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I. La genèse

Il n’y a pas grand chose à dire sur mon enfance, en faite je ne me souviens pas de grand chose en dehors de la rage de mon Géniteur. Enfant né de l’alliance de deux grandes familles de Sang-Pur ayant déjà été liée dans le passée, fils de Septimus Black qui travaillait au Ministère de la Magie comme Langue-de-Plomb au Département des Mystères et de Marcilla Flint, femme au foyer, je n’ai connu que mon Géniteur qui m’a toujours reproché la mort de son épouse. Aussi dur, aussi froid était il, je pense qu’il aimait réellement sa femme, et que celle ci soit morte à ma naissance a du déclencher quelque chose chez lui de plus sale et violent. C’est une tante qui s’est surtout occupée de moi dans mon plus jeune âge, enfin… Qui me nourrissait, me couchait, et me surveillait, sans grandes intentions de plus… Jusqu’à mes 6 ans, j’ai donc surtout passé mon enfance avec elle. Elle m’avait conté des histoires je crois, je ne me souviens plus du tout des quelles mais quand je réfléchis à cette époque, j’ai la sensation d’entendre sa voix me parler de magie, de destin… Mais cela ne doit surement point avoir d’importance vu que j’ai totalement effacé cela de ma mémoire. Par la suite, c’est mon Géniteur qui a fait mon éducation, et par éducation j’entends par la me jeter dans une pièce avec des livres en m’ordonnant d’apprendre… Qu’au moins je sois un jour utile à quelque chose. A chaque fois que j’ai croisé la route de mon père, il me bousculait, il me frappait, ou me rabaissait, il ne cessait de dire que j’étais un être qui porterait malheur, un être qui était né sous la mauvaise étoile et serait surement qu’une malédiction pour le nom des Black. Je crois que ce sont ces remarques qui m’ont poussé à devenir le meilleur, à devenir celui que je suis, prouver qu’il se trompait, qu’il faisait erreur. Privé d’affection, je m’étais donc totalement tourné vers l’intellectuel, lisant chaque livre que je pouvais des grandes bibliothèques de la famille, chaque livre qui passait entre mes mains, je le dévorais, dès fois pour le lire plusieurs fois pour bien comprendre chaque détail, chaque nuance. La seule impatience qui existait chez moi, était de quitter ce Manoir Familial pour me rendre à Poudlard, faire mes preuves, montrer que j’étais digne d’être un Black. Je dois dire, que cela résume presque toute ma jeunesse, livre et violence, point de quoi écrire un roman. Pourtant il y a eut des moments plus calmes, des moments où mon Géniteur semblait poser et me racontait des histoires de la famille Black comme de la famille Flint, il me mettait aussi en garde au sujet des Nés-Moldus, les Sang-de-Bourbe, me menaçant presque si je venais à côtoyer un de ces êtres qui n’allait qu’apporter la fin de la Magie par leur impureté. Mais souvent ces moments finissaient mal, il en revenait souvent à parler de ma mère puis ensuite m’en coller une en me reprochant sa mort, en me rappelant que je ne serai jamais assez bien pour faire honneur à son sacrifice. Ne pensez pas que je me plains de cette enfance, que ce soit de cette solitude ou des coups, non au contraire je me dois de remercier mon Père pour ce cadeau qu’il m’a fait, car il m’a rendu endurant, il m’a rendu fort, il m’a poussé à sa façon à devenir le meilleur.

Journal d’Enoch Romulus Black
29 aout 1967

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II. Poudlard

J’ignore ce journal avec mon entrée à Poudlard, ce fut une journée que je dois avouer bien surchargée, une journée des plus compliquée. Un plaisir en moi de quitter la demeure familiale, et aussi d’enfin un peu découvrir le monde extérieur au lieu de toujours être enfermé entre les murs de ma demeure. Les achats se passèrent rapidement, enfin au début, il faut dire que j’ai un nom important, celui d’une Grande Famille, et l’argent n’était point un problème. Du coup, balai, livres, hibou,… Tout s’enchainait rapidement jusqu’au moment d’arriver chez Ollivander en compagnie de mon Géniteur. Lui ne disait rien, il ne faisait que suivre et attendre mais au moins il était la. Avant ce jour, je m’étais préparé pour choisir ma Baguette avec sérieux, j’avais étudié tous les cœurs, tous les bois, je savais exactement ce que je voulais, ce que je cherchais, il me fallait une Baguette en bois de Cerisier, attiré par son pouvoir exceptionnel, cette puissance qui pouvait la rendre si dangereuse, si mortelle. Je voulais cette baguette avec une plume de Phoenix car j’étais persuadé que si je pouvais la dompter, elle n’en serait que plus puissante dans une telle combinaison, préférant éviter l’instabilité du Ventricule de Dragon et la faiblesse du Crin de licorne. Donc devant le marchand, sans me présenter, j’avais directement libéré une injonction, celle de me donner une baguette en Cerisier avec une plume de phoenix. Mais cet homme m’avait regardé en riant un peu au début pour finalement me dire qu’il reconnaissait bien un Black quand il en voyait un, et puis il osait me dire que je n’étais point fait pour ce genre de baguette… Il a osé me dire cela à moi ? Juste pour cela, je me jure qu’un jour je retournerai le voir pour détruire sa boutique et toutes ces baguettes qu’il chérit tant pour montrer ce que c’est de tenir tête ainsi à un sorcier comme moi. J’ai insisté pourtant, ordonné une Baguette en Cerisier, disant que je saurai capable de faire une concession sur le cœur et accepter le ventricule de dragon à la limite. Mais Ollivander tentait de m’expliquer que cela ne marchait pas comme cela, il tentait de me dire qu’une baguette ne se choisit pas ainsi simplement parce qu’une personne désire celle ci, que cela devait être une harmonie entre la baguette et le sorcier. J’avais tenté de hausser le ton, ordonnant qu’il me donne ce que je voulais, mais rien n’a faire, il ne m’écoutait pas tout comme je refusais de l’écouter. J’avais même remarqué que Père derrière souriait de cette confrontation malgré mon jeune âge. Mais alors que je tapais de mon jeune poing sur sa vitrine, une boite tomba de l’étagère, laissant voir une baguette. Je ne sais pas pourquoi, je ne saurais pas l’expliquer, mais je l’avais trouvé directement magnifique alors j’avais regardé froidement Ollivander pour dire que cela c’était un signe et que c’était celle la que je voulais. Et c’est celle la que j’ai maintenant, une baguette en Sureau avec un Ventricule de Dragon, une baguette extrêmement rare qui représente tant de choses, un bois apportant soit disant malheur si son propriétaire n'est pas supérieur aux autres... Je ne sais pas si il en avait marre de me voir, ou si c’était un coup prémédité de ce dernier, mais Ollivander n’avait pas protesté et me l’avait donné. Après tout cette histoire, j’ai pu enfin partir pour Poudlard.

