BELLUM PATRONUM


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you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
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Message you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:06 (#)
jawhar amon hannibal
shafiq
ft. michiel huisman
sang pur
trente-et-un ans
célibataire
hétérosexuel
professeurs de runes anciennes
requin blanc
membre de l’ordre du phénix
crédit tumblr
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À propos
Nom: Shafiq ; à la base héritier de la famille, ce fut l’oncle qui prit le relai avant que Jawhar ne rentre du Mexique, décidé à retrouver la place qu’il occupait. Prénom: Jawhar, prénom arabe signifiant joyau. Amon étant le nom de l’Inconnaissable, un des dieux principaux du panthéon égyptien et berbère, et Hannibal a été donné en l’honneur d’Hannibal Barca, conquérant préféré de la mère de Jawhar. De grands et beaux prénoms certes, mais souvent oubliés devant la signification du surnom de l’égyptien : Jaw mâchoire. Âge et Date de Naissance: né le quinze février mille neuf cent cinquante-et-un à Alexandrie, en Egypte, ce qui fait de lui un égyptien de trente ans. Il a cependant passé ses derniers anniversaires dans une cave. Nature du sang: Jawhar est un Shafiq, l’ainé même, né d’un mélange entre un égyptien et une libyenne berbère. Situation familiale: A l’origine membre d’une famille de quatre, ils se sont retrouvés coupés en deux par la mort d’Abdellah Shafiq, lorsque Jawhar avait douze ans. Conformément aux traditions de sa tribu berbère, la mère abandonna ses enfants pour vivre en retrait dans sa région natale, en Lybie. Elève à Poudlard, Jawhar n’eu pas d’autres choix que de laisser la garde de sa petite sœur Nesayem à son grand père.Miroir du Rised:Il se voit vu plus jeune, plus libre, avec toute l’innocence qu’il y avait pu y avoir dans ses yeux à cet époque, avant que l’eau ne l’effraye et que son corps soit marqué, une petite sœur heureuse et joyeuse sous les bras. Deux ans plus tôt, il aurait vu une toute autre chose. Epouvantard: Jawhar se tient éloigné des épouvantards depuis qu’il a réalisé qu’il verrait de l’eau. Un simple tonneau d’eau. Dans lequel il a faillit perdre l’oxygène tant cher à ses poumons, bien trop de fois. Il est aquaphobe.Composition de la baguette magique: Jawhar a vu sa baguette magique, la toute première, détruite par les pilleurs de tombe. Il se doute bien que le crin de licorne qui composait la baguette de cyprès a été vendu pour monnayer les actions des pilleurs. Sa nouvelle baguette, d’une petite trentaine de centimètres, est faite d’un bois de prunellier, avec en son cœur une plume de phénix. Cette baguette est dite être faite pour les guerriers, et doit traverser des épreuves avec son propriétaire pour dévoiler ses grands pouvoirs. Si le duo promet de grandes choses, il est encore trop neuf pour très bien fonctionner.Emploi: Gryffondor de son état, Jawhar prit une direction différente de ce que semblait penser ses professeurs pour aller en Enseignement Magique, dévorant en entrant dans son passage dans le cursus secondaire, tous les livres runiques possibles et imaginables. Pour lui, le choix était tout tracé, et suivre les pas de son père le calma, balançant son arrogance et impétuosité.
Il sortit diplôme de Poudlard à 23 ans de son cursus Recherches, prenant tout de suite la direction du Caire, pour être employé en tant qu’Archéomage, suivant en même temps une formation de briseur de sorts. Il se spécialisa à vingt-cinq ans dans l’archéomagie de terrain, son côté fonceur l’éloignant légèrement des textes anciens pour fouiller la terre. Cependant, il revenait tous les étés aux côtés de sa famille, utilisant ces mois (beaucoup trop chauds d’ailleurs pour travailler sur le terrain en Egypte) pour explorer les pistes proposées par des textes anciens, son visage souvent recouvert d’encre à force de s’endormir sur ses notes. Il était important pour lui de passer ces mois d’été avec sa petite sœur, qui ne vivait pas avec leur mère en Libye, et qui était comme lui à Poudlard.
Alors d’une exploration au Mexique, alors que Jawhar avait vingt-huit ans, il fut capturé avec ses trois collègues, par des pilleurs de tombes, sorciers bien surs et qui étaient pour tous les archéomages du monde entier un réel danger. Il fut enlevé le 26 décembre 1978, ses compagnons périrent le 16 avril et le 27 juin 1979. Jawhar Shafiq, lui, fut gardé en vie jusqu’au 28 juin 1981, quand, plus de deux ans après sa capture, il fit explosé une partie de l’endroit où il se trouvait avec ses kidnappeurs. Des aurors furent alertés par cette explosion et le trouvèrent au milieu des débris, l’homme étant ensuite rapatriée en Angleterre à l’hôpital Sainte Mangouste, où il passa quelques jours dans un coma réparateur, l’explosion ayant été de la magie indépendante de sa volonté, et ayant fait explosé une partie de ses côtes avec. Cependant sa condition le força à rester à l’hôpital, et c’est encore là qu’il se trouve.
Jawhar reçu le poste de Professeur de Runes Anciennes de la part d’Albus Dumbledore, homme qu’il admire car ce dernier lui avait éviter de nombreux problèmes durant sa scolarité. A vrai dire, il aurait pu prétendre à un poste plus... spectaculaire, mais il se trouve qu’il ne veut pas faire des cours à des gamins idiots comme il l’avait été, alors il a accepté cette proposition, et le fait de son plonger constamment dans des textes runiques lui permet de se calmer, de chasser les démons de son esprit.
Animal de compagnie: Jaw’ n’en a que faire des animaux. Plus ils sont empaillés, plus ça lui plait. Il a cependant pour transporter ses différentes lettres un aigle. Il n’a jamais voulu faire comme tout le monde, alors un aigle. Voilà. Qui s’appelle l’Aigle. Parce qu’il n’allait pas non plus se faire chier à trouver un nom. Amortentia : Du thé à la menthe, la sensation d’une brise fraiche sur une peau hâlée par un soleil sans pitié, des épices. Il peut presque y sentir le souvenir de sa mère, lui apprenant à servir correctement le thé.
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Caractère
Alors qu’il entra Poudlard, le premier Shafiq de sa génération, Jawhar fut directement intégré dans la maison des lions : l’instrument de ségrégation crée par le Fondateur Goldric Gryffondor ayant à peine affleuré ses boucles brunes que le gamin rejoignait la maisons des rouges et ors avec un sourire satisfait sur ses lèvres.
En vérité, Jawhar, avait plus jeune, ce côté que les Griffondors souhaitent tant cacher, ce côté noir de la « meilleure des maisons », de cette maison si réputée pour n’avoir donner aucun mage noir. Oui il était courageux. Mais il était trop courageux, déraisonnable, pour les autres oui, mais aussi pour sa propre gloire, et cette noblesse qui était celle qui coulait dans son sang, dans son éducation qui faisait de lui une personne si charmeuse, si charismatique le rendait inflexible, borné. Il était arrogant, intrépide jusqu’à perdre le sens des réalités. Il se laissait trop rapidement des gens qui n’étaient pas intéressants, et insulter ceux qui ne voyaient pas les choses comme lui ne le dérangeait pas. Il choisissait un côté sans entendre l’autre, et utilisait sa baguette bien trop souvent au lieu des mots. Il avait perdu le sens des nuances, et n’avait pas conscience que la ligne entre l’humour et la cruauté était fine. Oui, Jawhar reflétait ce côté sombre des lions, cette cruauté impitoyable qui pouvait se trouver derrière l’arrogance, la brillance et la témérité de ces élèves qui n’avaient pas compris que la morale était relative, qu’il n’y avait pas que les bons et les mauvais, que le blanc et le noir. Mais Jawhar s’en moquait de la morale, il n’y avait que lui.
Jawhar avait (a) le sang trop chaud, bouillonnant dans ses veines comme ce thé qu’il affectionne tant, laissé trop longtemps au soleil. Trop imprudent, dominant, une espèce de créature arrogante, intelligente, brillante, mais qui le savait que trop bien.  Il cherchait les ennuis juste pour le simple plaisir de s’en sortir, de pouvoir cogner, et de pouvoir apprécier la confrontation. Toujours et encore, il fallait qu’il lance une pique, un regard pour chercher la merde. Jawhar a toujours eu un tel esprit de contradiction que de s’engueuler était pour lui une preuve d’affection, ou encore de séduction- parce qu’il aimait le bruit, l’intensité. Il n’y avait rien eu d’intense dans la mort de son père, dans l’abandon de sa mère.. Malgré cela, il a toujours montré un contrôle de soi-même impressionnant, car il entrait toujours dans des combats en connaissance de cause : ce n’était pas qu’il était un fou incontrôlable, tombant alors dans une frénésie de poing, non c’était qu’il aimait la confrontation, et qu’il entrait volontiers dedans, l’esprit bien affuté (il aimait le sentiment de capitulation à l’instant quand il prenait une mauvaise décision et s’y abandonnait). Ce qui d’après son grand père était encore pire qu’un homme violent ne pouvant se contrôler. Cependant, il ne frappe presque jamais le premier, pour une raison obscure. Il laisse toujours les autres l'attaquer en premier les poussant à bout. Jawhar est le genre de personne qui finit ceux que les autres ont commencé.

