 | Mai' - C'est triste de voir une larme sur un visage crispé par un sourire...par Invité, Mar 19 Aoû - 21:37 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maiwenn Nora Launey FEAT. Hannah Murray 18 ans ϟ Septième année ϟ Sanglier ϟ Sang MêléeNom:Le nom de famille de notre miss est Launay. Rien de bien particulier à dire dessus, et si Mai' n'en connaît pas d'autres, elle ne se fait pas d'illusions. Quelque part, quelqu'un doit bien porter le même nom de famille qu'elle. Son père étant décédé et sa mère remariée, il n'y a plus qu'elle pour le porter. Prénom: Maiwenn, c'est ainsi qu'on l'appelle. Ou bien Maï'. Elle aime beaucoup les sonorités qui se dégagent de son prénom, bien que certains aient tendance à écorcher son orthographe. Son second prénom est juste là pour la forme. Un mot écrit sur du papier. Personne ne l'a jamais appelée Nora, et elle doute que ce jour arrive. Âge et Date de Naissance:18 années bien remplies, qui ont débutées un certain 3 octobre tout ce qu'il y a de plus banal. Et à Ste Mangouste. Comme la plupart des sorciers et sorcières, rien d'exceptionnel là dedans... Nature du sang: Issue de sorciers quelconques, Mai' est donc considérée comme une sang-mêlée. Il lui semble même que sa mère soit une née moldue, mais comme les Launay (ou ce qu'il en reste...) n'ont plus aucun lien avec la branche maternelle de la famille, Maiwenn n'a jamais pu le confirmer. Tout comme elle n'a jamais posé la question à sa mère. Et au final, c'est si important que ça? Situation familiale:Fille unique, Mai' n'a plus que sa mère. Elle entretenait avec cette dernière une relation très fusionnelle jusqu'à son remariage récent. Depuis, les choses sont devenues... disons plus complexes. Patronus:Grenouille arboricole. Elle a mit énormément de temps à s'en rendre compte, croyant au début d'avantage à l'hypothèse du crapaud... Ce qui n'était pas pour lui plaire. Au lieu d'un aigle royal amical et bienveillant, Mai' a écopé d'une grenouille ronchon et aigri. Elle l'a surnommé Arsène, puisque ce dernier n'a jamais voulu faire l'effort de lui fournir un prénom. Miroir du Rised:Mai' risquerait de voir sa famille réunie, au delà de la mort de son père et de son beau-père. Ou bien de se voir entourée d'amis. Au moins qu'elle ne se voit une bonne tasse de chocolat à la main. Qui sait ? Les désirs varient au fil de la vie... Composition de la baguette magique: 23 centimètres trois-quart, bois de cornouiller et ventricule de dragon. Il parait qu'elle a séjourné un long moment dans le magasin avant d'être vendue... Mai' a parfois de difficultés à lui faire faire ce qu'elle veut. Epouvantard: Un groupe de personne en train de la critiquer et de la rabaisser. Etudes Suivies: La demoiselle suit les cours de septième année en Soins aux Créatures Magiques, Botanique et Potions. Animal de compagnie: Un matou au poil gris, qui passe la majeure partie de son temps à dormir / se chamailler avec Arsène / se perdre dans le château, au grand dam de sa propriétaire... Caractère Maiwenn, c'est un pigeon. Un pigeon qui rêve de s'envoler, à tel point qu'elle en oublie de battre des ailes. Elle pose sur tout ce qui l'entoure ce regard si particulier, de cet émerveillement sans cesse renouvelé où une pointe d'anxiété ne peux s'empêcher d'apparaître parfois. Voir la beauté des choses là où tous les autres ne font que passer en les ignorant, l'attention toute focalisée sur la gazette du sorcier, c'est ce qui aide la jeune femme à se libérer de ses problèmes. Rêveuse, décidément pas terre à terre, Maiwenn a du mal à faire la part des choses, attribuant une importance démesurée à certaines choses au mépris de choses plus vitales. Il n'est pas rare qu'elle saute plusieurs repas au cours d'une semaine faute de liquide, ou que le chauffage lui soit coupé. Qu'à cela ne tienne, Maiwenn préfère rêver sa vie au lieu de la vivre... Crédule, la demoiselle a tendance à croire sur parole quiconque vient lui parler, si cela est un tant soit peu logique. Elle a l'amitié en très haute estime, et accorde sa confiance facilement. Et pourtant, si elle considère que les autres ne lui mentent pas, ce