Meika est une sournoise. Le genre de fille qui louvoie, bat des cils pour amadouer, et n’hésite pas à poignarder dans le dos. Les sentiments sont des jeux pour elle, et elle aime leur donner des coups de poings, embrasser les plaies avec le sourire, et puis appuyer dessus de toutes ses forces. Quand elle était petite, c’était une créature à moitié sauvage, qui frappait et mordait pour s’imposer dans un monde où la loi du plus fort régnait ; et puis un jour, elle a découvert une arme massive : la séduction. Charmer pour mieux duper, sourire, faire fondre comme du chocolat, et en profiter. Meika est une opportuniste, et elle n’éprouve aucun scrupule, aucun remord. Ce n’est pas pour rien que certaines personnes l’ont surnommée Cutthroad Bitch, et que sa réputation n’est pas de plus reluisantes... Mais elle s’en moque ; elle avance la tête haute, et ne supporte pas qu’on lui résiste ! C’est bien pour cela qu’elle déteste ceux qui l’envoient promener, et qu’elle se fait un plaisir de les tourmenter... et il en va de même pour tout ce qui ne lui succombe pas ! Mais malgré ses airs un peu superficielles, méfiez-vous : Meika n’est pas une idiote... loin de là.
Elle aime profiter des autres, mentir, jouer les filles naïves pour mieux obtenir ce qu’elle souhaite (même si avec sa réputation, tout le monde sait très bien qu’elle est loin d’être une oie blanche et l’on se méfie d’elle comme de la dragoncelle). Elle aime bien se battre, aussi, et avec les poings ! (la magie et elle ne font pas vraiment bon ménage ; c’est une élève moyenne, voire médiocre). L’amortentia a d’ailleurs pour elle un parfum de cuir et de poussière, comme ceux que l’on sentirait dans un ring... ainsi que l’odeur du cuivre et de l’argent. Et une odeur de crème à la rose, touche de cette féminité dont elle a appris à jouer...
Mais comme tout humain, Meika a aussi ses peurs. C’est bien pour cela que face à un épouvantard, ce-dernier prendrait la forme d’une créature aux longs cheveux bruns semblables aux siens, rampant au sol, aussi pathétique que misérable, un véritable déchet... une elle-même déchue, plus bas que terre, juste bonne à agoniser sur le bitume... Meika a peur de ce qu’elle deviendrait, plus tard. Elle sait que mentir et jouer les garces ne mène généralement pas bien loin... Alors elle ne pense pas à son avenir, et préfère s’en moquer. Elle vit le moment présent, intensément, bien ancrée dans l’instant qu’elle vit, accompagnée de sa courte baguette en bois de châtaignier (renfermant un nerf de coeur de dragon en ses entrailles), son patronus à l’épaule, et carpe diem !
a little something from you.
Meika s’est plutôt bien accommodée de ce patronus. Il faut dire que cette mignonne petite hermine au pelage roux l’aide bien, pour se faire passer pour une fille gentille et aussi innocente que l’agneau qui vient de naître ! D’ailleurs, son patronus prend très rarement sa seconde forme, celle de harpie huppée, bien plus révélatrice de la véritable nature de sa propriétaire.
Meika n’a jamais été très sentimentale, aussi existe-t-il une certaine distance entre son patronus et elle. Oh ! Ils s’entendent bien, adorent converser entre eux pour se moquer de ce qui les entoure et arrivent sans problème à s’entraider, mais on jamais on ne les verra se câliner affectueusement en s’endormir blottis l’un contre l’autre. Les effusions d’affection ne les concernent pas. Ce qui ne les empêchent pas d’être sur la même longueur d’onde, surtout quand il s’agit de jouer des sales tours aux autres !
D’un commun accord, ils ont décidé que Dionysos serait un prénom tout à fait convenable pour un patronus. Meika l’appelle Dio’, et lui-même aiment bien lui lancer des “Meimei” pour le simple plaisir de l’embêter.
Dans le fond, Meika éprouve quelque chose de fort envers son patronus, mais elle refuse obstinément de s’y attacher... c’est un super complice, un binôme agréable avec lequel elle s’amuse bien, mais elle ne veut surtout pas être trop proche de lui, jusqu’à éprouver un sentiment de dépendance à son égard. Après tout, Dionysos est apparu si soudainement, il pourrait disparaître de la même façon, du jour au lendemain...
This one moment when you know you're not a sad story.
