BELLUM PATRONUM


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Carrie - when words fail, music speaks.
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Message Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 14:37 (#)
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Carrie Julianne Davenport
FEAT. Lucy Kate Hale
17 ans ϟ Cycle Primaire ϟ Tigre du Sumatra & Colibri à Gorge Rubis ϟ Sang-Mêlé


Nom: Davenport. Ce nom de famille n'est pas aussi connu que certains autres dans le monde des sorciers, mais il est tout de même impossible que vous ne l'ayez jamais ne serait-ce qu'entendu. Les membres de cette famille sont de grands alliés de l'Ordre du Phénix. Ils battent corps et âme pour ce qu'ils pensent juste, c'est leur réputation. Prénom: Carrie Julianne. Carrie signifie, en latin, "bien-aimé, cher". C'est l'origine et la signification de ce prénom qui ont décidé les parents à l'attribuer à la jeune fille. Julianne est le prénom de sa tante, décédée à la suite d'une attaque de Strangulot dans un lac. Âge et Date de Naissance: Carrie a 17 ans. Elle est née un doux soir de 30 mai 1963. C'est à Sainte-Mangouste que la jeune fille a vu le jour pour la première fois, après une grossesse difficile pour sa mère, qui ne cesse de répéter lorsqu'elle en a l'occasion, que son foetus le plus agité est aujourd'hui sa fille la plus calme. Nature du sang: Les enfants Davenport sont de sang-mêlé, mais cela remonte à très longtemps. Plus personne d'encore vivant ne se rappelle d'un couple mixte de sang. Cependant, rien n'a moins d'importance pour la benjamine des trois filles. Situation familiale: Carrie a deux soeurs. Toutes deux plus âgées, mais pas de beaucoup. Marnie est l'aînée, elle a vingt ans. Bonnie est la soeur jumelle de Carrie, mais est plus vieille de tout juste 4 minutes. Elles ont sept cousins et cousines, trois du côté paternel, et quatre du côté paternel/maternel (car son frère s'est marié à la soeur de son mari). Patronus: Flynn était à la base, un tigre de Sumatra, et change aujourd'hui, depuis la bourde du Ministère, en un joli colibri à gorge rubis. Le tigre est assez fainéant, il aime papoter tout en s'affalant quelque part. Le colibri est quant à lui bien plus énergétique. Il vole partout, a une opinion sur tout (et n'hésite pas à la partager), et il est aussi de très bon conseil. Miroir du Rised: Le plus grand désir de Carrie serait que le Mal disparaisse du monde magique. Elle aimerait pouvoir vivre dans un monde où personne n'a besoin de se battre, et où la paix règne enfin. Un monde sans Mangemorts, par exemple... C'est idéaliste, mais c'est ce qu'elle aimerait. Composition de la baguette magique: La baguette de la benjamine des Davenport mesure vingt-neuf centimètres exactement, et contient du crin de licorne. Le matériel dans lequel elle est taillée n'est autre que le bois de sapin. Epouvantard: Son épouvantard, elle le déteste, elle en a peur, et même si elle n'a plus aucun mal à le repousser, elle continue d'en trembler lorsqu'elle le voit se transformer en un cafard surdimensionné. Ces bestioles lui fichent une peur bleue et elle ne supporte pas de devoir aussi les affronter à cause de son épouvantard, leur taille étant multipliée par mille. Etudes Suivies: Carrie va entrer, à la rentrée, en septième année, ce qui fait d'elle une élève du Cycle Primaire. Animal de compagnie: Elle a adopté une jolie chouette lapone, afin de pouvoir correspondre avec sa famille lors de ses séjours à Poudlard. L'animal se fait appeler Kendra, mais n'a aucune idée qu'il s'agit de son patronyme. De ce fait, elle ne répond absolument pas lorsque sa maîtresse l'interpelle.

Caractère
Carrie est une personne calme, douce, intelligente, sage, sérieuse, indépendante et responsable, mais aussi impulsive, curieuse, solitaire, maladroite, rêveuse, rancunière et naïve.

