Nom: Del Nero Prénom: Angel Âge et Date de Naissance: 22 ans, 8 Novembre 1957 Nature du sang: Née-moldu (normalement) Situation familiale: Des inconnus au bataillon ! Peut-être un frère aîné mais les recherches sont toujours en cours … Et du côté sentimental … Vous voulez décéder ? Patronus: Corbeau/Ecureuil Roux (très très rarement en fait) Miroir du Rised: Mourir ? Composition de la baguette magique: Ebène, crin de licorne. Quelque chose, en somme, très basique Epouvantard: Une araignée géante. Oui, celle du style qui apparaît à l'écran en faisant quatre fois la taille d'un être humain. Et quand elle se retrouve face à ça … Ben, crise cardiaque, et disparition d'Angel. Etudes Suivies: Offensive magique, offensive pure et dure. Avec pour cours optionnel : Arts Occultes. Parce qu'en temps que né-moldue, même après environ 11 ans dans le monde des sorciers, on se rapproche de choses qui nous parlent, bien qu'elles soient en réalité certainement bien différentes de ce que l'on pense …. Animal de compagnie: Une petite chatte prénommée Ombre

Angel, Angel, Angel. Certains ont des caractères bien trempés. Ou, au contraire, très doux et naïfs. Rien ne les affecte, tous les admirent ou veulent leur ressembler. Bref, ceux-là sont rapidement remarqués et classés dans les différentes catégories du genre humain. Gentils, méchants. A éviter, à garder à tout prix. A craindre, à faire souffrir.

Angel, quant à elle, ben … Se fond entièrement dans la masse. Quand vous lui parlez, vous avez l'impression de parler à n'importe quoi. De plus, n'étant pas d'une nature très extravertie et sociable, elle n'ira vers personne. En somme elle est calme, transparente, blasée. Quelques mots qui résument parfaitement sa personnalité extérieure. Et, pour parfaire à cela, elle passe la majeure partie de son temps à travailler. Oui, studieuse en plus de ça. Non pas parce qu'elle était en difficulté, non, bien au contraire. Juste que, parfois, être intelligente, avoir des bonnes notes ne suffisaient pas pour votre entourage. Ce qui est le cas pour elle. Donc, pour éviter les remarques, les punitions, elle s'arrange toujours pour être parmi les premiers. Sans pour autant être la première. Avec tous les problèmes que ça peut occasionner à Poudlard, surtout lorsqu'on est considéré, d'après l'administration, comme une née-moldu …

Enfin, mise à part cela, comme Angel est très solitaire, elle passe beaucoup de temps à lire et manger du chocolat. Non, ne cherchez pas le lien entre les deux, il n'y en a pas. Il s'agit juste de ce qu'elle aime bien faire pendant son temps libre. Quand personne ne vient la déranger. Souvent en gros.

Et pourtant, si Angel ne paraît, au premier abord, pas violente, mieux vaut éviter de l'énerver ou de l'agresser. Car les vieilles habitudes ont la vie dure. Elle n'attaquera jamais dans le dos, ou encore quelqu'un en qui elle a une confiance relative. Par contre, vous vous en prenez à eux, et vous risquez gros. Beaucoup plus que vous ne le pensez. Surtout qu'à force de devenir une personne qu'elle n'est pas forcément, Angel a développé de légers troubles de bipolarité. Mais très très léger, il ne faut pas s'en faire. Vous n'avez presque aucun risque de vous retrouver en face d'une psychopathe sanglante dont le seul but sera … De vous tuer en substance. Oups, j'ai dit presque ? Tant pis, au moins vous serez prévenus. Car il faut toujours se méfier de l'eau qui dort …  

