Nom: Leight Prénom: Ambre Anastasie. Tout dépend du jour. Âge et Date de Naissance: 14 ans, née un 1er mars. Nature du sang: Sang pur Situation familiale: C'est la fille unique d'un couple de sang-purs peu connus et peux influents. S'agissant d'un mariage arrangé, ce n'est pas toujours le beau fixe dans leur petit appartement et Ambre s'entend indéniablement mieux avec son père. (Qui n'est pas son père biologique, mais ça elle ne le sait pas.)  Patronus: Généralement sous forme de fennec, Myrtille se transforme occasionnellement en pic-vert quand Ambre est sur son balais. Miroir du Rised: Faire partie de l'équipe nationale de Quidditch. Malheureusement, elle ne possède pas l'esprit d'équipe nécessaire pour cela et se contente d'assister aux matchs depuis les gradins avec enthousiasme.  Composition de la baguette magique: Longue de 25,5 cm, bois de cornouiller, elle possède un coeur en crin de licorne.  Epouvantard: Aussi stupide que cela puisse paraître, la jeune fille éprouve une peur panique des chauves-souris. Son épouvantard a donc pris la forme de ces immondes animaux. (Son père lui a raconté un jour que s'ils s'accrochaient dans les cheveux, il fallait ensuite les raser. Son traumatisme pourrait venir de là.)  Etudes Suivies: Actuellement en troisième du cursus primaire, Ambre suit les cours optionnels d'étude des moldus et de divination. Animal de compagnie: Une chouette nommée Haïna lui permet d'échanger du courrier avec sa famille, mais elle n'éprouve pas de réelle affection pour l'animal; il lui est simplement utile.

   
Un.

Ma vie est un jeu. De A à Z, chaque instant, chaque minute, je joue.

On me dit souvent petite et frêle pour mes quatorze ans, plate comme une planche avec les hanches d'une gamine. Que c'est pour ça que j'agis comme ça. Parce que je suis toujours une enfant, dans ma tête aussi. Mais personne n'y est et personne ne voit ce qu'il s'y passe. Ils jugent sur ce qu'ils voient. Ils jugent tous d'ailleurs, même ceux qui prétendent le contraire. Je le vois dans leurs regards et dans leurs façons d'agir avec moi. Mais ce n'est pas grave. Je ne leur en veux pas. Je n'en tiens même pas compte. Parce que ma vie est un vaste terrain de jeux et qu'ils en sont les pions ou les adversaires. Et que parfois, jouer seule perd beaucoup d'intérêt.


Deux.

Quand j'ai commencé la partie, j'ai vite compris que ce n’était pas gagné d'avance. Il m'a fallut de la volonté; ça tombait bien, j'en avais à revendre puisque baisser les bras n'est pas dans mes habitudes. J'ai eu besoin de techniques; et je disposais d'années devant moi pour les peaufiner. Je puisais mes idées dans mon imagination débordante.
J'ai appris l'humilité par la suite, après quelques défaites cuisantes.

En classe, je n'éprouve aucune difficulté particulière. Avec un peu de concentration et de bonne volonté, je peux apprendre à peu près n'importe quoi. Mais je préfère me lancer des défis à chaque devoir : avoir EE, la pire note de la classe ou au contraire surpasser tout le monde, réussir sans réviser ou copier l'intégralité sur le voisin. Je vous assure que les cours n'en sont que plus stimulants. Même si les professeurs ne trouvent pas toujours mes notes en yoyo de très bon goût — ça c'est leur problème. A côté de ça, j’apprends énormément de choses. Par défi, la plupart du temps. Ou pour m’améliorer. Je connais les techniques de beaucoup de grands joueurs d’échecs ou les stratégies les plus farfelues de Quidditch. Pas toujours très utile en cours, donc.


Trois.

Je ne me soucie pas des autres. On me qualifie parfois d'égoïste, peut-être à juste titre, mais je préfère dire que j'agis selon mes intérêts personnels. Je ne suis mue par aucune curiosité intrusive qui me pousserait à connaitre les petits ragots qui circulent dans les couloirs. Juste l'envie de continuer à jouer, encore un peu plus. Alors dans ces cas là bien sur, il m'arrive d'emporter avec ou sans leur consentement mes camarades dans mes idées les plus folles.


Soleil.

Mon père dit souvent que c'est moi, son rayon de soleil. Parce que je souris beaucoup et rigole à gorge déployée. Parce que vivre ma vie sans contrainte me rend heureuse et que je le rends bien à mes proches. Parce que malgré tout, je ne suis pas dénuée de sentiments et aime être aimée.

Mon Patronus est rapidement devenu une extension de moi même. Jamais de dispute ni de discours moralisateur comme les grandes personnes. Et partage de pensées est synonyme de gain de temps. Pas besoin de formulations inutiles, on est sur la même longueur d'onde. Elle complète mes plans à la perfection, devine mes idées, représente le parfait second joueur ou coéquipier.
Elle, c'est Myrtille. Mi-fennec, mi-pic-vert et re mi-fennec derrière. Pour le nom, ce n'est pas avec moi qu'il faut voir mais avec cette tête de mule : malgré mes multiples propositions toutes plus seyantes les unes que les autres, elle maintient qu'elle s'appelle Myrtille, un point c'est tout. C'est la seule chose pour laquelle elle ne m’ait jamais tenu tête; pour tout le reste elle me suit sans protester, fidèle à sa sorcière. Du coup, je veux bien lui accorder ça.
C'est bien parce que c'est elle.

Attachante, câline, et il ne faut pas non plus le négliger, toute douce sous forme de fennec, elle fait partie intégrante de ma vie. Je me demande même parfois comment j'ai réussis à m'occuper des années sans elle pour m'accompagner. Mais comme elle est apparue quelques mois seulement après ma première rentrée à Poudlard, toutes mes habitudes au château se sont faites avec elle. Je suppose que c'est un avantage considérable par rapport aux grands qui doivent se coltiner en plus un animal alors qu'ils vivaient très bien tout seuls jusque là. Je ne sais pas; et pour tout avouer je m'en fiche. J'ai Myrtille et je ne compte pas m'en débarrasser.