18 ϟ Communication Magique = Journalisme ϟ Panda roux/Léopard des Neiges ϟ Sang Pur
Nom: LANNISTER Prénom: KathleenÂge et Date de Naissance: 18 ans, née le 22 Décembre 1962 Nature du sang: Sang Pur Situation familiale: Kath à un demi-frère Zephyr. Un père absent et mangemort et des grands parents qui la traitent comme une princesse pour son sang pur comme unique repère dans sa vie Patronus: Panda Roux maladroit et câlin & Léopard des Neiges, agressif et toujours de mauvaises humeurs Miroir du Rised:" Mon frère et moi, souriant... Un rêve ou un cauchemar, je l'ignore" Composition de la baguette magique: Crin de licorne, pour sa fidélité et Aubépine, pour sa complexité, le reflet de son âmeEpouvantard:" Je suis devant mon demi-frère, il est inerte et je suis devant, incapable de me souvenir ce qui s'est passé, comment il est mort ? Si c'est moi ou si c'est quelqu'un d'autre. Est-ce que c'est moi qui l'a tué ou Est-ce que je n'ai pas réussi à le protéger? Ce sont les questions que je me pose à chaque fois que je suis face à ça..."Etudes Suivies: 8e année en Communication Magique spécialisé en journalisme. Ses cours obligatoires sont : Histoire de la magie, Ecriture Magique, Histoire Appliquée, Etudes des Patronus; en Option, elle a prit DCFM et Legilimencie (elle ne choisit jamais rien au hasard...)Animal de compagnie: Aucun, ses patronus lui suffisent amplement..
Caractère
« Ton cul doit être jaloux de toute la merde qui sort de ta bouche. »
« Ton cul doit être jaloux de toute la merde qui sort de ta bouche. » Il y a une chose à savoir à mon sujet, je n'ai pas ma langue dans ma poche. Je n'hésiterai pas à utiliser des poings ou des pieds pour t'apprendre comment je m'appelle, oui je suis une battante et ce dans tous les sens du terme. Je n'ai pas peur des coups, j'ai eu ma dose avec mon trou d'cul de demi-frère pour les encaisser, comme les représailles. S'il y a au moins une chose dont je me sens redevable, c'est bien ça. Je me pavane, je me montre et je m'affirme dans ma suffisance de sang-pur. Rien que pour ça, je me sens supérieure même aux yeux de Zephyr, mes parents et mes grands-parents me traitent comme une deuxième chance de reproduire et donner mon sang pur avec un autre, à ma descendance. Mon frère reste l'homme de la famille, celui qui peut donner notre nom et la faire avancer dans les siècles à venir mais, son sang est mêlé, il ne sera jamais comme moi. Grâce à ça, je ne manque pas d'assurance, je sais que je peux me montrer irrésistible, charmante comme insupportable et gerbante. Justement, je n'ai aucun complexe et je m'amuse avec ceux des autres, avec ou sans méchanceté. Je suis quelqu'un de franche, compétitive et rusée. J'aime me montrer toujours sur le-devant de la scène, que ce soit du mauvais ou du bon côté car, j'ai aussi de bons côtés, surprenant non ? Je suis quelqu'un de dynamique et de survoltée, j'aime le Quidditch, ce sport m'intrigue mais, je sais que mon comportement bagarreur et sans scrupule me bloquent l'accès. Le problème, c'est que je suis attirée par les emmerdes, ça m'amuse, ça me divertie et je me complais dans mes conneries. Les retenues ne me font pas peur, je joueseulement la comédie pour les éviter et refaire d'autres conneries derrière. Je suis un peu le yang, du côté de mon frère car, il est définitivement plus sage que moi. Je peux avoir mon quart d'heure de folie, comme une gamine, j'ai besoin de faire mes petits caprices, ma petite pleureuse, c'est aussi comme ça que j'amadoue mon monde. Ça marche, parfois. J'ouvre rarement les bouquins, je n'ai pas besoin de passer des heures à travailler pour sortir de la moyenne, ce qui enrage souvent les plus studieux de la classe alors que je fais gagner des points à la maison qui m'accueille en répondant juste ou presque. Je suis quelqu'un qui montre peu ses qualités, car pour moi, ce ne sont que des faiblesses humaines. Cependant, j'avoue être quelqu'un de respectueux, fidèle et câline mais, je cache tout ça derrière une façade froide et rancunière. Je suis également possessive et jalouse, ce qui fait de moi une fille pas facile du tout. J'aime les câlins, les bonnes attentions mais j'ai peur de tomber de haut, j'ai peur de tout ce qui n'est pas habituel, puisqu'on ne m'a jamais habituée à la tendresse mais, plus aux coups et au rejet. J'aime surtout qu'on me surprenne et qu'on voit le bon côté sous les mauvais. Par contre, je suis très maladroite, c'est légendaire chez moi et si une peau de banane est posée là, on peut être sûr qu'elle est pour moi. Plus surprenant, autant je peux jouer et prendre plaisir à tromper mon monde mais, je respecte mon éducation et ma famille. Le plus impressionnant encore, c'est mon frère que j'admire et déteste tout en même temps.