Je n’ai pas grand chose à écrire sur le voyage, ni l’entée dans cette grande école, c’était exactement comme dans les livres que j’ai pu lire à ce sujet. Je n’ai discuté avec personne, cela ne m’intéressait pas, non j’ai juste attendu ce moment où dans la grande salle j’allais pouvoir enfin mettre le Chapeau Magique pour qu’il m’indique dans qu’elle maison aller. J’étais sur de moi, je savais que j’irai à Serpentard car c’était ma destinée, un Black va à Serpentard, et puis je savais que si le Chapeau disait autre chose, j’allais me faire tuer dès que je reverrai mon père. L’attente était longue, voir chaque élève passer sous le Chapeau, recevoir sa maison, mais cela me permettait au moins de voir un peu toutes les têtes, de juger qui semblait intéressant ou qui serait à éviter. J’ai analysé chaque personne qui était passée, voyant ceux qui étaient fiers, attendant leur maison, d’autres qui paniquaient, certains qui semblaient s’en foutre totalement. Quand c’était à mon tour, je me suis tenu fier et droit, je suis passé devant tous ces élèves des différentes années, je me suis posé sur le siège en pensant simplement à Serpentard, et un simple sourire est arrivé sur mes lèvres quand le Chapeau donna le nom de la maison que j’attendais. Oui, je suis chez Serpentard, je suis fier d’y être, je suis comblé même et je vais pouvoir montrer que je suis digne de cette maison, de mon nom.

Journal d’Enoch Romulus Black
1 septembre 1957

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III. Les premières Années

Voilà, même si chaque jour j’ai pris du temps à écrire les détails de ma journée, je crois que cela me ferait du bien de résumer tout ce qu’il s’est passé depuis que j’ai été envoyé dans la Maison de Serpentard. Il faut l’avouer, la première année a été des plus étranges, j’ai du me faire à ce nouveau milieu, surpris que les Professeurs ne lèvent point le poing quand une faute est commise, j’ai été surpris du comportement tolérant que beaucoup possèdent, d’ailleurs je dois le dire, cela en est presque écoeurant. La première année c’est passée simplement, j’ai rapidement trouvé mes marques, trouvé les cours qui m’intéressent le plus comme Sortilège, Défense contre les forces du mal, Métamorphose, Potions. A chaque instant libre je ne fais que m’entrainer, perfectionner mes maitrises, tenter de prendre de l’avance sur les cours en m’aidant des manuels. Les cours de vol par contre ne m’intéressent pas, je n’aime pas être sur un balai, en faite je préfère attendre l’apprentissage du transplanage que de m’amuser à me balader ridiculement sur un bout de bois. D’ailleurs tant mieux qu’ils s’intéressent tous à cela car pendant qu’ils admirent les autres jouer au Quidditch, cela me donne du calme pour réviser. En faite c’est d’ailleurs le seul cours où je ne fais aucun effort… Après la première année, le retour au Manoir est compliqué, mon Géniteur m’a accueillit en me bousculant à nouveau, me menaçant au cas où j’aurais pu fréquenter des Sang-de-bourbe, me frappant même avec un livre pour me faire comprendre que les vacances sont la pour que je me prépare à l’année suivante, que j’apprenne plus que ce que Poudlard accepte bien de m’enseigner, alors il m’a confié un nouveau livre, un livre de famille comprenant une forme de magie que je ne verrai surement jamais à Poudlard car la plus part de ces sortilèges sont considérés comme impardonnables.

La seconde année, je l’ai débuté en prenant deux options qui m’intéressent, Arithmancie et Divination, même si certains pensent que le second est farfelu, je considère que ce genre d’atout n’est point à négliger. Cette seconde année je me suis d’ailleurs encore plus appliqué à mon travail, ne me donnant pas de répit, préférant faire en sorte qu’un jour mon Géniteur soit fier de ce que je suis, prouver aussi que je suis un vrai Black. C’est aussi pendant ma seconde année que je me suis penché sur une facette de la magie qui m’intéresse grandement, l’Animagus… Une capacité de transformation qui peut me rendre encore plus unique et montrer une nouvelle fois que je suis quelqu’un d’exceptionnel, dépassant toutes les attentes. Mais très rapidement j’ai remarqué que les autres ont commencé à me voir comme un antisocial, alors je me suis forcé de temps en temps à me rendre dans les parties communes, à passer du temps avec les autres Serpentard, de Sang-Pur et de grande famille, refusant ouvertement de me mélanger avec des êtres souillés. D’ailleurs c’est cette année la que j’ai montré la première fois un comportement comme celui de mon Géniteur, alors qu’un Sang-de-bourbe m’a bousculé un jour où j’ai été de très sale humeur suite à quelques échecs face à des sortilèges que j’ai tenté d’apprendre en avance. Ce jour la, juste ce choc de nos deux personnes, j’ai pété une durite, j’ai plaqué le dit élève contre le mur pour le frapper à plusieurs reprises. Certes la punition a été forte, les remontrances aussi vu ce que j’ai fais à ce dernier, mais franchement je me suis senti si bien. Le reste de l’année n’a pas été marquante, le retour au manoir s’est bien passé et comme la dernière fois, mon Géniteur ne m’a presque pas adressé la parole, me collant juste devant des livres en m’ordonnant à nouveau de travailler, me rappelant qu’il n’accepte pas un idiot dans la famille et préfère surement que je trépasse que de sortir de Poudlard avec des résultats médiocres.

Troisième année, deux nouvelles options s’offrent à moi et directement mon choix est fait, Soin des Créatures Magiques et Etude des Runes… Non mais jamais je n’aurais pris Etude des Moldus pour perdre mon temps sur un sujet qui ne porte aucun intérêt, voir pire entendre du bien sur des êtres qui n’ont que peu d’importance. A part une concurrence assez violente avec les Gryffondor, c’est une année des plus calme à mon gout, étudiant avec plus de sérieux les histoires d’Animagus, me préparant aussi déjà pour les BUSES qui arrivent rapidement, il est important à mes yeux que je sois un grand nom de la Maison Serpentard, que je marque l’histoire de Poudlard, mais aussi je veux être meilleur que mon Grand Frère. Certes je ne l’ai jamais connu, ni croisé ce dernier, mais je me suis informé sur ses résultats, me fixant pour objectif de surpasser ces derniers. J’ai aussi fait l’effort de rendre à un Match de Quidditch vu que touts mes camarades ont insisté pour que j’y aille, mais cela a été juste un long moment d’ennui, ne comprenant réellement pas ce que les autres peuvent trouver de bien la dedans. En plus ils osent jouer dans des équipes composées de personnes de Sang-Pur, Sang-Mêlé et de Sang-de-Bourbe… Mélanger ainsi torchons et serviettes, cela doit être interdit, c’est une honte qui me déçoit grandement pour une école avec une si grande réputation. Cette année la, je me suis juré qu’un jour Poudlard serait réservé à l’élite des Sorciers, que cette école va récupérer une grande réputation en tenant tous ces sangs souillés à distance. Pourquoi des Sang-de-Bourbe ont-ils droit d’apprendre ainsi la magie comme nous Sang-Pur ? Le retour au Manoir se fait comme les deux autres années, sauf que habitué je me rends directement dans cette pièce d’étude que mon Géniteur m’a faite sans même lui parler, en faite c’est la première fois que je lui tiens tête en lui faisant remarquer que tout son blabla me fait juste perdre un temps que je peux consacrer à tes tâches plus importantes.