Bien sur, Jawhar avait évidemment les qualités des lions, ce côté loyal, ce côté protecteur des plus faibles, plus jeunes, ce côté joueur, ce sourire sur les lèvres, cet humour et cette répartie. Cette joie de vivre couplée à cette arrogance, qui le rendait si rayonnant, et qui permettait aux personnes de l’apprécier en regardant au dessus de ce caractère difficile à vivre. Parce que Jawhar avait cette caractéristique d’être magnétique, et d’un seul regard, il donnait aux personnes l’impression qu’ils étaient uniques. Les gens qu’il aimait voyait plus Jawhar le gamin malin, joueur et imprudent plutôt que Jawhar le gamin cruel, moqueur et égocentrique. Parce que malgré cette arrogance, Jawhar communiquait son affection assez librement, peu renfermé, et pour ceux qu’il appréciait tout particulièrement, il était généreux à l’extrême, n’hésitant pas à se mettre devant tous les sorts pour eux. Et ses yeux... ses yeux si bleus, comme ceux de sa mère, qu’il ne sait toujours pas s’il doit la détester ou pas. Les yeux sont dit le reflet de l’âme, et c’est exactement vrai en ce qui concerne Jawhar ; il peut façonner son visage, mais jamais ses yeux. Il suffit de le voir lorsqu’il parle de sa sœur, et de voir l’éclat dans ses pupilles.

Mais voilà où était la véritable injustice dans ce système de répartition des élèves, car peut-être que si Jawhar n’avait pas été mis avec des élèves comme lui, avec ce même potentiel de cruauté (et lui qui disait que les Serpentards n’étaient que des mangemorts en devenir, ce qui a vite changé lorsque sa petite sœur intégra leur rang), il aurait pu devenir cet homme dont il fut fier plus tôt, et ne pas devoir attendre des années avant de comprendre. Il aurait pu devenir cet homme plus mature (mais on ne peut pas faire d’une mauvaise herbe une rose) qui, bien que toujours arrogant et courageux, avait de l’expérience, une sorte de vieillesse prématurée qui comblait les trous, se transformant en un calme paresseux derrière un sourire malicieux. Peut-être que sans maison, Jawhar aurait pu se rendre compte de son comportement. Les adultes n’auraient peut-être pas soupiré, laissant le Gryffondor faire du pur gryffondor, car après tout c’est un lion, c’est normal qu’il ne s’entende pas avec les serpents. C’est normal qu’il soit toujours en retenu, il est téméraire. Son arrogance ? Il est un lion et un Shafiq après tout. Et il a perdu son père, le pauvre, c’est pour cela qu’il se bat autant. Sa mère l’a abandonné, c’est naturel cette violence, ce rejet de l’autorité. Car c’est un lion, un être entier. Et puis Dumbledore était à Gryffondor également, n’est-ce donc pas une preuve que c’est une maison pour les forts?

Jawhar n’en reste pas moins, même maintenant, un homme loyal, qui aime facilement (si facilement qu’il a tendance à insister pendant longtemps le contraire pour se protéger). Oui, il a ce côté encore ce côté arrogant et charmeur, mais il n’en reste pas moins une personne joyeuse, malicieuse et généreuse. Oui, il n’est pas particulièrement facile à vivre, mais c’est ce qui fait son charme, cette répartie arrogante et ses sourires en coin, dévoilant une dent ou deux. Car il est également très facile de savoir qui il aime, tout comme ceux qu’il déteste. Malgré une absence totale et complète d’organisation, Jawhar peut se montrer responsable, et fiable. Mais ces qualités Jawhar ne les met par  particulièrement en avant (il ne met jamais ses qualités en avant, comme s’il attend qu’on puisse voir en lui, pour voir au dessus). En un sentiment d’autodérision toujours présent, Jawhar a toujours eu cette façon d’agir qui met ses côtés négatifs en avant, et quand les personnes commencent à s’acclimater et à devenir confortable avec son comportement, il va faire quelque chose pour montrer qu’il est plus que ça. Il a toujours adoré déstabiliser les gens. C’est sûrement aussi parce qu’il n’est pas particulièrement honnête (il ment avec la bouche, car ses yeux en sont incapables), et qu’il adore faire rendre les choses embarrassantes. Il adore quand c’est embarrassant, et ci cela l’est également pour lui, cela ne le dérange pas, après tout il a tendance à n’avoir que très peu honte. Jawhar adore également détourner les conversations qui parlent de lui en parlant des sujets tabous, que tout le monde connaît mais n’ose pas adresser. Oui, il adore dire des choses inconfortables.

Au fur et à mesure des années qui passaient, Jawhar a finit par se transformer, à laisser tomber la petite teigne qu’il était, même si l’arrogance et la cruauté qui était dès le début siennes n’ont pas disparues complétement. Jawhar est sans complexe, un homme qui fait ce qu’il veut, quand il le veut. Il en paraît presque paresseux, et on oublie souvent que derrière ce geste de la main répétitif afin de remettre ses cheveux en désordre se cache un cerveau rapide et vif. Juste parce qu’il n’a pas été envoyé dans la maison des serpents ne veut pas dire qu’il n’est pas capable de manipuler une situation en sa faveur. L’égyptien est brillant et pourtant, il agit comme s’il n’en était rien, comme s’il ne s’agissait pas d’une de ses meilleures qualités. Sa magie est puissante, et s’il aurait pu utiliser ses capacités pour entrer en offensive, ce fut vers l’enseignement qu’il se tourna, préférant de loin plonger dans la théorie pour améliorer les sorts, les inverser, trouver ce qui les rendaient puissant. Jawhar a toujours été doué pour prendre des choses qui ne s’additionnent pas et les faire fonctionner ensemble. Et surtout, en savoir toujours plus sur l’origine de la magie, chose qui l’a toujours passionné. C’est au final, pouvoir se pencher sur les textes anciens qui l’a calmé, qui lui a permis d’évoluer, de devenir plus fort, mais sans compter sur de la cruauté mais bien sur un calme le parcourant dès qu’il se perd dans un texte ancien. Jawhar a toujours détesté la perfection. C’est sûrement cette chose qui l’a éloigné de la maison des aigles, car il trouve quelque chose d’horrible, laid et incroyablement perturbant, à toute chose parfaite. C’est également ce qui l’a poussé vers l’archéomagie, cette science qui promettait des découvertes à partir de textes et pistes incomplets.