Poudlard n'avait pas été le seul à avoir entendu l'arriver d'un sortilège salvateur contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et ses disciples, autrement dit notre famille. Oliver Lannister, mon père, étant ambassadeur du Ministère de la Magie avait fait son enquête mais rien n'avait réussi à être filtré, ce sortilège était vraiment mis au secret par le Ministre et les confectionneurs du Sortilège. On en avait eu aucun indice, aucun nom, aucun pré-résultat, à croire que nous étions des rats de laboratoire auxquels on allait faire subir un test clinique. Je n'étais pas d'accord, j'avais même harcelé mon père pour qu'il tente de faire avancer les choses du haut de son statut. J'avais surtout peur de ce qui allait arriver à notre famille. Même si je n'en portais pas beaucoup dans mon coeur, c'était ma famille et je ferais n'importe quoi
La porte se ferma sur mon grand-père qui vint terminer la marche. Il était toujours le dernier et tout le monde savait qu'on avait intérêt à être là avant lui si on ne voulait pas être privé de repas. Je prenais une profonde respiration en le voyant s'assoire à table. Il n'avait rien fait de très révélateur, d'une très grande importance mais, sa réelle valeur était dans ses paroles, dans ses gestes et surtout, il était le père d'un très puissant mangemort, dont il était très fièr. A vrai dire, il tenait à nous éduquer de façon à ce que nous suivions les traces de son fils, nous le savions tous même s'il n'en disait pas un mot. Notre éducation stricte et endoctrinée dans nos futurs mariages arrangés pro Sang Pur ne nous laissait aucun doute même si parfois, je me révoltais seule sur mon journal intime. J'avais toujours le sentiment qu'on allait me forcer à avoir des rapports sexuels avec un inconnu pour donner naissance à des descendances en Sang Pur d'une échelle sociale plus élevé. J'étais leur trophée, je le savais. Différentes familles de haut rang venait proposer leur fils lorsque je serais assez âgée pour me marier mais, bien évidemment, mon père avait toujours refusé. Il voulait que je vive un peu avant de m'enfermer dans un mariage tel que le sien. De grosses disputes avaient semé la discorde dans la famille parce que grand-père s'irritait face aux comportements injurieux de son fils. Cela dit, il n'y a que très peu de personnes à le savoir en plus de mon journal.
On l'aura bien comprit, grand-père tenait les reines mais, pour ce qui était de notre avenir matrimoniaux, mon père gardait un oeil avisé. « Ce n'était pas lui, je veux un mari bon et honorable pour ma fille, c'est mon dernier mot. » avait-il soufflé à la dernière confrontation avec grand-père jusqu'à la famille d'Alex s'était présentée. Notre avenir était désormais scellée qu'on le veuille ou non et nos familles s'y tenaient. D'où mes rebellions à partager la table de mes bourreaux mais, quand la faim vous tenait et qu'une chose aussi dramatique de ce qui nous attendait aujourd'hui, je ne pouvais pas ne pas venir. C'était toujours de ma froideur légendaire et familière de tous puisqu'elle faisait aussi partie de nos habitudes à ne pas montrer nos émotions, que nous contemplions notre buffet de rois préparé méticuleusement par nos elfes de maison. C'était la seule marque d'inquiétude qui transparaissait de nos habitudes à nous goinfrer. Nos assiettes fumées mais, restaient toujours pleines, les fourchettes à leur place et nos serviettes à côté de notre bras gauche, nous attendions le moment fatidique.