Un deux pièce mal éclairé, où règnait en permanence une odeur de chou bouillie, aux rideaux à moitié déchirés, perdu au milieu de l’East End londonien. C’est là que Meika naquit, grandit et apprit à se forger. Toute seule.
Elle a toujours vécu avec sa mère, Isabella Wilson, une Moldue à la beauté fanée, caissière au supermarché du coin, empilant les petits boulots pour offrir un maximum de confort à sa fille. De son père, elle ne sait rien, si ce n’est qu’il était Moldu, a succombé au charme de sa mère, ne voulait que s’amuser avec elle sans penser au lendemain, et s’est enfui en courant en apprenant sa grossesse, trop effrayé à l’idée de s’engager. Avant de ne plus jamais donner de nouvelles. « Un homme lâche », c’est l’image que sa mère lui a toujours donné de lui, refusant de lui offrir plus de détails. Il n’a jamais manqué à Meika.
De sa naissance à ses onze ans, son monde se réduisit à son petit appartement, aux écoles du quartier -maternelle puis primaire-, et à la rue. Surtout à la rue. N’ayant ni jouets ni livres, c’est en traînant dans les artères de Londres que Meika grandit, comme un chat de gouttière à moitié sauvage, n’hésitant pas à mordre et à griffer ceux qui la cherchaient de trop près. Dans la rue, Meika côtoya d’autres enfants, et apprit que pour se faire respecter, il fallait écraser les autres. Alors elle apprit à se battre, à cracher, à faire ployer les autres enfants. Elle se prit bien des coups, qu’ils soient physiques ou moraux, mais finit toujours par les encaisser, serrant les dents pour ne laisser aucune plainte traverser ses lèvres. Tout simplement.
A l’école, elle n’eut jamais eu de très bonnes notes. Sa mère n’étant pas là pour la surveiller et l’aider à faire ses devoirs, Meika préférait laisser tomber et aller s’amuser dehors au lieu de travailler. Et puis un jour, alors qu’elle avait sept ans, elle essaya de forcer quelqu’un à faire ses devoirs pour elle. C’était un petit garçon à lunettes, un peu maladroit, très timide. Elle ne l’aimait pas, mais il était le meilleur de la classe. Il finit par accepter de faire son devoir de mathématiques (après qu’elle eût fait semblant de pleurer), et la fillette ressentit une immense fierté à cette idée. C’est à partir de là qu’elle a découvrit le pouvoir incroyable de la manipulation.
Les années se succédèrent ainsi, ponctuées par quelques coups bas, quelques petites manipulations et quelques avertissements de la part de ses professeur, pas dupes de ses petits manèges. Sa mère ne s’offusqua jamais de cela, laissant tout passer, comme pour se faire pardonner de ne pas pouvoir lui offrir un plus bel appartement, des vêtements n’étant pas mille fois raccommodés, des poupées, et une vraie famille...
Mais à force de vouloir voler de ses propres ailes, on finit par se brûler les plumes... Cela faillit arriver à la petite Wilson. Sa mère faisait des heures supplémentaires et lui avait fait promettre de ne pas rentrer à la maison après dix-huit heures. Meika, neuf ans, avait sagement accepté, les doigts fermement croisés dans la poche de sa jupe. A vingt et une heures, alors que Londres avait revêtu son manteau noir et que la vie nocturne commençait doucement à s’esquisser, elle gambadait encore dans la rue à la recherche d’un vendeur de pommes d’amour à la sauvette, pour lui en voler une. Sans qu’elle ne s’y attende, un grand garçon l’avait alors coincée dans une ruelle perdue, sombre comme un four. Il l’avait poussée contre un mur et lui avait violemment pris le poignet ; Meika avait alors hurlé, sentant la terreur et la fureur bouillonner conjointement dans ses veines, et une poubelle, à côté d’eux, avait alors explosé, répandant une pluie de morceaux de cartons et de plastiques sur eux. De surprise, le garçon l’avait lâchée et Meika était partie en courant de toutes ses forces, blanche comme de la craie, et persuadée qu’elle était pour quelque chose dans ce curieux évènement, sans savoir ce qui avait pu réellement se passer.