Il s’est donc amélioré pendant ses études, pendant le cursus secondaire, notamment grâce à l’arrivée de sa petite sœur Nesayem, lorsqu’il avait dix-huit ans. En effet, Ayem ne le connaissait pas ainsi, violent et arrogant, tout simplement, car il était doux avec elle ; elle était tout pour lui, l’enfant qu’il essayait de protéger, et avec qui il passait toutes ses journées pendant ses vacances. Jawhar n’avait jamais voulu qu’une chose : voir le visage heureux de sa sœur, le regardant avec fierté. Et c’est pour cela qu’il a commencé à se calmer, à mettre son ardeur de côté, même si son naturel revenait souvent au galop. Bien sur, sa capture a achevé de le calmer.
Il est difficile de reconnaître le jeune garçon Capitaine de Quidditch, qui passait son temps à aller chercher des merdes auprès des Serpentards juste pour avoir l’amusement qu’était la confrontation. Il est passé maître dans l’art de se camoufler, de masquer ses réelles peurs. Rien dans son comportement aux premiers abords ne montre qu’il a été retenu en otage pendant un an et demi, rien, dans ses sourires charmeurs, dans ses rires entiers, dans sa posture nonchalante et confiante, dans ses mouvements incessants pour remettre en place sa chevelure décoiffée. Et pourtant, quand on regarde de plus près, tout est là : sa crispation soudaine lorsqu’un bruit se fait entendre, son état de qui-vive permanent, cette irascibilité soudaine et incontrôlable, le dégout de l’eau, rien que du bruit de l’eau, les cicatrices qui parcourent son corps, le vide dans ses yeux quand il ne sourit pas, les cernes dues aux nuits sans repos, aux cauchemars à répétition ou encore cette concentration qui fut pendant si longtemps sa force, et qui maintenant s’envole en l’espace de quelques minutes. Il essaye de cacher cette obsession avec l’espagnol, tâchant de comprendre ce que disaient ses ravisseurs, ce désir d’avoir encore plus de cauchemars pour comprendre toutes les paroles dites. Il essaye de cacher cette obsession avec le sang, seul liquide lui ayant apporté du réconfort pendant cette année de torture où l’eau était devenu un poison.
Oui, le gamin hargneux a bien évolué. La désinvolture, grand prêtre du masque que porte Jawhar. Mais la hargne s’est transformée en cauchemars, en rage, et en peur. L’arrogance s’est transformée en confiance, en sourires malicieux, et pourtant fatigués. Cependant, s’il apparaît plus calme, plus serein, il y a ces crises, ces colères explosives déclenchés par l’eau, par un simple bruit, par un cauchemar, et réapparait le gamin cruel, celui qui n’avait manqué à personne, mais cette fois-ci devenu homme, plus intense que jamais. Il y avait, avant, alors qu’il était jeune, cruel et chiant, une absence totale de distance en Jawhar. La vie, dans ce qu’elle apportait de bon, de mauvais, de (surtout) chaotique s’échappait du jeune homme. C’était ce magnétisme qui attirait les gens vers le sorcier. L’arrogance, l’intelligence, le rire malicieux… c’étaient les armes avec lesquelles Jawhar était né, et il s’en servait avec brio : le charisme ; naturel, inné, dangereux. Jawhar n’était jamais ennuyé de vivre. Et pourtant, dans la désinvolture et la nonchalance qu’il exhibe au monde entier, à présent, on ne le reconnaît pas, si ce n’est ces quelques lueurs malicieuses dans son regard quand il regarde quelque chose qu’il l’intéresse, ces petits sourires en coins qui paraissent plus vrais que les autres, gros et imposants.

Jawhar se souvient d’Ali, et de Haydar, les deux jeunes hommes qui étaient avec lui pour l’expédition. Il se souvient du talent d’Ali qui représentait avec tant de pertinence les objets trouvés sur du papier à l’aide de fusain, les doigts noirs en permanence, le côté du visage de même à cause de cette facheuse manie qu’il avait de se gratter cette partie. Il se souvient de l’odeur forte de cigarette qu’Haydar trimbalait partout où il allait, il se souvient du rire de l’Egyptien quand il voyait Jawhar reculer lorsque l’odeur lui agressait les narines. Les trois avaient été proches, étant dans la même génération d’archéomages arrivant fraichement diplômés au Caire. Pour eux, aller au Mexique avait été une aventure sympathique, partir entre potes, la dernière aventure entre mecs avant qu’Ali n’épouse sa fiancé enceinte. Jawhar ne les a pas pleuré comme on pourrait s’y attendre, comme il n’avait pas semblé pleurer le départ de sa mère alors qu’au fond tout se brisait. Il ne s’est pas écroulé à son retour, emporté par les larmes et le regret d’être le seul en vie. Au contraire, il a presque pu sembler tourner la page trop rapidement, avant qu’on ne comprenne qu’il avait sa propre méthode pour les pleurer et pour laisser le chagrin couler ; il retenait ses compagnons auprès de lui à travers quelques gestes : à travers ces dessins au fusain qu’il créait sans trop s’en rendre compte ; à travers cette nouvelle odeur de tabac qui le suivait doucement, s’attachant à ses mèches brunes. Comme il semble garder son père en essayant de protéger sa sœur, comme il garde sa mère en essayant de transmettre à cette dernière toutes les astuces qui pourront l’aider. Parce que s’il ne le montre pas, Jawhar est loyal, farouchement protecteur de ceux qu’il porte dans son cœur.
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Patronus
C’était une mauvaise blague. A tel point que Jawhar ne pouvait s’empêcher d’en rire. D’un rire mauvais et ironique, qui ne présageait rien de bon, ce rire qu’il montrait plus jeune quand cela lui chantait, mais qu’il taisait en grandissant. Un putain de requin blanc. Ou était passé le patronus cliché mais agréable qu’était le guépard ? Ce patronus qui était apparu pendant tant d’années lorsque le jeune homme lançait le sort qui lui venait assez rapidement. Le Shafiq n’avait jamais eu de mal à lancer des sortilèges, et celui du patronus n’avait pas fait exception. Alors oui, voir un guépard l’avait fait marrer. Un chat, pour un égyptien portant un nom de dieu, cela l’avait bien faire rire. Mais au fond, il l’avait accepté facilement. C’était un sort qui lui apportait du réconfort. Il n’avait qu’a songé à sa famille, à sa sœur, et à ses soirées passées à regarder les étoiles avec cette dernière. Il n’y avait rien de plus rassurant, de plus beau que ces soirées dans la vie de l’égyptien. Jawhar Shafiq aimait bien son patronus. Et puis, un félin, ça faisait toujours craquer les filles, avec son corps longiligne, sa vitesse de course, ou son port altier. Oui, Jawhar le trouvait particulièrement bien adapté à sa personne. Elles soupiraient toutes, et il en était satisfait, repartant de la salle commune avec deux filles sous ses bras.
Puis, il avait été enlevé, torturé, plongé dans de l’eau à répétition, et maintenant il ne pouvait prendre une douche sans serrer les dents et s’enfoncer les ongles dans la peau, sans regarder avec admiration le sang coulé de ses plaies, signe qu’il est encore en vie, sans se réveiller en sueur, le corps tremblant de milles cauchemars. Et surprise, le guépard, animal rapide qu’il appréciait justement pour cela, était devenu un putain de requin blanc. Il s’en moquait du fait que cela soit un super prédateur. C’était aussi un animal marin. Dans de l’eau. Ce même élément qui terrifiait complétement le Shafiq. Ouais c’était une bonne farce. Mais pour le coup, non Jawhar est très content de ne pouvoir avoir son patronus sous sa forme corporel. Ou alors il aurait bien voulu l’avoir ainsi pour le laisser crever sans air sur la terre. Mais dans tous les cas, il fait de moins en moins appel à son patronus, ne voulant absolument pas voir la terreur des eaux.
Parce que la grande blague au final, c’est que le Shafiq dont le surnom est si souvent Jaw’, avait bien apprécié le film de Spielberg sorti en 75.
Pseudo et âge: Louise (stray thoughts) 22 ans Où as-tu trouvé le forum ? no idea i’m a crippled old lady Personnage:As-tu un autre compte sur BP ? Si peu, si peu (et je continuerais de dire ça même si je fais un jour un neuvième compte) Présence: jamais, comme d'habitude. Une remarque ? cœur sur vous Coeur à prendre


