| Tout était faux - Iljana A. Warshawskipar Guest, Jeu 2 Avr - 13:04 ( #) | Petit préambule à cette histoire C'est une idée qui m'est venue en tête, alors que je pensais aux prochaines aventures de mon personnages (et pour changer elle voyait la vie en rose :p / Non je rigole !) Enfin, voilà, cette histoire est plus ou moins basée sur le forum et mon perso actuel, mais pas uniquement. Vous allez découvrir une Iljana comme vous ne l'avez jamais vue Et comme je pense que vous ne la verrez jamais. Je vais reprendre certains des personnages du forum (désolée pas tous, ça serait un peu compliqué ^^') autre que le mien puisque cela se base sur le présent actuel du forum. Voilà, j'essayais de me sortir cette histoire de la tête, parce que l'adapter sur le forum serait . Vous comprendrez vite pourquoi N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez Bisous - Chapitre 1 - Enlèvement:
Rentrée 1981
L'année scolaire précédente avait été riche en émotion et l'été avait été accueilli à bras ouverts. Cela avait été l'occasion de se détendre, de récupérer surtout et de profiter de la vie. J'avais bien entendu repris mon boulot à temps plein, mais je pouvais enfin profiter d'une vie personnelle totalement heureuse. Depuis que Terry était entré dans ma vie et dans mon coeur, j'étais comme sur un petit nuage. Seule ombre au tableau : mon patronus n'avait toujours pas reparu. Je n'osais même pas essayer de lancer le sort et on ne m'y poussait pas non plus, sachant ce que le résultat risquait de provoquer. J'avais d'ailleurs peur de le découvrir... si je n'avais juste plus de patronus ? Si j'étais condamnée à ne même pas le retrouver sous la forme du sort. J'avais dans un sens tenté de palier à cette absence et tenter de marquer un changement dans ma vie et dans mon esprit. J'avais l'impression d'être enfin un peu en paix avec moi même et mon passé. Il faudrait bien du temps avant que cela ne soit définitif, mais je ne désespérais pas. Enfin, la marque de ce changement apparaissait sur mon épaule, sous la forme d'un tatouage moldu que j'avais moi-même dessiné. Un W me rappelant mon appartenance à ma famille toute entière que je commençais enfin à réaccepter, entouré d'un corbeau et d'une salamdre pour ne jamais les oublier, marque aussi de mon passé que je tentais de laisser derrière. Le corbeau avait été le changement suite au déménagement.
Enfin, je m'égare, j'étais en train de parler de la rentrée et plus précisément du voyage en train qui précède l'arrivée à Poudlard. Il était d'ailleurs principalement rempli de premières années et je n'aurais pas été surprise d'apprendre qu'il y ait très peu d'enfant de familles sorcières. L'accident de l'année précédente était encore gravé dans les esprits et il mettrait encore longtemps avant d'en disparaître. Cependant, c'était par ce chemin que Terry et moi avions décidé de prendre pour aller à Poudlard. Moi par obligation, même si je ne lui avais pas dit directement, lui... peut être pour être présent au cas où il y ait à nouveau un problème. Je pouvais le comprendre et j'aurais vraiment aimé pouvoir passer la totalité du voyage avec lui, pour lui éviter de réfléchir à l'année dernière où il avait perdu l'une de ses nièces, mais je ne pouvais pas... Je devais vadrouiller dans les wagons pour surveiller tout ce petit monde qui était plutôt calme.
Je m'excusais donc, l'embrassais en pouvant sentir l'intégralité de mon corps brûler à ce contact, et sortis non sans un sourire brillant à son encontre. J'avais encore parfois du mal à me dire que je vivais presque sur un petit nuage rose. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie ainsi. Cela ne m'empêchait pas de me concentrer sur mon job à savoir surveiller les élèves et tout le reste. Je passais devant plusieurs cabine, saluant certains élèves, m'arrêtant parfois pour discuter avec d'autres, Kath avec laquelle je ne restais pas longtemps; Gisèle et Charline avec lesquelles j'étais encore mal à l'aise parfois, l'une parce qu'elle devenait ma nièce par alliance et qu'on avait quasiment le même age et l'autre parce qu'elle avait été amoureuse de Terry et même si je ne lui en voulais pas cela avait changé notre relation; Ahnès que je retrouvais avec plaisir, bien courageuse jeune sorcière. Et bien d'autres, mais je n'avais pas passé tous les wagons.
