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« we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
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Message « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:25 (#)
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seth mulligan
FEAT. oscar spendrup
19 ans ϟ 1ère année d'offensive magique ϟ ocelot ϟ sang mêlé


Nom: mulligan Prénom: seth. il répond aussi au surnom alcor parmi les ursa major. Âge et Date de Naissance: seth est né un sept novembre, il y a dix-neuf ans de cela, dans la petite ville portuaire de whitby. Nature du sang: seth ne connaît pas bien sa famille, il s'en fout pas mal d'ailleurs. d'après ce qu'on dit, c'est une famille assez dédaigneuse des moldus mais pas tout à fait pure non plus. Situation familiale: seth est le fils unique de deux sorciers totalement insignifiants à ses yeux. petit, il s'est habitué à s'endormir avec pour berceuse les engueulades de ses parents. il y avait toujours une raison. ils étaient tellement occupés avec leurs problèmes qu'ils en ont oublié leur fils. seth ne les déteste pas. il ne les aime pas, non plus. en fait ils ne valent rien à ses yeux et ils ne pense pas vraiment à eux en tant qu'humains à part entière. ils sont devenus des meubles. il a quitté la maison sur un coup de tête, l'été de ses dix-huit ans, après une dispute avec ses parents, et il se jure de ne jamais y retourner. ce serait une défaite. il est donc encore plus sans le sou qu'avant, mais il se débrouille, il a pas besoin de grand chose. de toutes façons, sa vraie famille, ça a toujours été ses amis. côté coeur, il est officiellement célibataire...officieusement, c'est un peu plus compliqué. Patronus: un ocelot mâle nommé deo. parce que ça sonne bien. Miroir du Rised: lui-même, quelques années plus âgé, barbu, auror accompli, le sourire aux lèvres et les cheveux au vent. Composition de la baguette magique: ventricule de cœur de dragon, entouré de bois de chêne rouge : une baguette parfois imprévisible que seth a appris à apprivoiser avec le temps. Epouvantard: lui-même, immobile et silencieux, avec un air grave sur le visage, le teint gris, comme mort et pourtant vivant. Etudes Suivies: seth a miraculeusement réussi, avec l'aide d'amis plus studieux que lui, à ne jamais redoubler. il est à présent en 1ère année d'offensive magique, dans le sous-cursus offensive. il ne lâche pas son rêve de gosse de devenir auror mais son allergie aux livres et aux devoirs ne le quitte pas non plus et ses professeurs ne croient pas vraiment en lui. Animal de compagnie: aucun, son patronus est déjà assez encombrant comme ça.

