J'ai eu une vie assez facile, mes parents sont des sorciers. Je suis né le 29 août, à l'hôpital St-Mangouste. Le premier qui me pris dans ses bras ce fut mon grand-frère que j'ai toujours pris comme exemple. Quoique... Mon grand-père était aussi une inspiration. Mélange. Tu veux vraiment tout savoir. Je faisais 2,5 kilos et 55 centimètres. Même maintenant je suis plutôt grand. À ma naissance, on m'a donné un doudou : un petit lapin bleu et beige que j'ai nommé Pinpin. Je suis depuis tout petit, un fou de lecture, des animaux. Enfin, tel que mère nature m'a fait.

Les premières années de ma vie se passent tranquillement, mes deux ans arrivent, je commence à marcher et à faire le Mongol. Tirer la queue du chat, enlever les plumes du hibou... Bref, l'arrivée des catastrophes qui vont marquer toute ma vie. Je veux devenir moi-même, personne ne me copie, personne ne m'en veut. J'ai gardé, jusqu'à maintenant, Pinpin en bon état. Je le prends partout, comme s'il était vivant. Tous les petits sont comme ça à cet âge-là. Mais, je garde toujours mon côté sympathique qui m'est utile à tout bout de champ. J'apprends vite à parler et mon premier mot est... Est... Je n'ose pas le dire mais, je vais le faire ! C'était Nénuphar. Oui, nénuphar. J'aime l'eau et particulièrement les marais.

Cinq, six ans. Les phrases juste, les mots compréhensibles et la première année d'études. Tout ce que je prévois se passe de travers : je me fais des ennemis, je me venge ! Enfin, ce n'est pas vraiment se venger mais, j'essaie quand même de frapper un peu. On pense qu'on est le plus fort mais, on est toujours aussi fragile qu'un coquelicot... Je vois tout en rouge : tout me semble mal même si papa me dit qu'il faut prendre les choses du bon côté, je n'y arrive pas. J'ai un professeur moldu plutôt sympa même s'il est ennuyant avec ses jeux à la noix !

Ah, la belle vie de la première dizaine ! Je grandis, comme tout le monde. Meilleur ami, petite amie... Mais, sa dernière année en tant que moldu. Je sais que je suis un futur sorcier, je ne l'ai jamais révélé à qui que ce soit. Bien sûr, mon rêve c'est d'aller à Poudlard, peut importe la maison ou je tombe, ma famille est un vrai casse-tête avec ça. Je n'ai pas perdu son genre de petit clown, faire rire les autres c'est important. Je découvre aussi quelque chose qui m'a surpris. Mon meilleur ami a, quant à lui, des parents moldus : il ne sait pas qu'il est inscrit à Poudlard comme moi. Cool ! Je n'aime pas être à l'écart des autres, c'est pourquoi on fait des jeux dangereux où j'en ai gardé de nombreuses cicatrices...

Le grand jour ! J'ai onze ans et je n'ai pas changé d'un poil. La première chose que je fis c'est ouvrir l'enveloppe et tout lire en quelques secondes. Là, j'avais la confirmation : j'étais bien un sorcier comme toute ma famille. Mes yeux brillaient d'impatience, une impatience folle d'aller sur le chemin de traverse, prendre en main ma baguette, avoir mon propre hibou... Le grand rêve. Fini les devoirs de calculs, de Français, bonjour Poudlard ! Je montai dans ma chambre avec mon enveloppe et des pots de peinture. Avec un pinceau, je peins le même logo que sur le papier. Mon père m'avait promis que si j'étais un sorcier je pourrais redécorer sa chambre comme je l'ai toujours voulu... Après avoir terminé une heure plus tard, je mis mes chaussures, ma veste et partis droit vers le chemin de traverse derrière le chaudron baveur. Beaucoup de sorciers me souhaitèrent bonne chance pour mes études et que je deviendrais un bon sorcier. Moi je me contentais de leur lancer un simple merci. Bête de ma par, je sais.

Seuls quelques jours sont passés, des jours de joie. J'avais mon hibou, blanc et gris comme les couleurs de l'hiver, que j'ai nommé Trex. Ma baguette de 37 cm, bois de Chêne, Plume de Phénix, Flexible. Ses livres, ses robes de sorciers, ses galions... Je devais avoir l'air malin dans une gare moldue avec un hibou sur un charriot et passer en douce sans se faire remarquer était le plus difficile. Je me lançai en avant et traversai le mur sans chutes, heureusement. Dans le Poudlard-Express, je retrouvai Julien, mon meilleur ami et tous deux on s'est fait plein de nouveaux amis très sympa ! Vous voyez, quand on veut on a. Dans le train, je fis goûter à Julien les friandises des sorciers : Chocogrenouille, Dragées surprises de Bertie Crochu, etc. J'ai su qu'il était un sorcier il n'y a pas très longtemps. Entre nous, ses parents sont des moldus mais, je compte l'aider bien sûr !