n'est pas car elle croit qu'ils sont comme elle... Car si elle rechigne à mentir ouvertement, Maiwenn est assez douée pour se mentir... à elle-même. En particulier concernant son état, qu'elle cache derrière ce sourire, toujours accroché à ses lèvres. Elle ne va pas bien? Et bien, elle le cachera. Car elle se doit d'être parfaite, même si elle en est terriblement loin. Cette peur irrésistible de l'échec a développé une étrange forme de dépendance. Car Maiwenn a un besoin compulsif de savoir ce qui l'attend. Et de savoir ce qu'elle doit faire... Le complexe d'infériorité dont elle souffre fait qu'elle place l'opinion d'autrui bien au dessus de la sienne. Elle a besoin de s'appuyer énormément sur les autres, et aime demander leurs avis pour les suivre. Lorsqu'elle se retrouve seule, Maiwenn a tendance à se laisser envahir par le doute, tant la décision lui semble difficile de peur de commettre une erreur. Très dépendante, elle baissera rapidement les bras si elle ne se sent pas soutenue. N'ayant aucun recul et aucun esprit critique par rapport aux autres, elle les trouve toujours supérieurs à elle et en déduit que son intérêt est donc de les suivre. Elle a un besoin constant de se faire accepter des autres même s'ils ne lui correspondent pas vraiment, voire ne lui conviennent pas du tout. Pour y parvenir, elle est prête à faire de nombreuses concessions, à se soumettre à leurs avis, ne jamais dire non et faire les corvées dont les autres ne veulent pas. Sa crainte principale est de se retrouver seule, car Maiwenn se sent incapable de faire les bons choix, de prendre des initiatives. Elle laisse aux autres la responsabilité de construire sa vie... Craignant avant tout de perdre son lien à l'autre, Maiwenn est presque incapable de se séparer de qui que ce soit, même si cette relation est toxique pour elle. Physique Elle tourne sur elle-même, inconsciente du regard que les autres portent sur elle. Elle tourne, dans ce cercle imparfait qui ressemble plus à un ovale qu'à autre chose. Une silhouette élancée, fine, presque maigre. Elle semble flotter complètement sous son long manteau beige. Serrés dans ses escarpins, ses pieds continuent leur danse improvisée. Elle ne les aime pas, ses pieds. Elle les trouve trop petits, aux orteils boudinés. Une cheville fine, mais à la malléole mal placée, rendant certaines chaussures douloureuses à porter. Et pourtant, elle les mets quand même. Parce qu'elles sont jolies. Parce que depuis le temps qu'elle les a, Mai' considère qu'elles lui portent chance. Elle virevolte au milieu de la rue, au milieu des pavés. Et la foule s'écarte pour passer, la laissant dans cette bulle de folie douce qui semble l'habiter. Les bras écartés, doigts tendus, ongles rongés mais vernis, Maiwenn tourne. Elle tourne, la tête rejetée en arrière, ses longs cheveux blonds emmêlés se mêlant au vent d'hiver. Ils ondulent dès que l'humidité dans l'air se fait trop présente, à son grand regret. Mais à cet instant, elle n'en a que faire. Car son regard est captivé, plongé loin, très loin dans le ciel, observant la masse de flocons qui tombe lentement sur Londres. Les pupilles noisettes s'attachent à suivre la chute d'un flocon plus gros que les autres, avant de s'intéresser à son voisin. Ses paupières aux cils trop long papillotent un moment, lui faisant perdre quelques miettes de ce spectacle de la nature. Ses sourcils sont haussés, toujours surpris par cette chute de neige à laquelle elle ne s'attendait pas. Et sur ses lèvres, un sourire heureux s'étale allègrement dévoilant une rangée de dents blanches. L'air frisquet colore ses joues glacées de rouge, mais Maiwenn n'en a que faire. Elle tourne, et le monde tourne avec elle. a little something from you. La Brume. Ou la Voix. C'est ainsi qu'elle l'appelait au début, bien qu'elle ait droit à un ronchonnement dès qu'elle osait penser de la sorte. Elle avait un instant cru un l'hypothèse d'un ami imaginaire, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle n'était pas la seule à voir cette espèce de fumée argentée. Surtout qu'en plus de ne pas être imaginaire, ce n'était pas vraiment amical.
