BELLUM PATRONUM


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and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
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Message and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 12:06 (#)
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Heidi Thorun Mortensen
DANIELLE CAMPBELL
18 ans ϟ Cursus Primaire ϟ Gandalf, polymorphomage ϟ Sang mélé


Nom: Le grand regret de la vie de Thorun est de s’appeler Mortensen et non pas Ingherneils. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas son père, ni même qu’elle n’aime pas son propre nom de famille, mais elle aurait aimé porter le nom de la famille si douée avec les dragons. Elle se demande même pourquoi son père a voulu que ses enfants portent le nom de la famille qui l’a déshérité pour suivre son cœur. Prénom:Heidi est son premier prénom. Il est le diminutif d’Adelheid et signifie de statut noble . Thorun,vieux prénom norrois, signifie l’aimée ou l’onde de Thor, le tonnerre. Préférant de loin ce prénom à l’autre, qui d’après elle est une tentative trop clichée de ses parents d’avoir donné à leurs jumelles des prénoms commençant par la même lettre, la jeune fille l’utilise dans la vie de tous les jours, laissant Heidi à la famille. De plus, les filles sont en infériorité numériques dans cette famille, et sur quatre, trois ont un prénom commençant par H. Solveig doit se sentir toute seule quand même. (c'est d'ailleurs pour cela qu'elle l'appelle Holveig). Âge et Date de Naissance: Née en Norvège, comme les autres membres de sa famille, la jeune fille a maintenant dix-huit ans. Elle est née quelques minutes après sa soeur, à sa grande horreur le 14 février, la Saint Valentin. Cette fête supposément romantique est devenue son pire cauchemar, à tel point qu’elle n’aime plus fêter son anniversaire, préférant clamer haut et fort que c’est uniquement celui d’Hannah. Nature du sang: S’il y a une personne sur la terre qui se moque complétement du sang, c’est bien Thorun. Mais elle a strictement rien à faire du sang ! Ce n’est pas le sang qui fait ce qu’est la personne, et ce n’est même pas le sang qui apporte des choses en plus si ce n’est des maladies, de l’oxygène et d’autres choses. Du coup, elle déteste les intolérants, de tous les côtés : que cela soit des nés moldus qui crachent sur les sangs purs, ou bien les sangs purs qui détestent de facto un né moldu.  Elle-même est de sang mêlé,  et si les Mortensen sont à l’origine une grande famille de sang pur, elle trouve cela très amusant d’envoyer des lettres à ses grands-parents intolérants. Situation familiale: La famille est tout pour Thorun, si bien qu’elle fait tout pour s’entendre avec tout le monde. Certes, elle peut paraître étrange, mais comme la jeune femme possède un charme qui ne peut qu’attirer (c’est ce qu’elle voudrait croire), elle y arrive. Elle a une sœur jumelle, qu’elle adore tout simplement ; un frère ainé Sirrush qu’elle aime faire souffrir pour le bien de l’amour fraternel, et un autre frère ainé Silas qui est toujours là pour lui donner des conseils. Thorun a également une pléthore de cousin, le plus souvent de son âge. Et pour les autres plus vieux… Et bien il y a Joakim mais qui est dans sa classe. Ce qui l’a fait bien rire d’ailleurs. Patronus: Gandalf, qui est un faucon et un lion. Une luciole. Un dromadaire. Un crocodile. Un pélican. Un xénope. Un acarien. Il est absolument tout, au grand damne de Thorun, qui aurait préféré ne pas avoir à subir les transformations répétitives de son patronus. Gandalf, dont le nom provient du vieux norrois et signifie elfe magique a décidé de ne pas suivre les conventions et d'appeler Thorun par l'adjectif Idiote utilisé en nom propre.Comme Gandalf est un nain dans le Völuspá Thorun dont le prénom est tout aussi mythologique, aime rabaisser sa taille. Miroir du Rised: Avant, il aurait pris la forme de la jeune femme maîtrisant comme personne les dragons. Maintenant, le miroir montre Heidi aux côtés d’un Gandalf humain, les deux bras l’un dessous de l’autre, revenant d’une mission afin de protéger la famille.   Amortencia : Du chocolat, de la vanille, et de la fraise. La jeune femme ne mangeant que du sucre, son amortencia n’est absolument pas une surprise. Composition de la baguette magique: La baguette de la jeune femme est assez spéciale. En effet, elle est vraiment très longue, mesurant trente cinq centimètres, alors que Thorun n’est pas particulièrement grande. En son cœur, il est possible de trouver un ventricule de dragon, cœur commun à la famille à laquelle Thorun appartient. Son bois est faite en bois de noyer noir et le bois tourne presque en quasi permanence entre ses doigts. Il est dit que ce bois recherche les personnes confiantes, à l’instinct sur, ce qui est le cas de Thorun. Epouvantard: Il prend la forme d’un oiseau sans aile, pris au piège dans une cage. C’est un épouvantard un peu trop réfléchis d’après Thorun, qui sait qu’il représente sa peur d’être toute seule, enfermée et sans l’appuis de sa famille. Etudes Suivies: En septième année du cursus primaire, Thorun a pris comme option SCM, astronomie et divination. Son père a exigé, malgré ses supplices, qu’elle prenne trois options afin d’avoir le maximum d’ASPIC. Elle a seulement pris les matières qui lui demandaient le moins de travail, et dans le cas de la divination lui permettant de raconter n’importe quoi et de faire croire qu’elle en sait beaucoup.   Animal de compagnie: Son frère Sirrush, tout simplement. Parce que le gros lourdeau( ce qui n'empêche pas sa soeur de l'adorer), comme elle l’appelle ne peut pas montrer la moindre résistance devant le regard de chat potté de Thorun, et elle en profite bien trop. Sinon, il y a le loyal Kiki et depuis deux ans Gandalf. Ce dernier pouvant prendre toutes les formes qu’il désire, avoir un animal de compagnie –autre que son frère mais c’est simplement de l’amour fraternel ça- est inutile.

Caractère

Heidi Thorun Mortensen est un soleil, une gigantesque boule de feu qui attire les regards, cet astre brillant de milles lumières. Le soleil est dit donneur de vie, dans le cas de Thorun, il est donneur de joie. Loyale et généreuse Thorun est une femme qui est prête à se mettre devant un Avada Kedavra visant un de ses proches, et elle le ferait sans hésiter, avant de mourir avec un sourire apaisé sur les lèvres. Ce qu’on lui donne, elle le renvoi par cent. Elle se définit par ses proches, et les liens qu’elle forme sont les choses les plus importantes qu’il soit. En particulier sa famille qui pour elle compte plus que tout. Libre, elle considère sa famille comme une force, et non pas une enclume. C’est sa famille qui lui donne la force d’avancer.  Thorun est également très confiante sur ses aptitudes, se connaissant très bien. Elle sait qu’elle a des défauts, comme tout le monde, mais est également capable de se juger, et peut paraître arrogante. Cependant il n’en est rien, elle est juste confiante en elle même. Ce qui en fait une jeune femme sans complexe . Thorun a très vite compris que se détester ne servait à rien et s’accepte comme elle est, ne se cachant pas. Ayant été habituée aux hivers norvégiens, la Mortensen a toujours chaud en Ecosse, et c’est pour cela qu’il n’est pas rare de la voir se balader avec une petite chemise quand les autres sont couverts. Thorun est un soleil certes, mais qui peut brûler. Pour ce faire, il suffit de faire du mal à ce qui compte le plus au monde à ses yeux ; sa famille. Attaquer les Ingherneils, c’est de se mettre en position délicate. Pour une personne qui semble simplette, Thorun est particulièrement douée avec les sortilèges, et n’a aucun mal à tout donner pour défendre sa famille.

Elle porte ses émotions sur sa manche les laissant à l'air libre, offerts aux yeux de tous, sans honte. Thorun est une personne honnête, ouverte au monde et libre d’esprit. Elle ne porte jamais de masque, préférant laisser à son visage le choix de l’expression. Expression qui est le plus souvent, cet énorme sourire caractéristique. Thorun ne fait que sourire , toujours et encore, avec cet étirement de lèvres lumineux, et ces yeux bleus pétillants ( et il n’y a rien de plus lumineux que cette expression). Et ce même quand elle pleure. Elle est également joueuse, trouvant un amusement permanent dans tout ce qu’elle fait, laissant son rire chasser ses larmes. Ce rire communicatif qui fait luire son éclat. Thorun s’amuse de tout, constamment en train de détruire toute proposition sérieuse au profit d’un sourire et d’un rire. Oh, il lui arrive certes d’être sérieuse, mais c’est uniquement lorsqu’elle est parfaitement concentrée sur un sujet, ou notamment sur un duel. Elle aime se moquer –toujours gentiment, elle n’est pas méchante après tout- de ceux qui l’entourent, avec cette voix caractéristique : une voix qui donne toujours l’impression qu’elle apprécie sa propre blague privée. Malgré cette joie de vivre, Thorun peut être décrite comme intense. Elle vit tous les moments à fond, s'investissant toujours toute entière, et ne laissant rien à côté.Intense, sûrement à cause de son regard droit et franc, honnête et aimant. Elle ne cache rien aux autres, et cela est une force. Mais cela peut-être également un défaut, car elle est souvent blessée par les répercutions.