Déjà, un jour vous êtes seule, et le lendemain, un truc bizarre apparaît et ne vous laisse plus le choix, s'imposant dans votre vie pour quelque raison obscure. Ben voilà, tout est résumé. Bien qu'Angel ait quelque peu mal accueilli ce nouvel habitant, il a bien fallu faire avec. Donc il s'est infiltré dans sa vie. Et a  refusé tout nom stupide et rétrogradant. Ainsi est apparu Raven. Oui, encore plus stupide, mais ne cherchez pas la logique d'un patronus, il ne doit pas en avoir. Enfin, pas la même qu'un bête être humain. Alors, la cohabitation s'est établie entre nos deux protagonistes. Les deux étant légèrement indépendants et caractériels, les engueulades arrivent souvent et rapidement, bien qu'elles finissent par une internation en hôpital psychiatrique dans le monde moldu (Ben oui, quelqu'un qui parle seul est considéré comme fou, non ?). Sinon, tout va bien dans le meilleur des mondes, sauf que Raven décide de faire son caprice habituel, c'est-à-dire, vouloir s'infiltrer dans les douches des filles pour mater. Eh oui, être patronus et mateur, c'est malheureusement possible … D'ailleurs, à ce moment-là, évitez d'être entre les deux. Juste un conseil comme ça, en passant …  

«  Il était une fo...

- Ah non, tu ne vas pas recommencer toi ! Tais-toi ! Toutes les histoires ne sont pas des contes de fées !

- Qu'est-ce que tu fous là ? On avait dit que je lirai la prochaine histoire !

- Ca, c'était sans compter ta nullité pour le faire ! Laisse-moi m'en occuper. Et puis, il n'y a ni question, ni réponse, ceci est une affirmation et un ordre. Aller ! Au re.... Oh ! Vous êtes déjà là. Je réglais un problème avec ma troisième personnalité. Vous savez comme elles peuvent être envahissantes … Enfin ! Commençons par le commencement ! »


Un Huit Novembre Mille Neuf-Cent Cinquante Sept. Un beau jour pour mou... Naître. Surtout dans les plaines ensoleillées de la Toscane. Oui en Italie ! Bande d'incultes ! Donc. Ce matin-là, des cris perçants déchirèrent le silence paisible qui s'était installé. Normal me diriez-vous. Au passage, ils réveillèrent les derniers résistants à la lumière du jour. Au moins, ce matin-là, toutes les troupes furent disponibles en temps et en heure. Aucun retard à déplorer. Pour une fois. Un rayon de lumière parcourut l'espace pour se déposer sur la fenêtre de la chambre. Celle où une petite fille venait de voir le jour. Bon ou mauvais signe ? Sera-t-elle promue à un avenir extraordinaire ? Non, bien au contraire. Tous ces gens qui lisent la richesse d'un futur dans de telles coincidences ne sont certainement que des charlatans. A quoi bon s'évertuer à dresser les chemins d'un avenir parfait, en sachant que la nature humaine est la première à vouloir s'affranchir de toutes ces barrières ? Mise à part ça, tout va bien. Car la petite fille eut une enfance identique à celle des autres …

( «  Attends, identique ? Je crois qu'on n'a pas la même notion d'identique hein !

- Oh, toi, tu te tais et tu me laisses terminer mon récit ! Sinon, on y est encore demain, ce qui ne serait pas très agréable, ni pour toi, ni pour moi ! »)

Les premières années de sa vie furent privées d'amour maternel. Oui, celle-ci avait disparu entre deux expéditions au fin fond d'on-ne-sait-quelle-forêt. Oui, un genre de mission foireuse. Ou juste qu'elle voulait partir et tout abandonner. Comme cela arrive à beaucoup de mères et parents quand ils voient la tête de leur enfant.

Ainsi, elle eut droit à une éducation exemplaire, après un déménagement express en Angleterre. Peut-être que les activités de ses tuteurs devenaient trop voyantes. Education à base de camouflage, maniement d'armes, plusieurs langues parlées couramment. Evidemment, on parle là d'un apprentissage qui s'est étalé sur plusieurs années. Jusqu'à ses onze ans. Date à laquelle elle fit flipper tout son entourage avec le monde des sorciers. Un lieu mystérieux. Mais innacessible et inconnu jusque là. Enfin. Revenons sur son apprentissage. Bien sûr, celui-ci n'a pas commencé avant un certain âge, il ne faut pas être fou quand même !

(« Officiellement.