Ça se contentait généralement de critiquer ce qu'elle faisait. Presque constamment. La Voix trouvait toujours quelque chose à y redire. Mais quand bien même elle critiquait, ce n'était pas pour autant qu'elle conseillait quoi que ce soit d'autre à la place.
Mai' l'a détesté. Elle trouvait sa présence dérangeante. Elle se sentait mal à l'aise, sans cesse surveillée dans ses moindres gestes. Et si elle s'y est fait avec l'habitude, Maiwenn a toujours un peu de mal avec Arsène. Arsène, c'est le nom qu'elle lui a donné. Car quant bien même il s'évertue à lui expliquer qu'ils ne font tout deux qu'un, Mai' n'arrive pas à considérer la grenouille comme faisant partie d'elle. Au delà de l'aspect théorique (comment une espèce de brume peut-elle faire partie de son être, de son âme ? ), Mai' n'arrive pas à accepter le fait que le caractère si aigri d'Arsène soit quelque chose qui lui appartienne. Qui se cache au fond d'elle, et qui s'exprime à travers lui. Est-elle à ce point amère? Elle espère que non, évite d'y penser et se persuade comme elle peut qu'Arsène et elle sont deux parties belles et bien différentes.
Il est devenu Arsène lorsqu'il a pris une forme physique. Durant l'été précédent. Les contours sont restés plus ou moins flous suffisamment longtemps (un bon mois...) pour qu'elle réussisse à se persuader que son "Patronus" avait la forme d'un crapaud. Et puis, les traits se sont affinés et il s'est avéré qu'il s'agissait d'une grenouille. Pas beaucoup mieux. Mais au moins, il avait a présent une forme, et ceux qui la croisaient dans les couloirs de l'école avec un sourire en coin en avisant la forme vaporeuse qui la suivait ne pourrait plus rien dire à présent...
You're not a sad story. Tout s'explique. Tout a une explication, un début, enfoui loin dans le passé ou à l'aube de notre présent...
Si vous voyez Maiwenn galérer avec sa baguette magique... Si vous vous demander pourquoi les placards sont souvent vides lors d'un détour chez elle... Si un jour tous les mois, elle s'habille en noir...
Maiwenn est née un 3 octobre, qui n'avait rien de particulier. C'était une naissance parmi tant d'autres à l'hôpital sorcier de Ste Mangouste. C'aurait pû être un événement si le poupon avait été l'enfant du ministre de la Magie, ou d'une quelconque autre personnalité connue. Mais il n'en était rien. Elle n'était que Maiwenn Launay, la fille de Monsieur et Madame Personne, habitants d'un quartier moldu quelconque. Le salaire de brocantier de Gwendall, plutôt instable, les laissaient craintifs quant à l'avenir, ceux-ci craignant que l'argent récolté ne suffise à subvenir à leurs besoins du mois. Aussi, malgré le rêve de son épouse de se comporter en tant que femme au foyer et de, telle une femme aisée, ne rien faire ou presque de sa journée, Mrs Ana Launay se voyait contrainte de mettre la main à la pâte. Elle filait de la laine, qu'elle revendait pour arrondir leurs fins de mois.