Thorun est une de ses personnalités meneuses sans le vouloir.Thorun n’est pas du genre à ordonner, tout simplement parce qu’elle-même suit les ordres avec des pincettes. Mais elle regroupe.
Optimiste devant l’éternel, Thorun ne laisse jamais tomber, que cela soit un projet, un rêve, ou une personne. Elle pense qu’il y a du bon dans chaque chose, et n’accepte pas l’hypocrisie. Elle fait ce qu’elle pense être bien sans songer aux conséquences. Immature et naïve la norvégienne n’est pas une personne qui pense aux conséquences, ni même au futur, préférant se concentrer sur le présent, bien qu’elle ait des idées de projets. Disons que trop penser au futur et à ce qu’il réserve lui fait rapidement mal à la tête. Naïve, car elle aime tout le monde, qu’ils soient nés-moldus ou bien sang purs, car il y a du bon en chacun d’eux, et juste parce qu’ils pensent d’une manière ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas changer d’avis.

On ne peut pas dire qu’elle est irrespectueuse, mais Thorun n’a pas particulièrement le sens des convenances. Ainsi, sortir des choses qui n’ont aucun rapport, ou qui soient déplacés ne la dérange aucunement. Elle oublie le plus souvent le sens du danger, courant aux devants sans penser aux conséquences. Téméraire et intrépide , Thorun n’est pas réfléchie, passionnée comme elle l’est, à tendance à sauter sur des conclusions trop hâtives. Cependant, elle a beaucoup de chance, ce qui la sauve des situations dans lequel son manque de sens commun la pousse. En fait, c’est juste qu’elle a un très bon instinct et elle se fit bien plus à ce dernier qu’à toute autre donnée. Détestant perdre son temps, elle est capable de bouder pendant longtemps si elle doit attendre. Thorun n’est pas particulièrement violente, même si le fait d’avoir un frère ainé et une mère aussi aventureuse lui a appris qu’une bonne droite valait souvent mieux qu’un long discours. Mais en tant que kinesthète qui se respecte, elle trouve souvent plus facile de s’exprimer en mouvement. Adroite car il y a, malgré son côté gamin, une grande agilité dans ses gestes, une agilité qui vient d’une habitude de se mouvoir, et d’une personne qui en a besoin, tout simplement. Honnête, Thorun ment très peu. Déjà, il lui est très difficile de mentir, car son visage prend un certain aspect, qui l’empêche de mentir efficacement, et puis elle sait qu’il est souvent plus désarmant d’afficher une telle honnêteté.

Car elle est assez excentrique cette petite, malicieuse, qui ne dit jamais ce qu’il faut, qui saute les choses évidentes pour aller voir le plus insensé, et qui en tant que pile électrique n’hésite pas à faire des sauts pour manifester sa joie. N’ayant pas de complexe, et aucune notion de bulle personnelle, la jeune femme est très tactile, et il lui est indispensable d’avoir un contact physique avec ceux qu’elle aime, bien plus doué avec les gestes qu’avec les paroles. En effet, elle a du mal à trouver les bons mots, et si son honnêteté ne fait pas défaut, il ne faut pas compter sur elle pour un discours bouleversant, car elle parlera de choses perverses en plein milieu du discours, peu confortable quand la discussion devient trop sérieuse.
 
Les jumelles Mortensen sont souvent perçues ainsi : une intelligente et l’autre non. Et il est vrai qu’Hannah est plus intelligente que sa sœur, capable d’apprendre par cœur un bouquin, et de comprendre la théorie derrière un sort plus rapidement. Tout cela, Thorun en est incapable. Elle a une bonne mémoire la petite, et a une détermination à en impressionner plus d’un, ne baissant jamais les bras et toujours prête à montrer qu’elle peut faire toujours mieux. Mais Thorun se connaît assez pour savoir qu’elle ne peut pas apprendre des dates par cœur, et que la théorie lui passera toujours au dessus de la tête. Mais ce n’est pas de sa faute, si elle est kinesthète. Elle appréhende la vie, en mouvement, n’apprenant qu’en effectuant ou en regardant les autres faire. Elle a besoin de comprendre comment les corps s’articulent pour faire un sort, pas la théorie magique. Et, c’est pour cela qu’elle apparaît comme un cancre en cours, car la théorie ne l’intéresse absolument pas, elle a besoin de se mouvoir pour apprendre. Elle dors alors, ou s’amuse à faire tourner sa plume sans arrêt entre ses doigts, ou encore en train de pratiquer l’art subtil qu’est le fait de se balancer sur sa chaise en faisant tenir sa plume sur le nez. De plus, malgré son incapacité à réciter des textes, elle peut surprendre par sa faculté à analyser des situations, et à s’en sortir en utilisant des méthodes originales- elle est même plutôt douée aux échecs, n’utilisant jamais les stratégies déjà établies par des esprits supérieurs. Car pour qu’elle réfléchisse, il faut qu’elle soit en mouvement. Ce n’est donc pas étonnant de la voir courir autour du château, essayant d’apprendre ses cours, ou alors de sortir des sorts impeccablement réalisés en plein duel. Elle reste quelqu’un d’acharnée, mais qui ne désire pas perdre son temps à apprendre des théories quand elle sait très bien qu’elle est forte pour la pratique, et ce n’est pas une question d’abandonner, car Thorun n’abandonne jamais.
Mais cela ne change au rien au fait qu'elle sort souvent des remarques idiotes, et que malgré sa gentillesse ou le fait qu'elle veut faire du bien, elle n'est absolument pas subtile.
De plus, son aisance en mouvement la pousse souvent à aller au devant du danger, car elle sait qu'elle pourra enfin ressentir cette incroyable expérience; celle où elle maîtrise enfin son sujet.

Gamine comme elle est, ce n’est pas une surprise se savoir qu’elle boude facilement. Elle s’enflamme aussi rapidement, bien qu’il soit assez facile de la résonner. Parce que ces « colères » ne sont qu’une marque de son immaturité, et pas une véritable douleur. En fait, elle endure. Elle endure beaucoup de chose avec un sourire, jusqu’au moment où le coffre fort implose, et il est difficile de retrouver la Thorun joyeuse, et solaire qu’on connaît. Mais Thorun est optimiste, et sait se tirer de ces trous noirs, avec bien sur l’aide des autres. Thorun peut sembler indépendante, mais la vérité est que si elle peut vivre toute seule, elle n’agira jamais comme une adulte responsable.
Se définissant par rapport aux autres, et oubliant qu’elle existe en dehors de compagnie, Thorun en arrive à détester être seule. Elle fait tout pour être avec quelqu’un, ne supportant pas le fait d’être seule dans une pièce. En fait, Thorun a peur d’être seule, et surtout, elle a peur de rester seule. Elle a l’impression que si elle n’est pas avec quelqu’un, elle ne le sera jamais et restera toute sa vie comme ce chêne, qui courbe l’échine devant le vent. Et Thorun veut être le roseau.

Thorun a développé un talent depuis son plus jeune âge, qu’on pourrait croire particulièrement inutile : elle imite à la perfection les voix et les bruits qu’elle entend. Et elle s’en sert particulièrement pour imiter la voix de son oncle Enok lors des réunions de famille. Thorun est incapable de manger équilibré, et ce n’est pas à cause d’un dégout des légumes, mais tout simplement parce son métabolisme est légèrement plus actif que la normale, et il lui faut un haut taux de sucre. Théorie complétement personnelle, que son médecin de cesse de réfuter au profit d’une alimentation saine. Mais que nenni, Thorun continuera d’abuser de gâteaux. Ce métabolisme peut sembler à la gente féminine comme une aubaine, mais en réalité, il fatigue beaucoup Thorun, et si elle ne mange pas souvent, elle tombe souvent en hypoglycémie.



a little something from you.

Il était là en face de moi, et à part le regarder je ne savais pas trop quoi faire d’autre.
Lui crier dessus ? Je n’en avais pas la force.
M’éloigner en courant, mes bras autour de mon torse pour retenir l’âme qu’il me restait ? Il allait me suivre, comme mon ombre. C’est d’ailleurs tout ce qu’il avait fait ces derniers jours. Me suivre, encore et encore, et dès qu’on s’éloignait…
Ma sœur, à mes côtés tenait son patronus dans les bras, l’air tout à fait ravie. Cependant je sentais le regard de ma mère posé sur moi. Oui, je n’avais pas l’air enjouée comme les autres.  En même temps comment pourrais-je ? Deux jours que les patronus étaient arrivés, et je ne me sentais pas plus proche de comprendre ce qu’il se passait. Est-ce qu’il y avait un problème avec moi ? « La question me paraît assez évidente… » Je le foudroyai du regard, et détournai le regard pour le poser sur mes frères ainés. Les deux avaient un patronus, comme moi. Enfin, si seulement… « Le fait que je sois spécial te pose un problème ? C’est étroit comme façon de penser… »Mes dents se serrèrent, tandis que je résistais à la tentation de lui crier dessus, au sein de mon esprit, comme il le faisait. Mais si seulement je pouvais… « Heidi, il est mignon, non ? » Ma sœur me mit son patronus sous le nez, et j’évitai de le toucher en reculant rapidement. Et en plus je ne partageais pas ça avec ma sœur. « Oui, beaucoup plus que le mien, c’est sûr. » Mon sourire habituel, celui qui faisait le tour de mon visage, comme le disait mon père, revint, mais mes yeux derrières, mes yeux bleus n’étaient pas joyeux. Et apparemment, d’après ce que me disait ma sœur, il devrait le sentir. « Hein ? Mais il est adorable ton panda ? Qu’est-ce que tu racontes, Heidi ? » Mon dos se redressai d’un coup tandis que je me tournai vers mon patronus qui était maintenant en énorme panda blanc et noir, par terre dans le salon. « Arrête ça ! »Pourquoi ?! Cela faisait la cinquième forme qu’il prenait. Trois de trop. « Heidi… » Avec un sourire faux, je me détournai de ma jumelle pour me diriger vers la table où je pouvais trouver de quoi manger. Après tout, la nourriture réglait tous les problèmes non ? Au bout de quelques mètres, mon ventre me fit mal, et je soupirai. Non seulement, il ne faisait pas comme les choses, mais je ne pouvais me dissocier de lui de plus de quelques mètres. « Hey, toi ! Faut que tu viennes ! » Mes cousins parlaient avec leur patronus mentalement, mais je ne voulais pas le faire. Pourquoi prendre la peine de le faire, quand il n’essayait même pas d’être normal ?! « J’ai un nom. Il serait temps que tu l’apprennes, je déteste attendre. » Mais en plus il osait se comporter ainsi « Je m’en fous - « Je m’en moque ! »-oui maman. Viens, j’ai mal. » Le panda se leva, et se dirigea vers moi, et le mal de ventre diminua jusqu’à n’être qu’un mauvais souvenir.


