| « cerveau de lune » ☓ theodora (URSA MAJOR)par Invité, Sam 9 Mai - 23:41 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Theodora Baya Foal FEAT. bryden jenkins dix sept nimbus 200 ϟ 7e année, cursus primaire ϟ cacatoès blanc ϟ née-moldueNom: foal. il paraît... j'imagine que l'histoire de ma famille a débuté sur ce nom. j'essaye parfois d'imaginer si le premier foal de la famille avait été sorcier. ou encore si à cette époque ils m'auraient brûlée ? mais j'préfère ne pas y penser. ça me fou la déprime. pour l'instant je préfère penser que je suis simplement moi, dans le cocon de ma famille. dans les bras de maman et papa foal. Prénom: theodora. je dé-teste ce prénom. je le trouve long, vieux jeu, barbant. il ne me va pas trop... je sais pas d'où maman a sorti ça ? le pire, c'est quand elle m'appelle dora. ça fais pute, clairement. s'cusez moi hein, j'suis peut-être un peu cash ? Âge et Date de Naissance: un certain premier mai, dans l’hôpital le plus proche de la petite ville de withby.. il paraît qu'il pleuvait quand je suis née, mais j'aime à croire qu'un léger rayon de soleil illuminait mon visage quand j'ai ouvert les yeux. un peu comme si la magie s'était imprégnée dans mon petit corps dès le début. de la belle magie dans un rayon de soleil. j'ai l'impression que même aujourd'hui, alors que dix-sept années me hérissent le poil, j'ai toujours ce rayon de soleil qui passe au travers de mes yeux. Nature du sang: papa, maman. ils sont simples, normaux. je les aime pour leur si grande simplicité qui fait leur singularité. ce n'est pas de tout repos d'avoir une gamine sorcière quand on est moldus. putain ouais, c'est pas de tout repos... Situation familiale: décidément, je crois ne jamais avoir autant parlé de mon père et ma mère. j'ai pas trop envie de les souiller avec des mots mal choisis, ce sont des gens biens. ils ne méritent pas les emmerdes. je devrais peut-être un peu plus leur montrer que je les aimes et que je suis reconnaissante de tous leurs efforts... leur bonté les a fait adopter l'enfant d'un ami. luka. luka c'est ma sœur, ma protégée. une partie de ma vie. une partie de ma tête. une partie de mon esprit. si elle souffre je souffre. si elle meurt je meurs. nous n'avons pas le même sang, mais il a la même couleur, celle de la magie. Patronus: c'est un cacatoès blanc. depuis le début, j'ai pris l'habitude de l'appeler l'Ami. je l'ai toujours accepté à mes côtés. j'ai toujours aimé passer ma main sur ses plumes, entre ses ailes. j'ai même accepté les nombreuses fois où il m'a mordu... j'embrasse encore les cicatrices quelques fois. Miroir du Rised: entre moi dans la vie et la theodora que je vois dans le miroir, je ne vois aucun changement physique. je suis la même, même sourir, même peau, mêmes cheveux. c'est mon regard qui change et je n'ai même pas besoin de l'analyser pour comprendre ce qui a changé : je suis guérie. Composition de la baguette magique: ma baguette ? elle est en chêne blanc, mesure vingt-quatre centimètre et renferme du ventricule de dragon. elle se dresse simplement entre mes doigts. pas de fanfreluches, pas de trucs de chochottes. c'est un bois vrai, dur et fort. une grande fissure s'étend verticalement, mais il paraît que ma baguette ne craint rien. elle me fait penser à moi, elle est blessée. . Epouvantard: une main, celle d'un inconnu, qui se pose sur mon visage et qui m'étouffe. je n'arrive pas bien à comprendre de quoi il s'agit... chaque fois qu'un professeur m'a confrontée à un épouventard, il l'a écarté tout de suite. la main semble être une ombre, et je suis persuadée que dans mon esprit, elle représente ma maladie. j'ai peur. j'ai peur. Etudes Suivies: je suis encore le cycle d'études primaires. je trouve déjà que ça va trop vite... beaucoup trop... j'ai du mal à me projeter dans le futur. je suis tellement persuadée de ne pas en avoir. je veux juste vivre, être avec mes amis, prendre le temps de faire de la belle magie. avec un beau corps. avec un bel esprit. avec une belle vie, magique ou non. Caractère un peu. beaucoup. terriblement. c'est un