La caractéristique principale de Carrie, c’est son calme. Lorsqu’un problème quelconque surgit, elle est bien souvent celle qui viendra tempérer les esprits, et qui tentera de pacifier la situation. Ses intentions sont pures et bienfaitrices. Elle est toujours très sereine, très pacifique, et ne s’énerve que rarement. Quand c’est le cas, elle évite que cela n’arrive en présence d’autres personnes. Elle s’isole. Près d'un petit ruisseau découlant du lac, à une dizaine de mètres de la route menant à Pré-au-Lard. Elle déteste perdre son sang froid, mais c’est ce qu’il se passe quand on essaie de toujours se contenir. On empile les problèmes, les nerfs se tassent et se crispent petit à petit, puis on explose. Et avec Carrie, ce n’est pas du joli, puisqu’elle engendre des réactions effrayantes quand on la connaît si calme. De pair avec son calme, sa douceur est reconnue. Elle est particulièrement intelligente, et est attentive et sérieuse lorsqu'il s'agit des cours et des devoirs. Elle sourit bien souvent, et beaucoup se doutent que c’est pour cacher une autre facette d’elle-même, puisque quelqu’un de toujours souriant, de toujours heureux, ça n’existe pas : cela cache forcément autre chose. Du noir. Beaucoup de noir. Généreuse, elle donne toujours ce qu’elle peut à ceux qu’elle pense qui le méritent. Elle pourrait donner son être tout entier à ses amis, sans compter, sans espérer recevoir en retour. Une extrême particulièrement inquiétante, puisque cela fait aussi d’elle quelqu’un de très naïf quand cela touche à ses amis. Elle accorde sa confiance trop facilement, et s’est faite marcher sur les pieds à de nombreuses reprises déjà. Malheureusement pour elle, il lui est difficile de changer cette partie d’elle-même. Rêveuse et romantique, elle aime s’asseoir quelque part, et rêver d’un monde meilleur, où les guerres ne seraient plus, où la paix règnerait, et où elle aurait trouvé l’amour sans problèmes adjacents.
La maladresse est présente chez elle, et elle ne peut s’empêcher de faire tomber des choses, bousculer des gens, se tordre la cheville dans une fissure du carrelage, et autres situations malchanceuses. Mais cela en devient presque mignon quand il s’agit d’elle. Elle irait presque s’excuser à la fissure d’avoir marché sur elle. Carrie est impulsive. Elle a du mal à réfléchir avant de prendre une décision, du mal à penser avant d’agir, et énormément de mal à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, ce qui fait aussi quelqu’un de très honnête. Elle passera rarement par quatre chemins afin de dire ce qu’elle pense au fond. La jeune fille a toujours observé ses soeurs et sa mère, et c’est ainsi qu’elle a appris à devenir indépendante et débrouillarde, voire même plutôt aventureuse, à essayer des choses qu'elle n'était pas certaine de pouvoir ou de savoir faire. Pourtant, elle est sage, respecte l'autorité et les règles, et passe beaucoup de temps à réfléchir et penser, ce qui est opposé à son impulsivité, mais cela n'a rien avoir, cela concerne différents domaines, puisqu'elle peut être impulsive dans ses paroles, mais réfléchie dans ses actions concernant son futur, ses études, tout cela est très calculé. Elle aime être toute seule, se tirer d’affaire sans personne pour l’aider, assumer ses propres actes sans qu’on vienne la sauver, et être maître d’elle-même, de ce qu’elle a décidé, de ce qu’elle fait, et de ce qu’elle entreprendra. Curieuse au possible, elle aime tout savoir, être au courant d’un maximum de choses, et mettre les gens au courant de ce qu’elle fait. Ce sont un peu les atouts d’un journaliste, et c’est ce qu’elle entreprend, pour l’instant, de faire de son avenir. Elle ignore encore si c’est ce qu’elle voudra encore, l'an prochain, à sa sortie de Poudlard, mais c’est pour l’instant son objectif pour commencer dans sa vie d’adulte, aussi vite que possible.


a little something from you.