Je n'avais que seize ans, je savais ce qu'était la souffrance, la douleur et la peur mais, grâce à mon demi-frère, j'avais pris l'habitude de ne rien montrer, de feindre l'indifférence quand je tournais légèrement la tête vers lui. Il gigotait et tentait d'atteindre ce qui semblait le faire souffrir. Je sentais une gêne moi aussi, quelque chose qui me picotait et qui envahissait pratiquement tout mon corps. Je regardais mon père, le seul qui a pu voir ma peur, ma souffrance et état comateux de mon enlèvement. J'avais mal au coeur, je sentais une nausée me prendre alors que je n'avais rien mangé depuis hier soir, ayant sauté volontairement le petit-déjeuner où grand-père nous faisait toujours un check-up de la journée. Je me fichais royalement de tout ça. La douleur s'intensifia, à vrai dire, je n'avais pas de mot pour donner un adjectif assez puissant pour savoir ce qui m'arrivait. Je serrais les poings, les dents alors que tout ce qui avait autour de moi se mettait à tourner de plus en plus vite. Autant j'avais l'impression que j'allais m'évanouir autant je ressentais une sorte de déchirement de quelque chose qui se séparait de moi. « Par Merlin, Kathleen ! » s'était écriée ma mère. Je ne savais pas à quoi elle faisait allusion, je fermais les yeux pour tenter de ne pas vomir, je me prenais la tête dans les mains, la seule chose que je savais pouvoir tenir droite le temps que les murs se calmaient.
Une fois que tout reprenait un sens pour mon pauvre cerveau mise à rude épreuve, je me sortais la tête de mes bras pour voir ce qui se passait. Une chose brillante apparaissait devant mon demi-frère et la même me sautait dessus. Je m'étais tétanisée, un Panda Roux avait le poil hérissé et me crachait dessus tandis qu'il prit une forme beaucoup plus imposante d'un Léopard des Neiges qui brisa la chaise où j'étais assise, sous nos poids combinés. J'hurlais tandis que la bête tantôt vaporeuse tantôt formée, se cambra prête à bondir sur moi. Une voix, d'abord faiblarde puis, de plus en plus forte me sermonna : « Ne hurles pas comme ça, andouille ! » Le temps que je comprenais qu'il n'y avait que moi qui l'entendait, je cherchais cette voix qui réduisait mon cerveau en pâté pour moldu. Je pris le temps de me ressaisir tandis que je voyais mon demi-frère concentrait sur... Raton-Laveur. Je devinais qu'ils échangeaient en voyant leurs expressions faciales différentes s'affichaient sur leur visage. Il y avait de l'agitation car, tous les adultes s'étaient approchés de nous pour observer ces étranges apparitions : « Mais, ce sont des patronus ? Comment ça se fait qu'ils sont apparus alors qu'ils n'ont même pas leur baguette... ? » demanda ma grand-mère, choquée.