Caractère
On dirait que tu as toujours toutes tes cartes sur la table. Tu souris comme un abruti et tu t'en fous qu'on les voie. T'es pas un gars compliqué, avec des secrets, ou une enfance douloureuse. T'es juste Seth, celui qu'on peut toujours aller trouver et qu'on n'aura jamais l'impression de déranger. Celui qui se prend pas la tête. Tu es capable de rire de tout, que ce soit de tes professeurs, de tes camarades de classe, ou bien de la mort récente de ta propre grand-mère. Tu as du mal à comprendre ceux qui sont tellement sérieux, tellement bien habillés, avec leurs sourcils contractés et leur marmonnements agacés. Toi, tu n'es pas comme eux, tu as peu d'ambition et on te l'a souvent reproché. Tu rêves de devenir Auror depuis tout petit, mais tu n'avais pas prévu qu'il faille...travailler. Le mot te donne des frissons. Tu es incapable de t'assoir devant un bouquin, incapable de te concentrer. Il te faut du concret, du palpable, un truc que tu puisses sentir sur ta peau, un truc qui te fasses bouger et gueuler, pour que ton esprit se concentre sur quelque chose. L'adrénaline est ton carburant. Il t'en faut toujours plus. Alors tu brises impunément les règlements, et tu t'en fous de passer tes samedis après-midi à récurer les toilettes avec le concierge, tant que tu as pu t'amuser un bon coup. Les élèves de ta maison sont gracieux, ils ne t'en veulent pas de leur faire perdre des points. Tu les fais rire alors ils te pardonnent. Poudlard est ta maison, tu es de ceux qui ne rentrent jamais pour les vacances. Tu aimes bien rester à l'école, voir les saisons passer, courir dans les couloirs vides, faire un plongeon dans le Lac en été et une visite à Pré-au-Lard en hiver. Tu es rarement seul, de toutes façons, il y a toujours quelqu'un. C'est peut-être ça, ton problème. Tu es incapable d'être seul. Les gens aiment ta présence, ils peuvent presque entendre le sang qui coule, bouillant, dans tes veines, et ils se sentent forts à côté de toi. Tu es chaud, brûlant parfois, mais un bon gars au fond. Pas le plus intelligent sûrement, mais le courage et le sens de la justice font partie de toi. Pas besoin d'être un génie pour avoir l'instinct de défendre les plus faibles, de se mettre debout, de crier à l'injustice. Tes plans manquent cruellement de préparation, tu es bien trop impulsif pour réussir à faire grand chose de ta vie. Mais tu essayes. Tu as cette impulsion, comme une chaleur qui te saisis soudain, et tes actions viennent naturellement, s'enchaînent, bruyantes et tapageuses. Tu aimes faire du bruit. C'est le silence que tu détestes. C'est ta respiration qui ralentit, c'est ton sang qui redevient tiède. C'est ça que tu détestes. C'est ça qui te fais peur. Tu connais beaucoup de monde, mais il y en a peu que tu aimes réellement. Les autres, ils te font rire, tu les fais rire, ils aiment ta glorieuse grossièreté mais ne te connaissent pas. Parfois, tu fais peur aux gens aussi. Quand ils voient tes yeux s'assombrir et le sang te monter à la tête et tes poings se fermer, alors ils reculent, ils sont inquiets. Cette peur que tu peux lire dans leurs yeux parfois te fait encore plus peur à toi qu'à eux. Pourtant ceux que tu aimes, tu les aimes instinctivement, sans trop te demander pourquoi. Tu n'es pas raisonnable. Tu les aimes, c'est tout. Parfois, tu es dur avec eux, aussi cruel que tu pourrais l'être avec des ennemis lorsque tu penses qu'ils ont tort. Ils savent que tu ne seras pas là pour leur dire je t'aime, tout ira bien, ne t'en fais pas. Tu sais pas faire ce genre de trucs, t'as pas les mots pour ça. Mais tu seras toujours là. Tu peux pas t'en détacher, quoi qu'il arrive. Pour eux, tu feras n'importe quoi.


a little something from you.

C'est étrange, on dirait que Deo est un concentré de tous les défauts de Seth. Et des défauts, croyez moi, il en a. Deo, c'est le petit diable perché sur l'épaule de Seth, qui lui souffle des choses à l'oreille, le tente vers le côté obscur. Il sait exactement sur quels boutons appuyer pour faire sortir Seth de ses gonds. Et il adore ça, Deo. Il vit pour ça. C'est une sale bête, pourtant magnifique en apparence. Une sale bête qui ne montre jamais les dents, mais qui se contente de provoquer Seth, à chaque heure de la journée. Son plus grand plaisir, c'est de voir le poing de son maître entrer en collision avec un nez, un ventre, des dents, ou bien voir le visage d'un interlocuteur lorsque Seth lui balance une réplique blessante qu'il regrettera plus tard. Il est le spectateur excité, le citoyen romain qui regarde les gladiateurs s'étriper en sirotant du bon vin. Pourtant, Deo pense que tout ce qu'il fait est pour le bien de Seth. Il pense qu'il ne fait que l'aider à accepter sa vraie nature, à être entièrement lui, à accepter son sang chaud et à vivre, tout simplement. Deo est au fond très attaché à son maître, on pourrait même dire qu'il l'aime...Le problème, c'est qu'il a une étrange conception du bien et du mal, et que ça ne fait que compliquer les choses pour Seth. Le maître est aussi très attaché au petit ocelot, il n'a aucun recul par rapport aux conseils que son patronus lui donne. Bref, ces deux-là sont liés comme les doigts d'une main, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: augustine, mais seth suffira ici.  Daengelo et j'ai seize ans il paraît  Silvfèlechaud
ϟ Où as-tu trouvé le forum? par theodora  Chou
ϟ Personnage: inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? je ne suis pas encore schyzo  What a Face
ϟ Présence: je vais avoir pas mal d'examens d'ici à fin juin mais je devrais pouvoir passer régulièrement.
ϟ Une remarque? j'aime ce forum  Potté   


Dernière édition par Seth Mulligan le Mer 20 Mai - 8:01, édité 8 fois
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:26 (#)
You're not a sad story.