J'arrivais d'ailleurs entre deux wagons pour continuer mon chemin, sachant que toute la route jusqu'à Poudlard se déroulerait de la même manière et j'avais bien l'intention d'aller m'acheter quelques friandises pendant ce temps.
......
L'arrivée à Poudlard se fit sans encombres et chacun se félicitait que cette année la rentrée ne soit pas endeuillie par un accident ou quoi que ce soit d'autre. Chacun se disait que cela leur annonçait peut être une année sous de meilleurs augures que la précédente. Un seul s'inquiétait un peu de ne pas avoir revu quelqu'un depuis le départ du train. Terry cherchait du regard sa petite amie. Lui ne le disait pas, mais il avait aussi parfois du mal à réaliser ce qu'il se passait entre eux. Bien qu'il comprenait les raison d'Ilja de s'impliquer dans son métier, métier qu'il avait aussi envisagé de faire, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle. La vie était déjà dangereuse sans être un Auror. Ne la trouvant pas, il se dit qu'elle avait dû être envoyée ailleurs sans avoir eu le temps de le prévenir. Ce ne serait pas la première fois...
- Chapitre 2 - Retomber dans le gouffre:
J'ouvrais difficilement les yeux, ayant du mal à remettre l'endroit où je me trouvais. Le dernier souvenir que j'avais était le Poudlard express... Ce qui ne correspondait pas du tout à des murs en pierre m'entourant avec pour seule ouverture une porte fermée. J'essayais alors de bouger de ma position assise tout en me demandant comment j'avais atterri là mais mes mouvements furent bloqués, tant les mains que les pieds étaient attachés. J'étais attachée à cette chaise et je devinais que je ne trouverai ma baguette nulle part sur moi ou dans cette pièce. Cette histoire s'annonçait mal... pour moi ! Je n'avais aucun point de repère auquel m'accrocher, pas de fênetre, pas d'architecture spéciale -même si j'aurais été bien en peine de réussir à en déterminer la nature. Seulement une porte, une chaise et moi.
Je pris donc mon mal en patience, tentant de déterminer combien de temps avait bien pu passer entre le train et maintenant. N'arrivant pas à trouver la réponse, je me mis à compter les pierres, une occupation comme une autre pour éviter de penser à Terry ou Ethan et à tous les autres qui devaient s'inquiéter de ma disparition ! Cela m'évitait aussi de me faire des idées sur ce qui m'attendait et sur la raison pour laquelle je me trouvais ici, seule. J'étais d'un naturel patient... en fait, non je ne l'étais pas, surtout dans des cas où mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Je haïssais devoir attendre ainsi, sans pouvoir rien faire. J'avais déjà testé mes liens et ils étaient bien serrés et à part les faire me rentrer dans la peau je n'étais arrivée à rien.
La porte s'ouvrit enfin, laissant entrer un... mangemort ! Je m'en serais pas doutée. Enfin, les raisons de ma présence ici s'expliquaient facilement. Pourquoi il fallait toujours qu'il arrive quelque chose et que ce soit à chaque fois de leur faute ? Pour une fois ça ne pouvait pas être le lapin de Päques ? Puisqu'apperemment non, j'attendis qu'il commence à parler, voulant savoir ce qu'il me voulait exactement -j'en avais une petite idée, mais pas question de poser de questions la première. De toute façon, si je le questionnais, il ne me répondrait certainement pas. Connait ton ennemis ! Mais il ne disait pas grand chose pour l'instant.
Il finit par commencer à me questionner que ce soit sur Poudlard, les mesures de sécurité, sur le ministère de la magie... Je ne laissais aucun mots de ma bouche à part des insultes à son encontre qui se faisaient de plus en plus inventives au fur et à mesure des coups et au bout d'un moment des grognements de douleur. J'avais d'ailleurs perdu le compte du nombre de coup à partir du moment où j'eus l'impression que mon crâne allait exploser. Ma respiration se fit sifflante entre mes dents serrées. Je n'hésitais pas à le toiser continuellement entre deux coups. Il n'avait pas choisi la personne la moins têtue et endurante et caractérielle pour ça.