Quatrième année, enfin les préparations pour les BUSE, une année où je peux me tourner réellement vers les études. C’est aussi l’année où j’ai eut mon premier flirt, une jeune demoiselle de Sang-Pur, évidemment, qui aime passé du temps en ma compagnie. J’ai apprécié cette jeune femme car elle m’a donné beaucoup d’importance, elle s’est montrée fière de trainer avec un Black, elle s’est souvent montrée devant les autres à mon bras en me donnant cette sensation exquise d’être un pilier dans sa vie. En faite elle m’a vraiment donné l’impression que j’ai été vital pour elle. Cela a aussi été un premier baiser, assez agréable mais quand les révisions et entrainements pour les BUSE sont arrivées, je l’ai rejeté en lui expliquant qu’elle n’a pas un assez grand nom pour que je perte plus de temps avec elle. Après tout, si je dois me lier avec quelqu’un, que ce soit au moins avec une jeune femme d’une grande famille non ? Je mérite au moins cela. Cette année la aussi, je me suis retrouvé à nouveau avec quelques ennuis pour violence sur un Sang-de-Bourbe, mais j’insiste que c’est de la faute de cet être souillé qui a osé me faire une réflexion comme quoi si je ne m’intéresse pas au Quidditch, c’est uniquement parce que j’ai peur de monter sur un Balai, chose totalement fausse je trouve cela juste ridicule, mais au moins je sais que maintenant cet élève n’osera plus jamais me faire de commentaires vu dans quel état je l’ai laissé dans les couloirs. J’ai aussi profité de l’année pour discuter avec le Fantôme de la Maison Serpentard… Enfin discuter, le Baron Sanglant ne parle jamais, mais j’ai tenté de communiquer avec lui, celui que tant trouvent sinistre me passionne. Comme chaque année, les examens se passent bien, le retour se fait au Manoir mais pour une fois mon Géniteur ne me menace pas, il m’annonce juste que si je réussis bien mes BUSE, il m’apprendra des sortilèges précieux qu’un Black se doit de connaître. Oh j’avoue que cela me fait trépigner d’impatience, pour une fois qu’il désire enfin m’apprendre quelque chose réellement.

Cinquième année, les BUSE approchent enfin, je suis réellement impatient. Cette année je me concentre réellement sur ces Examens qui sont d’une grande importance, je me renferme la majorité du temps pour m’entrainer, me préparer. Il m’arrive malgré tout de passer du temps avec certains « amis », ceux qui savent me mettre en avant, ceux que je ne vois que comme des suivants, mais dont la compagnie renforce mon égo. J’évite de me battre pour ne point être interdit d’examen, je repousse sèchement mon ex compagne qui revient en disant qu’elle pourrait tout me donner mais cela ne m’intéresse pas. Plus les années avances, plus je me sens en confiance… Je ne sais pas pourquoi, mais c’est une force qui m’envahit chaque fois. Seule une chose m’a réellement marquée, le test de l’Epouvantard… Cela a été un choc au début de voir que cette créature a pris ma forme pour m’effrayer, et j’avoue cela m’a glacé le sang… J’ai réellement eut une certaine difficulté pour me concentrer face à moi, à ce regard sanguinaire digne de celui de mon Géniteur, mais j’ai malgré tout réussi à lancer le Ridiculus pour transformer celui ci en Moldu, habillé comme un simple et pauvre Moldu sans pouvoir, ce qui m’a fait sourire. Etrangement, ce test a aussi fait que mon professeur m’a regardé d’un air assez froid et dur, il m’a regardé comme si quelque chose ne va pas chez moi. Jamais il n’a accepté d’ailleurs de m’expliquer pourquoi l’Epouvantard a pris ma forme et pas une autre.  Allez, je dois me concentrer sur les BUSE.

Journal d’Enoch Romulus Black
12 mai 1962

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IV. BUSE & ASPICs

Matières	BUSE
Arithmancie	Effort Exceptionnel
Arts et Musiques Magiques	Pas de BUSE
Astronomie	Effort Exceptionnel
Botanique	Effort Exceptionnel
Défense contre les forces du mal	Effort Exceptionnel
Divination	Optimal
Etude des Moldus	Pas de BUSE
Etude des Runes	Optimal
Histoire de la Magie	Effort Exceptionnel
Métamorphose	Optimal
Potions	Optimal
Soins aux créatures Magiques	Acceptable
Sortilèges et Enchantements	Optimal
Vol sur balai	Désolant