1971 + L'INDIFFÉRENCE EST PIRE QUE LA HAINE. Tu voudrais descendre, leur crier dessus, leur dire que ça ne peut plus durer, qu'ils n'ont qu'à se séparer une bonne fois pour toutes. Mais tu sais d'expérience que c'est inutile. Que tes parents sont des égoïstes et des lâches, qu'ils auraient bien trop peur de se retrouver tous seuls. Non, ils préfèrent ces cris tous les soirs, ces vaines disputes qui ne mènent jamais à rien, à un futur incertain et solitaire. Toi, tu as appris à trouver le sommeil au milieu de tout ça, inlassablement. Parfois, tu restes éveillé assez longtemps pour les entendre remonter les escaliers et passer devant ta chambre sans s'arrêter. De bons parents ouvriraient doucement la porte pour admirer leur bambin endormi et s'extasier sur son air paisible, ou au moins vérifier qu'il va bien. Pas les tiens. Les tiens, ils passent devant ta porte sans jamais s'arrêter. Ils sont bien trop occupés avec leurs propres problèmes. Tu ne les vois qu'au petit déjeuner et au dîner, jamais au milieu. Au milieu, tu es dehors et ils ne te retiennent pas. Tu cours sur le port, tu voles des pommes sur les étalages. Tu n'es pas seul. Il y a aussi Léna, Marek, Theodora, Jayden, Luka et parfois Némésis. Vous êtes sept. Némésis, c'est la jumelle de Léna, mais leur ressemblance s'arrête là. Ce sont les filles Flint. Elles habitent la plus grande maison de Whitby. C'est un manoir aux couleurs sombres qui surplombe tout le village. Whitby, c'est une petite ville portuaire. Beaucoup de sorciers y vivent, mais il y a aussi des moldus. Les parents de Theo, ce sont des moldus. Étrange, non ? Toi, tu trouves ça étrange. Les moldus te font pitié. Tu te demandes comment on peut avoir goût à une existence sans magie. Tout doit être si...restreint. Si gris. D'habitude, tu es dehors la nuit, aussi. Pour quelques heures. Tu sors par la fenêtre et tu retrouves les autres. Souvent, vous allez vous assoir sur les rives du port désert, grimpant sur les mâts des bateaux, trempant vos pieds dans l'eau. La nuit, la ville vous appartient. Quand il n'y a pas de nuages, vous regardez le ciel. Tu ne sais pas qui exactement a commencé à vous appeler Ursa Major. C'est la constellation de la grande ourse, composée de sept étoiles. Ta vraie famille, c'est eux: Dubhe, Merak, Megrez, Phecda, Alioth et Mizar. Toi, tu es Alcor, "le cavalier". Ils ne se rendent pas compte, les autres, à quel point ils comptent pour toi. Eux, quand il faut rentrer chez eux le soir, vers leur famille, ils rentrent. Toi, tu traînes sur le chemin du retour. Souvent tu t'assois sur les marches devant la porte de chez toi et tu restes là jusqu'à-ce que la nuit tombe. T'as pas envie d'entrer, parce qu'à l'intérieur c'est froid, c'est gris, c'est immobile. Ça te fait peur.