Oui, c'était des Patronus, une lueur d'espoir dans un monde qui s'assombrissaient d'heure en heure alors que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom arrivait au pouvoir. Je n'avais pas le temps d'écouter ce que disait les autres parce qu'Elle me parlait, elle me demandait plein de choses : « Non... Je ne sais pas... Arrête, tu grognes trop fort.. » devait entendre mes parents et toute l'attablée. Je prenais donc le temps d'écouter en m'efforçant de répondre par mes pensées en suivant les instructions de cette dernière. C'était impressionnant, prenant et intriguant. Je voulais me retrouver seule avec cet étrange patronus aux deux visages qui s'était prénommé Séléné et aimait bien que l'on appelle cette dernière, Séléne. Aussi directive et autoritaire que moi, je l'aimais de plus en plus celle là ! Les jours passaient et je reconnaissais des parties de moi que je n'avais pas conscience forcément. Toujours énervée, toujours sur la défensive, toujours être entrain de rugir lorsqu'elle ne voulait pas être dérangée, elle était d'une maladresse. Bon quand elle était en Panda, les dégâts n'étaient pas trop important mais lorsqu'elle était en Léopard adulte, c'était une véritable plaie mais d'une tendresse et d'une fidélité incroyable. J'aimais cette énorme peluche que je pouvais caresser, pouillée et parler à ma guise sans craindre d'une traitrise. Même si je savais que cet animal allait rendre le processus du Maitre de mon père et, donc mon futur, je ne pouvais pas regretter l'effet du sortilège, ne pensant nullement qu'il avait échouée, au contraire. Je pensais seulement qu'il n'avait pas eu l'effet escompté par les concepteurs, tout simplement. Cela dit, ce n'était qu'une bonne victoire, une bonne emprise sur le reste car nous, disciples de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, nous étions encore là et on n'avait pas dit notre dernier mot.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Mel, 23 ϟ Où as-tu trouvé le forum? web, je connaissais un peu avant ϟ Personnage: Scenario ϟ As-tu un autre compte sur BP? nooope ϟ Présence: très régulière, 5/7 jours minimum, t'as vu ^^ ϟ Une remarque? Rien, franchement, je n'ai rien à redire, il est super le forum !!
Dernière édition par Kathleen N. Lannister le Dim 11 Jan - 15:06, édité 37 fois
1963 - 1967, Mes quatre premières années ont été facile. Je n'ai pas eu besoin de faire des choix difficiles, ils ont été fait pour moi à ma naissance. J'ai toujours connu la petite cuillère en argent dans la bouche. Ils ne sont pas forcément les plus riches mais je n'ai jamais eu à me plaindre, j'ai toujours fait ce que je voulais. J'ai vite fait de comprendre que ma mère m'a eu parce qu'il le fallait et non pas, parce qu'elle me voulait. Elle voulait un garçon, je l'ai su très jeune et j'en voulais à mon demi-frère d'en être un et pas moi. Il pouvait faire pipi debout et pas moi, il pouvait faire des choses alors que moi, j'en étais incapable et cela me rendait folle déjà petite et ça n'allait qu'en empirant, d'années en années. Heureusement, j'avais mes grands-parents pour m'éduquer et montrer que j'existais un petit peu. Ils m'appelaient l'espoir des Lannister car, j'étais l'unique preuve d'une descendance de Sang-Pur mais, lorsque j'ai été assez âgée pour le comprendre, Zephyr a vraiment commencé à en baver.
1967-1974, M'éduquant à la même enseigne que mon demi frère, on m'a appris que l'amour ne fait pas forcément les meilleurs mariages, les meilleurs enfants. Ils se sont toujours pris en exemple des siècles de mariages arrangés et d'endoctrinement intensif. Si on veut quelque chose, il ne faut pas mêler les sentiments, sinon on est sûr d'y lâcher des plumes. Par contre, ils ont aimé prendre mon père en exemple pour sa première femme, moldue et la nouvelle, sang pur, fidèle mais, loin de l'aimer comme elle le doit. Bien sûr, sa force et la mienne ont bien fait d'être inégale car même si je le provoquais, il se prenait les coups de douze à ma place. Après tout, autant que je profite de cette faiblesse pour en faire une force invisible. C'était bien ce qu'avait organisé Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom, ainsi renverser la vapeur pour un monde meilleur et pur ? Je vais loin dans mes explications mais c'est injuste de naitre dans un sexe de faible alors que personne n'a vraiment idée de ce que je suis capable de faire. Je compte bien montrer à toutes et tous que je valais mieux que ça. Oui, j'ai beaucoup étudié pour comprendre, pour savoir et utiliser tout ça pour m'en imprégner et l'utiliser face à l'ennemi, face à Zephyr. Dans une guerre sans merci qui se préparait dans laquelle ma famille s'était retrouvée grâce à mon père, devenu Mangemort, j'avais la mienne que je tiendrai jusqu'au bout. Heureusement, durant les onze premières années de ma vie, on ne pense pas à l'amour, on ne pense pas aux sentiments qui vous rend tous faible. Je ne m'y attendais pas mais, quand ça m'est tombé dessus, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer ou mes poings pour cogner.