Les BUSE, je me suis réellement concentré dessus et je suis assez satisfait de moi, pas non plus en extase car je suis persuadé que j’aurais pu faire bien mieux, mais malgré tout je suis satisfait. Mon Géniteur lui m’a dit que c’est passable, que j’aurais pu faire plus d’efforts et qu’il compte bien que pour les ASPICs je fasse mieux sinon… Je ne sais pas sinon quoi, il n’a point annoncé ce qui pourrait m’arriver si j’échoue aux prochains examens, mais au moins je profite de ces vacances pour me pencher un peu plus sur l’histoire des Animagus jusqu’au moment où mon Père décide de venir me voir, de m’emmener à Man, un petit bout de terre vide et désert entouré des eaux, en m’expliquant qu’il est temps que j’apprenne la Magie la plus noire, celle qui un jour me servira surement. Au début je n’ai pas de suite compris à quel point cet apprentissage va se montrer complexe. Premier sort qu’il m’apprit, un que je considère assez simple, c’est le Tenebrae Protecto, la création d’une sorte de protection faite d’un voile ténébreux. Pour le suivant, mon Géniteur a ramené l’Elfe de maison, me disant de le prendre pour cible, et ainsi il m’apprit alors l’Impero, un sortilège puissant permettant de mettre la cible sous sa volonté. Etrangement, ce sortilège je l’ai réussis plus rapidement, il est venu d’une façon plus instinctive. Je ne sais pas si c’est parce que mon mental est en accord avec une telle magie, mais je n’ai ressentis qu’une moins grande difficulté  pour l’exécuter, je l’ai même trouve enivrant, agréable. Oh attention, je ne dis pas que c'était une évidence, un sortilège simple, la théorie de ce sort est complexe, la mise en pratique aussi, je fais simplement référence que à coté des autres sorts que j'ai appris pendant cette période, l'Impero fut pour moi celui qui s'est montré le plus aisé à pratiquer, celui avec lequel je me suis senti plus à l'aise. Par contre j’ai eut une difficulté avec le sortilège suivant, l’Endoloris… Est ce une dernière étincelle de compassion qui m’a retenu ? Je n’ai pas réussi à le faire au début, le lançant à plusieurs reprises sans succès. Furieux mon Géniteur m’a dit que c’est qu’une question de volonté, et pour me motiver à réussir, il m’a fait comprendre la puissance de cette magie… Enfin la puissance, je devrais dire l’horreur vu qu’il l’a utilisé sur ma personne. C’est difficile à exprimer ce que j’ai ressenti, pourtant je sais que je n’oublierai jamais cette douleur, cette atrocité qui a envahie chaque parcelle de mon être, chaque petit nerf, chaque petit bout de chair… J’ai rêvé de tomber inconscient au début, puis souhaité de mourir pour que cela s’arrête, c’est une sensation tellement violente, comme si mon être a plongé dans une piscine de lames de rasoir, que mon sang est devenu de l’acide, que mon cerveau est martelé de coups incessant. Quand il a cessé, j’ai retenu la leçon, alors avec haine, avec rage et rancœur, j’ai lancé ce sortilège sur l’Elfe de Maison, imaginant mon Père, le réussissant du premier coup après un tel traitement alors que mon être tremble encore, pris par les spasmes de l’écho de la souffrance, regardant cette créature souffrir comme j’ai souffert et c’est un réel soulagement. Après cette souffrance infligée, mon Géniteur m’a poussé à lancer Adava Kedavra pour achever l’Elfe de Maison, et étrangement toutes les traces de pitié et de compassion m’ont quitté, c’est sans hésiter que je me suis exécuté, mais comme je l’ai exprimé avant, cela reste un apprentissage long qui n’était point évident, plus complexe que je le pensais. Après tout j’y ai passé quasiment deux mois pour apprendre ces sortilèges. Ne pensez pas que ce troisième sort a été exécuté directement, non c'est son apprentissage, les tentatives pour le lancer où je m'y suis lancé sans avoir l'hésitation qui m'a retenu quand j'ai commencé à apprendre Endoloris. Ainsi mon Géniteur termine ma formation en me parlant encore de cette magie noire qui doit rester discrète, me formant à ces sorts, m’entrainant avant la rentrée en Sixième année.

Point grand chose à dire sur la Sixième année, c’est celle où je me suis préparé pour les ASPICs, celle où j’ai appris à Transplaner, celle où beaucoup de mes anciens camarades se sont éloignés de moi, me disant que je leur fais froid dans le dos, juste à cause de mon regard sur eux. J’ai même celui qui m’a si souvent suivi qui m’a annoncé qu’il a la sensation de voir sa mort dans mes yeux. Ce fut aussi l’année de ma première relation charnelle, mais je dois dire que cela n’a point grande importance, cela s’est simplement passé en dehors du Château, c’est une expérience agréable mais je l’ai jeté ensuite vu qu’elle n’a plus rien à me donner. Je me souviens par contre que pendant ce rapport, elle m’a dit un moment d’être plus doux, que je lui fais peur… Mais ce n’est point de ma faute si ces êtres sont si sensibles, si vite inquiets. Pour le reste j’ai été juste plus acharné dans mes études mais ce qui m’a marqué c’est que pendant les vacances, même mon Géniteur s’est tenu comme à l’écart, il ne m’a pas menacé, ni bousculé, il m’a à peine adressé la parole. Quelque chose s’est brisée en moi, je le sais, mais je m’en fous.

L’année qui suivi est celle des ASPICs, une année importante, une année qui m’est précieuse vu que cela va décidé de mon avenir, mais c’est aussi celle où je vais pouvoir prouver que je suis un être doté d’une supériorité évidente. Je n’ai fais aucun contact avec les autres pour me consacrer entièrement sur mes études, sur ces examens et je n’ai point besoin de préciser que cela a été une réussite dont je suis déjà un peu plus fier, et avant même avoir fini mes examens, je sais déjà ce que je vais faire après.

Matières	ASPICs
Arithmancie	Effort Exceptionnel
Arts et Musiques Magiques	Pas d'ASPIC
Astronomie	Acceptable
Botanique	Effort Exceptionnel
Défense contre les forces du mal	Optimal
Divination	Optimal
Etude des Moldus	Pas d'ASPIC
Etude des Runes	Effort Exceptionnel
Histoire de la Magie	Optimal
Métamorphose	Optimal
Potions	Optimal
Soins aux créatures Magiques	Pas d'ASPIC
Sortilèges et Enchantements	Optimal
Vol sur balai	Pas d'ASPIC

Journal d’Enoch Romulus Black
7 juillet 1964

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V. Enseignement Magique

J’ai une vision, une vision d’un Poudlard meilleur, sans Sang-de-Bourbe, et c’est pour cela que je veux faire parti de cette institution, que j’ai décidé de suivre le cursus de l’Enseignement Magique, en Enseignement. La Majorité de ces cours sont déjà dans mes prédilections, que ce soit l’Histoire de la Magie, la Défense contre les Forces du mal, la Métamorphose, les Sortilèges et Enchantements, les Potions. Seule la Pédagogie est une nouvelle matière pour moi. Les options, sans hésiter j’ai directement choisi les Arts Occultes, l’Etudes des Runes ainsi que la Divination, prenant deux matières que j’ai déjà dans mes cordes, mais aussi une nouvelle bien tentante. La première année a été surement la plus intense, car j’ai décidé d’enchainer les cours avec assiduité, mais aussi j’ai commencé à travailler sur une toute autre forme de magie sur laquelle j’ai passé des années à Poudlard pour m’informer dessus, celle pour devenir un Animagus. Chaque cours possède quelque chose de passionnante, d’intéressant, mais c’est surtout mon perfectionnisme qui parle, mon désir de prendre place dans Poudlard pour grimper dans cet établissement et donner une image meilleure à ces lieux. Voir encore des Sang-de-Bourbe oser suivre des cours pour devenir professeur me dégoute personnellement, mais à un point… J’ai envie de vomir. Je ne me suis lié avec personne cette année la, d’ailleurs dès qu’une personne se rapproche de moi, je fais comprendre que j’ai autre chose à faire que perdre mon temps à fricoter ou me lier d’une quelconque amitié inutile. Après tout, je ne dois pas compter sur les autres pour évoluer, mais uniquement sur ma propre personne. A la fin de cette année, j'ai décidé de ne pas rentrer au Manoir, mais d'user de ma fortune personnelle, qui n'a fait que fructifier pendant tout ce temps, pour m'acheter un logement sans avoir de contacts avec mon Géniteur, car à chaque fois que mon regard se pose sur lui, j'ai juste envie d'user des connaissances qu'il a partagé pour l'exterminer.