« Mademoiselle Mortensen, il faut arrêter de venir ainsi dans l’Infirmerie ! Cela fait deux fois dans la semaine et nous ne sommes que jeudi ! » « Désolée. C’est les plantes, vous comprenez, elles m’aiment pas trop. » Avec un sourire de la taille du soleil, j’attendis que l’infirmière passe sa baguette sur ma plaie ouverte, qui parcourait mon bras droit. Oui j’avais mal, mais dans un effort certain, je lançais toute cette douleur sur Gandalf à mes côtés. Sous forme de chien, il se nettoyait, comme s’il n’avait rien fait. Comme s’il n’avait pas, de ses griffes de tigre, tracé une ligne rouge dans la chair de mon bras. « Ne me regarde pas comme cela, idiote. Tu n’avais qu’à réfléchir et utiliser tes deux neurones. Attaquer un tigre n’est jamais une bonne idée. »Mon sourire se fit moqueur quand je vis sa patte avant droite trembler sous la douleur. Toute douleur qui était mienne était aussi la sienne, et nous ne l’oublions jamais. Certes nous nous battions, nous nous frappions, et à chaque coup abattu, nos deux corps tremblaient sous la douleur. J’aurais aimé dire qu’il n’y avait aucun gagnant, malheureusement ce n’aurait pas été la réalité. Parce qu’au final, c’était moi qui allait à l’infirmerie me faire soigner. Mais ce n’était pas grave ; au moins ainsi quelque chose passait dans le lien. La douleur passait elle, au contraire des émotions. « Voilà, c’est fait. Maintenant, rentre dans ta salle commune, et ne pense pas à y sortir avant demain matin, jeune fille ! Et sache que ton oncle en sera informé ! »Non… Si mon oncle l’apprenait alors j’étais être sûre qu’il allait venir me parler. Il était bien trop noble pour aller l’écrire directement à mes parents, mais il allait venir me voir. J’attendais d’être dans le couloir avant de me tourner vers le chien. « T’as vu ce que tu as fais ? Qu’est-ce que je vais pouvoir dire à Orion ? » Jamais depuis un an, je n’avais pu parlé mentalement à mon patronus. Jamais.
Tout comme je n’avais pu lire dans son esprit, tout comme ses portes mentales m’étaient fermées.
Et il en riait, il s’en moquait, si fier de sa force, de sa puissance. Si arrogant.
« Dis lui ce que tu veux, Thorun. Il n’a pas de patronus, il ne comprendra pas. Dis ce que tu veux à Sirrush, Silas et Hannah. Ils n’ont qu’un patronus normal, ils ne comprendront pas. »Car nous sommes les seuls à nous comprendre. Si seulement la fin de sa phrase aurait pu ressembler à ça. Qu’au lieu de nous déchirer, nous soyons proches. « Mais nous le sommes. Tu as juste décidé qu’il te fallait une relation niaise au lieu d’essayer de nous comprendre. » « Tais-toi ! »
Car il n’avait pas tord. Mais je ne lui avouerais jamais cela.
« Idiote. Je suis dans ta tête. »
Et je courais jusqu’à ma salle commune, ne prêtant pas attention à l’animal qui me suivait. Je me jetais sur mon lit. Et lorsqu’un corps chaud vint se positionner contre mes côtes, je n’osai même pas bouger. Car il y avait ce genre de moment. Ces instants, où je sentais quelque chose, une sorte de brume traverser le néant qui était sensé être le lien entre Gandalf et moi. Et cette brume m’effleurait, et toutes les tensions de mon corps disparaissaient. Nos cœurs battaient à la même vitesse, et nos respirations s’enchaînaient. Et pour une fois, je sentais quelque chose passer à double sens, au contraire de ce sens unique que je connaissais que trop bien depuis un an. Je sentais ce qu’il sentais, entendait ce qu’il entendait ; nous n’étions qu’un.
Et alors que mes paupières se faisaient lourdes, je sentais l’espace d’un instant, la truffe humide et chaude de mon patronus effleurée ma peau nue, dans un geste tendre qu’aucune parole ne pourrait rendre.



« Et vous n’avez aucune idée de comment c’est arrivé ? »Je soupirai une nouvelle fois, et je sentais le serpent sur mes genoux se raidir, ses crocs effleurant mon genou. Je ne bronchai même pas, habituée à la douleur engendrée par mon patronus. Même si ces derniers temps, la douleur était simplement là pour me rappeler son existence et non plus pour me faire du mal. Pour un patronus qui fermait notre lien mental, il était particulièrement attacher aux notions d’appartenance et de loyauté. « Je suis désolée Professeur, mais je ne peux pas vous aider. J’y comprends rien moi !Le professeur d’étude des patronus me regarda longuement, comme si je lui mentais. Mais la vérité était que non, je ne lui mentais aucunement.
Lui mentir sur quoi, en plus ?
La vieille n’avait pas lu mes dossiers scolaires qui expliquaient très clairement que la théorie me passait au dessus de la tête ?
Tout ce que je savais, c’était que Gandalf prenait une forme et ensuite une autre, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait pris la forme de toutes les espèces en voies d’extinction. Et que pour une raison que j’ignorais mon cousin avait un patronus tout à fait semblable. « Je vous assure, Madame. J’y aie déjà réfléchi, mais je trouve pas. » « Et quelles sont vos théories ? »Je me doutais que mon visage devait être en train se décomposer. Et je trouvais présentement que le bureau qui me séparait du professeur serait très bien avec la marque de ma tête dessus. « Alors euh. J’ai six théories. » Le professeur sortit une feuille de parchemin et commença à inscrire quelques mots dessus. On aurait dit un psychomage, et ça me faisait assez peur. « Donc vous y avez longuement réfléchis. Allez-y, Mademoiselle Mortensen, je vous écoute. »
Ouais, si elle voulait.
Vu que je n’étais pas très douée pour compter, je levai un doigt. « Théorie une : Mon patronus est à l’origine un dragon, mais ça faisait beaucoup trop puissant et Merlin est très juste, et il ne voulait pas que les autres soient jaloux. Surtout Sirrush. Du coup, il a décidé de faire mon patronus un… truc moins puissant mais c’est trompé.»
Alors que je levais un deuxième doigt, je vis un sourcil du professeur se lever. « Théorie numéro deux : je suis en fait le prochain Maître Dragon, et pour avoir le titre je dois connaître la faiblesse et la force de tous les animaux, du coup mon patronus prend la forme de toutes les espèces. »
Un troisième doigt se joignit aux autres et le professeur s’arrêta un moment d’écrire, mais sa frange brune m’empêchait de pouvoir examiner ses yeux. « La troisième théorie m’est venue quand je suis retournée en Norvège cet été- ce qui était pas super parce qu’il fait quand même super froid hein. Où j’en étais… ah oui. Le sort est arrivé en Angleterre pendant la nuit, mais avec le décalage horaire, il faisait… euh encore nuit, mais nuit moins tôt. Et j’étais dans l’enclos des dragons pour leur souhaiter joyeux Noel. Et en fait, les dragons ont été touchés par le sort, mais leurs patronus sont devenus les miens.»
Je levai tous mes doigts d’une main pour ensuite en baisser un. Le professeur avait arrêté d’écrire et me regardait avec stupeur. « Quatrième théorie :Je m’appelle Thorun , qui signifie ‘aimée de Thor’. Du coup il m’aime bien.»
J’appuyai mes propos par un mouvement de tête assuré, tandis que je remontais le doigt précédemment baissé. « Peut-être que Merlin s’ennuyait donc il a fait ‘Un, deux, trois, quater, cinq, six, bla, bla,bla, un million six, un million sept, ça sera toi qui aura le patronus interchangeable. Et c’est tombé sur moi. »
Je levai mon autre main pour afficher le nombre six quand je remarquai que le professeur me regardait avec cet air affligé que prenait souvent mon père quand je parlais. Peut-être que j’avais encore un bout de salade coincé dans les dents… Je savais que ce n’était pas bien la salade. « Ma sixième théorie est la moins improbable. Alors voilà, si on dit qu’une âme de sorcier est une galaxie alors les fragments qui la composent sont les étoiles. Chez un sorcier normal, les étoiles sont liées les unes aux autres, et voyagent ensemble. Des fois, il y a deux groupes dans la galaxie, comme les âmes sœurs vous voyez ? Des fois, c’est juste un seul bloc. Et chez moi, les étoiles ne sont pas liées, elles vont chacune de leur côté, très individualistes, jamais dans le même sens. Et mon patronus est la représentation de ces étoiles.»
Je baissai mes doigts, un sourire sur les lèvres. « C’est très intéressant. » Je lui offris un sourire, j’aimais bien quand on s’intéressait à ce que je disais. J’avais toujours eu peur du jour où on me dirait de ne plus jamais rien dire et où je devrais rester seule. Le professeur ne pipa mot, ne faisant que de me regarder. Je n’aimais pas ça non plus, ces regards intenses, et je savais qu’elle me jugeait. Je soupirai, passant une main dans mes longs cheveux bruns. Elle m’avait demandé de venir, et je comprenais pourquoi. Un polymorphomage, pour un professeur d’études des patronus, c’était un peu le métamorphomage pour un professeur de métamorphoses. La mine d’or pour les études. Mais c’est bon, je lui avais récité mes théories, alors elle pouvait  me laisser partir non ? « Enfin moi je pense que la théorie cinq est la meilleure. »


