Nom: Fitzgerald
Prénom: Kellan Nathanaël
Âge et Date de Naissance: 20 ans, né le 13 mars 1960
Nature du sang: écrire ici
Situation familiale: Il a une sœur plus jeune avec laquelle il s'entend très bien si l'on ne compte pas les disputes habituelles entre frère et sœur. Un père biologique inconnu au bataillon et une mère dont il s'est légèrement éloigné après avoir appris qu'elle a trompé l'homme qu'il pensait être son vrai père.
Patronus: Un malamute de l'Alaska avec un magnifique pelage noir et blanc. Il prend parfois la forme d'un loup noir particulièrement imposant et menaçant.
Miroir du Rised: Son désir le plus cher serait sans doute se rencontrer son géniteur. Pourtant, il est partagé entre l'envie de lui mettre un poing dans le visage ou le prendre dans ses bras et pleurer à chaudes larmes.
Composition de la baguette magique: Bois de frêne, crin de licorne, 27,5 cm
Epouvantard: Les loups-garous, et cela est dû à un traumatisme subi alors qu'il n'était encore qu'un gamin.
Etudes Suivies: Il suit tous les cours nécessaires afin de devenir un auror. Il a choisi la Métamorphose et la légilimencie comme options.
Animal de compagnie: Un hibou grand-duc nommé Solveig.
Caractère
« Kellan.
- Mmmh?
- Kellan, regarde-moi quand je te parle. »
Le brun tripotait nonchalamment un paquet de chocogrenouille. En un bond, la bête s’échappa par la fenêtre entrouverte, alors que le jeune homme portait toute son attention sur la carte froissée. Albus Dumbledore. Encore. Le brun poussa un juron avant de lever la tête vers son interlocuteur.
« Mais je t’écoute. Qu’est-ce qu’il y a? »
En réalité, il n’écoutait qu’à moitié, sachant déjà que les seules choses qu’il allait entendre étaient des reproches.
« Je veux que tu arrêtes de te rendre dans cette forêt, surtout avec ta petite soeur.
- Quoi!? »
Kellan se redressa brusquement, l’air indigné. Pas la peine d’user de la legilimancie pour deviner que cette nouvelle ne lui plaisait guère. Effaré, il chiffonna la carte de Dumbledore entre ses doigts, attendant une suite à ses paroles.
« C’est beaucoup trop dangereux. On ne sait jamais ce qui pourrait vous arriver.
- Tu as peur qu’on croise des loups-garous?
- Exactement. »
Si Kellan ne connaissait pas l’existence du monde des sorciers, il aurait trouvé cela parfaitement ridicule. Tout en sachant que le mot “danger” n’avait pas une signification très claire dans son esprit. Le fait qu’il puisse croiser la route d’un loup-garou ne lui a jamais traversé l’esprit et même maintenant, cela lui paraissait tout à fait ridicule. Après avoir fixé intensément sa génitrice durant de longues secondes, il finit par se rallonger sur le canapé en soupirant. Sans un mot. Autant ne rien lui promettre car de toute manière, ils savaient tous les deux que Kellan y retournerait malgré les avertissements.
« Il n’y a pas que ça. Je veux que tu te concentres un peu plus sur tes études. Tu en es capable Kellan, je le sais. »
Il hocha négligemment la tête, ayant déjà reporté son regard sur la fenêtre. Il espérait changer rapidement de sujet, car celui des études débouchait toujours sur des disputes. Kellan n’est pas un surdoué, mais ce n’est pas un troll non plus. Disons simplement qu’il ne fait pas assez d’effort et qu’il est passé pro dans l’art de la procrastination. Il y a des millions de choses plus intéressantes à Poudlard que les devoirs sans fin que les professeurs adoraient donner à leurs pauvres élèves. Kellan aimait l’aventure, ce n’est un secret pour personne. Et un lieu rempli de secret comme l’école de magie était presque un Paradis à ses yeux.
« Je suis sûre que plus tard, tu seras une grande personne. Comme ton père... »
La voix de sa mère s’était faite plus rauque à l’évocation de son paternel. Le jeune homme avait serré les dents, grimaçant. La plus jeune lui avait sans doute parlé du fait que Kellan désirait devenir un auror, tout comme son père biologique.
« Je serai bien meilleur que lui. »
Il avait répliqué sèchement, comme s’il s’adressait à un ami quelconque. Il empruntait ce ton à chaque fois que la conversation dérivait sur
lui. Kellan aurait très bien pu hurler, manifester pleinement sa colère, mais celui-ci savait garder son sang-froid lorsque la situation l’exigeait. Ce dernier releva la tête vers sa mère qui lui adressait un sourire désolé.
