à tout pour le réaliser ..Il ne reste plus pour elle qu'à choisir quel chemin lui sera le plus profitable, un post au ministère ? Peut-être. Cela lui plairait d'être le bras droit d'un ministre et de par tous moyens et subterfuges divers et variés le soumettre à ses desseins personnels. Le pouvoir par procuration ça lui plaît, c'est un parasite on ne le dira jamais assez. Au nombre de ces défauts elle a également quelques qualités, notamment l'empathie. Elle haït cela, ce sentir émouvoir d'une quelconque manière, avoir de la pitié qu'elle horreur ! Si elle n'est pas de ces filles à se terrer derrière un mur de glace poussant la rigidité à son paroxysme elle se désire cependant indépendante d'autrui. Pas question de se laisser émouvoir par un regard larmoyant, elle est peut-être empathique mais elle rejettera celle-ci pour mieux passer son chemin. Autre possible bon point pour la sorcière, son observation qui la pousse à une anticipation quasiment atteinte. Si elle est censeuse c'est aussi pour anticiper les affres du devenir. Ceci dit cela n'ira guère plus loin. Dernier point à aborder c'est probablement le fait qu'elle soit bègue. Ou plutôt qu'elle le fut. Pendant longtemps la jeune femme fut atteinte de bégaiement, un soucis de débit de parole qui lui laissa un goût amère quant à l'art de la rhétorique. Surement l'une des raisons de sa réserve quand au discours en public et de son manque de confiance en elle sur ce point. Il lui arrive encore d'en faire état dans ses relations sincères où elle est quelque peu maladroite ou dans certaine situation de stress intense. a little something from you. La jeune femme avait jusque là réussie au cours d'un exercice prévu à cet effet à faire apparaître l'espace d'un instant la forme de son patronus. Si bien qu'avant le fameux hivers de l'année 1978 elle le savait ornithorynque et cela n'allait pas plus loin n'est-ce pas ? La logique voulait que chaque sorcier se voit représenté par une abstraite brume bleutée adoptant les traits d'un animal censé représenter sa nature même, parfois même ignorée. Ce le fut pour l'allemande elle n'avait jamais saisit parfaitement l'apparition d'un être si atypique qui semblait dans sa composition physique avoir osciller entre différentes espèces et qui à défaut d'en élire une était une bâtardisation des multiples options qu'on lui avait soumit le jour de son évolution ! Une part de castor, de canard et de loutre pour créer l'ornithorynque, schématiquement parlant. Certainement représentait-il l'indécision extrême de la sorcière toujours entre deux eaux. Néanmoins c'est la seconde forme insoupçonné de ce dernier qui sema en elle un capharnaüm d'incompréhension inégalable. L'octopus à bien des égard répugnant qui lui apparut au cours de cet hivers la plongea dans un trouble peu permis. La signification ? Aucune idée, il fallait bien admettre que cet créature demeurait peu glorieuse et par extension méconnue ou oubliée de la plupart. Il était toujours complexe de comprendre les retranchements de son être. Ceci dit l'octopus à toujours était une forme de maîtrise, une tentacule pour chaque domaine que la jeune femme veut voir soumit à son contrôle autant que le nombre de moyen qu'elle accumulera pour atteindre ses fins peut-être ? Simple hypothèse quoique tout à fait plausible. Son appellation est Björk et il est désormais temps de s'étendre à son sujet. D'abord à son apparition la jeune femme n'eut qu'un ample dégoût, une forme singulière de répugnance. En effet puisque Björk lui apparu au cours d'un des si communs long bain dont elle se délecte sous l'aspect d'un visqueux octopus. Il est ainsi aisé de s'illustrer le lien premier qui les unissaient jusqu'à ce que le ministère apporte quelques précisions sur cette situation farfelue et irrationnelle qui poussait la demoiselle dans les retranchements de son être, truffant son esprit de toutes les interrogations possibles. Lorsque la jeune femme assimila que ce mollusque à bien