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Louise (straythoughts) 21 ans gérardrpz
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Mémoire défaillante Yeah!
ϟ Personnage: PV de la famille Ingherneils
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Moi ? Non je suis nouvelle wuuuuut  Bishop, Von Sachsenheim et Faust (dans l’ordre décroissant de taille).
ϟ Présence: Euh… souvent RIP
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Dernière édition par H. Thorun Mortensen le Lun 4 Mai - 23:04, édité 15 fois
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 12:06 (#)
i was born from the heavens



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] the dragons breathing fire in the backyard at night « Dis maman, nous sommes nées dans un même œuf, avec Hannah ?»Un rire résonna dans un enclos, alors que la plus aventureuse et intrépide des Ingherneils regarda sa fille avec adoration. Cette dernière, plus joueuse que sa jumelle avait absolument voulu suivre sa mère dans l’enclos, désirant voir les nouveaux-nés dragons, malgré le fait qu’ils soient tout aussi capables de lancer du feu que les adultes. Gina se tourna vers les grands yeux bleus inquisiteurs de sa fille, levant un doigt tendu pour le poser délicatement, en une caresse maternelle, sur le nez fin qui se présentait devant elle. « On peut dire ça comme cela, Heidi. » Le nez en question se fronça, tandis que l’enfant de cinq ans essayait tant bien que mal de comprendre ce que sa mère disait. « Je vais pouvoir cracher du feu plus tard ? »Et en plongeant ses propres yeux bleus dans ceux de sa fille, Gina essaya d’imaginer la déception d’Heidi quand elle allait enfin comprendre qu’elle n’était pas la fille d’un dragon, ni même fiancée au prince des dragons, comme elle aimait le dire à qui voulait l’entendre. Son mari avait sûrement raison, ils auraient peut-être dus courber son imagination… Mais elle était si mignonne, plongée dans ses rêves dans lesquels elle volait. Il n’y avait rien de plus adorable que de voir sa dernière née dans un tel état, avec des yeux lumineux et un sourire enfantin. Gina espérait tant voir sa fille grandir avec la même innocence, la même joie de vivre. « Maman, je peux le caresser ? »Un mordillement de lèvre plus tard, Gina leva ses yeux sur Enok, un peu plus loin qui s’approcha de la mère et de la fille. « Je m’en occupe, si tu veux, petite sœur. » Un sourire satisfait sur les lèvres, Gina laissa sa place à Enok, qui mit Heidi devant lui, faisant bien attention de la couvrir de son tablier en cuir de dragon. Si le petit dragon pas loin n’était pas encore en mesure de lancer des torrents de feu, il pouvait tout de même arriver à bien brûler sa petite nièce. « Tu es prête Heidi ? Il faut faire attention, et laisser ce petit le temps de s’habituer à toi. » « Oui ! Maman m’a dit que nous pouvions être amis avec eux ! » Enok échangea un regard amusé avec sa sœur, qui laissait vraiment trop rêver sa  petite fille. Il prit la main d’Heidi dans la sienne, la petite main blanche disparaissant sous la peau dure de son oncle, et la mena gentiment et doucement vers le dragon. Le talent d’Enok, ainsi que son expérience firent en sorte que le dragon approcha rapidement. Et les oreilles du patriarche retentirent avec plaisir lorsque le rire cristallin d’Heidi résonna dans la pièce. Les doigts de l’enfant frôlèrent le cuir chaud et tendre du dragon une fois, puis deux. Ensuite ce fut pendant quelques secondes que la main, aidée par celle de son oncle, caressa le dragon. Pour Heidi, c’était la plus belle expérience de sa vie, mieux encore que lorsqu’elle était sur les épaules de Silas, observant le monde avec les centimètres en plus, mieux encore que lorsqu’elle courait, libre, et enchantée de redécouvrir les alentours de sa maison. Le souffle chaud du dragon lui rendait sa caresse, et Heidi, prise d’une envie soudaine et inexpliquée, sortit sa main de l’emprise de celle de son oncle pour la poser sur le sommet du crâne du dragon, qui se laissa faire. Fière d’elle, et du rire de son oncle, Heidi prit une énième initiative en attrapant une aile pour la déplier. Ceci, le dragon apprécia moins. Il laissa échapper un sifflement avant de basculer la tête pour accumuler de l’énergie cinétique afin de mordre la jeune fille. Enok ayant vu le mouvement du dragon, attrapa sa nièce dans ses bras et recula de quelques pas. « Oh, on va prendre un peu de recul, d’accord Heidi ? »Heidi leva des yeux larmoyants sur son oncle. « J’ai fais quelque chose de mal ? » Enok passa une main sur la joue de sa nièce, tournant le dos au dragon. « Mais non ma chérie. Un dragon est sauvage, seulement, et donc tu dois faire attention d’accord ? » La petite fille serra ses mains dans son dos et offrit à son oncle un énorme sourire. « Bien sur tonton Enok ! Je vais faire attention ! Je vais dire à Hannah que j’ai touché un dragon ! » Enok Ingherneils regarda la petite fille courir en direction de la grande maison, ses petits pieds soulevant de la terre derrière elle. Malgré le rire de la gamine, qui avait ce don de toujours trouver le côté positif et lumineux des choses, Enok ne put s’empêcher de soupire légèrement. Le geste de la malheureuse avait été déplacé, certes, mais il exprimait beaucoup plus de chose.
Et malgré les yeux éclatants de bonheur d’Heidi en voyant le dragon, elle était destinée à faire attention. Car, elle ne l’avait pas ce don Ingherneils, ce talent qui faisait de certains de ces norvégiens d’incroyables dresseurs de dragon.
Contrairement à son frère ainée Sirrush, Heidi Thorun Mortensen ne pourra pas facilement dompter les dragons.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]fell from the sky and started walking, leaving our foot prints on the ground « Heidi ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Descend de là ! » Silas leva un sourcil en voyant un petit corps secoué par un rire, à califourchon sur une branche assez élevée d’un conifère qui entourait leur maison. Une tête presque cachée par des mèches châtains en bataille se tourna vers lui. Heidi se tourna vers son frère. « Chut Silas ! Papa va me trouver si tu parles trop fort ! » Reculant de quelques centimètres, la plus jeune se colla à l’arbre. « Si tu veux me parler, il faut monter. Mais il faut être super fort pour monter. C’est pas donné à tout le monde. » La fillette de six ans bouda lorsqu’elle vit son frère s’aider d’une branche pour venir se poser à son niveau, un sourire amusé sur les lèvres. Elle sembla murmurer quelque chose sur l’injustice du monde pendant quelques secondes afin de lever des yeux émerveillés sur la cime de l’arbre. « Vous jouez ? » Heidi secoua rapidement la tête, un énorme sourire, laissant apparaître le creux entre ses deux dents de devant, du à une dent tombée quelques jours auparavant. Elle ne ressemblait plus à une sauvageonne en ce moment qu’une Mortensen. « Oui ! S’il me trouve, je dois aller lire un truc ennuyant avec Hannah. Alors je me cache. C’est bien comme tachette non ? » « On dit cachette, Heidi. » Mais elle ne l’écoutait déjà plus, préoccupée à souffler sur la mèche de cheveux qui lui passait devant ses yeux bleus. Silas se doutait qu’elle ne devait pas jouer avec son père. Du moins, elle jouait mais toute seule. Gabriel Mortensen n’était pas du genre à proposer un tel jeu avec sa plus jeune fille, surtout si la jumelle de la dernière était déjà en train de recevoir une éducation. Mais Heidi n’écoutait pas, elle en faisait à sa tête, et Silas ne se souvenait pas de l’avoir vu autrement. La plus jeune leva un regard aimant sur son frère, ses grands yeux ouverts afin de pouvoir persuader l’ainé de lui répondre. « Oui, elle est bien. » Comme lorsqu’à chaque fois qu’on la complimentait, Heidi sembla rayonner. Elle offrit à son frère un de ses plus grands sourires. Heidi considérait Silas comme son frère, et cela ne faisait aucun doute. Elle savait qu’il était apparu d’un jour à l’autre, et il était déjà grand. Mais elle n’avait jamais cherché à savoir pourquoi. Après tout, il allait aller à Poudlard, du coup il était magique, alors il grandissait peut-être plus rapidement. Il était son frère, voilà tout. Il était un Mortensen, et son arrivée n’avait fait qu’étendre la place de la famille dans le cœur de la petite fille. « Dis, tu veux jouer avec nous ? » Silas secoua la tête afin de signifier que non, il ne voulait pas jouer. Comme à son habitude, Heidi bouda pendant quelques secondes avant de regarder avec un énième sourire son frère. « Tu es arrivée à monter ici toute seule ? » Heidi acquiesça vivement. « C’est très facile Sil. Suffit de s’aider avec la petite branche que tu vois là, et ensuite on lève une jambe, et euh… je sais plus comment j’ai fais. Mais c’était facile. » Avec un regard de défis, Heidi se leva avec une agilité impressionnante et tenta d’attraper la branche supérieure. Silas la retint. « Heidi, tu étais fatiguée ce matin. Si tu montes encore plus, tu risques de tomber. » Une énième moue boudeuse sur les lèvres, la jeune sœur se détourna de son frère, bougeant dans les bras de ce dernier pour sortir de l’étreinte. « Mais non ! Je le fais tout le temps, et je ne tombe jamais. Pourquoi tu ne me fais pas confiance ?» L’ainé soupira. Ce n’était pas une question de confiance, loin de là. Mais laisser une petite fille comme elle, maigre comme un fil de fer, et intrépide comme sa mère, monter le long d’un arbre n’était pas l’idée la plus intelligente du siècle. Même une petite fille aussi adroite sur ses pieds qu’Heidi. « As-tu au moins dormi cette nuit ? » « Oui. » Mais comme à chaque fois qu’elle mentait, le visage de la jeune norvégienne se crispa, dans une moue coupable. Elle ne sera jamais capable de mentir efficacement si elle ne perdait pas son air constipé à chaque fois qu’elle le faisait. Elle était bien trop honnête, que même son visage se rebellait inconsciemment à l’idée de mentir. Une nouvelle fois, Silas soupira afin de regarder intensément sa sœur. « Mais pas beaucoup ? »Gardant Heidi dans les bras, Sila sauta de son perchoir, tombant facilement sur le sol. Heidi se garda bien de se débattre, se laissant plutôt aller dans les bras de son frère ainé, sa tête se posant sur son épaule. Un bâillement secoua le jeune corps tandis que les deux se dirigèrent vers la maison familiale. « Tu diras à Papa que j’ai gagné hein ? »the field was bright with clover
«Heidi ? Voici les potions que tu vas devoir prendre, d’accord ?» Le médicomage, au sourire apaisant, offrit un regard aux parents avant d’en offrir un autre à la petite fille assis sur la table. Cette dernière lui renvoya un sourire de milles volt, et Dr. Nilsen l’apprécia, malgré qu’il en ait vu des centaines venir de cette même petite fille depuis bientôt quelques mois. Dr. Nilsen était ce genre de médicomage qui se moquait bien des parents, ne les regardant que très peu, préférant se pencher avec les enfants, ses patients. C’était aux enfants qu’il posait des questions, et ne s’adressait qu’aux adultes pour des questions administratives. C’était les enfants qu’il soignait, et non pas leurs parents. Et Nilsen créait avec les enfants une véritable connexion, et cela en faisait un des pédiatres les plus réputés de Norvège. Assise sur une table, sa sœur jumelle à ses côtés, Nilsen se rendit compte que les traits éprouvés et fatigués de la fillette rendaient possible la comporaison des jumelles. « Vous avez réussi à mettre un gout fraise ou pas, Docteur ? »Nilsen s’esclaffa avant de poser les fioles sur une autre table, et de se tourner vers la fillette de huit ans. Cela faisait bientôt un an que Gabriel et Gina Mortensen avait amené leur fille dans son cabinet, afin de savoir pourquoi leur fille de s’endormait pas la nuit, et n’était pas éveillée la journée. Heidi Mortensen était tout simplement atteinte d’insomnie idiopathique, ce qui n’était en soin pas particulièrement grave. Cependant, cette insomnie avait plusieurs conséquences sur la jeune fille ; un état d’hyperéveil constant qui entraînait une sur activation du métabolisme et donc amincissement, ainsi qu’une diminution de la vigilance. Dr Nilsen savait que les jours de la norvégienne n’avaient jamais été comptés, mais une telle fatigue non traitée aurait pu avoir des retards sur sa croissance, et en avait eu légèrement, sa sœur jumelle de quelques centimètres plus grande. « Désolée, ma grande, mais tu vas devoir faire sans. Mais dis toi qu’avec, tu pourras enfin pouvoir dormir autant que tu le souhaites. » Ils avaient essayé de traiter ses insomnies par d’autres moyens que médicamenteux, à cause de son âge, mais cela n’avait pas particulièrement fonctionné. Pour une gamine autant passionnée qu’elle pour les dragons, ne pas pouvoir s’en approcher à cause d’une vigilance nulle ne l’enjouait pas particulièrement- ni ses parents d’ailleurs qui craignaient sans arrêt que la petite ne se fasse mal.
« C’est pas grave. Vous allez voir, je vais les prendre matin et soir et midi aussi, et sans compter… »Le rire du docteur coupa la petite fille dans son élan, et Nilsen était content de voir que l’optimiste à tout épreuve de la gamine était toujours là.
« Merci beaucoup Dr pour les potions, et pour vos conseils. » Un sourire fut envoyé à la mère d’Heidi Mortensen. « Mais de rien, Madame. Il ne faudra pas vous inquiéter si Heidi a encore quelques problèmes d’endormissement. Ces potions vont rétablir son métabolisme à un niveau normal, mais il est possible qu’en cas de stress, il remonte. » Sautant de la table Heidi courut dans la pièce. « Je vais avoir une excuse pour ne pas faire les examens ! »