Le plus beau jour de ma vie a été celui où j'avais reçu ma lettre, celle où le Directeur de la plus prestigieuse des Ecole de Magie d'Angleterre m'invitait à venir entre ses murs. Seulement, personne ne pu réellement voir cette joie qui rugissait à l'intérieur de moi.
« Ce n'est rien de mourir ; c'est affreux de ne pas vivre. »
1974-1976, Je commence bien mes premières années d'étude, celle que j'attendais depuis longtemps. Je travaille dur, j'aime me sentir utile même si je préfère me faire remarquer pour d'autres raisons. Je commence à bien connaître les lieux, les passages secrets, les utiles, les moins utiles. Je fourre mon nez partout, j'aspire même à en faire mon propre plan personnel. Je ne sais pas si un jour ça existera mais pour ma part, ça me servira en cas de problème. J'ignore mon demi-frère et m'en éloigne comme de la peste. Il est fort probable qu'on se dise un mot lorsqu'on se croise, comme deux simples étrangers. Si je ne portais pas le même nom que lui, on ne pouvait pas être sûr de nos liens de parenté. J'ai fait de très bonnes rencontres, d'autres que j'utilise à bon escient et d'autres où je m'en amuse. Je me construis peu à peu mon indépendance et ma notoriété. Y'en a même qui change de couloir ou d'escalier lorsqu'ils m'aperçoivent. J'en rigole, je profite. Enfin je peux être moi-même sans avoir à me cacher, enfin je peux avoir le droit de faire ce que j'ai envie quand j'en ai envie. Je passe les couvre-feux, je me balade et même si je me fais punir, je recommence. Je veux vivre, je veux profiter de ma vie tant qu'il en est encore temps car, lorsque je serai adulte, tout ça sera terminé.
[b]1976 - 1976 - 1978 : Marquée au fer rouge.. Je ne me souviens que de ce moment où j'ai cru mourir. Je me souviens de mon enfance, de ma rage contre mon demi-frère, je me souviens de tout sauf des quelques semaines avant mon enlèvement.
»Je me réveille et je me retrouve enchainer dans un endroit clos et hermétique. Je ne me souviens plus comment je me suis retrouvée ici. Avec le peu de chaine que j'ai, je peux poser ma main la douleur aiguë, presque indéfinissable, que je ressens sur l'arrière du crâne. Je saigne, ça fait mal et je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Je cherche à me délivrer, j'hurle, je demande à quelqu'un de venir. J'ai peur qu'on m'ait abandonné à mon triste sort. Je souffle jusqu'à ce qu'on m'aveugle et qu'une baguette se pointe sur moi et qu'un sortilège impardonnable s'abatte sur moi et ma tête, mon corps, mon coeur me font mal. J' hurle de douleur, j'ai mal. Je n'arrive pas à voir qui me torture.Je veux savoir, je veux mémoriser leur voix mais, le seul son que j'entends, c'est ma propre voix, ma propre gorge qui s'égosille. Je me sens seulement être entrain de mourir lentement, je sais qu'il ou elle veut me rendre folle, une punition. J'en viens à soupçonner mon frère mais, il ne ferai jamais ça. Même s'il me déteste au point de m'ignorer, sans reconnaître mon admiration pour lui dans mes actes, je ne peux croire qu'il ose faire un truc pareil mais, dans ma détresse.. J'en viens à souffler son prénom. J'en viens à crier le nom de mon père à l'aide.