- Pardon ?

- Ben offciellement elle n'a pas commencé avant un certain âge. Officieusement … Voilà quoi ! Tu m'as compris !

-Toi … Je pense que tu vas souffrir tout à l'heure ... »)

Alors oui, avec un tel entraînement, elle était destinée à être tueuse ou espionne. Comme dans les films, en temps de guerre froide quoi ! Un plan démoniaque pour partir à la conquête du monde ! Quoi, comment ça, ça n'a aucun rapport avec l'histoire qui est contée ? Bon, on se recentre sur le sujet principal.

Elle n'eut donc pas le choix et dut aller dans cette marmite remplie de créatures plus magiques les unes que les autres, imaginaires (et quelque peu psychopathes sur les bords). Un grand saut dans un univers à la fois proche, mais entièrement différent. Vous trouvez des repères communs et pourtant, impossible de s'y accrocher, de trouver une part de vous en ce lieu. Elle était venue ici sur un ordre. Pour éviter de faire exploser tout son entourage aussi. Sait-on jamais, la magie, ça peut être dangereux aussi. Si on la contrôle mal.

Au nom des registres, elle s'appelait Angel Del Nero. Nom typiquement imprononçable pour un bon nombre d'Anglais. Elle s'était mêlée à ces gens, suivant les ordres donnés. Ecoute, ne parle pas, ne t'attache pas. Tu seras mes yeux et mes oreilles dans ce sanctuaire. Chacun de tes camarades, de tes professeurs doit être passé au peigne fin. Utilise ton instinct pour les connaître. Chaque détail importe. Mais tu le sais. On te l'a appris. Répété des centaines et des centaines de fois. Fonds toi dans la masse. Sois seulement une ombre parmi des milliers d'autres. Il s'agit du meilleur moyen pour survivre dans un monde où tout le monde te méprise et se sert de toi.

Durant ces années, elle avait agi comme tel. Elle avait répété sa vie réglée sur du papier à musique. Noms, date de naissance, lieu de naissance, parents, familles, passé. Chaque détail connu jusqu'au bout des doigts. Des anecdotes apprises par cœur, récitées avec enthousiasme, pleurs, rires, tendresse. Vous savez, toutes ces émotions humaines qui différencient la vérité du mensonge. Une fois qu'on apprend à les gérer, vivre la vie d'un autre, ou une existence créée de toute pièce devient tout de suite plus simple. Et plus réelle surtout. Personne ne cherchera plus profondément si le personnage paraît proche de nous.

Sept ans. Sept premières années à Poudlard durant lesquelles elle alternait entre magie et camouflage. Imaginaire et meurtre. Un compromis qu'elle supportait particulièrement bien. Peut-être parce qu'elle avait toujours baigné dans un univers de feu et de sang. De disparition et de mystère. Des années plus ou moins rythmées par les devoirs, les diplômes, les engueulades. Parce qu'on a beau joué un rôle, à certains moments, notre nous ressort faire un petit coucou à la populace. Il ne faut pas de jaloux !

Bien à l'aise, à la fin de ses études primaires, Angel repartit pour un tour. Enfin, cinq plus précisément. Dans l'offensive magique. Car oui, on ne change pas les habitudes et les passe- temps d'une personne d'un claquement de doigt. Bon, elle continuait aussi légèrement pour échapper à la pression de ses tuteurs. Plus elle s'en éloignait, mieux elle se sentait.

Les années passèrent. Comme des feuilles tombant lors de l'automne. Un coup de vent et fiou, plus rien ! Deux années sont passées. A la fois si longue et si courte. Si intense et si dénuée de sens. Avant que le temps ne se fige. Pour laisser du temps à la réflexion. Que s'est-il passé ? Etait-ce comme voulu ? Ou le sort et le hasard en ont-ils décidé autrement ? Un capharnaüm de questions. Dont la plupart restera sans réponse. Pour toute une existence. D'autres se résolveront comme par magie, un beau jour, au réveil. L'esprit s'illumine d'une nouveauté. Et tout un pan de l'existence s'assagit, disparaît derrière un rideau de solutions. Souvent aussi inutiles qu'imparfaites et incomplètes. Pourtant, il faudra l'oublier. Car de nouvelles interrogations prendront leur place, s'installeront dans leur chez eux au plus profond de l'esprit, attendant un ultime espoir, une ultime réponse.