so crack open my bones



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]gravity breaking our kneecaps just to show us the sky « Quand est-ce que vous comprendrez que nous sommes votre famille ! » Thorun regarda son cousin Lyall crier contre les dragons, et son cœur se brisa en mille morceaux. Elle devrait aller le voir, le consoler, comme il l’avait fait tant de fois avec elle, mais elle ne trouva pas la force. Assise sur une branche, une jambe repliée contre son torse et l’autre pendant dans le vide, Thorun passa une main sous ses yeux, tentant en vain d’enlever les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle ne voulait pas se montrer à Solveig et Plato comme cela. La famille toute entière était bouleversée et traumatisée mais il fallait qu’ils se concentrent sur ces deux là. Thorun voulait être forte pour eux, sourire et rire pour eux, car ils n’allaient pas y arriver. Mais pendant un court moment, elle souhaitait être seule, afin de se plonger dans sa peine. Elle n’arrivait pas à croire que sa Veronika était morte. Sa tante si courageuse, si humaine et si gentille. Thorun ne se souvenait pas le nombre de fois où elle l’avait tenu éveillée lorsque son insomnie se manifestait. Veronika en riait, lui servait un chocolat chaud, et un biscuit. Cela sera notre secret, ne dis rien à tes parents ! Avide d’attention comme elle l’était, Thorun n’avait jamais rien dit, gardant ces escapades nocturnes près de l’enclot avec sa tante secrets. Et même lorsqu’elle avait été soignée, Thorun s’était plaint de ne plus être avec sa moldue de tante et elles avaient organisé ces gouters, mais avec tous les autres cousins. Thorun l’avait toujours admirée. Veronika était pour elle l’exemple même du dévouement, de la loyauté, et surtout du courage, ce courage d’affronter des cultures et des nations pour ceux qu’elle aimait. Et maintenant elle n’était plus là, et Solveig et Plato était sans leur mère. Et cela remontait tout en question. Lorsqu’elle était enfant, Thorun était persuadée que tous les Ingherneils et Mortensen étaient des dragons. C’était pour cela qu’ils n’étaient pas blessés, que le feu qui sortait de la gorge des dragons ne les atteignait pas.
Mais il n’en était rien. Ils n’étaient pas des dragons, ni même des descendants, ils étaient des humains.
Simplement.
Et Thorun ne voulait pas y penser. Penser au fait que sa mère pouvait subir le même sort que Veronika, penser au fait que ses oncles pouvaient partir dès demain.
Elle n’avait jamais été doué pour parler, pour exprimer précisément de qu’elle disait. Et elle ne savait pas quoi dire à ses cousins. Elle les avait pris dans ses bras, tentant de leur dire par ce contact son amour, de les rassurer, et de les assurer de sa présence.
Mais elle ne savait même pas si c’est ce qu’ils voulaient entendre. Elle imaginait que dans ces cas là, on ne pouvait que détester ce qui avait causé la mort de sa mère. Mais pouvaient-ils vivre sans les dragons ? Pouvaient-ils détester les dragons ?
Thorun se massa le crâne, endolori par l’assaut des larmes sur son visage. Il fallait qu’elle trouve la force de rentrer, de passer ses bras autour de ses cousins, sa sœur, ses frères… Et elle allait y arriver, comme elle était sûre que sa famille se sortira de ce trou noir.
Solveig était une Ingherneils, elle était forte.
Thorun se pinça les joues, les étirant des deux côtés, forçant son visage à prendre la forme d’un sourire. Voilà, ce n’était pas si compliqué. Veronika lui avait dit une fois que ce qu’elle trouvait adorable chez elle était sa capacité à sourire. A pardonner, et à aimer.
Thorun ne pourra plus remercier Veronika de ses mots. Mais elle pourra la rendre fière de le lui avoir adresser, en les respectant et en les gardant avec elle. Alors c’est ce qu’elle allait faire. Elle allait entrer dans la maison, et aider ses cousins. Car ils étaient comme ça les Ingherneils. Unis, dans le meilleur comme dans le pire. Et Thorun souhaitait si vivement qu’ils avaient atteints le pire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]earth sucks, I'm going home « Vous avez entendu ? Il paraît que le patronus de la Mortensen peut se transformer en tout ce qu’il veut ! » Assise à côté de son frère, la dite Mortensen leva ses yeux bleus de son gâteau pour les fixer avec assistance sur la personne qui venait de parler. A vrai dire, même si son visage exprimait de l’exaspération, elle était plus troublée par le fait qu’elle doive se détacher de l’harmonieuse et magnifique nourriture devant elle, plutôt qu’entendre les gens parler sur elle. « Vous êtes vachement discrets les gens… » Une main fraternelle se posa sur sa tête, mettant de l’ordre dans ses cheveux perpétuellement en bataille. « C’est toi qui parle ? Alors que tu ne sais pas ce que c’est, de chuchoter ? » Thorun leva vers son frère ainé des yeux qui se voulaient mignon, ainsi qu’un énorme sourire qui annonçait très rapidement qu’elle allait dire n’importe quoi. Il était impossible de la voir sérieuse celle-là. « Chuchoter c’est pour les faibles, Sirrush. Et sommes nous des faibles, Mortensen ? » Un sourire arqué se manifesta sur le visage de l’ainé. Comme il ne parla pas, Heidi sortit de son sac un livre de cours qu’elle posa sous le nez de Sirrush. « Dis, tu sais faire ce sort ? Je galère à mort et Hanna est occupée. » « Tu penses vraiment que ton frère est apte à t’aider ? Tu devrais savoir qu’il est aussi idiot que toi. »Thorun se tourna vers le puma allongé à ses pieds. Il était plus bas qu’elle, et dans une position de soumission. Mais elle savait très bien elle, qu’il n’y avait rien de soumis dans Gandalf. Elle avait beau être assise au dessus, il n’en restait pas moins le plus puissant. Elle l’avait bien compris ces derniers jours. « Sirrush n’est pas idiot ! Tu vas te la… Oh désolée Sir’. C’est Gandalf… Il m’énerve tellement. »Thorun se laissa tomber contre l’épaule de son frère, comme si cela pouvait l’aider à maîtriser sa colère. Et dans un sens, l’odeur et la chaleur de son frère ainé l’aidaient. Elle n’en pouvait plus de son patronus, de ses changements de forme, et de ses commentaires. Karma is a bitch. Comme toute personne, Thorun avait voulu être spéciale ; dire qu’on aurait voulu être banal est mentir, et il n’y avait jamais de honte à vouloir être autre chose qu’on était. Mais être aussi spéciale, Thorun ne le voulait pas. Des gens venaient lui demander comment elle avait fait, et elle ne savait même pas quoi leur répondre. Ils s’exclamaient que cette faculté était géniale, et semblaient être prêts à tout donner pour l’avoir. Thorun ne les comprenait pas. Oui, sur le papier, avoir un patronus qui changeait de forme était formidable. Mais dans la réalité, ce n’était pas incroyable du tout. Ces mêmes gens se plaignaient ne pas pouvoir contrôler les formes que prenaient leurs patronus, et ils osaient prétendre en vouloir plus de ces formes. Thorun n’en voulait que deux. Elle voulait être seule dans sa tête – et Merlin savait si elle était déjà assez exubérante comme ça- et voulait pouvoir montrer le sourire qu’elle voulait, sans qu’une partie de son âme ne dévoile au grand jour ses réelles pensées. « Ne viens-tu pas de dire que chuchoter est pour les faibles ? Se cacher l’est tout autant, dum jente. » « Je ne me cache pas ! Arrête de dire ça ! »Et voilà la partie qui l’énervait plus que tout ; son incapacité à utiliser le lien télépathique qui devrait exister entre elle et son patronus. Elle savait qu’il y en avait un, car Gandalf l’utilisait, même s’il était de nature silencieuse et préférait utiliser – tout comme elle d’ailleurs- son corps pour s’exprimer. Mais Thorun n’était pas capable d’en faire autant, et parlait à son patronus comme elle parlait avec d’autres humains ; avec un volume sonore trop élevé. « Heidi… »Thorun enleva sa tête de l’épaule de son frère, et adopta un air qui lui était bien trop familier ; cet air boudeur qu’elle prenait quand les choses lui déplaisaient. « Dis… Tu fais comment… pour lui parler ? Tu sais intérieurement et tout le bordel. »Thorun se rendit compte qu’elle ne savait même pas si son frère aimait bien son patronus. Elle se mordit la langue en réalisant qu’elle était égoïste, à ne parler que de son problème, sans même se soucier si les autres supportaient cette intrusion dans leur vie. Elle ne savait même pas si Hanna – sa sœur jumelle, son double et son soutien- aimait l’animal qui la suivait. « Je… Je ne sais pas vraiment. C’est instinctif, tu vois ? »
Non, si elle voyait, elle ne poserait pas la question.
« Moi j’y arrives pas. Et ça pus. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]my dear girl, is it that you are so lonely that you had to create this ?Avec une habilité qui montrait le temps passer à s’exercer, Thorun se laissa porter par la gravité, poussant en arrière le dos de la chaise jusqu’à ce qu’elle se retrouve balancée sur les pieds arrières. Elle se doutait que d’ici quelques minutes, elle allait sentir les yeux du professeur de Métamorphose sur elle, mais elle s’en moquait, préférant se balancer. Il y avait quelque chose de merveilleux, à l’idée d’être sous l’action de la terre, de la gravité, de ce truc qu’on ne pouvait pas échapper. Ses yeux se fermèrent, tandis que sa main droite alla caresser la fine cicatrice qui parcourait sa jambe gauche. Elle allait sûrement partir rapidement, comme les autres. Ouvrant les yeux, elle pencha la tête en arrière, accordant un sourire à la personne derrière elle qui regardait avec condescendance les mèches brunes de la norvégienne qui venaient s’éparpiller sur la table.
« Heidi. » Le soufflement de son nom par son cousin la ramena par terre, et elle lui souri. « Je pourrais prendre tes notes, un de ces quatres ? Je comprends rien. » Comme à chaque fois que le professeur se lançait dans un grand débat théorique sur un sort. Thorun encadrée par Hannah et Joakim se sentait assez perdue dans le tas. Soupirant, puis passant une main dans sa chevelure en désordre, Thorun fit tourner sa plume entre ses doigts. Si seulement, ils pouvaient passer à la partie pratique, cela la réveillerait. Si seulement elle n’avait pas promis à sa jumelle de ne pas s’endormir, cela faciliterait les choses. Thorun soupira une nouvelle fois, la masse d’air relâchée faisant plus de bruit que prévus. « Tu me déconcentres, Heidi. » « Tu déconcentres tout le monde avec tes mouvements incessants. Je sais que tu es incapable de monopoliser tes neurones, mais je veux écouter, alors tu la fermes. » Murmurant qu’elle n’avait rien dit, Thorun jeta un coup d’œil vers son patronus couché  sur sa table, son corps de chat prenant presque toute la place, et n’en laissant que très peu aux parchemins de l’humaine. Elle le fixa, et le chat ne montra aucun signe. Thorun attrapa sa plume et la passa sur les côtés du chat qui ne bougea pas. Elle passa encore quelques fois la plume, et au bout d’un moment, le chat se leva en fêlant, attaquant la main qui portait la plume, plongeant ses petites mais acérées dents de chat dans la chaire fraîche. Thorun sursauta de douleur, serrant les lèvres afin de ne rien dire.
« Mademoiselle Mortensen. » Thorun leva les yeux rapidement, et observa le professeur regarder dans la direction de sa sœur. Elle regarda alors cette dernière, qui s’était tournée vers Thorun, pensant quand à elle que le professeur s’adressait à la plus jeune, qui tenait sa main rougie par le coup de morsure. « Poser une question à Hannah serait inutile, car je sais qu’elle a suivit, ce qui n’est pas le cas de sa sœur. Donc, Mortensen, quelles sont les exceptions des lois de Gamp ? » Thorun, dans une tentative désespérée, regarda à droite et à gauche afin de chercher dans les yeux de ses cousins la réponse. Pourquoi ils ne pouvaient pas apprendre la legimencie ? Le professeur se racla la gorge, et Thorun lui offrit un sourire, confiant, comme si son cerveau n’était pas actuellement vide, sa main allant discrètement se poser sur la tête de Gandalf. « Aurait-tu perdu la mémoire pour croire que j’étais là pour te faciliter la vie, Idiote ? »
Penchant la tête, Thorun murmura à l’attention de son patronus. « Soit pas chiant. Tu peux m’aider ou quoi ? » « Je peux, mais je ne le veux pas. Débrouille toi toute seule, c’est bien plus drôle ainsi. »
« J’espère ne pas devoir attendre plus longtemps.Thorun leva la tête et ses yeux s’intensifièrent tandis qu’ils fixèrent le professeur, son cerveau tournant rapidement pour chercher les réponses.
« La nourriture ! » « Plus que quatre. »
En voyant les regards posés sur elle, Thorun aurait pu rougir, mais elle était bien trop occupée à trouver les réponses.
« Si je ne t’aides pas, on va y rester cinq milles ans. Ta famille, ce que tu n’auras plus si jamais tu m’embarrasses ainsi de nouveau, ce que tu n’as plus une fois que tu reviens du Prés-au-Lard, et ce qu’il te manque maintenant. » Un sourire éclatant transforma les lèvres de Thorun et elle répondit au professeur. « L’amour bien sûr. La vie ? Oh ! L’argent. Et euh… de la concentration. Non pas ça. Un cerveau ? Je sais, des connaissances.»Thorun se laissa tomber dans son siège, toute fière d’elle alors que son patronus laissa échapper un soupire mental et que le professeur en faisait de même. « C’était laborieux… » Thorun passa une main sur la tête du chat, pour le remercier.



