Nom: Greengrass, un patronyme qui ne semble n'avoir été -et être porté- seulement par des femmes. Aucun homme de la famille Greengrass n'a connu la gloire et la réussite, ils sont l'ombre de leurs femmes, leur piédestal, et ils resteront tapis dans l'obscurité jusqu'à ce que quelqu'un ose changer les choses.
Prénom: Lenka pour le premier, qu'on prononce
Laine-ka au lieu de
Lenichka (qui est censé être sa vraie prononciation) souvent raccourcit en
Len. Il signifie
petit grain de lune en tchèque.
Bambi est son deuxième prénom, celui par lequel seul son père ose l'appeler, dérivé de
Bambino, mot Italien signifiant
enfant.
Âge et Date de Naissance: 19 ans depuis le
11 août.
Nature du sang: Pur, archi pur. La matriarche veille à ce que le sang de ses descendantes soit toujours aussi pur que lors du fleurissement de la famille et ne tolérera aucun métissage.
Situation familiale: indiquez ici la situation de votre personnage, s'il a des frères et des sœurs, s'il est fiancé, s'il s'entend bien avec ses parents etc...
Patronus: Prénommé
Paprika à cause de la couleur rousse de son pelage, il est
un faon tenant tout juste sur ses grandes pattes toutes maigres. D'apparence peureux et simplement mignon, il est en fait le pire des démons. Paprika ne s'est vu prendre la forme d'un beau
flamant rose qu'une seule fois jusqu'à ce jour, il ne sait absolument pas comment reprendre cette forme et, à vrai dire, s'en préoccupe très peu.
Miroir du Rised: écrire ici le plus grand désir de votre personnage
Composition de la baguette magique: écrire ici (rendez vous sur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour les bois et coeurs autorisés sur BP )
Epouvantard: écrire ici
Etudes Suivies: Indiquez le domaine d'études de votre personnage, son année ainsi que les options choisies, pour en savoir davantage, rendez-vous sur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Animal de compagnie: Un faon démoniaque lui suffit amplement.
Caractère
Elle était comme la fumée, voluptueuse, volatile et indécise. Elle tourbillonnait sans cesse, de droite à gauche, de gauche à droite, caressait les visages alentours, faisait se froncer les sourcils et crisper les poumons, parfois même elle faisait sourire parce que certains aimaient ça, la fumée. Elle volait, planait, avant de s’essouffler, de s’estomper et de disparaître. Oui, elle était comme la fumée, presque invisible et aussi éphémère que le papillon. Mais elle perdurait.
Partagée entre l’envie de se faire oublier et le désire d’être remarquée, l’oisillon qu’est Lenka se fait aussi discret qu’immanquable. Elle est bien souvent calme, enfermée dans son silence, simple observatrice, juste spectatrice, ne souriant que par-ci et par-là à ceux qui la saluent. Elle aime se taire, n’écouter que ce que le monde a à lui dire, mais n’aime pas être mise à l’écart, laissée sur son banc, seule et frigorifiée. C’est pourquoi, parfois, quand l’envie lui prend et quand son humeur semble bonne, elle sourit à tout va et parle fort, juste pour se faire entendre, juste pour rappeler aux autres qu’elle est là, qu’elle existe bien. Elle ne parle pas à ceux dont le visage est connu mais dont le fond est inconnu, ou alors elle ne fera que des phrases très brèves, quitte à paraître étrange. S’il s’agit de timidité ou de méfiance, elle-même ne le sait pas, elle a juste besoin de connaitre un inconnu pour daigner lui parler en toute liberté et sourire, voire rire, comme elle l’entend. Elle se retient, ne fait jamais vraiment le premier pas, attend toujours des autres sans penser que l’on peut aussi attendre quelque chose d’elle. Elle pense aux autres par rapport à elle mais ne pense pas à elle par rapport aux autres. De l’égoïsme ? Peut-être, un chouia, sans le savoir.
Agréablement douce, elle est comme le miel, sucrée, langoureuse. On se plaît à la voir sourire, on n’attend parfois que ça, tant son sourire paraît fragile et précieux. Et son rire, son rire, si douce mélopée, il ne sonne jamais très joyeux et, pourtant, on tend l’oreille quand les premières notes se font entendre. À défaut d’être emprunt de sincérité, il a le don de rendre faible, de fragiliser.