La seconde année ne change pas beaucoup de la précédente, cours, entrainements personnels, me montrant toujours de marbre envers les autres, je suis ce que je suis, un être visant la perfection et cela veut dire aussi se détacher le plus possible de ma propre humanité, faiblesse qui peut apporter des émotions engendrant faiblesses. Pourtant cette année la j’ai été fiancé, mon Géniteur pensant à la lignée des Black, chose que je trouve correcte et concevable, m’a annoncé avoir trouvé une femme de bonne famille de Sang-Pur qui saurait apporter quelque chose aux Black. Je n’ai pas refusé, sans la rencontrer, car après tout Mariage ne veut point dire grand chose, et c’est vrai qu’il me faut penser à la lignée. J’ai simplement annoncé à mon Père que je ne vais rencontrer cette jeune femme qu’en juillet, ne voulant point être perturbé pendant mes cours, mes examens, ni même mes formations autodidactes. Point de surprises, l’année ce passe à merveille, j’arrive à surprendre mes professeurs, me montrant si sérieux comme si c’est la seule chose qui ait une importance dans ma vie et en juillet je rencontre donc celle qui doit normalement devenir ma future femme. Le premier mois à la côtoyer s’est assez bien passé, je dois l’avouer, elle est agréable, plutôt belle, elle n’est pas pudique ni réservée, ce qu’il faut pour me plaire avec même un petit coté mordant. Malheureusement, peu de temps avant de repartir à Poudlard, je me suis décidé de faire un petit geste pour cette jeune femme, un geste que je me force à faire pour donner un semblant d’attachement, un faux visage pour donner l’impression à cette femme qu’elle a une importance pour moi. Que ne faut il point faire pour obtenir ce que l’on désire franchement. Je me rends donc par surprise chez elle mais quand j’arrive presque devant chez elle, je l’entends parler. Au début j’ai une petit sourire en coin car elle parle de moi à une amie, ou peut-être une personne de sa famille… Je n’ai pas cherché à savoir qui est l’autre personne, mais curieux j’écoute sans m’avancer, sans m’annoncer, puis finalement j’entends cette jeune femme dire qu’il faut absolument que je n’apprenne jamais. Haussant un sourcil, j’écoute pour finalement entendre celle ci expliquer à son interlocutrice que son père génétique n’est point celui qui l’a éduqué, mais un Sang-de-Bourbe avec qui sa mère a fauté… Un sang-de-bourbe, ce qui veut dire que celle qui m’est fiancée est une Sang-mêlée… Chose qui bien entendu m’a frappé, choqué, et même dégouté en comprenant que j’ai faillis m’embarquer dans une situation qui aurait pu souiller ma lignée. J’ai attendu un moment que l’interlocutrice s’en aille pour frapper à la porte de celle qui va devenir mon ex fiancée, je suis rentré chez elle… Nous avons « discuté » et quand j’en suis sorti, du sang sur les poings, j’ai rompu avec elle à ma façon. Je ne m’en fais pas, je sais en moi que jamais elle ne parlera de tout cela, je lui ai bien fais comprendre.

Avant de débuter ma troisième année, j’ai revu mon Géniteur qui m’en veut d’avoir rompu les fiançailles, le faisant passer pour un homme qui n’est point capable de gérer sa progéniture. Ce jour la il a voulu relever la main sur moi, et ce jour la je lui ai montré que je ne suis plus l’enfant qu’il a battu si souvent. Bloclang pour le faire taire, pour l’empêcher d’incanter… Everte Statis pour repousser mon géniteur à terre, plus loin dans son Manoir, le regard froid sur lui, la rancœur des temps passés remontant à la surface… Flagrance, lancé sur ses vêtements, sa baguette pour qu’il sente ces étoffes, tout ce qu’il touche le bruler… Je lui dis que maintenant c’est fini, que la prochaine fois je le briserai sans hésiter. Waddiwasi pour faire voler le bouclier comprenant les armoiries de la famille à très grande vitesse pour qu’il percute ainsi mon géniteur, lui brisant certainement des cotes. Et la je me retourne pour simplement partir chercher mes affaires et me rendre aux cours pour la troisième année. J’ai repris le cours de ma vie sans repenser à tout cela, comme si tout est naturel, me remettant à travailler en me sentant comme soulagé, au point que j’ai même commencé à relier des contacts, même si mon horaire entre les cours et mes recherches pour devenir Animagus me prend beaucoup de temps. Attention, quand je dis me faire des contacts, je parle de manipuler certains élèves pour qu’ils soient à ma botte, laissant à ceux ci le plaisir d’avoir ma présence tant qu’ils me sont utiles, mais je ne me suis jamais lié réellement à quelqu’un sincèrement. Que ce soit amicalement ou dans quelques échanges plus rapprochés ou intimes. Je n’arrive pas à m’attacher, c’est étrange, mais je vois les êtres qui m’entourent comme des objets. Je sais bien que certains disent que je suis dangereux, que je suis un mal pour ces lieux, mais je n’écoute point ces êtres jaloux, car je sais quelle est ma destinée.

Quatrième année après des vacances où je me suis surtout concentré sur ma formation personnelle pour devenir Animagus, je me lance cette fois dans une année où je prends le temps pour connaître les autres, analyser leur comportement, trouver les failles chez chaque être, en faite j’ai décidé simplement de profiter de cette année pour améliorer mes talents sociaux, ma manipulation, pour éviter de paraître juste comme une armoire de glace dont le cœur n’est qu’obsidienne. J’ai déjà appris à contenir mes pulsions, à éviter de faire du mal à autrui ce qui pourrait me couter cher dans mes études. J’avoue que l’évolution se fait en douceur, petit à petit, mais certains semblent toujours me craindre, chose que je sais apprécier. D’autres se laissent avoir, semblant plus facilement me faire confiance, mais mon regard ne change pas sur les impurs, je sais toujours me montrer aussi dur et froid envers ceux qui osent se rapprocher de moi sans en être dignes. Me faire violence en me contenant est aussi finalement un apprentissage qui saura me servir à l’avenir. Mais j’avoue que cette année me rend impatient, impatient de finir mes études pour me lancer vers la voie de mon avenir, vers ce destin où je pourrai enfin changer les choses. C’est peut-être ce qui rend cette année si longue, l’impatience, mais c’est aussi une épreuve finalement qui ne peut que m’endurcir. Je crois qu’intérieurement, ce qui me manque, c’est la pression qu’a mis mon Géniteur dans le passé, cette sensation de liberté m’est encore difficile à accepter.