J’ouvrais les yeux en ce frais matin de Noël. J’étais à la maison, et Maman était, vu l’odeur qui parfumait l’ensemble de la maison, en train de préparer ses fameux pancakes pour notre petite fratrie. Je m’asseyais sur mon lit, les pieds encore sous la couette, afin de faire face à ma sœur, que j’entendais chuchoter. « Bonnie... », lançais-je les yeux encore embrumés. Je n’étais de toute évidence pas encore réveillée, puisque j’avais l’impression d’apercevoir une espèce de masse sur son lit. Je me frottai les yeux, avant de réaliser que je ne rêvais absolument pas, et qu’un animal se trouvait bien à ses pieds. « Bonnie ! T’es complètement inconsciente ou quoi ? Où est-ce que tu as trouvé ça ? », l’agressais-je, à moitié en chuchotant, et en ignorant le regard noir duquel m’attaquait silencieusement l’animal, comme s’il m’avait compris. « Chuuuuut ! Baisse d’un ton ! », me reprocha t-elle, jetant un coup d’œil apeuré à la porte. « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il n’arrête pas de me répéter qu’il est mon patronus, et qu’il sera maintenant matérialisé à mon côté de manière permanente. Cool, hein ? D’ailleurs hum… ne prends pas peur quand tu regardes au bas de ton lit. Ton patronus est là aussi. Evite de crier ! Je te préviens, t’as écopé d’un sacré poids lourd ! », s’esclaffa t-elle. « HEY ! C’est pas sympa ça ! », s’offusqua une voix à l’endroit même où ma sœur m’avait prévenu que serait mon patronus. Ma surprise fut immense lorsque celui-ci se mit à quatre pattes. « Oh mon Dieu ! Mais… Oh mon Dieuuu ! C’est un tigre ! Et ça parle ! MAMAAAAAAAAN !!!! », criai-je.
Les pas se précipitèrent dans l’escalier. Ce ne fut pas seulement ma mère qui entra dans ma chambre, mais aussi mon père et Marnie. Passée la seconde de peur dans les yeux de tout le monde, l’atmosphère se détendit grâce à la douce voix de ma mère : « Bonjour tout le monde ! Cette situation est probablement bien étrange pour vous, mais le Ministère a déjà prévenu la population sorcière de ce qu’il se passe. Une erreur aurait été commise, et les patronus des sorciers nés après une certaine année se sont matérialisés à leurs côtés dans la nuit. Tout le monde à Poudlard aura le sien aussi. Marnie en a un également. Ne vous inquiétez pas, cela n’a rien de dangereux. Votre patronus est un peu comme votre meilleur allié. Il vous défendra dans n’importe quelle situation, et est une réflexion de vous-même… normalement… En attendant, le petit-déjeuner est servi… et les cadeaux vous attendent sous le sapin, je vous le rappelle. », nous informa t-elle avant de quitter notre chambre.

Il m’a fallu toute la durée des vacances de Noël pour m’habituer à la présence constante de Flynn. Il était énorme, mais comme l’avait dit Maman, il n’avait rien de dangereux. J’appris plus tard, après l’avoir vu de mes propres yeux, que Flynn n’était pas seulement un tigre, non. Il prenait aussi la forme d’un oiseau, un très petit oiseau, un colibri pour être précise. Mais je ne pouvais plus imaginer ma vie sans ni l’un, ni l’autre. Et bien qu’avoir mon patronus matérialisé à mes côtés n’avait rien de naturel, je ne cessais d’espérer que le Ministère ne trouve pas la solution pour remédier à leur erreur.


You're not a sad story.