Je pensais que ça allait aller, si on s'en tenait aux méthodes d'interrogatoire moldues... Sauf que voyant que ce genre de méthode n'avait pas d'impact sur moi, il revint à une méthode beaucoup sorcière. J'eus à peine le temps de serrer les dents avant d'encaisser un endoloris. Je hurlais à pleins poumons ma douleur, me cabrant sur la chaise de douleur. Je sentis mon esprit ne pas résister à la douleur et avant qu'il n'ait eu le temps de dire un mot, je sombrais avec soulagement dans le néant. Après ça, j'eus l'impression d'avoir une succession de jours identiques. Je n'aurais même pas été capable de dire le nombre de jours écoulés... Je comptais mes moments éveillés comme des jours les uns après les autres. Cela avait cependant finit par me délier la langue puisqu'un jour, je leur assurais que je ne dirais jamais rien de ce qu'il voulait savoir. Cela ne me permit pas d'échapper à une nouvelle séance de torture...
- Chapitre 3 - Incompréhension:
En me réveillant cette fois, j'eus du mal à recouvrer mes esprits. Tout semblait flotter autour de moi dans une lumière aveuglante et l'espace autour de moi semblait empli de bruits. J'eus du mal à ouvrir les yeux, ayant l'impression d'avoir des chappes de plomb. Pourtant je fus surprise en les entrouvrant, je n'avais pu faire plus parce que je ne supportais que difficilement cette blancheur et cette lumière. Tournant la tête, je grimaçais tandis que j'avais l'impression que l'intégralité de mes os et de mes muscles criaient de douleur. Une douleur sourde, mais bien présente. Je finis par me situer : une sorte de chambre entièrement blanche. Un hôpital ? Comment j'avais fini là ? Je tentais à nouveau de bouger, sentant chacun de mes muscles ne pas apprécier. Ce fut justement cette douleur qui ramena les souvenirs des derniers jours : la torture, la salle en pierre, le Poudlard express... et tous les trous qu'il y avait dans cette histoire.
Je me redressais violemment. Où étais-je ? Qui m'avait retrouvée ? Etais-je tirée d'affaire ? Les autres, étaient-ils au courant ? C'est l'arrivée d'un médicomage qui stoppa mes pensées et ma panique tandis qu'une chappe de fatigue me tomber dessus à ce simple mouvement. Je me réinstallais dans mes coussins tandis que constatant que j'étais réveillée, il ressortait de la pièce. Bon, j'étais pas plus avancée sur l'endroit où j'étais. Si j'avais été à Sainte Mangouste, je n'avais que peu de doute sur la médicomage qui se serait occupée de moi, mais là... Il ne ressemblait certainement pas à ma soeur... J'étais le flou total ! Comment avais-je atterris ici ? Ce fut finalement un visage connu mais totalement improbable qui entra à la suite du médicomage, ce qui eut pour effet de chasser la fatigue. Je crois que finalement j'aurais préféré ne pas savoir où j'étais. Je sentais que cette rencontre n'allait pas spécialement bien se passer, il y a des moments comme ça, où on a des mauvais pressentiments.
- Mlle Warshawski, si je ne m'abuse ? - C'est exact, Monsieur X. (oui j'ai déjà la flemme de trouver des noms en temps normal, alors encore plus ici !) - Savez-vous où vous trouvez ? - Jusqu'à votre entrée, non. Maintenant, je suppose être en Serbie dans l'institut de Médicomagie.
A son regard après ma première réponse, je savais qu'il me prenait pour une folle. Bon, il me faudrait quelques explications pour qu'il comprenne et il me faudrait aussi quelques explications pour savoir ce que je foutais ici sans être morte.
- Passons sur cette tentative d'humour... C'est exact. Nous aimerions savoir comment vous êtes arrivés en Serbie et ce que vous y avez fait. - Ce n'était pas de l'humour et je n'ai aucune idée de comment je suis venue. Quant à ce que j'y ai fait... me faire torturer par des mangemorts sera la seule réponse que j'ai. Comment j'ai atterris ici ? - Vous vous foutez de moi ? Vous revenez ici alors que vous avez été bannie et vous inventez une histoire abracadabranque pour expliquer ça... et vous espérez qu'on vous croit ? - Vous pouvez contacter Poudlard pour avoir des plus d'explications, mais la dernière chose que je sais avec exactitude, c'est que j'étais dans le Poudlard Express pour me rendre à Poudlard pour la rentrée de Septembre ! Et je passe sur les jours passés enfermée dans une pièce avec un bourreau, je pense que pour ce passage là, mes blessures doivent parler d'elles-même. - Bien... Nous contacterons le Professeur Dumbledore. Cela n'empêche pas que vous vous trouvez sur le territoire Serbe en infraction. - C'est une plaisanterie !