Journal d’Enoch Romulus Black
22 Juin 1968

Animagus:

La dernière année est surement celle qui a comptée le plus, à la fois car il y a les derniers examens qui vont surement servir pour mes Stages mais aussi le choix des matières pour le MAES. Je sais que je dois exceller et je ne me laisse pas dérangé par les divers ragots qui se font entendre, je ne veux point me laisser déconcentrer par des rumeurs qui finalement n’ont rien de bien méchants à mes yeux. Il m’est souvent arrivé aussi pendant l’année de sortir hors du Château pour me transformer en cette Hyène, m’habituer à cette forme loin de celle que j’ai désiré au début, devant l’adopter, et mine de rien, petit à petit je me suis senti réellement bien ainsi, j’y trouve comme une seconde nature, une libération, prenant un réel plaisir à courir sur les quatre pattes dans la partie nature qui entoure les lieux, prenant un plaisir presque malsain dans le ricanement animal que je possède. J’avoue, je me suis même surpris une nuit à sortir ainsi, sous cette forme, à capter de mon regard un jeune couple qui d’après moi a l’intention de copuler, ou en tout cas de se découvrir. Joueur, voir vicieux, je me suis rapproché d’eux pour venir les effrayer, jouer des ténèbres pour que mon regard se remarque, laisser le ricanement animal hanter les lieux, le bruit des pas coursant pour les pourchasser, voulant juste marquer leur esprit par la peur, un sentiment que j’aime réellement provoquer. Bref, revenons au cours, des cours difficiles mais qui me plaisent, des examens complexes mais dont les résultats me conviennent. Une année qui annonce l’avant dernier pas vers ma carrière. Une seule chose reste à régler, mes MAES, quel cours choisir, qu’est ce que je désire réellement enseigner aux autres en sachant que je vais devoir aussi enseigner cela aux… Nés-moldus, ce qui sera le plus difficile à accepter, les côtoyer pendant encore si longtemps sans pouvoir m’en débarrasser ouvertement. Une part de moi désire plus que tout qu’un fléau arrive à se débarrasser de ces Sang-de-Bourbe et change notre monde, que les Nés-moldus tremblent et n’osent plus se présenter, mais je pense que c’est trop espérer. Ayant mes résultats donc, je me décide finalement pour prendre deux cours en obligatoire en plus de pédagogie, Sortilèges Appliqués comme roue de secours ainsi que les Arts Occultes et Métamorphose en espérant enseigner dans cette branche. Après tout, je suis bien placé pour enseigner la Métamorphose non ? En option, je ne prends que la Divination et les Sortilèges vu que j’ai préféré me charger un peu plus dans les cours obligatoires. Du coup les mois de juillet et aout n’ont servi qu’à me préparer à ces nouvelles années qui m’attendent, ces deux dernières années d’apprentissages.

Matières	1er	2ème	3ème	4ème	5ème
Arts Occultes	EE	EE	EE	O	O
Défense Contre les Forces du Mal	A	EE	EE	O	EE
Divination	O	O	EE	EE	O
Etudes des Patronus	X	X	X	X	X
Etudes des Runes	EE	EE	O	O	EE
Histoire de la Magie	O	EE	EE	O	O
Métamorphose	O	EE	O	EE	O
Pédagogie	P	A	A	A	EE
Potions	EE	EE	EE	A	O
Sortilèges et Enchantements	O	O	O	O	O

Journal d’Enoch Romulus Black
1 Septembre 1969

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VI. MAES & CAPES

Mine de rien, cela en fait des années dans ces murs, bien meilleures qu’au Manoir, c’est normal que je considère Poudlard comme une maison et que je désire un avenir meilleur pour cet établissement. Bien sur certaines choses changent, la sécurité semble se renforcer, il y a même un saule cogneur installé près de l’école. Cette fois ci, avec les stages, je peux voir ce que c’est d’être de l’autre coté, de ne pas être l’élève mais d’être auprès du professeur, et cette vision change beaucoup de choses. Mon regard se porte sur eux, voyant rapidement ceux qui sont sérieux, ceux qui semblent ne rien avoir à faire des cours, ceux déconcentrés, ceux trichant, c’est presque une facilité de voir les différences, mais ce qui me fait plus de difficultés, c’est quand mon Maitre de Stage m’explique qu’il ne faut jamais favoriser une maison, qu’il faut rester impartial avec les étudiants. C’est comme si il me demande de faire abstraction de mes convictions, en faite non, c’est ce qu’il me demande car je ne dois pas juste éviter de favoriser une maison, je dois aussi éviter de favoriser un sang. Les cours sont beaucoup plus intensifs pendant ces deux années, beaucoup plus poussés, mais ils me plaisent, en dehors de Pédagogie que je trouve futile. Après tout ce n’est pas si difficile de dresser des élèves, alors pourtant en faire toutes ces complications. Si un ne travail point, il suffit de châtier. Mais à nouveau celui qui s’occupe de moi est contre le principe des châtiments, tentant de me faire comprendre qu’il faut certes être stricte, mais il parle d’une main de fer dans un gant de velours. Ce ne sont pas mes principes, ni mes méthodes, mais je fais en sorte de satisfaire ce professeur, après tout une fois que les études auront pris fin je ferai comme je l’entends. Mais j’écoute attentivement, tenter de comprendre ce qui m’est proposé, chercher à voir le comportement que je vais devoir adopter avec les élèves dans les années à venir en attendant mon heure, en attendant l’instant où je pourrai enfin changer les choses. J’ai éprouvé une réelle passion pour ces différents cours, que ce soit les Arts Occultes, les Sortilèges Appliqués ou encore la Métamorphose, j’ai d’ailleurs échangé beaucoup avec le Professeur de Métamorphose, débattant sur les potentiels sortilèges, voulant tester si il y a moyen de modifier le Draconifors pour tenter par exemple un même sortilège pour transformer des objets en serpents.

Mon professeur de Sortilèges Appliqués m’a fait une remarque en deuxième année, il m’a dit que j’aurais du peut-être faire Offensive Magique, que j’ai en moi un quelque chose de plus guerrier, de combattant, et qu’avec mes résultats j’aurais pu devenir un Auror… J’avoue que j’ai du me battre pour ne pas éclater de rire quand celui ci m’a imaginé en Auror, moi un Black, moi un homme adorant la philosophie mettant en avant la Pureté du Sang, mais le bon coté de cette anecdote, c’est que ce dernier m’a donc imaginé en quelqu’un pouvant faire de bonnes choses, c’est que le masque que je porte est au moins réussit, dévoilant mes véritables pensées. J’avoue aussi que m’imaginer en guerrier, cela me plait, un véritable combattant… D’ailleurs j’ai aidé ce professeur pendant ses cours à montrer aux élèves le principe des sorts et contre sorts qui doivent se faire rapidement, qui doivent s’enchainer, comme une forme de duel de magie avec lui pour faire comprendre aux étudiants qu’il ne suffit pas de maitriser un sortilège d’attaque pour s’en sortir, que l’ennemi pourrait très facilement le contrer et riposter. Sans compter les sortilèges permettant de prévoir, de détecter ou de savoir à qui on a affaire.  Je sais que pendant ces études, certains m’ont regardé de travers, que d’autres élèves ont montré la crainte d’un jour me voir professeur, juste à ma façon de m’adresser à certains, juste sur le faite que pendant mes Stages, mon professeur m’a repris pour me rappeler qu’il est nécessaire d’avoir un peu de tolérance et que la punition ou la sanction n’est pas la seule arme pour pousser les plus jeunes à apprendre. Je trouve personnellement intolérable l’échec dans un tel cours, surtout pour ceux qui prennent cette voix d’étude, mais je ne dis rien, respectant les conseils de celui qui m’enseigne.