1980 + L'ENVOL. » C'est un sourire féroce qui se dessine sur tes lèvres, dévoile tes dents. Un sourire de tueur. Ta mère déglutit, décroche son regard du tien. Lâche. « C'est vraiment ce que tu veux ? » Elle ne capitule pas, pas encore. Ton père reste silencieux, te regarde comme on regarde une araignée se faufiler sous un meuble, avec l'impression que quelque chose lui file entre les doigts. Tu lui lances un regard dur, un regard d'acier qui le transperce. « Seth, on a pas l'argent pour te payer des études supérieures. Et puis tes professeurs disent que tu as tout juste le niveau. Tu dois voir la vérité en face. » La rage gronde. Deo enfonce ses griffes dans le parquet. Tu ne cherches pas à le calmer. Si il pouvait sauter, arracher la face flasque de ta mère d'un coup de dent...Tu imagines la scène comme on profite d'une gorgée de bon Scotch. « Quelle vérité ? Dis moi, je suis pas sûr de comprendre. » Tu fais l'innocent. L'ironie, la haine, suintent de tes paroles. Ton père frappe la table du poing. Le silence retombe, et enfin il ouvre la bouche. On dirait qu'un serpent émerge d'entre ses lèvres pour venir te siffler devant le visage. « Tu ne seras jamais un Auror, Seth. C'est pas pour les gens comme nous. » Nous ?... À tes pieds, Deo grogne, de plus en plus fort, comme l'écho de ta propre rage qui enfle. Tu te lèves trop vite. Ta chaise se renverse. Ta mère se tient les tempes comme si le bruit lui donnait mal à la tête. « Y a pas de nous. Je suis pas comme vous. Et j'ai pas besoin de votre argent. Je préfère crever de faim à Poudlard que vivre ici. Vous m'entendez ? » Tu cries, trop fort. Ils sont habitués à t'entendre gueuler, mais aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui ils ne peuvent pas t'ignorer. Ils n'ont pas d'autre choix que de te faire face. Ton père plisse les yeux. « C'est ça, Seth. Fais ta petite crise d'adolescence. Comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, t'as dix huit ans maintenant. T'as plus besoin de nous, hein ? Prends toutes tes affaires et tire toi. Je veux plus te voir ici, t'entends ? Plus jamais. Allez, dégage. Tu vas devoir te débrouiller maintenant. Bonne chance. » Ton père se lève et sort de la cuisine, te laisse silencieux, le souffle court. Ta mère le suit d'un air inquiet. Tu l'entends qui essaye de rattraper ton père. « C'est juste pour lui faire peur, hein ? Tu veux pas vraiment l'empêcher de revenir ? Hein ?... » Leurs voix s'éloignent, passent au second plan. Tu serres les poings et les dents. Deo lève les yeux vers toi. Il attend que tu bouges, que tu fasses quelque chose. Tes yeux s'assombrissent. Tu grimpes les escaliers et tu pousses la porte de ta chambre. Et puis tu sors tout. Tes quelques vêtements usés, tes livres, ta baguette, ta brosse à dents. Tout. Tu jettes tout en vrac dans une vieille valise en cuir. Tes yeux d'ordinaire si clairs, si verts, sont presque noirs. Ton front est plissé, tendu, tes gestes secs. Tu jettes ton encyclopédie du Quidditch dans la valise, tu glisses ta baguette dans ta poche, et puis tu sors. Juste comme ça. Deo te suit d'un air entendu. Tu dévales les escaliers et tu ouvres la porte d'entrée. Au bout de la ruelle, tu vois la mer, claire, argentée, et le soleil fatigué qui virera bientôt au orange, mais pas tout de suite. La liberté, l'air frais t'attendent. Tu souris. « Où tu crois aller comme ça ? » Tu te retournes. Ton père. Ta mère s'accroche à lui. Ils ont l'air vieux, tout d'un coup. « Si tu passes cette porte, c'est fini, Seth. Et cette fois je suis sérieux. » Tu le dévisages un instant, et puis ta mère aussi. Ta décision est prise. Tu aimerais trouver les mots, leur dire quelque chose d'intelligent pour leur faire comprendre à quel point ils te font pitié. Le genre de phrase qu'ils disent dans les films, le genre de phrase qu'ils tourneraient dans leur tête pendant des années et des années en réalisant leur erreur. Mais tu n'as pas les mots. Tu serres les poings, tu les dévisages une dernière fois. Et puis tu pousses gentiment Deo à l'extérieur, et, tirant tes maigres possessions derrière toi, tu claques la porte. L'air frais emplit tes poumons et tu t'élances dehors. Tu n'as rien. Rien d'autre que la certitude que le futur est à toi.