Dernière édition par Jawhar A. Shafiq le Sam 3 Déc - 11:39, édité 8 fois
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:06 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I want to collapse in on myself, go supernova with the way I long to be cowardly


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] you cant put much weight into promises made in the dead of night, because darling the sun is going to rise and you will see those promises flying empty as soon as they hit the light ✻✻✻ quatorze juillet mille neuf-cent soixante trois
La nouvelle était tombée, déchirante.
Au début, je n’y croyais pas. Cela devait être une mauvaise blague. Après tout que pouvait-il arriver à un conservateur de musée, à mon père ? Rien, il l’avait dit lui même. C’est bien moins dangereux que de s’occuper de balais, n’est-ce pas Jawhar ? D’ailleurs, nous devions nous rendre dans une boutique de Quidditch pour aller chercher des équipements pour l’année prochaine. Tu es un Shafiq, Jawhar. Bien sur que tu vas pouvoir rentrer dans ton équipe de Quidditch. Une récompense en avance, alors que je ne savais même pas si j’allais être pris. Il ne voulait même pas que je les utilise pour mon essai. Si tu veux avoir dans l’équipe, il faut que tu ais autant de chance que les autres, tu comprends mon fils. Alors je secouai la tête, trouvant refuge dans mes longues mèches brunes, aussi bouclées que celles de mon père. Non, cela n’était pas possible. Mon père n’avait rien. Il ne lui était rien arrivé. Rien de pouvait arriver à mon père. Il était droit, fort et honnête. Rien ne pouvait arriver à cet homme qui arrivait à étirer les lèvres de ma mère avec un tel sourire, qui arrivait à faire rire ma sœur de ce son cristallin. Rien. Rien.
«Je suis désolée, Jawhar. Ce n’étaient pas les nouvelles que je voulais un jour t’apporter. » Un homme se mit à ma hauteur, sa grande et large main posée sur mon épaule. Le poids de cette dernière me fit pencher en avant, et mes yeux troubles –pourquoi étaient-ils troubles putain ! Il ne s’était rien passé, rien, rien,rien- reconnurent le visage devant le mien. Je connaissais cet auror, un ami de mon père. A chaque fois que je le voyais, il avait toujours un sourire amusé sur les lèvres, une blague prête pour toutes les phrases. J’étais sur que c’en était une autre. Pas drôle, mais une autre blague. La main –trop lourde, pas celle que je voulais, ce n’était pas celle de mon père- toucha mes cheveux, les remettant derrière mon oreille. « Tu vas devoir t’occuper de ta mère et de la petite Nesayem, d’accord, Jawhar ? »
Pourquoi voulait-il que je m’occupe de ma mère ? Mon père était-
Mon regard croisa celui de ma mère qui serrait Nesayem contre elle, si fort que ma sœur disparaissait sous les voiles de la robe de ma mère. J’aimais regarder ma mère, parce qu’elle était si belle, avec des cheveux clairs, et des yeux comme les miens, trop bleus. Ayem ne nous ressemblait pas, si ce n’était son sourire, et ses traits. Mais je ne pouvais la voir, son visage caché dans les plis de l’habit de notre mère, et je voulais qu’elle reste ainsi, enfoui dans les habits de ma mère, afin qu’elle n’entende pas. Je ne voulais pas lire dans ses yeux, si purs, la même douleur qui s’acheminait vers mon cœur. Et les yeux de ma mère...-
Ils étaient noyés sous les larmes, et les sentiments qui s’y échappaient me coupèrent le souffle, l’esprit et le cœur. Non, cela ne pouvait pas être possible. Non. Pourquoi faisait-elle une telle expression si tout cela était une blague ? Papa allait rentrer, comme tous les soirs, un sourire apaisé à l’idée même de retrouver sa famille, et il allait prendre Ayem dans ses bras et il allait déposer un baiser sur les lèvres de son épouse et il allait passer une main dans mes cheveux, se plaignant encore de mon refus de les coiffer et il allait...
Mais l’expression de ma mère criait, et rejoignait en une morbide harmonie une voix dans ma tête. Il n’allait rien faire de tout cela. Car un homme mort n’embrassait pas sa femme, ne serrait pas sa fille dans ses bras et ne montrait pas de l’affection pour son fils.
« Non. » Des mots que je ne comprenais pas- ce n’était pas de l’arabe, ni de l’anglais, je ne savais même pas si je parlais- des cris plutôt, sortirent de ma gorge tandis que j’abattais mes poings sur le torse de l’auror, toujours plus fort. Il resta digne, l’auror, resta droit sous les coups, comme s’il avait prévu ma réaction. Je ne voulais pas de ça. Il n’était pas sensé prévoir ma réaction suite à l’annonce de la mort de mon père.
Car mon père n’était pas sensé être mort.
« Jawhar... » Ma mère m’appelait, son ton suppliant, la gorge serrée par des larmes. Mais je m’en moquai. Je ne voulais pas de ses pleurs, des ses cris, je voulais mon père. Je voulais qu’on me le rende. « Maman, pourquoi est-ce que Jawhar cri ? »
La voix de lutin de ma soeur résonna dans la pièce, et je devins froid et immobile comme une statut. Non, je ne voulais pas du réconfort de ma mère mais je ne voulais pas causer les pleurs de ma soeur. Je me tournai vers elle, un sourire étirant mon visage. Je cachai mes yeux, ces yeux qui ne pouvaient pas mentir, et je me dirigeai vers elle, son petit corps sortant des voiles de ma mère. Je lui pris la main, et la souleva dans mes bras, plongeant mon visage dans ses cheveux. Il ne fallait pas que je tremble, il ne fallait pas qu'elle continue de me voir dans un tel état. Il fallait que je sois fort, comme mon père l'avait été. « Viens, Ayem. Il doit rester des zalabia, on va les prendre dehors!»Nous allions toujours dehors, le soir, pour observer les étoiles; dans le ciel étoilé du Caire, nous tentions de réinventer leurs noms. Je savais que je ne pouvais pas abriter Ayem toute ma vie, elle allait un jour grandir, et découvrir que le monde était un ramassis d'ordure. Qu'on se battait pour qu'il en vaille, qu'on se tuait à la tâche, et que ceux qui avaient tout donné pour préserver la beauté de ce monde mourrait chaque jour, inconscients de leur sort.
Alors que je franchis le pas de la porte, je jetai un coup d’œil en arrière, pour voir le visage soulagé de ma mère, qui commença à craqueler sous la peine. Mes yeux s'enfoncèrent dans les siens, et ils se firent durs. Car je connaissais les traditions de sa tribu, et je la détestai pour l'acceptation dans ses yeux. Alors que j'emenai ma sœur prendre une pâtisserie orientale, je savais que ce regard partagé avec ma mère allait être un des derniers. Qu'elle se rappelle toute sa vie, ce regard, cette haine de son fils qui a réalisé avant tous les autres que ce soir, quand sa soeur sera endormie dans ses bras, il pleurera non seulement son père, mais également sa mère.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] I know that you’re not supposed to make homes out of humans, but it’s freezing outside and my mind is filled with screaming voices and dangerous decisions, so darling do you think that you would mind, if just for tonight, I climb inside your head and your heart, if only to get away from my own. in a world filled with violence and a body fucked for life, you’re the closest thing I’ve ever had to a home, and I can only say I’m sorry ✻✻✻ vingt-quatre mars mille neuf-cent soixante neuf
