Nom: Lannister ;  depuis des siècles la petite famille de Cantorbéry espérait enfin sortir de l'ombre, depuis des décennies elle nourrissait l'envie de s'imposer aux côtés des plus grands pour finalement voir ses espoirs quelques peu réduits à néant par l'erreur de jeunesse de son dernier héritier, un sang a jamais souillé pour le futur. Prénoms : Phoebe ; «lumineuse, brillante, pureté», ainsi les grecs nommaient-ils l'astre illuminant la nuit, cette lune mystérieuse et changeante mais toujours relégué au second plan. Ainsi aussi Léda nomma-t-elle la fille qu'elle eut avec Tyndare, roi de Sparte, quand l'histoire de retint que l'enfant qu'elle eut de son aventure avec le dieu des dieux, la belle Hélène, «l'éclat du soleil». Phoebe, un nom qu'elle exècre de par sa signification si proche de celle de Svetlana. Jamais le doute ne la quitté, toujours il lui a semblé que ce nom, qu'elle sait devoir à son père, n'était en réalité qu'un hommage déguisé si ce n'est inconscient au seul amour de son père. Norah ; «honneur», son rôle inscrit en cinq lettres sur son certificat de naissance. Car toujours elle s'est sentie reléguée à ce rôle de celle par qui l'honneur de la famille fut sauf. Comme si la naissance d'une fille d'une union bienséante suffisait à effacer au yeux du monde la tâche figurant à l'arbre généalogique de l'autrefois très pure famille Lannister. Âge et Date de Naissance: Elle a vu le jour la nuit du 12 novembre de l’an 1961 au manoir des Lannister dans les alentours de Cantorbéry. Elle s’apprête donc à fêter la révolution de sa vingtième année cet automne. Nature du sang: Née de l’union d’Oliver Lannister et d’Opaline Rosier, son sang est on ne peut plus pur. Situation familiale: Tout aurait sans doute pu être parfait si son père avait su se contenter d’épouser la sorcière que l’on lui destinait dès le début. Né des amours de ce dernier et d’une moldue répondant au nom de Svetlana, Phoebe a toujours subi la présence à ses côtés de son demi-frère, Zephyr, au sang irrémédiablement corrompu. Jamais d’ailleurs ils n’ont pu s’entendre et ce malgré leur faible différence d’âge. À vrai dire, Phoebe l’a détesté, presque autant que son géniteur dès lors qu’elle fut assez grande pour comprendre le concept de pureté du sang ainsi que celui de « demi-frère ». Il n’y a donc qu’avec sa mère qu’elle s’entend bien, quand bien même cette dernière est parfois abusive. Patronus: Emrys, prend la forme d'un renard des steppes (ou renard corsac) alternant avec celle d'une épervière boréale (chouette épervière).Miroir du Rised:  Elle ne souhaite rien de plus au monde que de voir l’existence de son demi-frère oubliée, alors enfin elle bénéficierait de la pleine attention de son père et du rôle d’héritière de la famille des Lannister. Composition de la baguette magique: En bois de saule argenté, son coeur contient le ventricule droit d’un magyar à pointe. Elle mesure 31 centimètres.  Epouvantard: Le vide, le néant, la solitude poussée à son extrémité la plus terrible, rejetée par tous et perdu dans un abîme sans fond sans personne pour la ramener vers la surface. Etudes Suivies: Elle a débuté son cursus secondaire l’an passé en offensive magique, options arts occultes et légilimencie et s’apprête à entrer en deuxième année. Animal de compagnie: Elle a reçu lors de son admission à Poudlard une chatte à la fourrure aussi noire que la nuit de la part de ses parents qu’elle a nommé Hécate.