peu comme ça que je me traduis. tout commence par si peu, pour finir par si grand. ça me terrifie et en même temps j'aime ça. je ne me dit pas terrifiée par mon présent. mon présent, je le vis. mon présent c'est tout ce en quoi je peux compter. ainsi j'ose tout faire. je suis intrépide, infatigable. je veux tout voir, tout connaître, tout comprendre. la haine comme l'amour, le malheur comme le bonheur. j'aime ressentir des choses. j'aime la sensation. j'aime le sentiment. je veux être sans cesse en mouvement. si je le pouvais, je ne dormirais jamais... je cris, je cours, je saute, je hurle... je vole. j'aime me sentir en vie. j'aime me sentir avec le monde autours de moi, avec de l'air entre les bras et dans les poumons. là, tout de suite, maintenant : je veux ressentir. en me regardant, sautant dans les torrents et montant au plus haut des cyprès... vous penserez que rien ne m'effraye. et pourtant il n'y a rien de plus faux. s'il y a bien quelque chose qui m'effraye c'est le futur. pourquoi me direz vous ? je vous répondrais alors que c'est parce que mon futur est inexistant. ou du moins, il l'est presque... mon futur est comme une peinture usée par la temps. plus je vis, plus je meurs. c'est la mort, qui me fait peur. on m'a souvent dit que la magie saurait guérir mes plaies... pfff, CONNERIES. la magie ne peut rien, n'a jamais rien pu. la magie ne sait rien, n'a jamais rien su. je suis celle que je suis, et je le resterais à jamais, parce que la magie ne peut rien pour ma tête. tout ce que je peux faire, c'est lui demander de tenir encore. « reste moi. reste moi. reste moi. » je serre d'une main le courage au plus près de ma paume, tandis que de l'autre je me cramponne aux restes de la corde de l'espoir qui me fait vivre. combien de temps encore ma tête tiendra bon ? car elle est défaillante. elle perd contrôle de manière soudaine ; et alors je cris et je serre les dents. je-suis-ma-lade. eh ouais... il paraît que je suis atteinte d'une anomalie cérébrale. sauf que personne n'a jamais compris la merde qui se cachait dans mon cerveau. c'est rien qu'un grain, un tout petit grain qui fait la différence. qui fait que je me tape des crises chroniques, sur le sol. je claque des dents, je gémis. ça me fait mal, mais aucun n'arrive à saisir quelle bête se dissimule au fond de mon crâne. moldu ? sorcier ? personne n'y peut rien... je suis obligée de continuer à vivre, l'air de rien. on me demande de faire comme si de rien n'était, comme si j'étais normal, comme si je ne souffrait pas... on me demande de faire avec. « ne surtout pas oublier de sourire... » c'est dans ce genre de moments que je réalise que la magie n'est rien, juste un souffle dans les poumons du monde. j'ai alors découvert grâce à cette part de malheur en moi que la plus belle magie était celle qui maintenait les quelques restes de la theodora heureux. theodora, theodora, c'est bien moi et j'en suis fière. je porte mon nom avec fierté. theodora. theodora. theoora, belle magie la fait sourire, lui fait voir le monde en grand, lui fait faire des choses folles, des choses impossibles, lui fait croire en le monde, lui fait voir les couleurs, lui donne envie de se battre, lui fait croire en la magie (la vraie, celle au fond, tout au fond de la cage thoracique... boum, boum.). la magie a proprement parler, je dois dire qu'elle m'importe peu, je n'y crois pas. je n'y croirais jamais. cette magie est noircie par l'orgueil des sorciers. si le monde était la mer, le moldus seraient les poissons, les sorciers seraient les algues, et moi je serais l'écume. oui, écume. je suis cette mousse blanche, ce dépôt de la nature. cette œuvre éphémère forgée par un Être surpuissant. on ne peut rien face à la force de la vie. ce ne sont que des putains d'illusions désabusées... le tissu de l'espoir où logeait un trou béant, dissimulé sous un morceau de tissu mal rapiécé qu'on a tenté de nommer magie. qui osa croire que magie voulait dire bonheur ? qui osa croire que magie était solution ? qui osa croire que magie remplaçait l'erreur ? qui osa croire que magie