léopardi ▽ Tu reconnaîtras la loyauté chez autrui en ce que, te fréquentant, il ne te laissera pas espérer de bons services, ni surtout en craindre de mauvais.
« Matthias était là assis dans les marches de sa tour, il attendait Alexis qui lui avait donné rendez-vous la veille pour le lendemain. Elle était rarement à l'heure, mais là ça dépassait l'entendement. Ils devaient se retrouver après le repas dans la grande Salle. Il avait patienté dans la salle deux heures en s'entraînant devant sa maudite plume, l'informulation et lui avait quelques difficultés c'est pour ça qu'Alexis devait l'aider. Oslam avait fini par s'endormir dans la poche avant de son sweet. La tête du chaton sauvage sortait du côté droit et la queue du côté gauche. Matthias commença à câliné le chat instinctivement, avant de se rendre compte que c'était Oslam qui lui avait implicitement et très délicatement suggéré. Le chaton émis un petit bruit, personne en dehors de son propriétaire n'aurait pût se douter que celui-ci rigolait. Quand Matthias se décida enfin à rentrer, il remarqua l'ambiance pesante qui régnait dans la salle commune des Gryffondor. Même si les septièmes années avaient pratiquement fini leur examen, leurs cadets de cinquième année était à la veille du premier. Matthias se rappela dans l'état où il se trouvait à cette période deux années auparavant. Stressé, amaigri et essayant inlassablement de faire abstraction des commentaires de Oslam, qui montrait son plus mauvais caractère à ne pouvoir sortir prendre de l'air frais. Il sourit en voyant un des élèves s'énerver face à un sortilège de métamorphose.
«- Excuse moi, tu as un problème ? s'enquit Matthias auprès du jeun garçons couvert de sueur.
- C'est cette maudite bougie j'essaye de la transformer en oiseau, mais je n'y arrive pas. Le jeun garçon n'avait pas cessé de serrer la mâchoire, il montrait véritablement quelque signe de folie, la folie des examens.
- Tu as essayé en allumant la bougie ... Matthias sourit intérieurement, il avait eu la même difficulté. Le problème commun était de ne pas lire les petites lignes à la fin des pages.
Quand Matthias atteignît sa chambre, elle était déserte. *Mais où sont-ils donc allé ?*. Il se rappela qu'une élève de Serpentard de huitième année avait tenue à organiser une réunion pour protester contre « Les libertés donné aux êtres de maison sont un risque pour les sorciers », réunion grotesque, mais qui avait été autorisé par le directeur de sa maison. * Si les gars sont allés à cette réunion ça va finir mal ... » non pas qu'ils étaient contre l'idée, mais c'était une idée de Serpentard. Matthias se rappela soudainement la promesse qu'il avait faite à Iliana. Il pris donc son encrier et sa plume, descendit dans la salle commune trouva un espace où s'installer et commença à rédiger sa lettre:
De l'école, au mois de Mai.
Ma chère Iljana, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ton dévoué, Matthy
Il avait eu du mal à trouver les thermes adéquates de peur que la lettre ne tombe entre des mains peu amicales, fatigué et tombant dans le sommeil il se promi de l'envoyer le lendemain matin.
(c) AMIANTE
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Re: Quand le hibou chante, la nuit est silence -Iljana A. Warshawski
Voilà maintenant quelques jours que j'étais sortie de quarantaine et cela me faisait beaucoup de bien au moral. Je tentais de récupérer, me remettant à mes vieilles habitudes, surtout depuis le retour de Llanja. J'espérais d'ailleurs que de me remettre totalement en forme et en phase avec moi même me permettrait de me retrouver à nouveau en phase avec lui. J'avais l'impression que c'était mal partie pour l'instant, mais je ne désespérais pas. Je ne savais juste absolument pas comment m'y prendre. Aussi, nous nous ignorions royalement. Nous ne faisions que nous déplacer ensemble. J'aurais eu un animal de compagnie qui me suivrait, ça aurait été la même chose. Encore que non ! L'animal lui ne m'aurait pas regardé avec ce regard froid et désaprobateur qui le caractérisait maintenant. Cela me faisait froid dans le dos parfois. Pourtant, d'autres fois, j'avais l'impression que quelque chose vibrait entre nous, un reste de cet ancien lien, bien trop ténu pour que je puisse m'y accrocher.
Ce matin là, j'étais descendue avec Terry pour déjeuner dans la grande salle. Je l'avais un peu boudée, me sentant trop peu en forme pour me tapper les étages. Mais là, ça me faisait sortir un peu, marcher, reprendre de l'exercice. Llanja avait beau ricanner quand je pensais à ces marches quotidienne comme des exercices, c'en était après être restée enfermée des mois en quarantaine. C'est d'ailleurs là qu'elle reçu une lettre d'un ami. Terry, curieux, mais pas investigateur, lui demanda qui c'était. Un élève que j'ai eu en stage au Ministère... Par pur hasard, il aurait dû finir au Magenmagot. Mais on est restés en bon terme. Dire pourtant que c'était mal parti au départ. J'avais encore parfois du mal à croire la façon dont notre lien avait évolué. Pourtant je savais ce que renfermait cette lettre et je n'avais aucune envie de la lettre au vu de tous. Aussi je la rangeais, lançant un clin d'oeil à Terry que je ne pouvais pas mettre dans la confidence encore, bien que je commençais à y songer. Je l'ouvrirais plus tard et lui répondrait directement. Comme ça, je ne risquarais pas d'oublier.