« Tu pourras inviter des amis, cet été…. Si tu travailles dur… »
Il ne savait pas vraiment si c’était une tactique pour l’amadouer, mais si c’était le cas, Kellan n’en restait pas indifférent. Le fait qu’il puisse peut-être passer ses vacances avec d’autres personnes que sa mère et sa soeur le calmait un peu. La famille est certes, très importante à ses yeux, mais passer du temps entre amis était une chose qu’il adorait tout particulièrement. Le sang-mêlé préférait de loin être entouré que seul, en partie parce qu’il s’amusait bien plus en compagnie d’autrui.
« Mais pour ça, tu dois me promettre de faire des efforts… Et je ne veux plus que tu… Tu te battes avec un autre élève... »
Les sourcils froncés, Kella jeta un regard suspicieux à sa mère. Il voyait où elle voulait en venir. Cette dispute avec
cette fille. Une serpentard qu’il avait attaqué sous le coup de l’impulsion. La seule chose qu’il regrettait amèrement, c’était de ne pas lui avoir réglé son compte ce jour-là. La colère et la fierté aussi peut-être, l’avaient poussé à faire cela. Il la méprisait, haïssait sa famille qui a oté la vie à de nombreux innocents.
« Elle l’a mérité.
- Je sais que tu as cru bien faire, mais-
- Je te dis qu’elle l’a mérité! »
Fervent défenseur des Moldus, le brun ne pouvait tout simplement pas s’entendre avec ces sangs-purs arrogants et méprisants. L’injustice tout court, était une chose qu’il supportait mal. La façon dont certains traitaient les Moldus ne lui plaisait guère. Il en était écoeuré. Et ce n’était pas dans ses habitudes de rester là, les bras croisés.
« Je l’aurai un jour. Tu verras.
- Kellan, tu ne peux pas savoir…
- Je l’aurai. »
Il en était convaincu. Il fera tout pour. Kellan deviendra un grand sorcier, un auror talentueux. Dans sa tête, ce n’était pas possible autrement. Dans sa tête, il sera celui qui donnera à Lumen tout ce qu’elle mérite.
« Écoute-moi bien: je veux que tu me promettes de ne plus t’en prendre à cette fille, compris? »
Kellan ne la regardait même plus. Furieux, il avait redirigé son regard vers la fenêtre et faisait semblant de s’intéresser à un vieil arbre décharné. Il ne dit rien. Parce qu’au fond, il savait parfaitement que cette promesse, il ne parviendrait pas à la tenir.
En clair, Kellan est une personne plutôt banale. Un jeune homme plutôt sympathique qui trouve satisfaction dans la vie de groupe. Assez tactile aussi. On peut penser qu’il est courageux, certains affirment que ce n’est que la stupidité qui le pousse à agir avec autant d’impulsivité. Kellan, c’est celui qui attache plus d’importance à son amusement que les études. Il n’est de loin pas le plus brillant des élèves, mais cela ne semble pas le dissuader quand il s’agit de devenir un auror. Il paraît évident que ce dernier avait choisi cette voie à cause de son défunt père, mais le brun aura toujours du mal à l’admettre.
Kellan ne sait pas de quoi il est capable. Non pas qu’il se sous-estime, au contraire. Ce dernier est parfois un peu trop sûr de lui, trop présomptueux. À partir du moment où il veut quelque chose, celui-ci est quasiment persuadé d’y parvenir. Et il peut parfois se révéler être si persévérant que s’en est presque exaspérant. On le lui dit souvent d’ailleurs, mais malheureusement, il lui arrive de ne pas prêter attention aux conseils emplis de sagesse venant d’autrui. Dites-lui qu’il ne peut pas faire une chose, ça lui donnerait encore plus envie de tenter le coup. On n’obtient rien sans prendre de risque et on peut tout perdre si l’on en prend trop. Mais ça, le sang-mêlé ne semble pas en prendre vraiment compte.
C’est ce même sang-mêlé qui n’hésite pas à prendre la défense des Moldus. Celui qui sert les dents et sent la rage monté en lui lorsqu’une personne ose prononcer l’horrible insulte qu’est “Sang-de-Bourbe”. Kellan pensait être lui-même un Moldu et il ne pouvait laisser les autres cracher sur son sang. Donc sur sa famille. Il est donc évident que le brun entretient des relations plutôt conflictuelles avec les sangs-purs qui snobent les gens “de son espèce”.
S’il devait lui-même faire une liste de ses qualités, ce serait courageux, guilleret et loyal. Peut-être même drôle. S’il devait faire pareil pour ses défauts, il vous répondrait en riant que la liste serait tellement longue qu’il n’aura toujours pas terminé au bout de deux heures.
a little something from you.