des égards hideux était une part d'elle même... et bien aussi surprenant que cela puisse paraître elle se contenta de simplement l'accepter. Pourquoi ? He bien voyez-vous que ce patronus de ses deux formes ..aux aspects particuliers lui apportait une compensation non négligeable à son existence disgracieuse, une capacité à trancher ses indécisions. Certes le dénommé Björk ne se lasse pas d'observer sa sorcière osciller inlassablement entre petit pois ou choux rouge mais aussi patiente que celle-ci il finit régulièrement par lui imposer une option bien qu'elle ne s'exécute pas toujours. A croire qu'il représente une forme abstraite d'évolution de la jeune femme, comme si quelque part en son indécision, en son être il y avait bien une possibilité de s'extirper de ce carquois. Au-delà de ce travers il est également notable un point systématique de discorde intérieure, Björk est résolument instinctif, ce que s'échine à devenir sa sorcière en somme par des moyens purement matériels et préférant nommer cela telle une anticipation logique. Là où Adelaïde pourrait voir en cet instinct bien souvent véritable un atout, elle ne le supporte guère le sermonnant sur le caractère faillible de ce fonctionnement aléatoire. Björk est davantage rêveur comme constamment évadé dans un autre monde, appartenant à une autre réalité il n'est pas exclu de le voir soudainement se figer plongé dans ses réflexions pendant que sa sorcière poursuit son chemin ne s'arrêtant que lorsque ce lien immuable et invisible les font crisser d'une douleur intérieur profonde. Alors il serait aisé de définir son patronus comme résolument opposé à celle-ci mais il n'en n'est rien. Les traits qu'ils possèdent en commun s'en retrouvent décuplés frôlant l'exacerbation. Supportable que pour eux et encore faut-il qu'ils s'avèrent d'un avis identique. Il arrive également et cela de façon régulière que Björk s'échine à plonger l'allemande dans des remises en cause soudaine sur des sujets qui ne lui viendrait pas même de réfléchir, des préoccupations abstraites qu'Adelaïde ne tolère dans les dires de son patronus que depuis ce don de devin révélé encore récemment. Björk est également foncièrement plus empathique que la sorcière ce qui l'insupporte au plus haut point.
You're not a sad story.
Une étincelle vague dans le regard, sa paire d'yeux luisant d'un bleu douçâtre se posait faiblement sur les doigts fins et laiteux de Brünhilde Von Sachsenheim. A mesure que l'ample dame s'afférait à nouer autour de son cou opalescent un foulard de nacre, ses doigts encerclaient toujours plus fermement la main de son frère Franz. Les jumeaux étaient d'une telle fusion que jamais ils ne séparaient plus d'une poignée de seconde et cela sous le poids de la contrainte. "Il sont prêts ?" La voix que la petite fille qualifiée toujours de grondante lui fit esquisser cependant une légère moue badine, la simple voix de son père suffisait à parfois lui serrer le cœur tant sa présence était estompée mais il y avait toujours son frère pour lui faire omettre l'absence de ce spectre planant dessus de sa généalogie. La mère se redressant acquiesçait sereine, ses lèvres étendues en un sourire plein d'une bonté avérée. "Adelaïde, n'oublis pas ce dont nous avons parlés tout à l'heure, surtout." Son regard usait désormais le parquet brun si parfaitement ciré alors qu'elle sentait le regard du couple de géniteur peser sur ses faibles épaules. "Tu ne réponds que de léger signe de tête, je serais là pour être ta voix" glissait sa mère d'une voix pleine d'une affabilité aimable et rassurante en dépit de ce vœux de silence imposé à sa fille qu'elle aimait tant. La petite Von Sachsenheim enfonçait quasiment son cou dans ses épaules jusqu'à-ce que la main de sa mère n'effleure son épaule la faisant tressaillir. Combien de fois sa mère avait été son seul recours, sa voix pour palier à ses horribles bégaiements qui la plongeait dans les affres de l'insatisfaction, de l'imperfection, une