Admirablement déterminée, elle est persévérante et ambitieuse, une fois qu’elle peut toucher un rêve du bout des doigts, elle fera tout pour pouvoir s’en saisir. Elle ne baisse pas les bras, elle les garde bien haut, aussi haut que possible, et refuse toute capitulation, tout abandon injustifié et injustifiable. On lui a appris à vivre comme ça, la tête haute, la tête pleine de rêves mais le cerveau bien ancré dans la réalité. Parce que les rêves c’est bien, mais c’est différent du réel.
Étonnement imprévisible, Lenka est tout l’opposé de la monotonie, de l’ennui et du répétitif. Elle chasse l’ennui à grands coups de pied, qu’elle soit seule ou accompagnée. Son calme habituel ne nous laisse pas imaginer une Lenka surexcitée, intenable, c’est pourquoi les yeux se font ronds quand on découvre son véritable fond. Elle n’a jamais vraiment été la fille calme et attentive qu’elle a l’air d’être, elle ne l’était -et ne l’est- que lorsqu’il le fallait, mais elle n’a jamais vraiment eu l’air d’une personne trop dynamique non plus. Et pourtant. Il suffit qu’elle se sente bien pour qu’elle parte en vrille. Quelque part, c’est un trait de caractère attachant, cette manie qu’elle a d’avoir l’air timide au début pour finalement se laisser aller une fois la confiance acquise… Mais c’est surtout surprenant.
Un peu maladroite et brutale dans ses gestes comme dans ses mots, elle sait pourtant bien doser l’un comme l’autre quand il faut réconforter. On ne fait pas attention aux quelques mots blessants qui sortent de sa bouche parfois involontairement ni à ses gestes parfois violents, mais on est forcé d’écouter chacune de ses paroles quand elle tente un réconfort. Elle ne nous prendra jamais dans ses bras, mais elle nous murmurera des mots doux à l’oreille à coup sûr. Elle préfère les mots plutôt que l’action, et c’est peut-être mieux comme ça.
Indubitablement abîmée, Lenka, doucement, sent sa carapace s’effriter en même temps que son cœur se serre, se contracte. Elle tente, jour après jour, de tout oublier, de faire table raz du passé, de garder son sourire, de rendre ses éclats de rires moins mélancoliques. Mais c’est laborieux. Sa mémoire ne la laisse pas faire, elle fait tourner en boucle des images, des bribes de phrases, dans sa tête, et la rend morose et distante. Il ne faut chercher à la rattraper quand elle s’éloigne, la solitude l’adore et aimerait la garder au creux de ses bras froids même si, de son côté, Lenka la déteste plus que tout. Être seule lui fait presque peur. Elle se sent vide, abandonnée. Alors elle essaie sans cesse de trouver une ou plusieurs mains à saisir, des mains qui ne lâcheront jamais la sienne, quoi qu’il arrive. Mais elle a peur de ça aussi. D’être si dépendante d’autrui au point d’être perdue sans personne à ses côtés. Elle a besoin des autres, plus qu’eux n’ont besoin d’elle. Et elle s’en veut d’être aussi faible. Parce qu’elle n’a pas le droit d’être faible, elle se doit d’être forte et indépendante et, à la place de ça, elle n’ose même pas s’imaginer une seule fraction de seconde seule au milieu de ce vaste monde. On aimerait la prendre dans nos bras, Lenka, quand elle comme ça, prisonnière de ses doutes et de ses regrets, lui caresser le dos et les cheveux, lui dire que tout est fini, que tout va bien, mais elle se briserait en mille morceau. Elle vit dans un écrin de verre, un verre si fin et si fragile que la moindre pression des doigts le fendrait. Alors on ne fait rien. On l’écoute rire comme-si elle pleurait et pleurer comme-si elle riait, on la regarde s’éloigner, se renfermer, l’espace d’un instant avant qu’elle ne se décide à s’ouvrir de nouveau comme si de rien n’était, comme un bouton de fleur timide. Peut-être est-elle un peu lunatique, indécise sur sa vraie nature, incapable de vraiment se poser, mais on n’en fait rien, on se contente de l’admirer avant qu’elle ne s’efface de nouveau sans qu’on ne sache pourquoi ou comment. Elle est comme ça, elle s’avance puis se recule, court puis s’arrête, sourit puis se décompose, rayonne puis se brise. On ne comprend pas. Elle ne comprend pas. C’est compliqué. C’est une Greengrass. C’est normal. Ou peut-être pas.
Elle était comme la fumée, voluptueuse, volatile et indécise. Épaisse, gênante et encombrante. Oui, elle était comme la fumée, on la chassait d’un vif geste de la main, on la coupait en deux, et on ne la revoyait plus.
a little something from you.
Tell me who you really are.