You're not a sad story.
Elle était simplement allongée là, l’air sereine. Son regard empli de tendresse restait fixé sur le petit être qui dormait paisiblement. La porte s’ouvrit, laissant apparaître un bel homme qui posait un regard inquiet sur son épouse. Celle-ci lui adressa un triste sourire, l’air coupable. Mais l’homme ne sembla pas y faire attention, affichant une expression réjouie. Il prit dans ses bras ce poupon qu’il croyait être le sien. L’enfant endormit dans ses bras, le père lançait parfois des regards amoureux à son épouse qui s’endormait petit à petit.
La famille Fitzgerald était composée uniquement de Moldu. Le père de famille travaillait en bureau tandis que la mère avait choisi de rester à la maison afin de s’occuper de ses deux enfants. Une famille des plus banales, effectivement. Mais malgré tout, ils étaient heureux. Ils avaient préféré s’installer un peu plus loin de la ville, afin de pouvoir rester au calme. Lorsque Kellan n’était pas consigné à la maison, il emmenait la plus jeune vivre diverses aventures dans la forêt d’à côté. Il s’y rendait parfois avec les quelques-uns de ses amis Moldus, les autres étant trop peureux pour oser pénétrer dans le bois. Kellan a toujours été un jeune homme un peu trop curieux, toujours à la recherche de nouvelles expéditions. Cette forêt était un peu comme une mine d’or pour lui. Et peu importe le nombre de fois où sa mère a bien failli s’évanouir en le voyant rentrer couvert de boue, peu importe le nombre de fois où elle lui a ordonné de ne plus jamais y mettre les pieds, le petit garçon n’en faisait qu’à sa tête.
Peut-être que les histoires fantastiques que lui racontait son père lui ont donné le goût de l’aventure. Quoiqu’il en soit, Kellan a eu une enfance plutôt douce, agréable et terriblement ordinaire. Jusqu’à ce fameux jour où il avait une nouvelle fois désobéi à sa génitrice. Et ce fut la fois de trop. Il s’était mis en tête de pénétrer une nouvelle fois dans la forêt et percer ses mystères. Il avait alors fêté ses dix ans une semaine plus tôt. Il avait beau être effrayé à l’idée de s’y rendre si tard le soir, la curiosité le poussa à prendre le risque, toujours accompagné de sa jeune soeur qui le collait toujours aux basques. Ce jour-là, il fut plutôt soulagé de l’avoir à ses côtés, d’ailleurs. Les deux gamins avaient réussi à sortir en douce alors que leurs parents dormaient à poings fermés. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient.
Ni Kellan ni sa soeur n’auraient pu prévoir ce qui allait arriver ce soir-là. Ils pensaient traîner quelques minutes, voir quelques heures avant de rentrer bredouille. Ils ne savaient pas que cette nuit-là, qu’une bête tapi dans l’ombre attendait sa prochaine victime. Et c’est sans aucun doute leurs éclats de voix lors d’une énième dispute qui attira l’attention sur eux. Avant même qu’ils ne se rendent compte de quoique ce soit, quelque chose avait surgi juste devant eux, grognant sourdement. Kellan avait reculé, vite imité par sa soeur qui n’avait put s’empêcher de pleurer et d’appeler à l’aide. L’arrivée de leur père, fusil à la main avait été un soulagement considérable. À la maison, tout de suite, avait-il hurlé en pointant le canon sur l’étrange animal. Trop effrayés pour protester d’une quelconque manière, Kellan et sa soeur s’en étaient allés, ne se doutant pas que ce serait la dernière fois qu’ils verraient leur père.
Car le lendemain, celui-ci n’était toujours pas revenu. La mère s’était occupée de les punir comme il se doit pour cette escapade qui aurait pu leur coûter la vie. Ce n’est qu’un peu plus tard dans la journée que les autorités étaient passées prévenir l’épouse du décès de son mari. On en avait simplement conclu à une attaque de loup. Aujourd’hui, Kellan était certain que c’était l’oeuvre, non pas d’un simple loup, mais d’un loup-garou. À l’époque de ce tragique accident, ce dernier n’avait encore que dix ans et n’avait pas encore pris connaissance du monde magique. Rien ne fut plus pareil après le décès du père. Kellan et sa soeur évitait de retourner dans cette forêt tandis que leur génitrice tentait tant bien que mal de remonter la pente. De toute manière, Kellan avait déjà trouvé une autre manière de s’occuper. Il a été témoin de phénomènes étranges peu après la disparition de son père. Ce dernier parvenait par exemple à déplacer des objets sans même les toucher. Et malheureusement, Kellan avait déjà tendance à s’intéresser à tout ce qui paraissait étrange et peut-être dangereux. Un an plus tard, il avait reçu une lettre venant de Poudlard lui informant que la rentrée se ferait le 1er septembre. Sa mère et lui-même pensèrent à une blague, jusqu’à ce qu’une personne venant apparemment de cette mystérieuse école ne vienne les informer concernant les pouvoirs du jeune homme et du monde des sorciers.