Décembre Mille Neuf-Cent Soixante-Dix Huit fut un de ces moments-là. Un moment où le temps s'arrête. Angel s'en souviendrait entre mille. Cet instant où elle fixait le plafond, au milieu de la nuit, n'arrivant pas à sombrer dans le sommeil. Puis la seconde d'après, cette lumière. Des images qui défilaient, suivies de paroles, pas raccord. Et pourtant. Son esprit comprenait. Sans que sa mémoire ne retienne. Elle avait oublié d'appuyer sur le bouton record, il ne faut pas lui en vouloir. Elle se souvint seulement du mot sur sa table de chevet. Un mot écrit d'une écriture fluide et légèrement penchée. Un mot dont chaque syllabe s'était inscrit en elle, comme un poignard pénétrant la chair sans aucune hésitation de son d étenteur. Un mot qui disait :


« Chacun de nous a un ange, un gardien qui veille sur nous. On ne sait pas quelle forme ils vont prendre. Un jour c'est un vieillard, le lendemain une petite fille. Mais les apparences sont trompeuses. Ils peuvent être aussi féroces qu'un dragon. Pourtant, ils ne sont pas là pour se battre à notre place. Mais pour chuchoter depuis les feux de la rampe, pour nous rappeler que c'est nous, chacun de nous, qui détenons le pouvoir dans les monde que nous créons »

Un adieu. Aussi étrange que cela puisse paraître, un adieu. Celui que vous ressentez dans chacune de vos entrailles. Parce qu'il vient de la seule personne que vous appréciez. Celle à laquelle vous vous étiez accroché, sans doute sans le vouloir. Ce sont d'ailleurs les plus dangereuses. Vous ne savez jamais quand est-ce qu'elles repartiront. C'est certainement douloureux. Ce sont ces relations-là qui font que vous changez. D'abord en meilleur, bien sûr. Puis en pire. Parce que c'est ce que la souffrance fait. Elle change les gens. Elle les détruit. Elle les rend méfiant, paranoïaque. Peut-être plus réaliste quant à la vie.

Angel l'avait juste arraché en mille morceaux ce papier. Comme pour oublier ces écrits. Ces paroles qui l'avaient transpercée. Sans raison, juste adieu. Va te faire voir. Dans un excès de colère, elle aurait pu se taillader les veines. Elle y avait pensé. Mais n'avait aucun couteau sous la main. Elle s'était donc résignée. A continuer. Donc oui, son patronus bizarre, elle l'avait oublié dans un coin de son esprit. Peut-être parce qu'il ne s'agissait pas d'un événement triste et destructeur.

Un an ou deux s'écoulèrent. Elle avait oublié de compter. Le temps qui passe. Elle dérivait. Son cerveau emmagasinait les informations. Les cours. Sans pour autant qu'elle ne s'investisse à deux cents pour cent dedans. A quoi bon. Autant laisser le temps faire son œuvre, ou le raccourcir un peu, c'est bien moins embêtant, non ?

(« Ah ben enfin tu as terminé ça ! Pourquoi autant de détails pour rien ! Tu étais bien plus concis auparavant.

- Oui. Avant je l'étais. J'ai changé peut-être. »)


Oh ! Et pour finir: Angel Del Nero est morte le 8 Novembre 1957, en Sicile, des suites d'une malformation cardiaque. Elle a vécu trois ans.  

ϟ pseudo et âge:Angel, 17 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Demandez à Iélydamourquejaime elle vous répondra :O
ϟ Personnage: Inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Eh bien … Non
ϟ Présence: Tout le temps pour l'instant (excepté pendant les vacances sans internet), un peu moins à la rentrée (le temps de se remettre dans le bain des études :O)
ϟ Une remarque? ET TU DANSES DANSES DANSES !