A voir son regard, ce n'en était pas une et je me tue un instant. En fait, je ne cherchais pas à lui répondre, si j'avais pris contact avec mon père, j'aurais pu rétorquer quelque chose, mais je doutais de pouvoir lui téléphoner et qu'il soit accueilli les bras ouverts. Non, ici j'essayais de me rappeler du nom de l'avocat contacté par mon père lors des ennuis avec Plum. Nom que je finis par sortir approximativement et qu'il me corrigea gentiment avant de comprendre son erreur quand je lui exprimais ma volonté de le consulter et que d'ici là, il pouvait aller voir ailleurs si j'y étais pour des réponses. Il n'apprécia pas ! Sauf que je ne reviendrais pas sur ma décision et cela me permettait de me reposer encore. Je ne savais toujours pas depuis combien de temps j'étais ici, ni comment j'étais arrivée ici. J'avais trop de questions et seuls les potions des médicomages me permirent de dormir cette nuit là.
Finalement je pus prendre contact avec l'avocat qui m'arrangea des circonstances atténuantes pour cause d'enlèvements que cotionnaient mes blessures. D'ailleurs, c'était des moldus qui m'avaient retrouvée dans une ruelle sordide avant que les sorciers ne se rendent compte que c'était une sorcière qui avait été récupérée. Cela faisait d'ailleurs trois semaines depuis la rentrée que j'avais disparue et bien entendu, les Serbes n'avaient pas fait passer le message quant à ma réapparition. Celle là, je l'avais un peu mauvaise, mais je n'avais pas passé tellement de temps ici. Ce fut finalement mon mentor, que je dus kidnapper pour ne pas qu'il s'explique directement avec eux sur les raisons de leur silence et qu'il laisse les services anglais régler le problème. Je n'avais pas encore totalement récupérer, mais j'étais capable et impatiente de rentrer.
- Chapitre 4 - Retour à la maison:
Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de rentrer. Nous allions bien sur être tenu au courant de toute découverte et j'étais priée de prévenir la prochaine que je souhaitais passer en Serbie de manière intentionnelle. J'adorais la façon dont c'était formulé. Bien entendu, avant de pouvoir rentrer, je dus expliquer exactement ce qu'il m'était arrivée, ré-expliquant de nombreuses fois les points qui restaient flous. J'avais l'impression de passer au mixer pour ressortir toutes les informations qui restaient en moi. Je savais que c'était nécessaire et je n'en voulais à personne, mais je ne rêvais que d'une chose, me rouler en boule et dormir... et retrouver Terry. Et les autres, mais je voulais pouvoir ne pas réfléchir constamment à tout ce qu'il s'était passé. Je voulais pouvoir laisser ça derrière moi, même juste pour une soirée et juste rester contre lui en retrouvant la sensation de cet été où tout allait bien et qu'on se disait qu'on aurait un peu la paix au milieu de cette guerre.
Mes voeux finirent par être exaucés et nous repartîmes en direction de Poudlard. Je savais que beaucoup de questions restaient en suspens et que notamment mon intégrité pouvait être mise en doute, mais il ne faisait aucun doute que je serais plus en sécurité à Poudlard qu'ailleurs. Je retrouvais enfin Terry, Ethan, Galahad, qui se faisait discret mais qui restait heureux de me revoir entière, River, que j'allais pas pouvoir recommencer à protéger mais qui allait encore avoir du boulot à me remettre d'applomb, et tous les autres qui avaient dû se faire un sang d'encre, je pouvais le lire dans leurs yeux. Ce fut Ethan qui coupa rapidement cours à toutes questions au sujet de ce qu'il s'était passé. Il me connaissait trop bien pour passer à côté de mon épuisement et de ma volonté de repos, même si je n'en avais rien dit. Il n'avait pas été mon mentor pour rien. Et je le soupçonnait d'en vouloir un peu à mon nouveau mentor de ne pas m'avoir laissé un peu de repos. Ce fut donc en compagnie de Terry que je regagnais ses appartements.
C'est une fois arrivés là-bas que je m'effondrais, littéralement. Je me sentais épuisée, sur les nerfs et je me lâchais. Je lui racontais un peu tout dans le désordre, parlais de certaines choses que je pensais, d'hypothèse que j'avais largement eu le temps d'échafauder, même parmi les plus idiotes. Juste, j'avais besoin de tout dire, sans questions, sans jugement. Il me laissa parler, me gardant contre lui et je finis par m'endormir ainsi, me sentant en sécurité à ses côtés, enfin !
Dernière édition par Iljana A. Warshawski le Ven 3 Avr - 22:42, édité 14 fois |
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