Je me laissai tomber sur le banc, offrant un sourire à la plus jeune, une main passant comme d’habitude dans mes cheveux, remettant derrière mon oreille une mèche qui allait s’en échapper quelques secondes plus tard. Elle haussa un sourcil et désigna d’un doigt la barbe qui poussait sur mes joues, un air moqueur sur le visage. Je me tournai, avant de m’adosser à la table, croisant une jambe au dessus de l’autre, et lançant un clin d’œil à une Serdaigle sur la table d’en face, qui rougit et se tourna pour discuter avec ses copines. Bien trop facile. En tout cas, je savais avec qui j’allais aller au Pré-au-Lard ce week-end. « Tu sais le nombre de sourire que j’ai eu aujourd’hui Romy ? Les filles adorent la barbe. Ca me rend plus âgé tu trouves pas ? Et ça tombe bien, il y a une fille plus âgée particulièrement attirante...» Je roulai des yeux lorsque j’entendis Londubat s’esclaffer. Plus aucun respect pour les ainés. Je saisis une pomme de terre qui traînait sur l’assiette d’un type à droite et je la lançai dans les cheveux blonds de la gamine à mes côtés. Un cri de protestation se fit entendre et je tournai la tête, observant un moment la Grande Table, espérant ne pas voir mon professeur de sortilèges pour aller me recoucher au moins pendant une heure.
Les hiboux arrivèrent, déclenchant une onde de choc de murmures qui frappa les tables. Je me demandai si un jour les gens allaient s’habituer au fait que les missives arrivaient à pied d’hibou. Après tout, ce n’était pas comme cela arrivait tous les matins, tous les mois et tous les ans. Je repérai du coin de l’œil un immense hibou noir, qui volait au dessus de la table des lions. Je sifflai un bon coup, le bruit strident interpellant l’animal qui vola jusqu’à la table des blaireaux sur laquelle je m’étais installée ce matin. Le hibou s’arrêta devant moi, me regardant avec des yeux blasés, et je soupirai, lui tendant un bout de bacon qu’il s’empressa de dévorer. Le hibou de mon grand père avait la même personnalité énervante que son propriétaire et je n’avais aucune envie de m’approcher de la lettre tenue par l’oiseau. Mon grand père était un homme particulièrement sévère, donc forcément un hibou Grand-Duc noir, parce sinon ce n’était pas assez bien, et s’il me laissait tranquille la plupart du temps, c’était parce que les hiboux que lui envoyait l’école sur mon comportement étaient compensés par ceux qui lui montraient mes notes, brillantes. Et puis, je tenais de mon propre père, son fils ainé, mon talent pour la magie, chose que le vieil homme appréciait. Je n’avais aucune honte à me servir du fait que mon père était mort pour faire en sorte que le vieillard laisse ma sœur et moi tranquilles. Un coup de coude me tira de mes pensées, et je me tournai vers Romy qui semblait indiquer son exaspération par rapport aux aliments que le hibou sombre volait sur son assiette. « Ca serait bien que toi et ton propriétaire crèvent rapidement hein. » Je soupirai une nouvelle fois, décrochant le parchemin, et le hibou décolla rapidement, ce qui m’allait parfaitement.
Avant d’ouvrir la lettre, je levai le visage vers la table de ma maison, et je croisai le regard d’un type que je n’aimai pas, et ce dernier me fixa pendant un long moment. Je fis un sourire, un ce ceux que je réservai souvent pour ce genre de situation, et j’arquai un sourcil. S’il voulait se détendre un peu, c’était quand il voulait. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas défoulé, et cela ma manquait presque. Ma main droite se serra et se desserra de manière répétée, mon sang bouillonnant dans mes veines à l’idée de pouvoir enfoncer mon poing dans le visage de quelqu’un.
J’ouvrai finalement la lettre et mes pulsions violentes se calmèrent rapidement en reconnaissant l’écriture de la fillette de onze ans qui était ma sœur. Mes yeux s’attardèrent longuement sur les lettres, ayant appris à reconnaître tout signe de peine dans la formation des mots. Car pendant plusieurs mois, ces lettres étaient le seul moyen de communication que j’avais avec elle, et j’essayai toujours de savoir si tout se passait bien. J’avais tellement hâte qu’elle vienne me rejoindre à la rentrée prochaine.
Je n’attendais que cela.
J’observai les longues tables, chacune avec une couleur prédominante. Je me demandai à quelle table Nesayem allait s’asseoir quand son tour arriverait, d’ici quelques mois. Et ensuite allait venir le tour de Mosi, et de ses sœurs. Ces dernières allaient sûrement être dans la même année. Et je n’allais pas pouvoir les voir à Poudlard, au contraire de ma petite sœur. Je souhaitai qu’elle vienne dans ma maison, dans la maison des lions. Je me connaissais assez pour ne pas souhaiter retrouver mes traits dans ma petite sœur, bien que la plupart des membres de cette maison soient très différents de moi, mais tout simplement pour être avec elle plus souvent. Je soupirai, passant ma main dans boucles brunes, en tirant une devant mes yeux. Mes cheveux étaient peut-être le seul trait physique que je partageai avec ma sœur, malheureusement. Elle ressemblait bien plus à notre père. Elle n’avait que cinq ans quand ce dernier péri, et je venais de finir ma première année. Puis ma mère nous avait abandonné. Même encore aujourd’hui, je ne savais pas si je devais la haïr pour nous avoir laisser comme ça, après l’enterrement de mon père, pour avoir laisser ma sœur de cinq ans, seule avec mon grand père ou bien si je devais comprendre que cela était la tradition et me haïr à la place, pour avoir oser continuer mes études et laisser ma sœur de cinq ans, seule avec mon grand père. Dans les deux cas, je haïssais quelqu’un. Même si j’avais tout fait pour retourner à toutes les vacances chez moi afin de la voir, j’avais toujours eu l’impression de ne rien faire de bien. Les premières années, j’avais eu pour objectif de tout refaire comme avant, d’être le père, la mère et le frère à la fois. De lui expliquer calmement, et posément (que des choses que je n’étais pas) que ni notre père ni notre mère n’étaient avec nous, que j’étais là cependant, mais je n’y arrivais pas. Ni à être son père, ni à lui expliquer.
Après tout, ce n’était pas ma place, même si j’essayai de creuser un espace dans ce noble titre. Et puis elle méritait déjà mieux que moi en tant que frère, il était idiot de s’évertuer à faire plus.
Je traçai chacune des lettres, sur le parchemin doux d’excellente qualité, un sourire apaisé sur les lèvres. J’allais bientôt la rejoindre en Egypte, et si jamais je me débrouillai pour de pas faire trop de conneries, peut-être que mon grand père acceptera de l’amener au Près-Au-Lard, ne serait-ce qu’un week end.
Un bruit d’assiette repoussée attira mon attention vers la jeune fille à mes côtés. « Hey, Rosy-Mary, il y a une fille qui a dit qu’elle allait mettre un philtre d’amour dans mon verre, tu veux pas gouter à ma place ? Et je te file mes anciens cours d’Histoire de la Magie. Je t’assure, ils sont très bien, j’avais une Serdaigle à côté de moi, du coup j’ai tout recopié... »



