Toutes les histoires, commencent pareil. Rien de nouveau sous la lune, pour qu'une étoile s'éteigne, il faut qu'une autre s'allume, toutes les histoires, commencent pareil rien de nouveau sous la lune voici celle de Priam Alceste Hyppolite NOTT

Qui suis-je? Tu oses me demander qui je suis? Je suis sang pur. Je suis plus méchant encore que tu ne le crois. Jamais tu n'auras d'importance pour moi même si je le prétend. Jamais tu ne m'atteindra. Je considère les femmes comme étant des êtres inférieurs. Je crois que l'homme dépérit et dévient faible lorsqu'il s'attache. Je suis convaincu que les descendants de moldus sont des ignorants et que la souillure du sang est un pêché impardonable. Je suis pour l'honneur et le respect des traditions. Je suis brillant et doué. J'ai toujours raison. Je ne doute jamais. Je suis aimé, je suis détesté, je suis envié. Je suis le plus grand manipulateur et le meilleur menteur. Je suis le plus cynique. Je pourrais te briser la nuque rien que par envie. J'ai la puissance et la beauté. Je te domine et te dominerais toujours. J'ai 20 ans et je ferais de ta vie un enfer. Je viens d’une longue lignée au sang plus pur que la pureté elle-même ce qui, je dois dire, est à mes yeux une grande fierté ; mon arbre généalogique est vierge de la moindre bave de sang de bourbe et toute ma famille est passée par la case Serpentard, J'ai 20 ans  et je suis riche,beau, célèbre et épouserai une fille d'une famille au moins aussi pure que la mienne. Je suis le symbole éclatant de la persistance du schéma marxiste, l’incarnation des Privilèges, l’effluve capiteux du Capitalisme et de la supériorité de la race pure. Dans un monde où la promotion sociale par la pureté du sang et l'argent fait rage depuis des générations, les familles laides ont été épurées à coup de mésalliances mais je ne m’étendrai pas sur ce point. Je n’ai pas pris la plume pour vous décrire l’existence de gens pauvres et laids : primo, j’en ignore tout, segundo, ce n’est pas un sujet des plus réjouissants.  Il est bien plus réjouissant de parler de moi :  Priam NOTT.

Quoi tu ne connais pas mon nom? C'est surement que tu es un moldu ou encore pire... un sang de bourbe. Etre un sang de bourbe, voilà encore pire qu'être pauvre et laid. Etre un sang de bourbe c'est être  le bas de l'échelle des créature magiques. Créatures? C'est encore bien trop gentil comme nom . Le sang de bourbe est une espèce répugnante, sale et dangereuse. D'ailleurs ma très chère mère a bien raison de vouloir faire passer une loi pour rendre légale la chasse aux moldus.

Quoiqu’il en soit,  que tu sois un moldu, un sang de bourbe ou un inculte je te plains. Si tu ne connais pas mon nom, ton existence est par définition pitoyable. Que dis-je ! Non je ne te plains pas !  En vérité,  tu me répugnes.  Malgré tout le dégout que tu m’inspires,  par pitié peut être, je te conseille de réparer ton ignorance en lisant n'importe quel livre d'Histoire de la Magie : tu y liras bien des choses sur mes ancêtres. Ah, j'allais oublier,  un dernier conseil : fait de nobles par nature, une généalogie des sorciers ton livre de chevet cela t'évitera de te ridiculiser la prochaine fois.  Peut-on raisonnablement vivre dans ce monde sans connaître l’histoire des familles qui en font la puissance ?