1980 + SOLITUDE. Tu n'as jamais été de ceux qui rêvent, de ceux qui vivent dans le futur pour arrondir les coins du présent. Toi, tu es de ceux qui vivent l'instant, qui vibrent avec lui de chaque détail. Tu es de ceux qui ne rêvent pas, qui n'ont pas d'ambition particulière. Oh bien sûr, tu déclares à qui veut l'entendre que tu seras un Auror, plus tard, mais c'est pas une façon pour toi de te rassurer, c'est simplement l'une des seules carrières pour laquelle tu aurais éventuellement du talent. Et encore. Auror, c'est juste cinq lettres, un mot. C'est pas un rêve. C'est juste une idée. Tu ne te projettes pas dans le futur, de toutes façons. Le présent est déjà bien trop prenant pour toi. Le problème, avec les vacances, c'est que tu as trop de temps sur les bras. Trop de solitude, et ça c'est jamais bon pour toi. Avant, tu rentrais à Whitby pour les vacances. C'était exactement comme pendant ton enfance : tu étais dehors, toujours, et Ursa Major était au complet. Mais maintenant c'est différent. Maintenant, la porte de chez toi est fermée, et tu n'as d'autre maison que Poudlard. Parfois, ça te panique. Tu sais que si tu réussis à obtenir ton diplôme d'offensive magique, alors tu devras partir cette fois, et que personne ne sera là pour t'offrir un abri, te cuisiner un bon repas. Tu seras seul parmi la foule, et ça, c'est terrifiant. C'est quand même vraiment con, l'argent. Il en faut pour tout. Ces petits cercles de métal définissent la vie, et tu ne l'avais jamais réalisé avant de quitter tes parents pour de bon. Mais tu préfères ne pas y penser. Tu te gaves de la nourriture qu'on t'offre à Poudlard, et tu t'endors dans de bons draps frais : pour l'instant du moins, tout va bien. Mais n'empêche, tu ne peux plus rentrer pour les vacances, et ça, c'est plutôt déprimant. Accoudé au balcon de pierre de la passerelle reliant la volière et une tour, tu regardes les étoiles qui brillent bien fort, là haut dans le ciel. La grande ourse est là, elle brille comme un collier de gros diamants. Les autres, à Whitby, dorment sous ce même ciel. L'idée te réconforte. Une légère douleur au mollet te fait pousser un juron : Deo a arraché un petit morceau de ta peau avec ses dents. Tu lui files un coup de pied. « Pourquoi t'as fait ça ? » Le petit ocelot retrousse les babines. « Je te rends un service en te sortant de ton délire philosophique. Viens, on bouge. Forêt Interdite ? Un classique, mais frissons garantis... » Tes lèvres restent relâchées. Pas de sourire sur ton visage anguleux, baigné dans la lumière de la lune. Pourtant tes yeux brillent étrangement alors que tu regardes ton patronus épingler une araignée avec sa griffe et lui arracher la tête d'un coup de dents. C'est une lueur affectueuse qui brille dans tes yeux. Tu lui files un petit coup de pied pour le mettre en marche. « Va pour la Forêt Interdite. » Tu rabats la capuche de ton pull sur ta tête et vous vous mettez en route, tous les deux.