rimait avec amour ? conneries. que des conneries. trop de conneries inculquée à des incrédules, des naïfs. la magie nous venait en aide quant à des problèmes physiques et matériels, si bien qu'on oublia ce qu'il se passait dans la tête de l'Homme. bien vite, on se noya dans l'idéal de ceux qui crurent à leur pouvoir parce qu'ils tenaient entre leurs mains une baguette magique. moi, je crois en l'Homme. le vrai, le simple. oui, quand je regarde cet inconnu, son cul posé sur le béton nu, l'air béat, stupide et sans valeur... je le trouve intelligent, courageux et puissant. parce qu'il semble savoir vivre, savoir se battre, se battre pour de vrai contre ce qu'il y a de grand. tenir tête à l'immensité du monde et regarder de haut le pouvoir de la nature. c'est ainsi qu'il créé sa force. sa beauté. sa magie.alors putain je vis, alors putain je saute, alors putain je cours, alors putain je ris, alors putain je tombe, alors putain je souris, alors putain j'm'en fou, alors putain je m'amuse, alors putain je vole, alors putain je cris, alors putain... je fais de la belle magie. a little something from you. l'Ami. je ne sais même pas si j'ai besoin d'en dire plus. son surnom le caractérise vis à vis de moi à la perfection. lorsqu'il est apparu, je ne comprenais pas très bien ce qu'il m'arrivait, un peu comme tout le monde en fait...à vrai dire, bien que n'ayant guère compris que cet animal était lié à moi et que j'étais liée à lui de manière vitale, j'étais incapable de le quitter. il y avait quelque chose de moi que j'avais tout de suite placé en cet animal : mon espoir. depuis toujours, je l'ai considéré comme plus qu'un animal. mais également comme plus qu'un simple patronus auquel j'étais désormais liée jusqu'à ma mort, comme un fardeau. je prenais un plaisir fou à le serrer contre ma poitrine : ses plumes étaient douce, je sentais son petit corps si fragile entre mes doigts, je sentais son cœur qui battait, je sentais la chaleur de sa chaire et de son sang, je sentais la chance que j'avais d'avoir un Être au creux de ma main. je ne sais pas très bien pourquoi la rencontre avec ce cacatoès fut un déclic pour moi. j'ai un peu eu l'impression qu'il comblait un vide en moi, qu'il était là pour me soutenir. mais surtout, j'avais compris qu'il était là pour m'aimer. j'ai fait de lui un compagnon, un frère... l'Ami, avec une majuscule. ce petit cacatoès blanc, plein de l'innocence et de l'ignorance du monde, plein du simple et pure désir de continuer de battre des ailes et de survivre. pour moi, il est l'être le plus noble de tous. il était issu de la magie et pourtant, j'étais incapable de ressentir un brin de magie en lui. depuis que l'Ami est auprès de moi, une lueur c'est allumée au fond de ma cage thoracique et a ravivé mon corps. je me sentais forte, puissante, comme si même ma tête était capable de lutter. j'aime à croire que l'Ami a ajouté quelques années à mon compteur. il était si parfait pour la frêle theodora que j'étais devenue, bouffée par sa maladie. je ne souriais pas, je ne riais pas, je restais assise, j'attendais. l'Ami était à la fois mon opposé et ma moitié. si aimant, si joyeux, si flamboyant, si joueur, si aimant, si intrépide, si fidèle, si éclatant, si aimant. si aimant. si aimant. sous le soleil et sous la lune, il était à mes côtés. cette tache blanche, cette étoile : le protecteur d'une fille de la lune, fragile et éphémère. aujourd'hui, je suis forte, si forte, trop forte. dans ma tête comme dans mon corps, j'ai pris une puissance à tenir tête au monde et à lui cracher à la gueule. je ne suis plus la theo que j'étais, je suis désormais cette femme fière avec son oiseau blanc sur l'épaule. je regarde le monde et je me sent grande. grace à l'Ami, je me suis retrouvée. lorsqu'il vole, j'ai la sensation de prendre une bouffée d'air frais. quelque chose de nouveau qui se glisse dans mes membres. j'aimerais pouvoir voler à ses côtés. j'aimerais pouvoir me loger sous son aile. j'aimerais pouvoir être légère comme ses plumes. j'aimerais être libre comme l'Ami : dans mon corps et dans mon