La réponse arriva deux ans plus tard, sous la forme d’une lettre bien mystérieuse lui annonçant qu’elle était une sorcière. Sa mère et elle eurent du mal à y croire, mais les faits étaient là, et rien ne pouvaient les démonter. Sa mère fut d’abord inquiète -où trouver les frais de scolarité ?-, puis rassurée en apprenant que Meika pourrait bénéficier d’une bourse. Ce fut donc avec des chaudrons et des robes d’occasion que l’enfant s’engagea pour la première fois dans le Poudlard-Express, prête à se battre pour se faire respecter, comme toujours. A écrabouiller ceux qui se mettaient sur son passage, à leur montrer qui était la plus forte.
Les débuts furent assez chaotiques, pour elle qui n’était pas habituée à la vie en communauté ! Sans compter qu'avec son statut de Née Moldue et ses affaires d'occasion (seule sa baguette était neuve, luxe qu'elle avait put s'offrir grâce aux heures supplémentaires de sa mère ; le reste, jusqu'à ses robes, avaient été rachetés), elle fut la victime de quelques brimades ! Et puis le temps passa, et elle apprit à s’adapter à la vie de Poudlard, à se faire plus discrète, plus fine. Elle n’a jamais été une très bonne élève, mais elle a toujours essayé de se débrouiller pour réussir -de justesse- ses examens. La routine s’est installée, lentement. Les cours, les repas, les dortoirs, une lettre à sa mère toutes les semaines. De temps à autre des bagarres, des disputes.
Ainsi se passèrent ses trois premières années au châeau, puis Meika se découvrir un nouvel atout : son physique. Jusque là, elle était une enfant sauvage, qui se moquait bien de son apparence. Et puis un garçon de treize ans, comme elle, vint la voir et lui avoua qu’il la trouvait très jolie et qu’il voulait aller avec elle à Pré-au-Lard. Il y eut comme un déclic dans le cerveau de la jeune fille. Découvrir qu’elle pouvait plaire changea beaucoup de choses pour elle ! (Pour la petite anecdote : elle accepta le rendez-vous du garçon, réussit à lui tirer son devoir de potions, et le laissa tomber. En toute simplicité !) Elle apprit à se servir de son physique, de ses sourires, de ses yeux doux, pour s’amuser et rompre un peu la monotonie du château. Mettre son grain de sel partout avec son visage de poupée, mettre le bazar sans en avoir l’air. Un passe-temps passionnant ! Tourmenter les plus jeunes, passer outre les retenues, et passer outre la réputation de garce finie qui ne tarda pas à lui coller à la peau... un programme chargé en perspective ! A cause duquel elle eut ses BUSEs de justesse, d'ailleurs (et pas vraiment dans toutes les matières... faire exploser son chaudron n'avait visiblement pas plu à son examinateur !)
Et puis un nouvel évènement apparut dans sa vie : Dionysos. D’où sort cette créature qui semble partager un lien indestructible avec elle ? Meika s’en moque, mais cette créature est une chose étrange et nouvelle pour elle. Un nouveau compagnon dans sa vie, peut-être éphémère, peut-être éternel, personne ne le sait, et surtout pas elle ! Tout ce qu’elle sait, c’est qu’ils s’entendent bien et qu’elle a peur de trop s’y attacher...
Parce qu’elle ne veut s’attacher à rien ni personne. Juste profiter, s’amuser, même si elle passe pour une abominable garce, et c’est tout. Croquer la vie à pleines dents, savourer ses dix-sept ans, avant qu’elle ne se fane...
(Oui, Voldemort et ses histoires lui passent loin, très loin au-dessus de la tête ! L'actualité sorcière n'est pas sa tasse de thé, loin de là !)
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Lou, 19 ans ! ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur PRD, et je connais aussi quelqu’un qui m’en a dit du bien ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ϟ Présence: Aléatoire xD Plusieurs jours par semaine, mais ils peuvent varier ϟ Une remarque? Tous les smileys sont géniaux !
Dernière édition par Meika S. Wilson le Dim 24 Mar - 12:57, édité 11 fois
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Re: Meika S. Wilson ∆ Je veux bien être reine, mais pas l'ombre du roi ~
Bienvenue J'adooooore le prénom ! Et comme l'a dit Rosh, n'hésite pas à nous rejoindre sur la CB ou sur le flood d'intégration pour te familiariser avec les membres
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Re: Meika S. Wilson ∆ Je veux bien être reine, mais pas l'ombre du roi ~
J'aime beaucoup tes patronus + ton avatar + ton prénom. Donc, je t'aime beaucoup déjà /SPAM Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche en tout cas
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Re: Meika S. Wilson ∆ Je veux bien être reine, mais pas l'ombre du roi ~