Les CAPES approchent, je me concentre de plus en plus sur mes cours, sur ces examens qui approchent, je passe un certains temps à revoir quelques matières avec mes professeurs, surtout en Pédagogie où j’éprouve plus de difficultés, et j’ai trouvé comment évacuer toutes formes de colère ou de stress qui peut m’envahir. Dès que je me sens nerveux, désappointer, sur le bord d’étriper quelqu’un, je quitte Poudlard pour aller dans ses environs sous ma forme primale, je ne sais pas pourquoi, mais cette Hyène qui aurait du réellement refléter l’échec pour moi me fait me sentir mieux, comme si la sauvagerie d’un animal comme celui ci, même contrôlé, me correspond et me libère. Oui il m’arrive toujours d’effrayer certains, mais je n’ai jamais cédé au désir d’attaquer… Dommage. Pendant ces deux années, rien ne m’a distrait, aucune complicité, aucune compagnie, après tout je pourrai me rattraper en été.

Matières	CAPES
Arts Occultes	Optimal
Divination	Effort Exceptionnel
Métamorphose	Optimal
Pédagogie	Effort Exceptionnel
Sortilèges et Enchantements	Optimal
Sortilèges Appliqués	Optimal

Journal d’Enoch Romulus Black
7 Mars 1971

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VII. Professeur Black

Mon bon vieux Journal, cela fait longtemps que je ne t’ai pas ouvert, il faut dire que tout ne cesse de bouger depuis que j’ai eu le CAPES. J’ai su profiter des instants de vacances après le CAPES, ayant bien entendu avant fait ma demande pour rejoindre Poudlard, mais point pour la rentrée en 1972, avant j’ai simplement décidé de prendre une année sabbatique pour remettre quelques affaires de ma vie en ordre et me préparer à mon avenir. Au début j’ai fais la demande pour rejoindre Poudlard en tant que Professeur de Métamorphose laissant le temps ainsi au Directeur de décider, après tout il possède tout mon dossier. Du coup une fois cette demande faite, j’ai fêté toutes ces victoires, retrouvant certains contacts d’avant, profitant surtout pour me rendre à une taverne pour échanger converses et boissons, repartant au bras avec une femme souvenir d’antan qui s’est elle mariée mais cela ne me dérange pas, dans le cas présent c’est simplement une occasion de s’amuser. J’avoue, pendant les deux premiers mois, je me suis permis de la voir à plusieurs reprises, peut-être en faite que l’idée de faire d’un homme un cocu m’a plu bien plus que de revoir cette femme, mais bon si celui ci l’aurait comblée, elle n’irait pas voir ailleurs, c’est uniquement de la faute de l’époux trompé. J’avais entendu que certains craignant les histoires de Mangemorts, de Voldemort… Bien sur j’en ai entendu parler, mon Géniteur, mon Grand Frère sont des Mangemorts, mais je ne m’intéresse pas réellement à cette cause, enfin si je suis totalement d’accord avec leurs convictions, leurs préceptes, avec ce qu’ils proclament, mais ma bataille actuelle n’est pas dans les Rangs de ces Serviteurs à Voldemort, mon esprit est Sympathisant, totalement d’ailleurs, mais je me dois de continuer ma voie, de chercher à changer l’avenir de Poudlard pour quelque chose de bien meilleur. Une part de moi s’amuse de voir que la terreur des Mangemorts s’installe dans le cœur des sorciers, c’est comme un signe de changement. Qui sait, peut-être que les Sang-de-bourbe n’oseront plus venir à Poudlard de peur des conséquences liées à leur présence. J’ai aussi retrouvé mon Géniteur que je n’ai plus vu depuis un moment juste pour voir ce qu’il est devenu, voir juste un homme seul, vide et détruit, affichant un petit sourire en coin face à ce spectacle. Je me suis permis d’ailleurs de lui poser une simple petite question, qui de nous deux est un Black digne de ce nom, en le regardant avec un tel mépris, comme si il n’est plus qu’un moins que rien. D’ailleurs j’ai sans honte profité de son état pour récupérer le Blason familial, l’emblème, les armoiries, le livre de famille et même la tapisserie qui n’ont plus rien à faire chez cette loque. Comment les Mangemorts peuvent ils garder un tel être parmi eux ? C’est aussi pendant cette période que j’ai réellement rencontré mon Grand Frère pour la première fois, juste une journée où nous avons partagé une longue conversation, partageant notre point de vue sur ce monde, finissant sur une soirée où nous nous sommes simplement amusé, moi en Hyène courant avec lui, chassant quelques moldus, les effrayer en se jouant d’eux. C’est la dernière fois que je l’ai vu, car malheureusement ce Frère quasi inconnu, dont j’ai appris seulement l’existence d’un fils, de mon neveu, est décédé lors d’une mission pour les Mangemorts. Je peux dire que le reste de cette année sabbatique est un mélange de luxure, de repos, jusqu’en Mai où je me suis préparé pour la réponse de Poudlard, reprenant des entrainements personnels pour ne pas perdre la main, travaillant aussi sur des sortilèges plus personnels.