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] It was quiet, and the loneliness was dust settling around me, so I put my ear up to the moon’s heavy chest, and the grief in its heart nearly drowned me, but I stayed where I was. I was so reckless back then, I didn’t have a choice. The sadness was a language I knew all the words to ✻✻✻ dix-neuf février mille neuf-cent quatre-vingt un
"Non." Je ne pouvais dire que ça ces derniers jours. Au début c'était par choix. Je ne comptais pas dire autre chose.
Jamais autre chose.
J'étais un Shafiq. Et je le restais même dans mes derniers jours. Et j’étais tellement sûr que mes jours allaient bientôt arriver à leur fin. Et je le souhaitais tellement, me mordant l’intérieur de la bouche comme pour que le sang qui en coulait m’apportait l’oxygène tant souhaité. J’étais un lâche qui voulait la mort, bien plus douce que cette torture incessante.
Alors que les jours passaient, ce n’était plus par choix que je disais « non ». Je n'avais même plus le temps de dire autre chose que j'avais déjà la tête dans de l'eau. Je n’avais même plus la volonté de dire autre chose que des monosyllabes avant que ma tête soit projeté dans de l’eau.
Alors mon corps tremblait. Mon oxygène me quittait.
Ma tête fut tirée hors de l'eau quelques secondes avant que je perde connaissance. Comme cinq minutes auparavant, comme hier. Comme avant-hier ? Aucune idée, je n’avais même plus conscience des jours qui passaient. Pas de fenêtre, des repas lancés à un chien, depuis combien de temps étais-je là ? Un mois, six mois, un an ?
Ma bouche grande ouverte essaya d’happer le plus possible d’air. J'avais même l'impression que je restais en apnée de plus en plus longtemps. Dans une autre situation j'en serais presque fier. Mais pas aujourd’hui et même pas demain. Car je tremblai, mon corps secoué par des frénétiques respirations. Toutes mes cellules étaient coordonnées dans l’espoir de capter le plus possible de cet air nécessaire, afin de survivre. Je n’avais même plus de place pour de la fierté. Il fallait juste survivre. Une minute de plus. En les additionnant, en restant vivant quelques minutes de plus encore, j’allais peut-être resté en vie jusqu’à demain. Et demain, ce cycle recommencera. Ou peut-être que demain serait une de ces journées où je serais seul. Et je maudissais ces journées où ma seule compagnie était mes frissons et mes peurs, bien plus que je maudissais ces journées où ma compagnie était celle de ces pilleurs de tombe et de ce tonneau d’eau.
« Tu commences à perdre ton utilité Shafiq. » Les mots qui me parvenaient en un arabe difficile me firent sourire. Le pilleur qui baragouinait quelques mots d’arabes était le seul qui me parlait, mais les autres ignoraient que je pouvais comprendre quelques mots d’espagnol- je n’avais jamais été heureux de parler latin-, et que leurs messes basses près de mes oreilles ne tombaient pas dans celles d’un sourd. Mes cheveux furent saisis en arrière et alors que mes dents grincèrent sous la douleur, je sentis un souffle court près de mon nez, ce qui me révulsa plus que d’imaginer une nouvelle fois ma tête dans le tonneau d’eau.
Quelle utilité ? Je n’allais rien leur dire. Je n’allais pas trahir la mémoire des anciens pour ces pilleurs de tombe, qui laissaient des corps sur d’anciens lieux de culte. J’avais été réparti dans la maison de lions, je voulais que cela soit pour une autre raison que mon arrogance et mon impétuosité. Je n’avais pas d’autre utilité que d’être leur jouet, ce sorcier sur lequel exercer les tortures- et Anubis savait qu’elles n’étaient pas originales, toujours et encore de l’eau. Certes, et mon sourire en devint morbide, ils pouvaient montrer un peu d’originalité, dans les coups de fouets donnés par un sort, par les brulures dans mon dos, mais ils revenaient toujours à leur bonne vieille méthode du baril d’eau.
Oui, ils savaient qui j’étais. Ils avaient du entendre mon nom, connaissaient l’influence de ma famille, voulaient je ne savais quoi des Shafiq. Mais ils n’auraient rien. Rien du tout. Mais ils étaient incroyablement patients pour me garder en vie après mes refus précédents. « Tu vas finir par nous répondre ? »Quelques injonctives suivirent, ainsi qu’un mouvement incessant sur bras qui me tenait par les cheveux, laissant ma lèvre heurter violemment contre le rebord en métal du tonneau d’eau. Je goutai le sang qui se propageait dans ma bouche avec avidité, le gout bien plus appréciable que l’eau. « Notre patience a une limite, Shafiq. »
Mon sourire ne s’abaissa pas. Qu’ils le fassent. Qu’ils me tuent. Qu’ils en finissent. Comme ils l’avaient fait avec Haydar et Ali. Qu’ils arrêtent de menacer pour de faux. Qu’ils le fassent. Qu’ils lèvent leurs putains de baguettes, celles qui étaient encore en état, alors que la mienne était encore en morceau à la portée de ma vue. Ils voulaient que je voie à quel point j’étais réduit, à cette misère d’homme dont la marque magique était en miette. Quand j’étais seul, je ne pouvais détacher mon regard de ce bois, vide parce que le cœur était trop pur pour ne pas être vendu.
Ce n’était pas compliqué non ?! Un sort, quelques lettres, un bel éclair vert, et en une seconde, un corps mort, devenant froid de plus en plus vite. S’ils voulaient, je pouvais même dire les mots à leur place.
Je pouvais même tenir la baguette à leur place.
J’avais une sœur, des cousins, des amis. Mais je ne pensais pas à eux. Je n’y arrivais pas, et je n’étais même pas sur de le vouloir. Je voulais être égoïste. Je ne voulais pas penser à ma mère et ses cheveux noirs de deuil, ni même à ma sœur et à son regard intelligent, à ses yeux qui criaient le mot « maison » dans toutes les langues que je connaissais. Parce que si je pensais à Ayem, j’allais devenir fou, j’allais craquer, et je ne pouvais pas. Je ne voulais pas. J’implorai la mort car s’interdire de penser à la personne qui était le plus chère à mes yeux me faisait plus de mal que toutes les tortures infligées.
Des mois que j’étais là, alternant entre des phases de dépression, et d’autres d’hilarité malsaine. Je devenais fou. Ou alors je l’étais déjà. Un autre sourire ; j’allais mourir fou.
Pourquoi décider d’aller dans les pyramides du Mexique ?! J’étais égyptien, j’avais grandi dans les pyramides, des belles, bien triangulaires, vieilles comme le monde. Quelle idée d’aller suivre une trace ancienne sous les pyramides mexicaines. Et nous avions suivis la piste, trouvant au bout de quelques semaines le passage qui allait nous mener sous une de ces pyramides. Elle était dite pyramide du Soleil, et nous pensions que nous devions commencer par là. Parce que la vie commençait par le soleil, et que c’était la plus ancienne, qu’elle était centrale, comme le noyau d’un atome, que tout tournait autour, comme un aimant. Un putain d’aimant à corps plutôt. Nous étions entré. Ali était à la fin, et j’ouvrais la marche, Haydar au milieu, content de pouvoir faire ses blagues. Nos sorts nous avaient indiqué qu’il y avait d’autres pièces à côté, séparées des celles où nous trouvions par des murs qui semblaient épais. Nous étions arrivés dans une salle souterraine, dont les murs étaient couverts d’une épaisse couche de symboles aztèques, la plupart représentant leurs dieux, avec des plumes, des écailles, des sacrifices. Et plus bas, sur un mur au fond de la pièce, un autre symbole. Un, cette fois ci, beaucoup plus récent. Un symbole morbide, celui d’un crâne.
Je me souvenais encore d’avoir passer une main dessus, sentant quelque chose, et je me souvenais d’avoir appuyer sur ce symbole. Une porte coulissait et je tombais dans la cavité ainsi ouverte. Je me rattrapais rapidement sur les poignets pour ne pas tomber la tête la première, et je sentais quelque chose de gluant sous mes doigts. De chaud aussi, liquide, d’autres moins chauds, mais froids, dur.
Des corps. Quand Ali descendit, nous avions pu nous rendre compte que la salle avait été utilisé pour entasser des corps, avec certains plus récents que d’autres.
Je ne me souvenais par particulièrement de la suite, si ce n’était que ma réaction physique et viscérale devant un tel spectacle, et des brûlures de gorges. Puis ensuite beaucoup de bruit, des sorts lancés, et quand je me réveillais Haydar venait de changer un bandage sur ma tête. Un sort m’avait projeté contre un mur, et la blessure m’avait fait perdre conscience, ainsi que les souvenirs de la courte bataille entre nous et les pilleurs de tombes qui déposaient les corps de leurs victimes dans un endroit aussi sacré que cette pyramide.
Mais pour des pilleurs de tombes, ils n’avaient pas compris l’importance de cette salle, de ce qu’ils avaient trouvés, des morceaux de murs arrachés qu’ils emportaient et revendaient. Lire l’aztèque n’avait jamais été à la portée de tout le monde.
« On dirait que l’égyptien voudrait un autre tour dans l’eau... » Je crachai le sang accumulé dans ma bouche,presque triste à l’idée de me séparer de l’unique liquide réconfortant tendant le cou pour regarder l’homme derrière moi, un sourire dévoilant mes dents rougis par le sang. « Libyen et anglais aussi. Impressionné hein ? »
Vu la force qu’il mit dans son geste pour replonger ma tête dans l’eau, il ne l’était pas particulièrement.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]It is his blood? The screams that rip at his insides, are they his own screams? You reach for him with your gleaming eyes, your gentle hands, your gasping words-this isn’t you. But to what use? The boy blinks, and sees death before him, destruction in his wake. He no longer knows himself, you think he still knows you?✻✻✻ premier juin mille neuf-cent quatre-vingt un