Oh puis après tout,  même si ton sang est impur et que son odeur suffit à me donner la nausée,  je vais quand même te parler de moi. Pourquoi en prendrais-je le temps ? Pour deux raisons. Premièrement  parce qu’il est inconcevable à mes yeux qu’on ne puisse pas connaître la très grande maison des NOTT. Deuxièmement parce qu’il n’y a rien au monde que j’aime plus que parler de moi.    Le plus simple pour te parler de moi et surtout de ma famille, c’est probablement de te lire quelques unes des nombreuses pages que l'on trouve sur ma famille dans Nobles par nature: Une généalogie des sorciers. Le récit sera long. Il sera à la hauteur de mon rang, de mon nom. Mais s’il y’a  une seule chose que tu dois retenir c’est que la famille est l’une des plus anciennes, des plus grandes, des plus nobles famille de sang pur.  Le prestige du clan n'est plus à démontrer : à travers l'histoire de la Magie, les membres du clan se sont distingués par leurs faits d'armes plus ou moins glorieux et leurs héritiers prestigieuxS’il est certain que la dynastie était présente au moyen-âge on semble même faire remonter son apparition à l’apparition de la magie elle même, sous l’antiquité.  Cette famille est  une de ces familles qui se refuse de laisser son nom s'éteindre et qui pour cela est prête à faire des enfants jusqu'à ce qu'elle ait au moins un garçon. Un homme capable de transmettre son nom, son sang, son patrimoine et son histoire. Pour te parler de chose que tu connais, la monarchie moldue n'est rien à coté de ma généalogie qui rend envieuses les plus grandes des familles.

Ouvrez donc Nobles par nature: Une généalogie des sorciers. à la page 9689 et vous y trouverez la page qui m'est dédiée :

Citation :

Priam Alceste Hyppolite Nott ( né le 21 mai 1960) -  Etudiant en cursus offensive magique à l’école de sorcellerie Poudlard.  Fils de Phoebus  Louis  Amadeus NOTT, chef du   Département de la coopération magique internationale et d’ Araminta Metifula Nott (née Black), Adjointe au directeur du département de contrôle et de régulation des créatures magiques.

Jolie petit début  histoire non? Soyez en assurés, cette histoire ne fait que commencer. Je vous promets que l’histoire se souviendra de Priam NOTT. Comme tous mes ancêtres, j’y  graverai mon nom pour l'éternité. Si seulement moi aussi je pouvais être éternel. Je me refuse de mourir avant d'être passé à la postérité avant d’avoir ma carte de chocogrenouille et mon nom dans les livres d’histoire de la magie. Pour y arriver j'emploierai tous les moyens, légaux ou non.
Pour la petite histoire, sachez que je suis le descendant d’une ancienne Ministre de la magie Artémisia Lufkins. L’une de ses filles a épousé l’un de mes ancêtres : Pyrrus NOTT. Vous l’avez donc compris, la famille NOTT est une de ces familles qui possède à vie une place assurée au Ministère.  Je graverai mon nom dans l'histoire, je serai digne de mes ancêtres et quant à toi, sale petit sang de bourbe, tu regretteras d'avoir ignoré un jour mon nom.


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Comme tout sorcier britannique descendant d’une longue lignée de « Sangs Purs », j'étais inscrit à Poudlard depuis le jour de ma naissance. Je me souviens comme si c'était hier du jour de mon onzième anniversaire. Plus que tous les montagnes de cadeaux que m'avaient offerts mes parents , c'était mon hiboux que j'attendais avec impatience." Papa où est-il? Pourquoi n'est-il pas encore arrivé? s'écriait fort d'inquiétude le bambin que j'étais. Il était 7H du matin et déjà j'étais debout. Impatient. Impatient de recevoir la lettre qui m'ouvrirait les portes de ce château si merveilleux dont mon père, mes grands parents, mon oncle, ma tante e m'avaient tant parler. " Le jour est encore jeune Priam, calme toi. Il viendra j'en suis certain. le hiboux viendra et tu seras un grand sorcier comme tous les membres de cette famille." Tant sa voix, que ses bras me réconfortèrent. Ce fût sur le coup de Midi que je reçu la fameuse lettre.  Je revois encore ce hibou grand-duc qui déposa sur la table de la cuisine, à côté de mon gâteau d'anniversaire un rouleau de parchemin frappé du sceau de Poudlard : « Mister NOTT nous avons le plaisir de vous informer que vous êtes admis au collège de sorcellerie Poudlard … » ce jour là était surement le plus beau jour de ma vie.  Je ne pris même pas la peine d'ouvrir mes cadeaux et demanda à mon père de m'emmener sur le chemin de traverse. Le plus beau des cadeaux fût celui qui ne m'a jamais quitté : Ma baguette.