Ciel, terre, ciel, terre, ciel, terre. Carrie était sur la balançoire. Sa tête suivait les mouvements de celle-ci, offrant à ses jolis yeux le ciel lorsqu’elle était en avant, et la terre lors du swing arrière. BOUM ! La terre s’était approchée bien rapidement alors qu’elle heurtait le sol. Un seul regard en arrière lui avait suffit pour comprendre ce qu’il lui était arrivé : Marnie avait voulu la balançoire, et avait poussé sa plus jeune sœur pour pouvoir y accéder. Ni une, ni deux, Carrie empoigna la chevelure de son aînée, avant de lui siffler dans les oreilles : « Espèce d’idiote ! Un jour, je t’apprendrai le respect, et tu sauras que comme je suis plus petite que toi, Papa et Maman diront toujours que c’est toi qui a tort ! Imbécile ! » La gamine, ayant tout juste huit ans, s’enfuit en pleurant dans les jupons de sa mère, se plaignant immédiatement de l’attitude de sa cadette qui, fière d’elle, retourna vers son occupation antérieure. Elle était normalement très calme, mais on dit toujours qu’il faut se méfier de l’eau qui dort. Carrie savait très bien faire sa loi, et la façon dont sa première sœur se tenait ne lui plaisait pas du tout. Etant plus forte et plus sûre d’elle, elle essayait de lui faire comprendre qui commandait, sauf que la plus jeune avait des armes bien plus sûres : les mots.
Petit à petit, les deux gamines commencèrent à bien s’entendre, à se supporter tout du moins. Elles jouaient calmement ensemble et ne se battaient plus aussi souvent qu’avant. Bonnie, quant à elle, était sa petite préférée, sa jumelle, celle qu’elle adorait protéger et chouchouter, tout autant qu’embêter et épuiser. Elle était un peu comme sa petite poupée à elle, rien qu’à elle, puisqu’entre les deux plus jeunes, c’était un grand amour.
Le jour où tout changea entre celles-ci fut le jour où Carrie manifesta sa capacité à la magie, le jour où ses pouvoirs apparurent. Bonnie entra dans une fureur sans nom, piquée par une jalousie hors du commun, battant et s’acharnant sur sa jumelle. « Je te déteste ! Je te hais ! Tu es la pire sœur qu’on puisse avoir ! Monstre ! » Des heures durant, elle n’avait pas arrêté de répéter ce type d'abominations contre elle, et il avait été impossible de l’arrêter, jusqu’à ce qu’épuisée, elle s’effondre sur le divan du salon. Blaine et Bettie, parents des trois petites, étaient fiers de leur progéniture, et entamèrent tout un tas de récits en rapport avec leurs expériences à Poudlard. Evidemment, Carrie les connaissait toutes par cœur, mais prenait un plaisir fou à les réécouter à chaque fois : les échecs sorciers, les cours de vol, les retards en cours, les classes de potions, la bibliothèque, le garde-chasse ; rien n’était laissé au hasard. Voulant garder un peu de surprise pour son arrivée à l’école écossaise, elle prétexta une fatigue soudaine, avant de monter dans sa chambre. Allongée dans son lit, les yeux pleins d’étoiles, la brunette se repassa la scène : les trois sœurs jouaient au Loup. Bonnie courait devant elle, et bien qu’elle y mette toute son énergie, Carrie était incapable de l’attraper. Lassée, elle se surprit à souhaiter que son aînée trébuche, pour pouvoir enfin la rendre Loup. Une demi-seconde plus tard, cette dernière se retrouva face contre terre, les vêtements complètement tachés de boue. Lorsque l’enfant chercha une explication à la scène, ses yeux se posèrent sur une énorme racine qui n’avait jamais été là auparavant, et qui s’enfonça lentement sous terre, après avoir fait son travail. Sans voix au début, la plus jeune Davenport courut ensuite vers la maison familiale, s’exclamant à qui voulait bien l’entendre qu’elle était enfin une sorcière, laissant Bonnie à son propre sort.