solution à cette myriade d'inaptitude ? La petite se jaugeait inapte à satisfaire ce père absent, certainement était-ce suite à cela qu'il ne s'y intéressait guère. Du moins c'est l'idée qui lui venait à l'évocation de son paternel du haut de sa poignée d'année. Mais mère était là pour la tirer vers le haut, pour combler son incertitude chronique n'est-ce pas ? Comme si souvent au cours des quelques soirées mondaines où parfois ils escortaient Monsieur Von Sachsenheim, elle serait sa voix, son maître à penser. La petite s'en remettait exclusivement à cette femme qui comblait à elle seule tout le vide d'un père absent. Du moins s'y afférait-elle avec bonté. Le petit cortège paisible qu'ils formaient s'engouffrer dans un véhicule sorcier. Julian entreprenait de conter à Franz et Amadeus quelques anecdotes sur Poudlard, la petite les écoutant distraitement, elle d'habitude première gourmet de ces histoires que seul Julian était en âge de vivre. Mais l'attention de la petite était toute accaparée par sa mère qui entreprenait de lui rappeler comment paraître sans mot dire. Rapidement les Von Sachsenheim se retrouvaient baigné par le matérialisme de la mondanité ruisselante d'un manoir de ma noblesse sorcière allemande. Karl Von Sachsenheim accordait un crédit imprenable à son travail et ses nombreuses relations qu'ils voulaient voir s'étendre à son cercle familiale. Quoique personne ne savait jamais avec qu'elles intentions ils conviaient sa famille proche à de telles soirées. Peut-être pour afficher en trophée les bouilles angéliques de ses descendants. Blond aux yeux bleus le parfait archétype de la beauté allemande. "Adelaïde Lou Beate, combien de fois dois-je te dire de te tenir droite ? Cela donne davantage d'aisance à ton cycle respiratoire et lève le menton. Tes yeux valsent avec les étoiles quoique tu fasses où que tu sois." L'index de sa mère relevait son menton, la seconde main de celle-ci épousseter promptement l'épaule de Franz. Impossible de ne pas être criblé de regard songeait la petite rassurée de se voir toujours épiée, ce qui signifiait en son esprit naïf, sécurisé. Un homme, probablement de basse naissance à en jauger de part ses épaules voutées, mère disait savamment que toute personne à l'échine voutée en réception était de basse naissante, ses épaules étaient naturellement croulantes sous le poids de son sang impur, se présentait au devant des jumeaux. Quelques canapés ravissaient son plateau d'argent alors qu'il l'inclinait savamment vers les regards gourmands des jumeaux. L'invitation à ravir la panse était claire, restez à savoir que choisir ? Le regard bleuté de la petite blonde oscillait sur les douceurs étalées. Son frère s'emparait d'un blini doré surmonté de fois gras alors qu'elle s'apprêtait à tendre la main. "Elle n'a pas faim" Franz engloutissait sa gourmandise sous le regard soudainement durcie de Brünhilde. "Cela est disgracieux Franz quant à toi Adelaïde ne t'ais-je pas déjà dit que les femmes préféraient une coupe à un met ?" Sa gorge nouée, elle trouvait le moyen de se contenter de son vœux de silence. Elle aurait certainement bégayer affreusement si elle avait dût répondre à cela. Néanmoins elle savait que la mastication guttural sied davantage à un homme replet de bonne panse. Certains hommes trouvaient .. louangeur d'avoir de l'estomac, où une morphologie en B pour une raison qui lui échappait ou plutôt qu'elle ne saisissait pas encore de ses yeux adoucies par son jeune âge. Elle savait également qu'une femme buvait des coupes pour une image plus raffiné, que les doigts resserrés sur les bords de celle-ci révélaient ses attentes, ses appréhensions, ses non dits. Elle esquissait un sourire quelque peu fade au devant de son faux pas, résolument elle préférait sentir les saveurs du foie gras sur sa langue que de s'emplir l'estomac d'un jus quelconque qui à un instant où un autre l'incommoderait puisqu'elle n'avait pas la moindre idée d'où se trouvait les toilettes.