« Turbulente » est sans conteste le mot qui s’imposerait à la bouche de Mr & Mrs Lannister pour décrire le comportement de leur fille à l’âge tendre. Si les moldus l’eurent qualifiée de "pile électrique" en la regardant d’un air complaisant, son tempérament vif et téméraire ne collait décidément pas à l’image que ses parents auraient souhaité qu’elle renvoie. Sans doute aurait-elle développer un comportement un peu plus ‘féminin’ comme aime à la dire sa mère, si elle n’avait eu Zephyr pour demi-frère. Ses attitudes de garçon manqué c’est à lui qu’elle le doit, ce demi-frère impur qui depuis toujours lui volait toute l’attention à son profit. Ses premiers coups, ses premières colères furent toutes dirigées contre lui. Les coups, elle a aussi appris à les encaisser sans s’effondrer, sûrement parce qu’au final, et même si elle était bien souvent à l’origine des affrontements, c’était toujours lui qui se faisait punir et que ce seul fait suffisait à lui mettre le baume au coeur et à faite naitre sur ses lèvres un petit sourire de contentement. «  Tu dois te comporter telle une lady » ne cessait de lui répéter Opaline Rosier qui ne souhaitait rien d’autre que de transmettre son élégance toute française à son enfant unique, qui préférait de loin gambader dans la campagne environnante en quête d’une énième bêtise à faire. Franche, elle l’est aussi. Elle n’est guère de ces filles qui minaudent attendant que l’on daigne leur accorder une once d’attention. Sans doute son franc parler fut un moyen pour Phoebe de s’affirmer. Elle assume tout le temps les conséquences de ses maladresses qu’elles proviennent d’actes ou de paroles, jamais elle ne courbera l’échine et si elle accepte difficilement de présenter ses excuses ce n’est pas par lâcheté mais par fierté. Si tout en apparence semble faire d’elle une personne entière, elle cache derrière ce masque d’impétuosité et de confiance les blessures que la vie lui a infligée. Si elle ne l’avouera jamais à personne, elle souffre bien plus du manque d’attention dont elle fait l’objet qu’elle n’aime le reconnaitre. Si elle semble parfois détachée et froide par rapport à autrui, elle ne cherche en réalité qu’à se protéger de futurs déception. Très possessive et jalouse en amour comme en amitié elle a bien souvent tendance à étouffer ceux à qui elle décide d’accorder sa confiance, les repoussant presque avant qu’ils ne finissent eux aussi par ne plus s’intéresser à elle.
Autrefois directe, l’adolescence l’a pourtant vu peu à peu se métamorphoser et elle allie bien souvent désormais l’art de jouer de ses charmes et de la manipulation à la confrontation directe.
Enfin, elle est de ces personnes qui pensent que la faim justifie les moyens, sûre de son rang et de ce lui est dû, elle convoite plus que tout ce que la vie lui a jusqu’à présent refusé. Elle ne rêve que de s’illustrer et de prouver qu’elle peut faire mieux, que son abruti de demi-frère. Telle l’araignée qui tisse sa toile, elle profite depuis son plus jeune âge de sa bouille de jeune fille respectable et de ses yeux mordorés, ajoutant sans conteste à sa force de persuasion, pour se tisser un réseau de solide connaissance dont toutes sont susceptibles de l’aider à l’avenir. Sans aucun doute un peu obsessionnelle sur les bords, elle n’attends que le jour où enfin la toile se referma sur celui qui lui a tout volé.

C’était un repas de famille comme elle les détestait tant. Son père assis à un bout de table, faisant face à son propre géniteur, Zephyr à sa droite se tenant fièrement à la place de l’héritier. Elle-même était assise à la gauche de sa mère, coincée entre celle-ci et une tante qui n’ouvrait jamais la bouche que pour critiquer ce qui n’allait pas chez elle «  tiens-toi droite ! » « ne pourrais donc-tu pas t’habiller comme la fille de bonne famille que tu es ? ». Toutefois ce soir-là, aucune remarque à son égard n’était venue ponctuer le repas. Les traits étaient tirés et les mines soucieuses. La nouvelle avait vite fait le tour du pays, tous racontaient que le ministère avait trouvé une parade, un sort pour contrer l’emprise de plus en plus importante de Vous-Savez-Qui sur le monde magique. Nombreuse étaient sans aucun doute les familles de mangemorts à trembler durant ces vacances de l’ordinaire bienheureux Noël cette année-ci.
Ce fut comme si l’on vous transperçait l’âme, un couteau grossière aiguisé n’aurait pu faire plus de dégât. Alors que tous se levaient et criaient d’effroi à la vue de la brume argenté qui l’entoura soudainement ainsi que son demi-frère, elle ne pu que se prendre la tête à pleine main en priant Merlin que la douleur cesse. La folie aurait pu s’emparer d’elle que la sensation n’aurait pas été différente. En plus de la cuisante douleur qui semblait lui scinder le crâne vint bientôt s’imposer à elle une autre voix … une voix masculine qui lui était inconnue et auxquels tous ses souvenirs et pensées parvenaient également.
Elle venait à peine d’étudier les patronus en cours de défense contre les forces du mal, mais elle ne douta pas à la vue de cette forme argenté à ses côtés que se tenait devant elle ledit patronus et l’enfant qui toute sa vie avait rêvé de briller par elle seule dû se résoudre à partager ses pensées les plus intimes avec ce bout d’âme à la fois dépendant et indépendant de sa seule conscience. Mais comment en vouloir à une partie de vous-même ? Emrys, tel qu’il se présenta à elle, devint vite son compagnon d’infortune mais aussi celui de ses dernières bêtises et de ses rêves. S’il se présenta en premier lieu sous la forme d’un renard des steppes, sans aucun doute afin d’illustrer le tempérament rusé et battant de sa propriétaire, elle découvrit après avoir été infectée par la peste des patronus que celui-ci avait gagné la possibilité de revêtir la forme d’une chouette épervière.

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ϟ Personnage: scenario de Zephyr
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