Dimanche après-midi. Quatorze heures vingt. Le repas de famille avait eu lieu chez les Carlisle. Il faisait beau ; quelques rayons du soleil aoutien esquivaient les branches du saule pleureur sous lequel les fratries Davenport et Carlisle avaient déjeuné. Les enfants jouaient, les parents étaient toujours attablés, discutant de tout et de rien, riant aux éclats à certains moments. Les joies de la famille… Carrie les contemplaient, assise dans l’herbe, adossée à un pin maritime du jardin. Ses sœurs, ses cousins et ses cousines gambadaient dans l’immensité du terrain au gazon impeccable, les rires se perdaient dans la brise estivale, alors que leurs pas de course troublaient avec douceur la paix de l’endroit. Les prunelles de la petite brune, alors âgée de neuf ans, se tournèrent vers les adultes. Deux couples sublimes faisaient flotter un amour incommensurable dans l’air parfumé de lavande, dont sa tante Susie avait fait de jolis bouquets, afin de les entreposer sur la jolie nappe couvrant les tables de jardin. Carrie se leva, après avoir arraché une pâquerette qu’elle coinça derrière son oreille, et rejoint la table, avant de taper du doigt contre l’épaule de son oncle Gabriel. Il tourna la tête vers elle, le visage éclairé d’un sourire qu’elle se persuada instantanément lui être destiné. Joignant ses deux mains pour entourer sa petite bouche, Carrie se haussa sur la pointe des pieds, afin de chuchoter à l’oreille de son oncle : « Dis, oncle Gaby, tu veux bien m’apprendre à voler sur un balai comme toi ? » Visiblement attendri, il se leva sans plus attendre, attrapa la main de sa nièce, et s’adressa à la tablée : « Mes amis, une mission des plus importantes m’a été confiée. Je ne peux vous en dire plus, sans quoi je devrais vous tuer ! » Sous les éclats de rire généraux, et l’esclaffement étouffé de la jeune Davenport, ils s’enfuirent tous deux en courant en direction de la maison, sous les regards non seulement amusés, mais aussi interrogateurs des autres adultes, qui ne tardèrent à reprendre leur discussion.
Quelques minutes plus tard, Carrie et son oncle, le balai à la main, se retrouvèrent dans l’autre partie du jardin, derrière la maison. Après avoir enfourché le balai, tenu par Gabriel, elle plongea ses yeux dans les siens, et écouta bien attentivement ses explications et conseils : « Pour monter dans les airs, il te suffit de taper doucement du talon au sol. Attention à ne pas taper trop fort, tu monterais tout d’un coup et tu te ferais peur, Carrie, okay ? Bon, vas-y, essaie, et je ne lâcherai pas le manche du balai, ne t’inquiètes pas. » La fillette n’avait pas peur, elle tapa du talon avec douceur, et sentit qu’elle ne touchait plus par terre. Son visage s’éclaircit, alors que la satisfaction et l’excitation pouvaient s’y lire. « Je vole, oncle Gaby ! JE VOOOOLE ! » En moins d’une minute, toute le famille accourait à l’entrée de la baie vitrée, alertés par les cris, observant la scène de l’oncle lâchant avec précaution le manche du balai, alors que la brunette tirait le manche, pour lentement prendre quelques centimètres de hauteur. Certains visages étaient béats, alors que d’autres, ceux des enfants, exprimaient une pointe de jalousie, mêlée à l’admiration et à l’envie. « Ok, Carrie, penche-toi légèrement en avant, pour redescendre ! » Alors qu’elle s’exécutait, Gabriel attrapa encore une fois le manche, lorsqu’il se trouvait de nouveau à sa hauteur, et l’aida à poser les pieds au sol. Elle en descendit aussitôt pour offrir le plus gros câlin de sa vie à son oncle, joueur professionnel de Quidditch. Après un regard complice, elle se dirigea en courant vers sa famille, explosant de joie, avant de sauter dans les bras de ses deux parents : « Maman ! Papa ! Vous avez vu ? Vous avez vu ? »