Quelques mois plus tard, je me retrouvais dans le train en direction pour Poudlard. La chose dont je me souviens le plus ce sont des bateaux qui nous emmenèrent au château et surtout d'une pleurnicharde de sang de bourbe qui tomba à l'eau. Personne ne compris comment elle s'était retrouvée dans le lac. Moi je le savais.... je l'avais poussée.

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Le 21 mai 1977 un jour particulier. Pourquoi? Vous osez vraiment me demander pourquoi? Tout simplement parce que c'était l'anniversaire du prince. Aujourd'hui j'avais 17 ans. Enfin, j'étais un sorcier majeur. C'était le premier jour du reste de ma vie. Inutile de vous décrire la montagne de cadeaux que mes parents m'ont offerts, vous ne me croirez pas. Ce qui vous intéresse peut être est la façon dont on a décidé de ma fiancée. A mon âge, je n'avais pas de petite amie et aucune fille ne m'avait été promise à la naissance. Chose inconcevable pour un sorcier de mon ordre et de mon rang. Alors pour ce 17ème anniversaire mon père avait jugé bon d'inviter toutes les familles de sang pur d'Angleterre et des différents pays où il avait travaillé ou où il avait des contacts. Il avait expliqué aux pères de toutes les demoiselles à marier que l'une des fille serait lors de cette soirée choisie pour devenir ma femme. Et l'amour dans tout ça me direz vous? Comme le disait Honoré de Balzac " l'Amour dans le Mariage est une illusion". C'est une vérité élémentaire et encore plus dans le monde des sorciers de sangs purs.Ce qui comptait ce n'était pas l'amour c'était la conservation de la pureté du sang. J'en avais parfaitement conscience et j'approuvais totalement ce schéma. Je voulais me trouver une épouse que je n'aimerai pas. Une épouse qui me servira à enfanter mon héritier: A transmettre mon nom et mon patrimoine. Je voulais une femme qui sera la pour s'occuper de moi et céder à mes moindres caprices. Un objet qui m'appartiendra. Un bijoux que j'exhiberai aux yeux de tous. Il me fallait la plus belle des femmes mais aussi la plus docile. Une fille à la beauté glacée à les rendre tous jaloux mais une femme aussi docile qu'une brebis. Une fille qui sera l'instrument de mon plaisir. Je serai son bourreau elle sera ma drogue. Je m'enivrai d'elle, de sa peau que j'abimerai.  Je passa la soirée à faire danser des filles plus belles les unes que les autres. Elles avaient toute cette fraicheur qui me faisait succomber. Je m'étais exilé avec plusieurs d'entre-elles lors de cette soirée pour les monter dans ma chambre et leur faire visiter d'un peu plus près ma propriété...toute ma propriété. Aucune ne retenait mon attention. Non, je voulais toutes les détruire mais il y'en avait aucune que je voulais séduire. Elles étaient toutes des proies faciles. Puis il en eu une qui me perturba plus que toutes autres. Une fille qui ne dit pas un mot pendant que nous dansions même pas elle ne me regardait. On m'aurait mis un cadavre dans les bras que cela aurait été pareil. Bien qu'aussi inerte qu'un mort, la jeune fille était d'une beauté glaciale à couper le souffle. Elle avait la peau blanche comme la neige, les lèvres rouges comme le sang, les yeux vert comme l'émeraude et les cheveux noirs comme l'ébène. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine qu'on voudrait briser sur le sol et piétiner en petit morceaux. Alors que je dansais avec elle, alors que je respirais cette peau parfais, que ma main caressait cette peau si douce , j'étais pris de l'envie de lui griffer sauvagement ce visage d'opale. Je voulais voir cette beauté s'abimer, faner. Je la voulais, je voulais  qu'elle soit sienne.  Une femme si belle et si peu pleine de vie était ce qu'il me fallait. Lorsque la danse fut finie, j'essaya de l'emmener dans ma chambre pour qu'elle s'offre à moi mais la jeune fille sans dire un seul mot retourna s'assoir à sa table. Elle avait osé me résister. Elle me le payerait. Elle serait mienne pour l'éternité. Elle serait mon trésor, mon objet, ma victoire. Je la séduirai et je la détruirai. Je me dirigea vers mon père et pointant la jeune fille du doigt lui murmura: " C'est elle que je veux!"