L’idée qu’il puisse être un sorcier plaisait énormément à Kellan. Il s’était déjà imaginé là-bas, lançant des sorts magnifiques, puissants. Et l’excitation n’avait cessé d’augmenter, le brun avait su qu’il aurait de la peine à attendre jusqu’à la rentrée. Car Poudlard pour lui, c’était égal à aventure. Et honnêtement, il n’avait pas vraiment été affecté par le fait de quitter ses camarades moldus. Rien que le Chemin de Traverse l’avait mis dans tous ses états, alors imaginez seulement ce que ce serait une fois à Poudlard. Si au départ Kellan envoyait des lettres quasiment tous les jours en consignant toutes les nouvelles choses qu’il avait découvertes, celui-ci cessa bientôt d’envoyer des nouvelles aussi souvent, trop occuper à Poudlard qui était devenu son nouveau Paradis.
Tout allait pour le mieux. Kellan se remettait plus rapidement que prévu de la mort de son père, mais c’était sans doute pour le mieux. Plusieurs années après, l’éphèbe se plaisait toujours autant à l’école des sorciers. Il y avait trouvé sa place malgré les crasses qu’ont pu lui faire les Sangs Purs. Simplement parce qu’il était né moldu. Ce qui l’avait incité à se défendre, mais aussi les personnes qui sont comme lui.
Kellan avait 16 ans lorsqu’un professeur de Poudlard lui avait parlé d’un certain auror qui lui ressemblait étrangement. À vrai dire, c’était son portrait craché. Toujours aussi curieux, il avait fait des recherches avec l’aide de quelques amis. Gareth Sagremor était un talentueux auror, connu pour avoir abattu un certain Carron Davidson. Il aurait pu s’arrêter là en pensant que ce n’était qu’une simple coïncidence, mais Kellan avait préféré questionner sa mère à ce propos. Tout en espérant que toute cette histoire n’était que méprise.
Malheureusement, sa génitrice avait balayé toutes espérances avec sa lettre tâchée, sans doute par des larmes. Dans cette simple lettre, elle lui avait expliqué comment elle avait trahi l’homme qu’il a toujours cru être son père avec un autre. Elle lui avait aussi révélé à quel point elle s’en voulait d’avoir fait une chose pareille, que c’était une grossière erreur. Mais toute la partie remords du message ne l’avait que très peu intéressé et le jeune homme n’était pas prêt de lui pardonner aussi facilement.
Après tant de découvertes, Gareth Sagremor, son père biologique était devenu une véritable obsession. Au détriment de ses performances en cours. Entre temps, il avait aussi appris que Carron Davidson avait amplement mérité cette mort après toutes les horreurs qu’il a fait subir aux pauvres moldus. Bien que son père fût absent, ce dernier avait beaucoup d’influence sur Kellan qui était persuadé de pouvoir devenir un auror encore plus brillant qu’il ne l’a jamais été.
Ce n’est que plus tard qu’il avait appris l’existence d’une certaine Davidson appartenant à la maison Serpentard. Kellan s’était laissé submerger par la colère, la rage et avait tenté de lui lancer un sortilège. Sans succès. Il était au moins sûr d’une chose après cet évènement: hors de question qu’il la laisse s’en sortir ainsi. Peu de temps après, ils s’étaient de nouveau retrouvés face à face, mais l’intervention d’un professeur coupa court à leur altercation. Pour le plus grand malheur de Kellan qui tenait absolument à lui régler son compte une fois pour toute.
Au point où s’en est presque devenu une obsession. Ce dernier avait peu de contact avec sa propre mère, privilégiait les études et élaborait des stratégies afin de l’emporter sur Davidson. Tous les jours, il en parlait à l’un de ses camarades qui un jour lui a dit: Il faut vraiment que t’arrêtes mon gars, elle te rend fou. Et même si celui-ci avant sans doute raison, Kellan ne prit jamais en compte ses conseils. Même les supplications de sa génitrice par écrit. Elle lui avait demandé d’oublier cette Davidson, de passer à autre chose. Kellan lui avait simplement répondu que c’était impossible, qu’il allait lui faire mordre la poussière. Il en était convaincu. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter.
Tell me who you really are.