Le grand jour était arrivé. Carrie et Bonnie avaient reçu leurs lettres d’admission à Poudlard, et étaient particulièrement excitées à l’idée de se rendre au Chemin de Traverse, afin d’acheter toutes les fournitures scolaires dont elles auraient besoin. Bettie, toute aussi excitée, s’était immédiatement portée volontaire pour les y amener. La tradition était lancée depuis Marnie déjà : il s’agissait d’une journée shopping entre une mère et ses filles. Elles allèrent de magasins en magasins, s’arrêtaient boire un soda, s’asseyaient sur un banc, bref, elles profitaient à fond l’une de l’autre, et prenaient un malin plaisir à dépenser leur argent. Les chouettes étaient d’ores et déjà achetées, les uniformes aussi, sans oublier les plumes, parchemins et livres de cours. Une chose manquait : les baguettes magiques. Les fillettes n’en pouvaient plus d’attendre, et il s’agissait de l’achat qui les excitaient le plus, celui auquel elles pensaient depuis leur arrivée, mais aussi celui que leur mère s’était autorisée à garder pour la dernière minute : « Ayez un peu de patience, les filles. On garde le meilleur pour la fin. Acheter sa baguette, c’est l’expérience la plus mémorable du monde, croyez-moi… », avait-elle dit alors que les brunettes lui tiraient le bras pour entrer chez Ollivander’s.
Finalement, elles pénétrèrent dans la boutique. La pièce unique était baignée dans la pénombre, où seuls deux malheureux rayons de soleil avaient réussi à trouver de quoi s’y enfuir. Leur lumière rendait visible les milliers de grains de poussière y flottant. Un vieil homme sortit d’entre les hautes étagères de vieux bois, avant de se placer derrière le comptoir et de tendre la main à Bettie : « Miss Carlisle, quel plaisir de vous revoir par ici ! » Il baissa alors les yeux vers les petites, avant de continuer : « Sont-ce vos petites que je vois là ? » Sa mère acquiesça d’un sourire, puis lui expliqua : « Bonnie et Carrie vont rentrer à Poudlard cette année. Nous sommes venues leur trouver une baguette chacune. Qu’en pensez-vous, Garrick ? » Le vendeur pencha la tête, visiblement pour examiner l’enfant numéro une : Carrie. Il leur tourna le dos, et ramena trois jolies, bien que très poussiéreuses, longues boîtes. Il tira une baguette blanche de la première, et en tendit le manche à son acheteuse. La fillette l’attrapa précautionneusement, et fut projetée en arrière, atterrissant dans un tas de boîtes à baguettes vides. Le marchand accourut, aussi vite qu’il le put pour récupérer le violent objet, alors que la mère aida son enfant à se relever. Il bougonna : « Non, non, non ! Le bois de cerisier n’est pas pour toi, petite ! Essaye donc celle-ci. » Il lui en tendit une autre, qu’elle accrocha d’une main tremblante. Un petit jet de lumière fluorescente en sorti, mais rien de plus. « Hm… Intéressant… Peut-être le bois de sapin sera plus convaincant que le cyprès… » Carrie prit la troisième baguette qu’on lui proposait, après avoir déposé la seconde sur le comptoir, alors qu’un vent agréable parcourut la pièce. « AH AH ! », s’exclama le vieil homme, « Je sais ce qu’il te faut ! » Il laissa à nouveau ses clientes afin de se mettre à chercher dans les étagères. Il revint une demi-minute plus tard, une boîte dans la main. Voyant le regard interrogateur de la petite, il s’adressa directement à elle : « Mon enfant. La baguette qui sera tienne contiendra en son cœur du crin de licorne, comme dans la seconde que je t’ai fait essayer. Elle mesurera exactement vingt-neuf centimètres et sera en bois de sapin, comme la dernière, celle que tu tiens dans ta main. » La fillette posa la dernière baguette sur le comptoir, alors qu'Ollivander ouvrait la boîte, avant de lui tendre la baguette. Carrie l’empoigna avec douceur. Ce même vent ressenti plus tôt refit son apparition, ainsi que le filet fluorescent au bout de la baguette. Cette fois-ci, il était plus brillant, plus consistant, et il se balada dans tous les recoins de l’enseigne, entre toutes les étagères, avant de s’estomper et de disparaître. « Parfait… Cette baguette est parfaite… Sache que mes ancêtres et moi-même n’avons pas beaucoup vendu de ce bois-là. La dernière baguette de ce bois étant sortie d’ici a appartenu à un professeur enseignant actuellement à Poudlard. Ce matériau ne fonctionnera qu’entre tes mains, et est propice à la métamorphose, justement. Il s’offre aux gens sérieux, concentrés, endurants, déterminés, et qui savent se montrer intimidants. La baguette que tu tiens est plutôt souple, mais capricieuse. Je peux te l’assurer, la combinaison des cheveux de vélane et du sapin peut s’avérer dangereuse si quelqu’un d’autre tente de se servir de ta baguette, ou particulièrement puissante lorsque tu apprendras à la maîtriser complètement. Miss Davenport, vous ferez un malheur. » Après avoir offert la boîte poussiéreuse et encaissé le paiement, le vieil homme salua les trois clientes d'un signe de la main.