Sa première année. Celle qui avait sût crée tant d'émois chez la demoiselle, les fantasques fantasmes de ses prémices s'étaient illustrés bon nombre de fois en ses appréhensions. Depuis toutes ces années à être suspendues aux lèvres de ses aînés qui ne tarissait pas de conter leurs épopées, l'on pouvait quasiment dire que la petite en connaissait d'hors et déjà tous les recoins et pourtant ce n'était pas suffisant. L'unique critère qui savait l'apaiser en ces instants d'angoisses de pré-rentrée, demeurait qu'à Poudlard il n'y avait pas le moindre moldu. Certes, il y avait bien des né-moldus éparpillés dans l'ample affres du château mais intérieurement celle-ci préférait l'omettre par pure lâcheté. Ses aînés même Cythère lui semblait-il lui avait par ailleurs certifié qu'il n'y avait nul besoin d'émettre le moindre son à l'appel de son nom pour être coiffé de l'odieux choixpeau de cuir usé qui avait connu autant de chevelure graisseuses qu'il y avait eut d'étudiant dans les rangs de Poudlard en sa somme dantesque. Et enfin en guise d'ultime réconfort on lui avait tout de même dressé une liste amplement détaillé des avantages éparses du château cela passant de part la qualité culinaire des festins, que par le quidditch ou encore les sorties Pré-Au-Lard. Mais quoiqu'elle puisse en concéder rien ne pouvait combler ce vide aliénant qu'elle abritait intimement. Cela faisait d'hors et déjà quelque temps que ce poids l'écrasait, la figeait et l'altérait quotidiennement. Elle pouvait même mettre son doigt sur le commencement de ce fléau sans nom, l'accident de sa mère. Sa mère qui n'était plus qu'un être dépourvu de toute sa véritable essence suite à un accident causé par des moldus. Jusque là résolue à la fierté de son sang-bleu, elle vouait un naturel dédain et mépris à ces êtres faiblards à la morne et dépourvue d'intérêt mais depuis 1971 cela avait bien évolué. Sa haine crépitait dans un brasier constamment alimenté par la vision altérée de sa mère. Cette femme qui l'avait mené durant tant d'année, qui lui soufflait quand esquisser un rictus léger, quand elle pouvait vainement tenter quelques mots en public, celle qui lui indiquait savamment et sous le joug de la bonté son sillon jour après jour... avait été réduit à une pauvre femme au teint livide. Ses yeux si pétillant devenus agités d'une crainte sourde et hurlante demeuraient cernés, toujours, ce qui s'apparentait à un état dément enflait en elle. Sa mère n'était plus véritablement la délaissant, l'abandonnant seule, simplement inapte. Adelaïde et Franz devinrent encore davantage fusionnels et elle se tournait vers le restant de sa famille avec une certaine ferveur mais quoiqu'il en fasse elle demeurait avec cette panique qui lui mordait l'âme. Poudlard avait à bien des égards un goût alléchant mais la perspective de simplement ne plus être couver la tétanisait. Elle se jaugeant inapte année après année dans son ambition de perfection, cette mère trop présente qui renforçait son sentiment de ne pas pouvoir s'exécuter seule...Imaginez à quel point cela fut âpre. Toutes ces appréhensions furent cependant rapidement balayées dès l'instant où en sortant de Gregorovitch sa petite main laiteuse s'échinait à conserver soigneusement au creux de sa paume, sa baguette. D'une finesse extrême et relativement longue, d'un noir pur de part et autre veiné, la sorcière se sentait quasiment comblée en dépit de cette myriade de désir matériel encore irrésolu. Adelaïde voulait ce qu'il y a de mieux, de plus coûteux, pour pouvoir paraître parfaite et se fantasmer envié. Sa répartition scella sa maison et ainsi son parcours à Poudlard se poursuivait paisiblement. La jeune femme fut longtemps une bonne élève bien que fournissant le stricte minimum et adepte des calculs d'apothicaire pour concilier son intérêt pour certaine matière et compenser le parfait inverse pour d'autre. Ceci dit à mesure des années passée à Poudlard en toute quiétudes scolaires, les BUSSES vinrent lui raidir la nuque. 1 seul échec sur dix, brillant pour une élève qui ne se foulait pas outre mesure mais quelque peu crasseux pour son ambition de faire reluire son nom ? Ceci dit la jeune femme ne pouvait se refaire, les études ne la passionnait pas. A l'essoufflement de sa sixième année et indécise sur le cursus secondaire dans lequel elle souhaite s'engager elle s'était tout de même fixer un objectif de réussite avec une légère marge de sorte à ne pas se restreindre dans ses possibilités. Néanmoins c'est l'été de l'année 1979 qui vint bouleverser l'existence jusque là relativement paisible de l'allemande et davantage son issu endeuillée qui lui laissait le goût amère d'un don jusque là profondément ignoré, profondément irrationnel, profondément contraire à sa nature. Déjà que son patronus décuplé l'avait plongé dans un épais brouillard d'inachevé.. Alors se savoir devin....Cependant ce ne fut qu'une préoccupation secondaire, dans l'immédiat la jeune femme était davantage altérée de la perte de sa cousine Eurydice. Cela avait un goût irréel...Davantage encore elle se sentait profondément nauséeuse de n'avoir pas sût exploiter ce rêve, l'illustration de ce don jusque là endormi. Aurait-elle put véritablement faire quelque chose ? Probablement pas mais le crut longtemps et parfois encore cela lui revient au bout des lèvres.