Je regardai passivement la baguette qui était à mon chevet. Nouvelle, magnifique et complètement inconnue. J’avais passé plusieurs années avec mon ancienne baguette de cyprès, et cette dernière avait été brisée par ces criminels. Dans les traditions berbères de ma mère, celles qu’elle avait pu me transmettre avant de nous abandonner, celles qu’elle n’avait jamais eues le temps d’apprendre à Nesayem, un homme sans baguette n’était pas un homme. Et pour une fois, je comprenais ; je me sentais comme un moins que rien sans, l’ombre d’un homme. Je lâchai un rire mauvais. Cyprès, ou ce bois réservé pour les nobles et les courageux, ceux qui allaient périr d’une mort noble. Il n’y avait pas de mort noble, juste une mort, qui était souvent bien plus appréciable que rester en vie. C’était sûrement pour cela qu’Ollivander avait si surpris en me voyant arrivé ; car j’étais encore en vie ; cassé et brisé, mais en vie. J’y étais allé dès que j’avais été capable, même si j’avais du m’échapper de l’hôpital incognito. Ils ne comprenaient pas que j’en avais besoin, que j’avais ce besoin viscéral d’obtenir une nouvelle baguette, pour arrêter de penser à ce qui m’était arrivé pendant un an et demi. Je voulais passer au dessus de ça, et il me fallait une autre baguette, cet instrument qui me rappelait que j’étais un sorcier, que j’allais guérir, et que je n’étais pas un faible qui avait supplié la mort si douce de venir se pencher sur moi.
Je pensais qu’une fois en dehors de cette cave, tout allait par magie redevenir comme avant. Rien, rien n’était semblable. Le monde entier me semblait avoir été modifié ; la terre tournait dans l’autre sens, les saisons n’avaient plus de rythmes, et moi, j’étais au beau milieu, me retournant comme une toupie, constamment menacé de m’écrouler. Mes côtes n’étaient pas encore guéries, et tout mouvement me faisait un mal de chien. Mon corps serait sûrement marqué à vie, mais cela je l’aurais accepté si seulement mon esprit n’avait pas été marqué comme cela. J’avais accepté les cicatrices sur mon corps, celles qui tournaient autour de mon dos, de mon torse, là où l’explosion avait été la plus violente, celles qui s’arrêtaient juste avant mon visage, comme si dans une dernière blague cosmique, je devais rester beau. Mon corps avait le droit d’être brûlé, d’être cassé, et mon esprit de même, par contre, j’imaginai qu’il fallait que je puisse tout nier de façon convaincante. Je devais pouvoir me regarder dans le miroir et me dire que non rien n’était arrivé.Je ne pouvais pas enchainer plus de deux heures de sommeil, et si j’arrivais à cette limite, je me réveillais par un cauchemar, mon corps pris de césures et attaquant violemment toute personne voulant me tirer de cette condition. Rien que ce matin, j’avais frappé le médicomage qui était venu me réveiller, laissant sur sa peau blanche une marque violette, déformant son visage. Et pourtant, je le reconnaissais, vaguement, j’étais sûr d’avoir vu son visage à Poudlard. Je n’avais jamais voulu le frapper, et pourtant je n’avais pu m’en empêcher. Il fallait que je me batte contre ceux qui forçaient ma tête contre le mur, me battait jusqu’à ce que mon cœur ralentisse à la limite du vivable, et en faisant cela, c’était les autres que je heurtais.
Et pourtant, je savais peut-être quoi faire pour me calmer, pour remettre un peu de joie dans mes yeux, ceux qui étaient morts, vides, alors que pendant des années ils disaient tout sur mes pensées.
Il existait un sort, un que je maîtrisais particulièrement bien. Un sort qui m’avait apporté confiance, et surtout réconfort, parce que pour y arriver, il fallait que je pense à tout ce que je chérissais. Je l’avais appris tôt, ne cherchant même pas à comprendre ses applications, mais parce que cela en jetait. Il fallait le voir courir dans ma salle commune de Gryffondor, le guépard, et voir les regards des filles après. Rien que le souvenir m’arracha un léger sourire. Après des années, il était devenu un de mes sorts préférés. Magnifique, élégant, et c’était un sort tout en finesse, quelque chose qui ne m’était pas donné par la nature. C’était un sort de magie pure, la plus blanche qui soit, et Merlin savait à quel point j’en avais besoin, de cette pureté. Je ne l’avais pas utilisé depuis mon retour, n’ayant de toute manière par la baguette nécessaire au sort. Et surtout, il fallait avoir quelque chose d’encore plus important que la baguette. Il fallait un souvenir heureux. Mais étais-je capable d’en invoquer un ? C’est ce que je craignais depuis deux jours, depuis que j’avais récupéré cette baguette. J’avais peur de ne pas être assez proche de la baguette, assez lié avec elle, et ne pas réussir ce sort. Car il fallait que je le réussisse d’un seul coup. Je voulais me montrer que j’étais quelqu’un de capable, un être vivant, et non pas l’objet des pilleurs de tombes. Je voulais montrer que je n’avais pas tant changé que ça, que la magie coulait aussi facilement dans mes veines, celles qui avaient tant coulé pendant cette année, qu’avant. Oui, j’avais peur de ne pas savoir trouver un souvenir assez heureux pour faire apparaître mon patronus.
Mais ce que je craignais par dessus tout était que mon souvenir le plus heureux ne soit pas capable de faire matérialiser mon patronus.
Il avait suffit, par le passé, de penser à ma sœur, à son sourire, et à nos rires, à ce que nous avions partagé, de bons comme de mauvais, parce que je la chérissais.
Mais pendant un an, je m’étais battu pour ne pas penser à elle, pour ne pas imaginer la douleur que je lui faisais subir tous les jours, lorsque je demeurais enfermé dans cette cave, lorsque je n’étais pas à ses côtés. Lâche, peut-être, de ne pas vouloir penser à la peine de ma sœur, parce que je ne pouvais pas supporter les deux, la sienne et la mienne. Je n’étais assez fort pour cela. Maintenant, j’avais peur que ce choix se retourne contre moi. Je ne voulais pas voir mon patronus disparaître avant même d’avoir exister, tout simplement parce que le souvenir n’était pas assez fort.
Mais je devais essayer. Je devais réussir. Alors je fermai les yeux, tenant fermement le bout de bois dans ma main droite, et je laissai mes pensées aller faire cette soirée d’il y a quelques années, alors que nous fêtions l’anniversaire de Nesayem, ses dix-neuf ans, en compagnie de mes cousins. J’étais bien plus vieux et je devais les surveiller, mais j’avais réussi à faire boire Mosi, ainsi que ses jeunes sœurs. Je n’avais pas été particulièrement responsable... Un sourire étira mes lèvres, Expecto Patronum,et je sentis le flux magique partir de la baguette, et le sentiment de bonheur du au sort lancé. Puis j’ouvris les yeux. Et mon cœur sauta en dehors de ma poitrine.
Un requin.
Il fit le tour de la pièce, ses nageoires ondulant comme s'il était réellement dans de l'eau.
De l'eau.
Mon souffle se fit plus court.
Ma respiration s'accéléra et ma gorge brûla. Mon corps trembla, ma main lâchant la baguette ce bois de malheur qui amenait de l'eau, de l'eau, de l'eau. Ma main droite s'enfonça dans mes draps, et non, ce n'était pas normal, ce n'était pas de la pierre sous mes doigts, ce n'était du sable, c'était beaucoup trop doux. Je voulais de la pierre, je voulais quelque chose qui m'arrache la peau pour oublier la douleur. Mon autre main vola au niveau de ma gorge pour trouver la peau, pour trouver quelque chose qui n'allait pas. Je cherchai de l'eau, cette seule et simple explication au fait que je m'asphyxiai, à ce manque d'air. Je ramenai l'autre main sur ma gorge, et avec la deuxième, je commençai à ma griffer la peau douce du cou. Qu'il revienne. Que l'oxygène revienne. De l'air, n'importe quoi mais de l'air. Des mains se posèrent sur moi, mais ma vision était trouble, et l'air me manquait et je ne respirai plus et je mourrai, encore une fois, comme ces millions de fois, la tête dans l'eau. Qu'elles s'en aillent ces mains, qu'elles enlèvent l'eau, qu'elles arrêtent de tourner mon visage, non pas de l'eau, pas le tonneau non. Je me débattis contre ceux qui m'avaient capturés pendant des mois, sortant les seules armes naturelles dont je disposais, mes poings, et mes ongles, pour qu'ils arrêtent de me tenir, qu'ils ne mettent pas ma tête dans de l'eau, pas encore. " ماء" Pas de l'eau, tout mais pas de ça. Qu'ils me rendent mon oxygène. J'étais un simple humain, je ne pouvais survivre sans ça.
J'avais beau me débattre, ils revenaient en nombre, et je ne voyais rien, j'étais aveugle. Tout ce que je voulais, c'était de l'air.
On me tenu le menton, et je criai. Un liquide s'infiltra entre mes dents, et je le touchai avec précaution. Non,non, non, non, non. De l'eau. De l'eau. Je crachai ce liquide que je détestai, que je voulais voir disparaître. Je leur avais dit de ne pas me demander de l'eau! J'entendis des bruits, mais je m'en moquai, je voulais uniquement me débarrasser de ce gout d'eau dans la bouche. Je dégageai mon menton d'un coup violent de ma tête, et je me mordis tout aussi violemment ma langue, malgré les cris des personnes autour de moi. Le bout de chair s'ouvrit sous mes dents, et le liquide chaud qu'était mon sang se répondit dans ma bouche. Je n'en laissait pas filer, trouvant confort en ce liquide, celui qui m'avait accompagné pendant un an et demi. Je le laissai couler au fond de ma gorge, goûtant le gout métallique qui l'accompagnait. Mon corps se calma, tandis que je revenais peu à peu à la réalité, à ce qu'il se passait autour de moi, mes mains tournant autour de ma tête, et je me rendis compte qu'il n'y avait pas d'eau.
Non, tout cela avait été dans ma tête.
Autour de moi se trouvaient des visages concernés, habillés de blanc, qui me regardaient comme si j'allais leur sauter à la gorge. Et vu les plaies sur le visage de l'homme, ce dernier déjà marqué par le coup que je lui avais porté ce matin, ils avaient tous les droits de penser ainsi.
De l'eau, ils m'avaient donné de l'eau.
Je baissai la tête. Je ne voulais pas qu’ils voient la douleur dans mes yeux. Parce qu’il n’y avait pas de problème. « Je vais bien. » Et je ne savais pas que le sourire que je leur offris était rouge de sang.