Dernière édition par H. Thorun Mortensen le Mar 3 Mar - 14:33, édité 11 fois
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 12:06 (#)
and galaxies will spill into your palms



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] your bruises and shirt-shreds. how we all just stood there,watching you shimmer. afraid to flinch, for a faceful of clawElle courait partout, son esprit bien plus clair que quelques heures avant.
Car elle courait, elle était en mouvement. Elle était focalisée. Pour une fois. Son sang battait ses tempes et pourtant elle y voyait clair. « Derrière toi. Le faucon qui tournoyait au dessus de sa tête lui souffla des instructions, et avec agilité, Heidi se retourna en lançant un sort. Sans rien dire, avec une précision mortelle. Car elle se mouvait, et malgré la peur qui lui serrait les tripes, elle se sentait plus libre qu’enfermée dans son bungalow. Thorun avait toujours été comme ça, capable de réfléchir de manière précise et efficace uniquement en pleine action. Lors de ses cours de combats, elle excellait, tout simplement, lorsqu’elle devait bouger, alors qu’il n’y avait pas pire qu’elle en théorie. Elle voyait ce qu’il se passait autour d’elle, comprenait ce qui allait se passer, et arrivait à anticiper.
« Cherche là ! » Si elle n’était pas aussi plongée dans ce qu’elle faisait- c’est à dire sauter au dessus des branches enflammées- Thorun se serait rendu compte qu’elle avait discuté pour la première fois mentalement avec son patronus. Gandalf remarqua, comme à son habitude il ne manquait rien, mais ne parla pas. Le faucon fonça vers le sol, retombant avec l’apparence d’un chien de chasse. Et pour la première fois, Thorun apprécia le fait d’être polymorphomage. « Suis-moi. » Le pas souple, Thorun suivit son patronus, à la recherche de sa sœur. Elle devait la mettre en sureté. Thorun n’en savait pas plus que les autres sur les assaillants, mais elle savait qu’elle devait mettre Hannah en sécurité, loin des flammes et des cris. Un sentiment d’alerte passa dans le lien qui l’unissait avec son patronus, et Thorun plongea par terre, se relevant rapidement, ne se souciant pas de la terre qui souillait son corps. Courant de plus belle, elle leva sa baguette de noyer noir sans se retourner, espérant que la buche enflammée qu’elle venait de faire valser avait toucher sa cible. Elle ne regarda pas derrière elle pour vérifier. « Ici. » « Hannah ! »
Sa sœur se retourna et bien que le cœur de Thorun se serra lorsqu’elle vit le visage en sanglot de sa sœur, elle ne put s’empêcher de soupirer de soulagement. Elle passa devant sa jumelle, lui attrapant la main au passage, et la tira derrière elle. Hannah était plus intelligente, et beaucoup plus réfléchie, cela ne faisait aucun doute. Mais Thorun, elle, était plus efficace sur le terrain et en mouvement. « Il faut aller se réfugier Heidi !»Ne regardant pas sa sœur, mais se mordant la lèvre inférieure, Thorun continua de courir, laissant Gandalf reprendre – mais ce n’était pas comme si elle pouvait l’en empêcher- sa forme
« On y est presque. » Elle montait sûrement, mais elle avait beau être la petite sœur, c’était à elle de protéger Hannah.
Quelques minutes plus tard, les deux jeunes filles arrivèrent au niveau de la forêt. Hannah s’écrasa contre un arbre, le souffle court, tandis qu’encore sous l’influence de l’adrénaline, Thorun surveillait les alentours. « Qu’est-ce que tu fais ? » « Je… Hannah, Sirrush… Je ne l’ai pas vu. Je dois y aller. » La baguette tournoyait dans ses doigts et les yeux bleus de Thorun scrutèrent les environs. « Non ! Il aurait voulu qu’on reste cachée. Si jamais on est blessée alors qu’on était allée le chercher, il ne le supportera pas. »Se retournant vers sa sœur, ses mots fusèrent. « Je ne peux pas ne pas se battre Hannah ! C’est mon devoir de le faire, et je ne vais pas laisser Sirrush tout seul. » Hannah attrapa le poignet de Thorun qui essaya de se dégager. « Je suis sûre qu’il est en sécurité. Tu as seize ans Heidi, tu ne peux rien faire ! » « Si ! Je suis douée en combat ! Je peux le faire. »Hannah comprenait. Elle savait que sa sœur ne voulait qu’aider, et que tout son être se rebellait à l’idée de ne rien faire, de rester cachée. Elle était comme cela, libre, intrépide et si stupide. « Il n’y a pas que Sirrush, Heidi. Il y a Hella, Solveig, Jonas, Joakim…Et je suis sûre qu’Oncle Orion fait tout ce qu’il peut pour nous réunir. Mais nous ne pouvons pas aller nous battre comme ça. » « Vas-y si tu veux, Hannah. Moi… »Hannah secoua la tête, voulant crier sur sa jumelle, dont elle était sûre une des motivations afin de chercher les autres Ingherneils était de ressentir son aisance lorsqu’elle se mouvait. « Oui tu es douée, Heidi. Tu as un vrai talent pour ça. Mais, ce sont des mangemorts. Ils sont plus âgés, plus expérimentés. Je ne veux pas perdre ma sœur car elle n’a pas pu réfléchir. »
« Tu ne me perdras pas, Hannah. » Mais Thorun avait toujours eu le cœur trop grand, et en voyant les larmes couler le long des joues de sa jumelle, et ferma les yeux. Elle agrippa les poignets de sa sœur, son propre corps se tendant en essayant de contrôler son impulsion, son envie de se mettre à courir pour ressentir cette aisance. « Viens, on essayer de trouver Solveig. » Et le faucon alla se poser sur son épaule, prenant la forme d’une hermine pour s’enrouler autour de son cou. Et ils brulaient tous les deux de cette même pulsion d’y retourner.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] this is your life and its ending one minute at a time « Vous êtes sure que c’est ce que vous voulez ? » Des yeux bleus fixèrent intensément le professeur. « Oui. » Un soupire passa les lèvres du professeur qui se passa une main sur le côté du crâne. « Excusez moi d’en douter, Mademoiselle Mortensen, mais vous répétez depuis des années que vous souhaitez être une éleveuse de dragon. Un tel changement me surprend. »Elle ne voyait pas pourquoi. Elle ne comprenait pas pourquoi cela le surprenait, quand un mois auparavant Belize avait été attaqué. Que se passait-il dans la tête de cet idiot pour qu’il ne comprenne pas ?! Mais le visage de Thorun avait toujours été un miroir de son âme, tout comme ses yeux océans, et le professeur put lire tout ce qu’il voulait dans ses traits. « Calmez vous Mortensen. » Un sourire énorme, celui qu’on associait à la norvégienne, réapparu et le professeur soupira de soulagement. Il ne voulait pas avoir de dragon enragé dans les pattes. « Offensive magique, donc. Choix soudain, mais intéressant. Une explication serait la bienvenue » Des épaules se haussèrent, et le professeur regarda avec intérêt la panthère noire relevé des yeux jaunes sur lui. Depuis l’année dernière, le vieil homme s’était habitué aux changements de forme du patronus de son élève. « Il y a déjà pleins d’Ingherneils et Mortensen en zoologie, si j’y rentres également ça va pas être facile pour les professeurs. » Il y était également habitué à ce genre de réponse sans queue ni tête. Il soupira une nouvelle fois et se massa le crâne. Thorun Mortensen était une élève intéressante, mais assez gonflante. Le problème était qu’elle n’essayait même pas d’être insultante, ou ennuyante, mais c’était juste son comportement. Elle disait ce qu’elle pensait sans filtrage.
Thorun passa une main sur les poils frais qui recouvraient le corps de son patronus. Belize… L’attaque avait changé quelque chose pour eux. Ils se battaient toujours autant, mais ils avaient découvert quelque chose en commun. Ils avaient tous les deux envie de se battre, pas parce qu’il fallait tuer. Non, mais parce que la loyauté les unissait et qu’ils avaient besoin de ce mouvoir.