Je n'ai guère eut le temps de jeter un dernier regard à ce lieux porteur de notre peuplade abondante et étrangère à son exotisme. Sa quiétude douçâtre, sa brise moite ne m'éprouveront probablement jamais de la nostalgie ni même du contentement. La vague étendue huileuse s'éprouvait en la conquête d'une lagune blanchâtre, profondément fade pour toujours bercé par les lueurs funestes d'une lune trop lointaine. Même lorsque le soleil répandait l'encre noir de l'histoire qui laborieusement s'écrivait dans l'ombre de chacun d'entre nous, je ne saurais nommé cela positivement. Je ne pourrais plus désormais, plus me délecter d'un lieu si idyllique sans que ne revienne inlassablement l'ébranlement de cette nuit là. Personne n'aurait songé que ce territoire méconnu ne puisse être le théâtre d'un affrontement d'idéaux s'heurtant tout deux dans des larmes de sang. Cette nuit là l'humanité pleurait. Les basses sorcières l'avait ravagées de toute part, il n'y avait plus que la haine véhémente, les longs cris d'effrois qui vous faisiez frissonner toute l'échine, les sanglots compulsifs qui éclataient éparse autour de vous et cette symphonie macabre qui vous battez les tympans. Je n'avais que très peu de souvenir de cette heurte, ce que je fis avant, ce que je fis pendant. Qu'elle importance ? Cela n'avait pas le moindre écho sur la tragédie qui se déroula ce soir là, n'est-ce pas ? De mon grès, j'avais clos les paupières à ce monde, tourné les talons et mal grès je n'avais guère sût mieux faire. Au cours de l'attaque, à l'instant où les crochets anguleux de la vipère marquée avaient perforés la jugulaire de Dumbledore déversant son lot sanglant.. je m'étais évanouis. Une autre forme de sommeil où la conscience n'est plus. Je n'avais sût contrer, esquiver ou fuir un sortilège que l'on m'avait asséné. Je ne saurais élire un terme particulier ne sachant guère véritablement l'exactitude de la situation à laquelle je fus confronté. En faite je n'avais aucune certitude encore aujourd'hui quand au ressentis que cela avait fait croître en moi au delà de cette panique écrasante et ce rêve.
Ce rêve si chimérique, farfelu et si réel à la fois. Les songes je n'y apportais nul cachet, pourquoi s'attarder sur l'impalpable ? Quel intérêt peut-on véritablement en retirer ? Certainement pas le moindre même si ce dernier était si troublant oscillant entre le palpable et l'abstrait. Le paraître et l'être.