1981 + RAGE. Je vais la tuer. Personne ne t'as jamais vu aussi furieux. Tu traverses les couloirs de Poudlard en donnant de violents coups d'épaule aux élèves qui ont la malchance de se trouver là. Il faut que tu t'éloignes, il faut que tu t'isoles, avant de faire quelque chose de regrettable. Ton visage est comme secoué de spasmes, tes narines palpitent, tes yeux roulent dans leurs orbites, ton menton tremble, tes sourcils se contractent. Personne ne t'as jamais vu comme ça. Certains sourient. Ils voient Seth Mulligan en colère, et ils se disent qu'il va y avoir une bagarre, c'est sûr. La plupart te suivent des yeux d'un air excité en serrant leurs livres contre leur poitrine, ils regardent tes poings serrés d'un air entendu. Je vais la tuer. Un voile sanguin se dépose devant tes yeux, tes ongles s'enfoncent dans tes paumes. Tu gravis les escaliers vers les quartiers de ta maison. Le tableau proteste, te rappelle qu'à cette heure-ci tu devrais entrer en classe. Ton regard noir lui fait peur, tu lui présentes le mot de passe comme un couteau à la gorge et il te laisse entrer avec un petit rire nerveux. La salle commune est vide, les dortoirs aussi. Ton dortoir est en désordre. Tu t'assieds au bout de ton lit et prends ton visage dans tes mains en soufflant comme un bœuf. « Je vais la tuer. » Cette fois tu oses parler à haute voix. « Sale petite pute. » Tu te lèves soudain, comme monté sur un ressort, et ta main balaye violemment ta table de nuit. Tes affaires se fracassent par terre. Le bruit t'apaise. Tu contemples le désordre en fermant et ouvrant les poings, les yeux sombres. Némésis est fiancée. C'est une bonne grosse blague, tout ça. Elle a accepté celui que ses parents lui ont présenté, un bon vieux sang pur bourré de fric avec une gueule d'assassin. Elle a accepté comme elle l'a toujours fait, cette sale fille à papa. Elle le connaît à peine et...Comment ose-t-elle ? Comment ose-t-elle? Comment peut-elle sourire, montrer sa bague de fiançailles à ses amies, alors qu'hier encore, tu comptais les tâches de rousseur sur sa peau dénudée ? Tu pourrais la tuer, tu pourrais la tuer de tes mains. Tes yeux se remplissent de larmes qui te donnent envie de vomir. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne pleures pas, c'est ça ? Non, toi t'es un homme. Tu es Seth Mulligan. Et puis tu ne l'as jamais aimée...Mais tu étais fier qu'elle ne te résiste pas, qu'elle te laisse poser tes mains de paysan sur sa peau de princesse. Et ces fiançailles, c'est un affront à ta fierté. Tu as été stupide de penser qu'elle pouvait te voir autrement que comme une personne de plus à son service. Tu voudrais l'étrangler. Parce qu'au fond, tu l'aimes bien, hein ? Elle t'as laissé voir une facette d'elle que personne d'autre n'a jamais vue, et tu ne peux pas l'oublier. Toutes ces petites choses qu'elle a fait malgré elle, elles sont gravées dans ta mémoire. Et ces gravures s'enflamment, elles brûlent maintenant comme une plaie infectée. Doucement, progressivement, tu te calmes. Ta respiration se fait plus sûre. Et tu prends la décision d'aller voir la rousse. De lui dire d'un air décontracté que tu t'en fiches, que vous pouvez toujours vous voir en secret, ou pas, ça t'est égal. Tu décides de cacher ce que tu ressens, comme toujours. Tu vas regarder les diamants sur son annulaire d'un air moqueur, pour qu'elle voie que ça ne t'impressionne pas, toi. Elle ne doit pas savoir. Personne ne doit savoir.


Dernière édition par Seth Mulligan le Dim 17 Mai - 13:23, édité 9 fois
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:31 (#)
Seth Chou j'aime beaucoup de prénom :3

Bienvenue sur BP hihi et bonne rédaction Slurp
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:31 (#)
Bienvenue love
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:35 (#)
merci à tous les deux ! Chou
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:38 (#)
Bienvenue hihi
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:40 (#)
Bienvenue sur BP Chou
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:42 (#)
bienvenue ! Chou
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:43 (#)
Sherman dead

Bienvenue Chou
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Sam 9 Mai - 23:44 (#)
merci « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major) 1094600113
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Guest, Sam 9 Mai - 23:51 (#)
Bienvenue! Yaaa
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Guest, Dim 10 Mai - 0:45 (#)
Bienvenue & bon courage pour le reste de ta fiche « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major) 2895445845
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Dim 10 Mai - 1:10 (#)
Theodora a ramené plein de gens hihi

Bienvenue sur le forum Brille
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Dim 10 Mai - 3:03 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
par Invité, Dim 10 Mai - 8:19 (#)
bienvenue Brille
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Message Re: « we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)
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« we are the reckless, we are the wild youth » + seth (ursa major)

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