« Je ne sais pas vraiment ce que vous voulez que je vous raconte, Professeur. Je sais que je voulais faire zoologie, mais… »Au final, alors qu’elle voulait avoir comme patronus un dragon, elle avait eu tous les animaux du monde. Et c’était peut-être un signe, qu’il fallait non pas tourner la page, mais du moins réfléchir. Peut-être que ce n’était pas pour elle. Peut-être qu’elle était faite pour autre chose. Et si elle ne pouvait pas reprendre l’héritage familial, alors elle pouvait les protéger. Après tout la santé de sa famille était ce qui lui tenait de plus à cœur. Elle ne pouvait les protéger des dragons, comme l’avait montré Joakim ou la mère de Solveig. Mais elle pouvait les protéger des autres, de ces êtres qui voulaient leur faire du mal. « Je me suis rendu compte qu’offensive magique était sûrement la meilleure solution. » La panthère, dans un mouvement d’affection qu’elle ne montrait presque jamais, se transformer en un long et fin serpent, remontant le long du bras nu d’Heidi pour s’enrouler autour de son cou. « Je ne vais pas vous cacher que cela me paraît être une bonne résolution. D’après vos professeurs, vous montrez une aptitude certaine pour la magie offensive, et très peu pour la théorie. »Un sourire arrêta le discours du professeur. « Ma sœur m’a piqué une partie du cerveau quand je suis née. » Un sourcil haussé lui répondit. « Cela n’empêche pas qu’il va vous falloir de bonnes notes à vos ASPICS pour avancer dans vos études. Je ne doute pas de votre motivation ou de votre détermination, Mortensen. Mais il vous faut comprendre que cela ne suffit pas. Il faut du travail, de l’implication… » Dès que le mot travail dépassa les lèvres de l’homme âgé, Thorun ferma son esprit, bloquant les paroles du professeur. Elle fit mime de réagir à ce qu’il disait, mais à vrai dire, elle ne suivait absolument pas la conversation. Elle regarda le visage devant elle exprimé des émotions et des mots, hocha la tête une ou deux fois, le rire de son patronus dans sa tête. « Offensive donc… Bien. J’aurais détesté m’occuper d’animaux. » « Mais ce sont des dragons ce sont… » « Mortensen ! » « Désolée Professeur. Gandalf me parlait, et je n’arrive pas à lui parler mentalement. Vous ne pouvez pas comprendre mais c’est très énervant d’avoir une voix dans la tête. On en a brulé pour moins que ça. »Le professeur jura voir un sourire sadique apparaître sur la bouche du patronus.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] you never know how sick you are until you try to recover  « Ils auraient pu la décorer avec d’autres couleurs, tu trouves pas Gandalf ? Au bout d’un moment les couleurs des maisons ça devient assez chiant. » Thorun ne s’attendait pas à avoir une réponse du serpent qui se glissait dans les couloirs devant elle. Les pas de la jeune fille étaient légers sur le sol, et elle semblait presque danser en avançant. Ses yeux bleus parcouraient les murs, et ne pas entendre une voix dans son esprit ne la dérangeait pas. Après tout, elle savait que le silence n’était pas du à la peste, mais uniquement au fait que Gandalf avait tendance à ne pas lui répondre, préférant le silence. Et cela ne la dérangeait pas non plus d’avoir l’air de parler toute seule. Thorun se demanda s'il y avait un sort sur Poudlard, pour expliquer la malchance des élèves. Belize, le train, la Peste… Et pourtant elle avait été plus ou moins chanceuse, à la rentrée. Si elle s'était retrouvée dans le train qui avait complètement déraillé, elle avait cependant eu uniquement des coupures du aux éclats de verre et quelques hématomes. « On devrait investir dans du violet. Ou de l’orange. Ou du turquoise. Enfin, changer quoi. Parce que rouge, vert, jaune et bleu, j’en ai vraiment trop marre. » Avec ce ton qui la caractérisait –celui qui donnait l’impression qu’elle trouvait tout amusant- Thorun se tourna vers son patronus, et ne fut pas surprise de le voir prendre une forme immatérielle. La norvégienne n’avait pas vécue la Peste comme les autres, malgré le fait qu’elle soit malade. La fièvre qui avait touché les autres sorciers suite aux changements de forme, elle ne l’avait pas eu. Les médicomages pensaient que cela pouvait être du au fait que son corps était habitué aux changements de formes qu’ils soient volontaires ou pas. Après tout, après deux ans avec un patronus polymorphomage, Thorun ne bronchait même plus quand il prenait une autre forme. Une autre forme que quoi d’ailleurs ? Elle ne connaissait même pas la forme première de son patronus. « N’empêche, j’aurais bien aimé savoir à quoi tu ressemblais. T’imagines tu aurais été un idiot de crapaud ? » A ses propres mots Thorun éclata de rire, ne prêtant même pas attention aux regards qui la suivaient. « Idiote. J’aurais été un loup. Ou un faucon. » Un nouveau rire secoua le corps allongé de la jeune fille. Qu’il était drôle ce patronus quand même !
Thorun se passa une main dans ses cheveux, avant de bailler. Elle n’avait pas envie d’aller dans le réfectoire, malgré son ventre qui réclamait de la nourriture. Elle n’avait pas envie de faire grand chose. Enfin si, elle voulait voir son frère. Elle avait essayé de le chercher dans la zone de Quarantaine, mais rien n'y faisait, elle ne le trouvait pas. Si d'un côté, elle aurait préféré ne pas le voir dans cette zone, cela la rassurait (mais c'était égoiste) de voir son frère quand elle le voulait. Tout comme savoir que le fait que Joakim ne soit pas là. « N’avoir qu’un bras et être malade. Merlin ne l’aurait pas aimé. » « Ne parle pas de lui comme ça. Je t’ai déjà dit d’arrêter avec tes remarques sur ma famille. » « Et tu étais si effrayante, que j’ai décidé d’arrêter. Ne me fais pas rire. » Thorun se retourna vivement vers le chien qui la suivait et leva la jambe pour porter un coup de pied à l’animal. Alors que son pied était déjà parti, Gandalf prit une forme immatérielle. Et le pied de la jeune femme fit intimement connaissance avec le mur. Elle poussa un cri de douleur et se tenant le pied, sautillant dans le couloir. « Ouh ! Par les mèches roses de Merlin ça fait mal ! » Avec quelques injures bien placées, Thorun continua son chemin, toujours sur une jambe. « C’est pas juste. »
Thorun jeta un coup d’œil à la glace des visiteurs, afin de voir si elle pouvait voir son frère derrière. Une moue boudeuse prit possession de son visage alors qu’elle ne voyait aucun des frères en question. Elle se demandait vraiment ce qu’ils pouvaient faire. Après tout, ils devraient passer leurs temps là. En se retournant, une jambe levée et les mains dans les poches, Thorun observa une blonde passée pas très loin. Un sourire malicieux vit apparition sur les lèvres fines de la jeune femme. Se raclant légèrement la gorge, Thorun prit la voix de son frère. « Isy ! » Puis elle éclata de rire en voyant la jeune blonde se retourner rapidement. « Tu aurais du voir ta tête, c’était trop drôle ! » « Est-ce que tu minuscule cerveau sait qu'elle va être bien déçue de voir que ce n'était pas ton frère? » Thorun se figea. Bien sûr que non, elle ne sera pas déçue, tout le monde l'aimait Thorun. « Ce que tu peux être Idiote. » Jetant quand même un regard autour pour voir si elle ne voyait pas son immense frère , Thorun lia son bras avec celui d'Isy, la tirant dans le couloir. «Tu veux aller prendre un bout de gâteau avec moi ? J’ai réussi à soudoyer des elfes pour qu’ils m’en amènent. » Et elle continua de marcher, avec un pied encore en l'air.