esprit. mais dans ma tête aussi. dans ma tête. dans ma tête. You're not a sad story. j'ai la lune dans la tête, sa part d'ombre et de lumière. un jour demi un jour pleine, je suis une lune qui se métamorphose. je fais partie de ce genre de personnes que la magie n'a pas su combler. ce genre de personne qui n'existe plus qu'à demi car le destin à voulu qu'une maladie vienne entraver son avenir. parce qu'à quoi bon remplir une clepsydre fissurée ? on me voyait comme un semblant de vrai. on m'regardais même plus, comme s'il ne restait qu'une goutte à mon enfoirée de clepsydre. à part papa et maman, à qui je dois tout : leur patience, leur acharnement, leur générosité, leur optimisme, leur amour. dans la rue, mes amis m'avaient abandonnés dès qu'ils avaient appris que j'étais condamnée. j'étais condamnée d'avance. comme ce chien enragé que cet homme nargue avec sa seringue. comme une hyène attendue par un fusil derrière ce rôcher. on prend souvent bien peu compte de si la hyène fait mal, ou a mal. et si ce n'était pas sa chaire qui était déchirée, mais sa pensée ? et si son esprit était réduit en miettes, et que ça lui faisait mal, les miettes qui venaient étouffer sa vision, ses poumons, ses gestes, ses restes. que ça l'empêchait d'avancer, de lutter. et si finalement il vallait mieux que sa peau soit en lambeaux ? car tandis qu'un membre déchiré est guèrit en un coup de baguette, un trou dans la peau de l'esprit est quand à lui intouchable. intouchable, irréapable. alors à quoi bon remplir une clepsydre fissurée ? telle était l'interrogation principale de la gamine que j'étais. mais que puis-je faire contre les défaillances de ma raison ? suis-je coupable de ces moments où je ne comprend plus rien ? ces moments où je perd le contrôle, que l'enfant devient démon ? comme si un ange volait un instant parmi ceux de l'enfer. une goutte d'eau jetée dans les flammes. ou tout simplement moi, qui m'enflamme. c'est un morceau sombre qui se loge dans les méandres de mon esprit et qu'aucun ne semble pouvoir atteindre. pas même la sorcellerie. et soudain. soudain luka. j'avais six ans. c'est incroyable, j ne saurais dire comment elle put illuminer ma vie comme elle l'a fait. j'ai vu en elle un nouvel espoir. celui d'une autre vie, une autre gamine pleine de futur. je me souviens, la première fois que nos regards se sont croisés. nos iris se mélangèrent, nos pupilles n'étaient qu'une seule. comme si elle avait lu toute la peine qu'il y avait en moi, et que j'ai lu toute celle qu'il y avait en elle. j'avais envie de vivre pour elle, d'être à ses côtés, de lui prendre la main, d'être sa nouvelle famille, d'être sa nouvelle soeur. j'ai mis ma maladie de côté et j'ai rempli le trou béant qu'il y avait dans ma tête avec le mot amour. « courage. courage. tu tiendras. » et puis c'est arrivé : face au mot amour s'est dressé le mot magie. je me sentais forte, forte, forte. il y avait luka aussi, et l'on se sentait forte, forte, forte. invincible. on était deux astres et l'on brûlait de mille feux. elle était le soleil, moi j'étais la lune. j'en avais oublié mon mal, j'étais sans cesse pleine lune. plus de trou, plus de vide. j'étais theodora. je pensais que ma vie battait son plein tant elle attrait dort. c'était l'apogée de me petite vie. je ne comprenait pas très bien d'où me venaient mes pouvoirs, après tout, chaque enfant prétend en avoir. je me prenais un peu pour une fée je crois et j'étais persuadée que j'aurais été un jour capable de me guérir. c'était l'époque où j'étais encore insouciante. c'était beau, la bulle de l'enfance... aux innocents les mains pleines. commença alors une nouvelle période de ma vie. j'avais commencé à grandir, le monde s'assombrissait peu à peu à mes yeux et le filtre rose de ma vision enfantine s'évaporait à mesure que je prenais des centimètres. j'ai vu le monde, j'ai vu les autres, j'ai vus les gamins autours. j'ai changé. j'ai rencontré marek. il avait ce regard enflammé, se visage fort, ce sourire... ce sourire. on aurait dit que deux oiseaux s'envolaient en emportant les commissures