Un peu plus tard, j'ouvris donc cet lettre, dans le confort de mes appartements avec Terry et alors que j'étais seule. Rien ne pressait pour que je parle de tout ça avec lui, mais je n'avais pas envie que ce soit à cause de ça. Je fus attristée de lire ses lignes, surtout sachant ce que je devrais lui répondre. Je sentis en moi une sorte de chaleur monter et, profitant de cette brève accalmie, je me mis à tracer mes mots doucement, soignant la formulation. Je savais que ce ne serait pas simple. D'abord je lui avais refusé son entrée, maintenant, il ne pouvait plus parce qu'il était encore élève. J'étais plutôt d'accord avec cette idée, même si je doutais peu de ses capacités aujourd'hui.
De l'école, au mois de Mai.
Cher Matthias, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ton amie, Iljana
Et voilà, ces quelques mots viendraient encore retarder son entrée dans l'ordre du phénix, mais cela viendrait ! Un jour prochain... Je me relevais, partant utiliser un hibou pour faire cette course, n'ayant moi-même qu'un chat, qui commençait à se faire vieux...
Guest
Invité
Re: Quand le hibou chante, la nuit est silence -Iljana A. Warshawski
léopardi ▽ Tu reconnaîtras la loyauté chez autrui en ce que, te fréquentant, il ne te laissera pas espérer de bons services, ni surtout en craindre de mauvais.
Cher Matthias,
Pardonne mon absence de nouvelles ces derniers temps, notamment à ce sujet. Avec la quarantaine, je n'ai ni le temps, ni la pensée à ça. Je te rassure, tout va bien maintenant. J'espère que tes examens se sont bien déroulés et que tu réussiras la métamorphose. Je compatis, ce n'est pas la matière forcément la plus simple. Je ne doute cependant pas que tu y arrives. Pour ça, malheureusement, ça ne sera pas pour tout de suite. Il faudra attendre la fin de tes études pour avoir ton propre Phénix. D'ici là, continue sur cette voie, ne relâche pas tes efforts et profites-en aussi ! Tu auras bien le temps de te préoccuper à ce sujet plus tard. Désolée de ne pas revenir avec d'aussi mauvaises nouvelles, mais ne doute pas que je suivrais ton avancée et que je reviendrais vers toi en temps et en heure pour ça.
Prends soin de toi.
Au plaisir de te lire !
Iljana
Matthias regardait la lettre que lui avait envoyé Iljana, une colère sourde et froide envahissait peu à peu ses veines. Il ne comprenait pas, il était majeur et quand on est majeur, par principe, c'est que l'on est libre de faire ce que bon nous semble. Il relut la lettre une dernière fois avant de la froisser pour la jeter à la poubelle. Il tremblait de rage, un gout métallique envahissait sa bouche. Oslam vint se frotter à lui. « Calme toi, tu feras partie de l'Ordre du Phoenix, un jour quand elle estimera que tu seras prêts, regarde ton comportement on dirait un enfant qui n'a pas eu son bonbon. » Matthias regarda Oslam avec une furieuse envie de lui mettre une muselière, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien.
Matthias était descendue dans la salle commune avec l'espoir de voir un visage amical, voir compréhensif, mais il se rendit vite compte que de parler de ses déboires avec l'Ordre étaient un gros risque pour une futur intégration. Il y avait une légende, une légende qui courait entre les murs du château une légende au sujet d'une société secrète. Matthias en avait entendu parler une fois, une seule fois, cependant jamais il n'eut accès à quelque information que ce soit. Il avait tellement envie de mettre sa pierre à l'édifice que montait l'Ordre pour contrer celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
Notre jeune sorcier, s'approcha de la fenêtre et vit Bartholemew au loin, sur un banc, une jeune demoiselle de Poufsouffle sur les genoux. Ils étaient proches, trop proche du gout de Matthias. Déjà énervé, le préfet des Gryffondorsortit sa baguette, « Avis », une dizaine d'oiseaux sortie de nulle part allèrent virevolté autour des deux jeunes gens. Au moment où Matthias allait pour faire de ses oiseaux des soldats avec des serres, capable de détruire le visage de la pauvre fille abusée par ce goujat de Bartholomew, il se rendit compte qu'il avait un autre pouvoir. Il descendit en bas de la tour et s'approcha discrètement des deux jeunes gens, s'amusant à regarder les oiseaux bleus et or qui exécutaient un ballet devant leurs yeux. « Hum hum hum » Les deux jeunes gens se relevèrent, Matthias essayait d'échapper au regard de Bartholomew. « Comme vous le savez, il est interdit de se bécoter, où du moins dans un lieu public à la vue de tous, 5 points en moins chacun ». Il repartie.
Il remonta direction la volière en s'asseyant sur une des marches il leva sa baguette. « Accio sac à lettre », au bout de quelque minute, on vit au loin une poche se balançant dans le vide et qui s'approchait de Matthias. Il sortie une lettre froissée, une plume à papotte que lui avait offert son grand père.
Matthias replia la lettre la scella avec un sort. Pris une chouette au hasard surement une de l'école et l'envoya, il s'assi sur les marches sales. Sorti sa baguette et fît apparaître ces oiseaux qu'il appréciait tant.
(c) AMIANTE
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Re: Quand le hibou chante, la nuit est silence -Iljana A. Warshawski