Dernière édition par H. Thorun Mortensen le Mer 4 Mar - 11:55, édité 11 fois
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 12:10 (#)
Petite soeuuuuuuuuuuuuur BrilleHugwaza

Nous faudra un RP quand t'auras fini ta fiche, c'est pas négociable wuuuuut Je suis contente que tu ais enfin pu la faire et j'ai hate de lire tout ça Haww

INGHERNEILS AU POUVOIR Twisted


Edit:

Citation :
Son frère Sirrush, tout simplement. Parce que le gros lourdau, comme elle l’appelle ne peut pas montrer la moindre résistance devant le regard de chat potté de Thorun, et elle en profite bien trop.
Et sache que SIrrush proteste vigoureusement à ça. Hen !
Etc'estpasungroslourdeau hmf
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 12:21 (#)
COUSINE Daengelo
Rebienvenuuuue Han! Chou Hate de te lire Brille
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par Invité, Lun 2 Mar - 12:31 (#)
Re bienvenue Brille Daengelo
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 14:43 (#)
t'es née le même jour que Ryan wuuuuut On fera la gueule ensemble Yeah!
J'te balance Alex et Lou dès que tu seras validée hihi
Bon choix de famille Daengelo et bon courage Chou
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par Invité, Lun 2 Mar - 14:56 (#)
Re bienvenuuuue Chou Daengelo :hugs:
Je te lancerai sans doute Mordred dessus. Oun'importequid'autre. hihi


Dernière édition par Léonard O. Saint-Saëns le Lun 6 Avr - 22:08, édité 1 fois
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par Guest, Lun 2 Mar - 16:07 (#)
Re bienvenuuuue Han!
Avec Danielle en plus Haww Daengelo
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 16:53 (#)
Re-bienvenue Chou
Je l'aime bien cette petite love
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 20:10 (#)
MERCI BEAUCOUP Brille Chou
Je me dépêche de terminer pour pouvoir rp Brille

Et Sirrush Ophis C'est de l'amour que veux-tu siffle
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 21:26 (#)
Mortensen minimoys Ophis

Re-bienvenue Brille Réserve-moi un lien Chou
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 21:29 (#)
Re bienvenuuuue :)
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Lun 2 Mar - 22:59 (#)
RE BIENVENUE CHOUPETTE Chou
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
par Invité, Mar 3 Mar - 14:34 (#)
Merci beaucoup Chou
J'aifinis Seb
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Message Re: and the stars gave her a crown and said “this is your place of belonging” (heidi mortensen)
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