Et Maiwenn restait à la maison, au milieu de tout ça. Elle appartenait à ce monde sorcier, et ses parents ne jugèrent donc pas utile de l'inscrire à l'école moldue du quartier. Une perte de temps, qu'il disaient. Elle avait mieux à faire. Oh, ils n'étaient pas anti-moldus. Disons simplement qu'ils préféraient que les deux mondes soient séparés, et évitaient les contacts avec leurs voisins. Et si leurs moyens ne leur permettaient pas de louer une maison dans une zone totalement sorcière (qui sont bien plus chères que les quartiers moldus soit dit en passant...), bien, tant pis. Ils faisaient avec.
Sans grande surprise, ils s'aperçurent que leur fille unique (un enfant à nourrir, c'est déjà beaucoup, vous savez...) était bel et bien une sorcière. Ils s'y attendaient tellement, à vrai dire, qu'aucun événement spécial ni aucune fête ne fut mise en place pour célébrer ce jour. C'était juste... normal, et la poêle à frire qui volait au beau milieu du salon, faisant gicler de l'huile un peu partout sur le tapis n'y changeait rien.
Ana se révéla vite être une mère surprotectrice, confinant Maiwenn à l'intérieur de l'appartement ou l'accompagnant à chaque fois qu'elle allait dehors, refusant de lui lâcher la main un seul instant. N'étant pas habituée à autre chose, Maiwenn accepta ses manifestations avec joie, laissant à sa mère les pleins pouvoirs sur son existence, ce qu'elle s'employa à faire avec possessivité. La lettre de Poudlard fut un grand choc pour elles deux, annonçant l'arrivée du Poudlard Express ainsi qu'une séparation imminente. Ce jour-là, Maiwenn fut de celles qui pleurèrent dans le train, complètement perdue et angoissée. Avec Poudlard, Maiwenn découvrit la notion de liberté, qui l'effraya beaucoup. Elle s'accrocha aux filles qui partageaient son dortoir, les suivant sans concession et ne rechignant jamais à faire ce qu'elles demandaient pour qu'elles ne l'envoient pas voir ailleurs si elles y étaient. La chose se poursuivit jusqu'à sa cinquième année où, en plein milieu du mois de janvier, un événement imprévu apparut soudainement. Son père s'était fait renversé par une voiture moldue en rentrant du travail. Les victimes avaient été transférées à l'hôpital moldus le plus proche, où les médecins n'avaient rien put faire. C'était ce qu'on lui avait raconté. C'était ce qu'elle avait cru. Maiwenn en resta muette quelques jours, profondément choquée par cette nouvelle, cette absence et par ce manque immense qu'elle ressentait. Elle rata magistralement ses examens de fin d'année, décrochant par miracle trois BUSES dans les matières qu'elle maitrisait le mieux.
Il y eu alors une longue période sombre pour la mère et la fille. De part la tristesse. De part la nécessité nouvelle de trouver davantage d'argent. Ana mit du temps avant de trouver un véritable emploi, vivant en empruntant de l'argent à des connaissances. Finalement, elle trouva enfin un emploi de préparatrice dans une boutique d'apothicaire, et entreprit de rembourser lentement ses dettes.
Sa mère s'est finalement remariée l'été dernier et Maiwenn a vu débarquer dans sa vie un beau père tout neuf. Oh, ce n'est pas qu'elle ne l'apprécie pas, c'est juste que... Elle se sent de trop, voilà tout. Et à présent qu'elle est majeure, elle voit bien que sa mère aimerait qu'elle leur laisse un peu plus d'espaces pour eux. Et cela lui fait peur. Affreusement peur. Et si elle se retrouvait toute seule lorsque les vacances d'été arriveront? Comment ferait-elle? Elle évite d'y penser, mais l'angoisse et l'inquiétude qu'elle ressent sont enfouies peu profondément, prêtes à ressortir dès qu'elle y pense un peu trop.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Melu, 23 ans & toutes ses dents ! ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur un top en cherchant un truc précis que je n'ai malheureusement pas trouvé ;_; ϟ Personnage: Inventé \o/ ϟ As-tu un autre compte sur BP? Pas à ma connaissance  ϟ Présence: Aléatoire °° ϟ Une remarque? L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime. 
Dernière édition par Maiwenn Launay le Ven 22 Aoû - 22:17, édité 5 fois |
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