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]» A croire que ce sont leurs prénoms qui m'ont sauvé car, la torture s'arrête net mais, pas la douleur, je tombe à genoux, ma tête cogne durement le sol. Je vois différentes lumières qui volent au-dessus de ma tête. J'ai l'impression que je tombe encore. Je me laisse sombrer dans un sommeil salvateur, je m'enfonce dans un puis profond où j'ai enfin l'impression que mon âme se libère. Je ne veux même plus me réveiller, arrêtez de jouer avec la lumière, ça me tient consciente. Mon âme est au-dessus de mon corps presque sans vie que je quitte, déchiré et détruit. Je ne veux plus me réveiller. Je continue de m'enfoncer dans les profondeurs, je veux qu'on me laisse partir, mon corps m'est trop douloureux pour revenir, j'en ai encore une vague souvenir. Je sais que je perds complètement conscience, en ne voyant plus les lumières au-dessus de ma tête, au travers de mes paupières. Je me suis réveillée dans une transe, je me vois dans un lit blanc et quelques lumières qui m'éclairent mais rien d'autre. J'essaie de m'en fuir mais, mon père est là et il me retient, me calme et me demande de me calmer. « Tu es sauvée, calme toi, je t'en prie. Tu es sauvée... »
1978, une année difficile, une année de remise en question... Les cours reprennent, mes conneries aussi. Je n'ai pas encore l'âge l'égale pour boire à ma soif, pour oublier mais, je pointe mes armes dans la bonne direction et tout ce fait tout seul. Ma ténacité à vouloir absolument quelque chose me permet de trouver toute sorte d'astuce pour avoir ce que je veux. Quand je m'ennuie à Pré-Au-Lard, je retourne au château pour me faire quelques blaireaux ou autres. Peu m'importe, tant que ça me divertie. Je me fais punir et alors ? J'entends aussi une sorte de rumeur qui commence à faire peur à beaucoup d'entre nous, ceux qui partagent l'avis de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, craignent le pire. J'en fais partie mais je ne crois pas aux rumeurs, je crois aux faits, je crois à ce que je touche de mes mains et j'en ai eu pour mon argent. La rumeur s'intensifie, elle prend de l'importance au point que tout le monde en parle : Il y a des sceptiques, il y a des serviteurs et ceux qui craignent secrètement pour leur vie et celle de leur famille. La période de Noël a été le moment fatigue où le sortilège salvateur pour un monde meilleur avait mal tourné sur la totalité de l'Angleterre magique. Des étranges patronus arrivent et Sélene, un Panda Roux et un Léopard des Neiges m'accaparent toutes mes journées. Je ne suis pas effrayée mais, intriguée par cette étrange apparition. Mon demi-frère aussi a eu la même chose mais l'animal qui lui fait face n'est pas le même que le mien. Je me fiche encore plus de sa gueule mais, peu m'importe j'ai d'autre chat à fouetter. Ces petits animaux venant tout droit de ma propre personne, je sens quelque chose qui se change en moi.
1978 - 1981, on connait tous des moments où on remet toute notre vie en cause. Moi, je ne vis que pour ça depuis l'arrivée de Séléné. Je ne me suis pas assagis, j'ai toujours mes vilains défauts qui refont surface. Si tu me fais chier, je peux te dire que tu m'auras sur le dos toute ton existence à Poudlard ou même après si possible, demande à mon demi-frère si tu ne me crois pas et pourtant, c'est de ma famille... Par contre, si tu as ma confiance et que tu ne la brises pas, tu l'as à vie. Je te serai fidèle, je serai là pour toi et je peux te dire que mes amis sont sacrés. Je peux faire n'importe quoi pour toi et je peux aller loin s'il le faut. J'ai seulement appris de mes erreurs et Séléné me suit de près. Il me protège et c'est une chose que je n'ai encore jamais connu jusqu'à maintenant. Mon coeur se sent mieux, j'ai l'impression qu'il se réchauffe de plus en plus alors que je ne sait que la froideur de la maison des Lannister. J'avance maintenant au côté de mon Léopard ou parfois, lorsque le besoin est, le Panda Roux me parle, me conseille. Je vais bien mieux cela dit. J'aime me dire que je ne suis plus seule face au monde, qu'il y a quelqu'un qui me connaisse vraiment.
Dernière édition par Kathleen N. Lannister le Dim 11 Jan - 12:09, édité 52 fois