Un songe parmi tant d'autre, un agrément aisé et douçâtre d'une réalité éculée ainsi que d'une poignée affable d'illogisme haïssable. Ce dernier puisé dans les paysages exotiques de l'île de Bélize. A travers un regard dont j'ignorais la source, je balayais ces derniers. Les vagues huileuses s'acharnaient à la conquête des lagunes grisonnantes, la lueur pâle de la lune perçait la noirceur oppressante d'un cieux sans étoile. Une certaine quiétude m'embaumait mais à mesure que le temps se dérobait mon angle de vue semblait croître de lui même un véritable poids s'abattait sur mon thorax. Une sensation écrasante, suffocante et conquérante. La symphonie de l'horreur emplissait bientôt le cabanon dans lequel je semblais être. Bercé par l'effrois des cris, la peine des sanglots, le crépitement du brasier qui refermait sa gueule chatoyante sur le bois brun des cabanons ..J'avais la sensation que tout cela se mêlait en moi. La crainte m'emplissait soudainement alors que j'étais projeté dans un monde immatériel, noir totalement et fatalement noir. Loin de mes certitudes matérielles, loin de ce cocon rassurant..et pourtant tout me semblait véritable et palpable. Firent éruption des êtres dénués de faciès, pas le moindre trait distinctif juste des silhouettes se bousculant dans un flot de panique, la Lune d'encre noir, les vagues de jais avaient dévorées la lagune, seule la veine se dessinait lentement. L'allée des cabanons s'empourprait silencieusement à mesure que les silhouettes s'évanouissaient. Le brasier dévorait le peu de vie qui persistait, je le sentais et pourtant nous étions dans un rêve il n'y avait pas de vie. Il n'y avait pas ce déchirement en moi, pas ces cris qui me perçaient les tympans, pas cette sensation horrible de panique qui m'écrasait toujours plus ...Les lunes noires ? Une plage sans lagune ? Un monde sans lumière, une allée rougeâtre et des êtres sans faciès ? Tout cela n'existait pas. Ce n'était qu'un songe parmi tant d'autre, angoissant mais comme les autres n'est-ce pas ? Ce vide inégalable qui dévastait mon être n'était pas plus véritable que le reste ? Cela n'avait pas la moindre logique. Mon poult battait contre mes tempes, un rythme effréné, insoutenable, mon cœur rompait mes cotes, je me tordais d'une douleur horrible. Je la vivais, je la ressentais elle était là mais ... sans l'être. Elle appartenait à ce songe, à ce monde chimérique qui n'était pas mien.
Ce ne fut pas de moi même que je m'en extirpais. Une secousse appuyée, un visage déformé penché au-dessus du mien. Mes doigts agrippés à mes couvertures quelques goutes perlaient sur mon front. L'effrois se lisait sur le faciès de la jeune femme qui avait partagée le même cabanon que le mien. Des grondements retentissaient, des flammes jaillissaient de l'encolure de bois de notre porte entrouverte. La suite ... nous la connaissons.
Ce ne fut guère aisé pour moi de véritablement revenir à ce songe qui avait comme anticipé un moment donné dans un laps de temps éphémère. Les quelques mois qui succédèrent ce fléau furent dédiés à l'oublis jusqu'à ce ces sensations deviennent plus régulière. Le mot sensation me semble plus approprié que songe, puisque ce sont davantage des ressentis palpables et prenant que la progression visuelle d'un rêve. La vue n'est que secondaire dans ces images éphémères bercées d'une ambiance particulière qui me laissent un goût amère. Je me sentais comme parfaitement inapte à la réaction, privé des moyens d'exploiter pleinement ces saccades que parfois la nuit je percevais. Il m'arrivait sur l'instant d'en saisir le sens, de comprendre et de savoir mais le réveil se faisant j'égarais la clé comme un oublis ..Frustrant. Il n'y avait jamais de solution, jamais de possibilité de les suspendre. Ce n'était pas malléable et parfaitement irrationnel. Incompréhensible, abstrait ...cela m'effrayait. Chaque soir j'avais une boule en travers de la gorge, une appréhension toute particulière. Ces quelques nuits qui surgissaient de nulle part qui m'égarait dans un monde qui m'était étranger qui me tourmentait incessamment sans influence personnelle .. Ma seule solution était probablement de prendre cette situation à sa source, c'est ainsi que je repris l'option divination au cours de ma sixième année. Il m'était primordial d'y déceler un rationalisme même résiduel surement devait-il y en avoir un... Quoique ce monde m'était si méconnu ? Comment en être sur. "Tu n'es sur de rien.""Je ne sais pas Björk, peut-être"
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Dernière édition par Adelaïde Von Sachsenheim le Lun 19 Mai - 20:55, édité 13 fois |
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