Carrie se tenait debout, elle était stressée, ses mains étaient moites. Elle avait rarement ressenti ce type d’émotions auparavant, et elle n’aimait pas l’inconnu, à vrai dire, elle avait horreur de l’inconnu. « Carrie Julianne Davenport ! » C’était son tour. Bonnie venait d’être passée et avait déjà été répartie. Elle avançait d’un pas assuré, alors qu’elle était prête à s’évanouir. Mais sauver les apparences était ce qu’elle avait toujours essayé de faire, et ce n’était définitivement pas aujourd’hui qu’elle lâcherait ses bonnes habitudes. Elle avait bien son idée sur la maison dans laquelle elle souhaiterait être répartie, comme son père, sa mère, son oncle et sa tante, elle devait y entrer. Elle se le devait, elle le leur devait ! Elle prit place sur le tabouret, sur l’estrade, sous les yeux de tout le corps professoral, de ses futurs camarades, des anciens et des nouveaux élèves, de ses deux soeurs. Elle sentit la pression du Choixpeau quand on le lui posa sur la tête, et sursauta à la seconde où il commença à s’exprimer : « Ahah ! Encore une Davenport ! La logique voudrait peut-être que je te place là où tout le monde a été, n’est-ce pas ? Et je vois que c’est ce que tu veux… Malheureusement pour toi, j’élimine d’ores et déjà deux maison, dont celle-ci ! Ces deux maisons ne te conviennent en rien. Les deux autres, en revanche… L’une de ces deux maisons serait la parfaite combinaison. Pourtant, ton cœur va vers une autre… Non, Davenport, je ne peux pas l’autoriser, ce serait une erreur. Tu iras à… » Carrie se leva du tabouret d’un bond, sous les applaudissements, et se dirigea d’un pas joyeux vers la table où elle viendrait quotidiennement manger pour les sept prochaines années au moins, en pensant : « Bon, c’est pas la maison traditionnelle de la famille, mais ça devrait le faire, hein ? Allez, Carrie, sois intelligente, papa et maman seront fiers quoi qu’il arrive ! » Elle s’assit parmi ses nouveaux camarades, et regarda la fin de la répartition. Non, non, ce n’était pas si mal, en fait. Un sourire lumineux éclaircit son visage auparavant stressé. Ce sourire, elle l’adresse aussi à ses deux sœurs, dont elle put rapidement croiser les regards.


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ϟ pseudo et âge: Windust & in my twenties, somwhere.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Ca fait un moment que je le suis.
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Dernière édition par Carrie J. Davenport le Jeu 11 Sep - 14:03, édité 10 fois
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par Invité, Mer 6 Aoû - 14:44 (#)
Bienvenue parmi nous ! Haww Bonne chance pour ta fiche. Daengelo
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 14:49 (#)
Te souhaite la bienvenue dans l'aventure Brille
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 14:56 (#)
Bienvenue ! Haww
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 15:06 (#)
Merci à tous les trois!  Brille 
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Guest, Mer 6 Aoû - 15:36 (#)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 16:19 (#)
Une Weasley Brille waza Daengelo

Bienvenue parmi nous Haww
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 16:21 (#)
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Brille Daengelo
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 17:02 (#)
Merci à tous! Brille Quel accueil!  Daengelo 
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Guest, Mer 6 Aoû - 20:17 (#)
Bienvenue à toiii Haww

Par contre, si tu fais une Weasley j'ai peur que Lucy ne convienne pas Potté Il faudrait une personnalité plus rousse :/
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 20:23 (#)
Je m'en doutais, mais je me dis que si l'un des parents est Weasley, et donc roux, l'autre n'est pas forcé de l'être, et les enfants peuvent tirer plus de ce parent-là, non?  Mais Euh ! 
J'avais l'intention de faire les autres Weasley roux, mais faire des jumelles une exception.
Si ça convient pas, je m'arrangerai, mais je me suis dite que c'est quand même possible IRL donc pourquoi pas ici. xD Youpi 

Et merci pour la bienvenue! Brille
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Guest, Mer 6 Aoû - 20:40 (#)
Tu marques un point Brille

Je vais en parler à mes collègues stafiennes et je reviens te dire ça Haww
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Mer 6 Aoû - 20:45 (#)
Super, merci!  Queen Aimy 
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Guest, Jeu 7 Aoû - 9:32 (#)
OH MY, LUCY FREAKING HALE  Han! 
En Weasley en plus dead 
Bienvenue  Daengelo 
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
par Invité, Jeu 7 Aoû - 15:59 (#)
Han wow! mdr Quel enthousiasme! lol

Merci en tout cas!  Daengelo

PS: Ce sera peut-être pas Lucy par contre mdr Ca dépend de ce que les admins disent.  crymeariver Donc je suis en pleine réflexion de rousses connues mdr La galère...  RIP 
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Message Re: Carrie - when words fail, music speaks.
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» Rafael McCarthy • You never fail until you stop trying (A.Einstein)
» Deeds, not words ° Ethel

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