de ses lèvres. j'étais amoureuse, comme une enfant. mais éperdument. pour toutes les fois ou j'ai épié les pétales de roses en m'arrêtant sur "à la folie". je passais le plus clair de mon temps avec lui. je tentais de l'impressionner avec mes pouvoirs mais lorsque j'ai appris que nous partagions les mêmes j'ai du trouver un autre moyen d'attirer son attention. à ma plus grande honte je me servis de ma maladie pour l'attendrir. il s'occupait de moi, se préoccupait pour moi... et je ne pouvais (et ne puis toujours pas) me lasser de ces mots si simples qu'il me disait « fais attention à toi. » je me sentais protégée et en sécurité. j'avais l'impression qu'il veillait sur moi. c'est à partir de cette période que j'ai considéré ma maladie comme un atout. il m'arrivait même de m'en vanter. surtout lorsque j'ai commencé à fréquenter les amis de marek, ce qui fut aussi un nouvel événement dans ma vie. chacun d'eux étaient sorciers et j'avais trouvé des gens (presque) comme moi. le seul élément qui me démarquait d'eux était ma maladie. c'était devenu mon point fort, ce qui me rendait unique. car avec eux, chacun était unique. nous étions chacun une personnalité, et ensemble nous en formions une nouvelle. une personnalité formidable. un groupe incroyable. je me sentais moi et j'étais forte, seule comme à leurs côtés. nous portions chacun notre coeur au fond de notre paume et pulsait à son travers le sang des sorciers. j'ai découvert peu à peu ce monde, cette culture. je suis devenue sorcière. poudlard est arrivé. avec ses joies, ses pleurs, ses bonheurs. je me sentais renouvelée. je devenais une autre. j'en apprenais sur moi et sur le monde. mais peu à peu j'apprenais également que j'étais condamnée. finie. terminée. je n'étais que fumé entre les doigts du monde. même en m'assument aux côtés des ursa major, je me sentais absente, sans but. sans valeur ? je ne savais pas ce que je représentait, s'ils me voyaient déjà comme un fantôme dont ils ignoraient les véritables qualités et esprit pour contenter mon humeur. pour contenter ma tête. mais ce qu'ils ne savaient pas c'était que ma tête ne se contentait pas. elle était percée. la clepsydre. la clepsydre. à quoi bon remplir une clepsydre fissurée ? mon courage se muait en rage, en une audace mauvaise. je souhaitais mourir et en finir. j'avais compris au la magie ne pouvait rien pour moi, j'avais l'âge de voir la réalité des choses. et j'ai péri, je me suis tapie au fond d'un creux, celui de la solitude. pourtant je voulais tant les aimer, mes amis, mes amours. mais j'étais incapable de leur faire subir ma personne. je ne voulais pas qu'ils me subissent. me subir. me subir. je les aimais, j'avais besoin d'eux pour cette heureuse. pas pour vivre, je m'étais toujours suffie à moi-même quant à la survie. mais je ne souriais plus. mais il restait encore la dernière étape de ma vie jusqu'à ce jour : l'Ami. je ne pense pas voir besoin de m'étendre à son sujet... je l'ai déjà fait suffisamment plus tôt. vous aurez saisi l'essentiel, il fut ma bouée de sauvetage. il m'a tirée d'une abysse sans fin, d'un noir profond où tout espoir semblerait perdu. une étoile, au milieu des méandres de fumée. l'Ami. l'Ami. l'Ami. il m'a fait comprendre à quel point le prix de la vie était élevée, et que c'était pour le monde que je devais continuer de sourire. subsister pour ceux que j'aime, subsister pour moi, subsister pour Vivre avec un grand V. s'autoriser à vivre. s'il.vous plait, je vous en pris... laissez moi vivre, le temps qu'il faudra. je tiendrais longtemps, car j'ai mon poing sur la table. de fer. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: b o r d e r l e s s, mais sinon c'est golie ϟ Où as-tu trouvé le forum? de renom, of course (aa) ϟ Personnage: Inventé !! ϟ As-tu un autre compte sur BP? nope, sorry moussaillon... ϟ Présence: on va dire 4/5j sur 7. ϟ Une remarque? JE ME RAMÈNE AVEC UNE BANDE DE POULES CRASSEUSES, ET URSA MAJOR > ALL
Dernière édition par Theodora Foal le Dim 31 Mai - 17:11, édité 8 fois |
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