La première rentrée comme assistant du professeur n’a pas réellement été ce que j’ai désiré, en faite le Directeur a préféré me confier un autre poste qu’il considérait à ma hauteur et  plus adapté à ma personnalité, le cours de Sortilège Appliqué, préférant éviter que j’enseigne la Métamorphose pour justement éviter que je donne des cours aux plus jeunes des élèves, pensant que mon coté froid, mon coté plus rude serait un préjudice pour les esprits plus fragiles. C’est quoi cette protection ? Si ils sont trop fragiles pour m’encaisser, autant qu’ils abandonnent de suite la magie et s’occupent à faire du tricot. Mais bon, j’ai accepté bien entendu, je ne vais pas refuser un poste à Poudlard. Au début j’ai surtout secondé le Professeur déjà présent, un peu comme j’ai fais pendant mes stages, l’aidant en le soutenant pour certains exercices, m’occupant aussi des travaux à corriger, tout comme des retenues. En faite j’avais un rôle très secondaire, un peu comme un suppléant. Mais à nouveau cela je ne bronche pas car cela me permet autant d’en apprendre plus que de m’habituer au terrain. Cette première année professionnelle a donc été calme, et j’ai tenté de me lier d’amitié avec ce professeur, ce collègue pour tenter de retirer le plus possible de son savoir. Grâce à lui d’ailleurs, l’année suivante j’ai gagné plus de responsabilités, il m’a laissé donné des cours pour lui avec les premières années du Cycle Secondaire, il m’a aussi invité à surveiller et corriger les examens, chose qui a été très agréable, surtout que j’ai pu chopper un tricheur, un sorcier qui à première vue a bien travaillé, mais quand au milieu de l’examen j’ai remarqué que sa plume n’est plus la même qu’au début et que j’ai lancé un Anti-fraude dessus, tout le reste de son examen s’est montré être une catastrophe. C’est ainsi que je suis devenu ami avec ce professeur, qui heureusement pour moi est un Sang-Pur, si j’aurais du travailler si longtemps avec un Sang-de-Bourbe, je crois qu’un mauvais sort serait tombé bien vite sur ce confrère. J’ai passé beaucoup de temps ainsi du coup à gagner en expérience, mais aussi à nouer des contacts avec des collègues, à mettre mon coté le plus sale en torpeur pour le moment tout simplement pour mieux m’intégrer mais surtout que personne ne s’interpose avec ma progression. Petit à petit d’ailleurs, je gagne des confiances, pourtant d’autres ont déjà surement compris mon jeu, comme le Directeur trop tolérant. Il faut dire qu’une part de moi ne sait pas être caché, ce coté narcissique comme les bruits de couloirs disent, ce coté fier et supérieur, ce besoin de montrer ma grandeur, d’écraser certains. J’ai même entendu dire que certains élèvent ne se sentent pas très bien en ma présence, mais cela ne m’affecte pas, tout du contraire. Tant mieux que certains se sentent mal, qu’ils savent que si c’est avec moi qu’ils ont cours, il ne faut pas plaisanter, après tout je ne veux voir que de l’élite, peut-être aussi éclairer certains vers un avenir plus digne pour les plus doués, un avenir digne de ma vision de ce monde. Le professeur avec qui je travaille me parle de plus en plus au travers des mois de la fin de sa carrière, de son envie d’arrêter pour voyager. En faite ce dernier semble rêver de découvrir d’autres terres, de voir de nouvelles créatures. Après tout, pourquoi pas ? Si il a envie de tout arrêter, c’est un choix qui m’arrange, je pourrai ainsi prendre sa place et enfin avoir le contrôle de ce cours bien trop laxiste pour certains à mon gout. Malgré cela, je reste avec un visage paisible envers lui, le soutenant, profitant ainsi de ses secrets qu’il me confie petit à petit. Finalement ainsi ces années passent, il tient toujours bien le vieux, il commence même à vraiment m’apprécier au point de m’inviter à passer les fêtes avec lui. Bon pas grand chose à écrire la dessus, c’est juste un diner avec un homme, une femme et leurs enfants dont un qui est plus agé que moi, un diner de famille qui se trouve n’être que ennuyeux.

Journal d’Enoch Romulus Black
25 décembre 1978

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VIII. Evolution

Souvent je suis obligé de me contenir à Poudlard, de garder une apparence positive, de calmer mes pulsions les plus dangereuses ou malsaines. Du coup quand je quitte Poudlard, je me lâche, que ce soit sous la forme de Hyène pour « chasser » ou m’amuser, que ce soit en allant dans L’allée des Embrumes pour trouver de quoi me défouler… Ce sont des périodes où je libère ma frustration, où je me lâche totalement sans me contenir, où je peux vider cette pression que je porte sur moi pour être à nouveau en forme pour les prochaines périodes à Poudlard. Je sais que je joue avec le feu car si je me fais voir ou avoir, cela peu couter gros, mais j’en ai besoin pour tenir bon, pour continuer à garder un masque meilleur et plus sage dans l’établissement car oui ce professeur froid, dur et sévère n’est qu’un visage encore bon à coté du reste de ma personne. D’ailleurs un soir, pendant l’année 79, j’ai croisé une femme d’une grande beauté, plus âgée que moi à première vue… Enfin croisé, elle est la, en pleine nature, alors que je suis un peu en amont sous ma forme animale, je la regarde marcher comme perdue ou alors dans ses pensées peut-être. Sur le coup, j’ai juste envie de m’amuser, j’ai commencé à courir après un ricanement, pourchassé cette personne sans hésiter, une inconnue totale à mes yeux, aux cheveux d’or. C’est une forme de plaisir étrange qu’est la chasse, et ce qui est agréable chez la hyène, c’est sa mâchoire imposante, celle ci n’étant pas soudée elle peut s’ouvrir bien grand pour attraper fermement. Certes ce n’est pas aussi subtile et vicieux que le serpent, mais je me suis bien accoutumé à cette apparence. Je me rapproche, les pas sont plus courts, et d’un coup mes crocs ont attrapé la cuisse, faisant chuter la ravissante créature. C’est pour moi uniquement un jeu, un plaisir particulier… A peine renversé, je suis venu sur elle sous cette forme animal, juste les crocs face à son visage, l’haleine bestial caressant son visage, seuls mes yeux ne sont point ceux de l’animal, ils sont les miens simplement et je l’ai fixé, la mâchoire entrouverte comme si à n’importe quel moment j’aurais pu lui arracher la gorge. J’au voulu un peu l’effrayer, et j’ai claqué plusieurs fois cette mâchoire, ces dents, proche de son visage avant de reprendre forme humaine. Le reste, point besoin de l’écrire, je le garde juste pour mes souvenirs personnels, des pensées plaisantes qui me permettent de tenir bon à Poudlard, un nom… Astrid. L’année 79 est aussi celle où les élèves de Poudlard ont connu bien des malheurs, la mort, les attaques des Mangemorts, et je n’éprouve aucune compassion face à ces malheurs, au contraire une part de moi est plutôt heureux, voir satisfait de tout cela, je me dis qu’enfin le Seigneur des Ténèbres montre clairement qui il est et quel est l’avenir pour les Sang-de-bourbe et les Moldus. Et cela a continué… J’ai réellement la sensation que l’avenir change enfin. D’ailleurs tout cela lasse mon confrère, celui ci m’annonçant qu’il n’en peut plus, que l’année 80-81 sera réellement sa dernière pour de bon. Mais j’ai eu ma place plus vite que prévu, car lors du voyage en train pour Poudlard à la rentrée 1980, le train a connu un accident, enfin un attentat… Une nouvelle attaque des Mangemorts où j’ai été blessé, sans trop grande gravité, mais ce faux ami, ce professeur lui n’a pas survécu. Année encore de deuil, surtout avec la maladie qui affecte les Patronus… Oh excitation de voir ce monde enfin changer. Ainsi j’ai enfin été nommé Professeur de Sortilèges Appliqués, le professeur… Je suis enfin maitre de mon cours, de ma classe, de mes élèves. La première année de travail, je me suis directement imposé, j’ai fais comprendre que je serai intransigeant, justement les derniers évènements sont une parfaite excuse pour dire aux élèves qu’il faut un travail sérieux, assidue et qu’aucun échec ne sera tolérer. Je compte bien leur faire vivre un « enfer » si il le faut, mais je verrai directement qui est réellement digne, qui peut réellement devenir quelqu’un. Oh oui, cette situation créée par les Mangemorts me donne l’opportunité d’être sévère en prétextant cela pour leur bien. Maintenant d’ailleurs que j’ai pris mes repères, que les élèves savent déjà qui je suis ou ont entendu parler de moi, je suis impatient de débuter cette nouvelle année sans imaginer toutes les surprises qui m’attendent.



Journal d’Enoch Romulus Black
1 septembre 1981