Dernière édition par Jawhar A. Shafiq le Ven 2 Déc - 23:28, édité 8 fois
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:07 (#)
FEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSES Han!Han!Choubave

COMMENT T'ES TROP BEAU C'EST PAS VRAI :( :(


et puis la quote dead et ta signature dead viens faire des bébés wuuuuut /pan

et regarde on a un nom de ship trop cool pour une fois :( trop choquant :(

BREF REBIIENVENUUUUE Chou J'AI TROP HÂTE DE LIRE MJGDFLJKJG GO Megaël


Dernière édition par Aslan R. Hellström le Lun 8 Juin - 20:10, édité 1 fois
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:08 (#)
Re bienvenue, joli fessier. roger Daengelo
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:08 (#)
Re wuuuuut Chou lien.
Guest
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Guest, Lun 8 Juin - 20:08 (#)
Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Chou Kiss
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:10 (#)
rebienvenue ioroerifjoer HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Brille
t'es trop sex ainsi wuuuuut Robert47cm çavapluslàlepersonnel
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:16 (#)
RE BIENVENUE ALBERT ALBERT ALBERT
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:27 (#)
OMG, la Charline en moi :o

Re-bienvenue Robert47cm bave
Bon courage pour le reste de ta fiche Chou

Et vraiment les Shafiq, arrêtez d'être si bave wuuuuut
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:49 (#)
OH
MY
FUCKING
GOD
Hot Hot Hot

Rebienvenue à toi Robert47cm Lien t'as pas le choix gérardrpz
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 20:49 (#)
Re bienvenue Chou
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 21:00 (#)
fesses. trop hâte qu'on joue notre lien. même si on l'a qu'à moitié défini. voilà. rebienvenue.
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 21:13 (#)
FESSES ! Chou OMG il est trop beau ! Je suis trop contente que tu sois arrivé cousin (C'est Mosi qui parle). Ah la la, il en faut pas plus pour que je fasse ma Charline !!! Han! Han! Han! (là c'est Gisèle qui parle) OMG il est sexy ! J'ai trop hâte de liiiiiiire ! Daengelo
Bienvenuuuuuuuuuue
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Guest, Lun 8 Juin - 22:15 (#)
il est trop canon lui dead dead dead
rebienvenue chez toi Daengelo
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
par Invité, Lun 8 Juin - 23:55 (#)
trop de sexytude bave dead rebienvenue à la maison, hate de te lire dans ce nouveau fessier Chou
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Message Re: you bury the limp body of your sadness like you’ve buried every limp bird of your childhood (jawhar)
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