Nom: Ombre a le privilège de porter le nom des Parkinson. Prénom: Ombre Pandore, deux prénoms aux consonances françaises que ses parents ont jugé assez sophistiqués pour leur descendance.  Âge et Date de Naissance: La jeune femme est née le 18 août 1959 et est ainsi âgée de 22 ans. Nature du sang: Jusqu'à preuve du contraire, pure. Mais son nom de famille parle pour elle. Situation familiale: Ombre a deux frères. Le premier de qui elle fût un jour très proche, Seven, se trouvant Azkaban, elle ne peut plus que compter sur son plus jeune frère, Achille. Et bien que ces deux-là n'aient pas toujours été très liés, on peut dire que les récents événements les ont rapproché. Patronus: Anciennement Apophis et maintenant Ivar, même si son patronus a conservé sa forme de cobra royal, il ne prend désormais plus la seconde forme d'un guépard mais celle d'un jeune husky hyperactif. Miroir du Rised: Dans le miroir du Rised, Ombre se voit avec son grand frère, dix ans plus tôt, du temps où les choses étaient encore simples. Elle voit le passé. Epouvantard: Son épouvantard a pour image elle-même, au bord d'une falaise et prête à sauter. Ce qui lui fait le plus peur à présent serait de perdre à nouveau le contrôle des choses et de ne plus être capable d'en supporter le poids. Composition de la baguette magique: La baguette d'Ombre est en bois de châtaignier et a pour cœur un ventricule de cœur de dragon. Elle mesure 31,5 cm.  Etudes Suivies: Après avoir manqué une année de cours, Ombre a repris le cours de ses études en poursuivant son cursus de justice magique. Elle vient donc de rentrer en onzième année, en connaissances approfondies du monde magique. Animal de compagnie: Elle a déjà bien du mal à s'occuper d'elle-même, un animal de compagnie serait impensable.

Ombre a longtemps grandi selon le moule qui lui avait été imposé dès la naissance. Elle a longtemps incarné le stéréotype parfait des sangs-purs grandissant avec des idéaux quelque peu douteux. Bien vite, on la plaça sur un piédestal en lui promettant que les gens comme elle, dans la vie, ils réussissent, ils ne grimpent pas en haut de la pyramide car ils y sont déjà. En lui promettant que si elle faisait comme demandé, elle aurait tout, le monde à ses pieds, parce que c'est comme ça que la hiérarchie fonctionne. Sans poser de complication elle a alors pris ses aises, elle a pris goût à ce mode de vie. Égocentrique, fourbe et remplie de haine pour tous ceux qui ne lui étaient pas semblables. Tout comme on lui avait dit. Et elle ne s'est jamais posée de question, se plaisant particulièrement à vivre de cette façon. Elle n'a jamais eu à faire le moindre effort, elle n'a jamais eu à devoir assumer ses responsabilités. Comme par magie, tout était toujours réglé sans la moindre répercussion dans son existence presque parfaite. Ce que la vie était facile, avec des parents aimants bien que souvent absents,  avec un grand frère attentionné, tout lui a toujours été servi sur un plateau d'argent. Qui n'aurait pas succombé, qui ne se serait pas laissé berner par cette illusion de perfection ? Ombre n'a jamais vraiment voulu chercher plus loin, elle était bien trop fière de faire partie de cette élite et profitait de tous les privilèges que cette existence lui offrait. Ainsi, elle a grandit avec les idées bien arrêtées, bien décidée à être le centre de tout – et de son univers pour commencer... Compétitrice, toujours très droite, toujours très fière et défilant la tête haute car c'est tout ce qu'elle avait à faire. En compensation la jeune fille avait le droit de faire preuve de vanité et, de goûter au vice de se sentir supérieur aux autres en les traitant comme des moins que rien. Elle parlait trop, elle riait trop, elle profitait trop de la vie pour que ce soit vrai. Mais ça lui convenait parfaitement puisque c'est ce qui ressemblait le plus à l'existence, à l'avenir idéal qu'on lui avait tracé, réservé. Elle souriait, ce sourire un peu faux qu'on lui connaissait, ce sourire qui annonçait qu'elle ne se présentait pas avec de bonnes intentions, ou alors ce sourire à la fois arrogant et malicieux, rempli d'assurance. Parfois il lui arrivait aussi d'être aimable et affectueuse, dans la mesure du possible. Pour espérer une telle chose il fallait faire partie de ce cercle de gens particulier qu'elle considérait comme ses égaux, et même pour certains, des amis. Des gens qu'elle appréciait vraiment et, qui avait su trouver le peu de bonté caché dans cette âme si...antipathique au premier abord.

Et puis un beau jour, la princesse au sang-pur qu'elle se pensait a fini par se mêler à la foule. A un moment précis, elle a finalement fait un faux pas, elle s'est égarée du chemin et ce château de carte dans lequel elle vivait s'est effondré à son grand dam. Dans un langage commun on pourrait appeler ça la crise d'adolescence, tout bêtement -un peu tardive mais soit. S'en était fini pour elle de répondre à toutes les exigences qu'on lui imposait, elle voulait prendre son indépendance -pas de la meilleur façon qui soit d'ailleurs, profiter des plaisirs auxquels elle n'avait pas encore goûté et pensait avoir droit. Elle a fait des bêtises certes, et elle n'en est pas fière. Des bêtises pour lesquelles à l'heure d'aujourd'hui elle s'est pardonnée. Mais tout cela l'a aussi conduite à une remise en question. Et si ? Et si au final  tout ce qu'on lui avait ancré dans le cerveau n'était qu'un prétexte à ...A quoi ? Sauvegarder la pureté du sang dans le monde sorcier ? Non, car là résidait justement la cause elle-même qu'elle était supposée soutenir. Non, il n'y avait pas de prétexte caché derrière, ce n'était que des suspicions. Pourtant d'une certaine façon, quand elle prenait le temps d'observer les choses différemment, ces gens aux sangs souillés n'étaient pas si différents d'eux. Et les tuer car ils étaient nés ainsi ne semblait au final pas très juste. A partir de ce moment-là elle a fait un pas vers la tolérance, vers une ouverture d'esprit. Peut-être que, tous les récents et éprouvants événements qu'elle avait vécu l'avaient juste conduite à vouloir remettre un peu de sérénité, un peu de morale dans cette existence jusque là amère et basée sur une simple illusion. Peut-être. Quoi qu'il en soit, si cette soudaine remise en question l'avait écarté des idéaux familiaux, celle-ci n'avait pas affecté sa détermination et ses ambitions. Elle était toujours prête à se démener pour ce qu'elle désirait et voyait grand. Mais dans le fond, malgré une envie mordante de reprendre les choses en main, Ombre était quand même atteinte d'un sentiment de vide total qui lui rongeait les entrailles. Elle voulait se battre, mais pour quoi ? Elle ne voulait pas continuer à lutter pour cette cause qu'on lui avait dictée, pas plus qu'elle ne voulait s'y opposer de sortes à mettre sa propre vie en danger pour des gens à qui elle n'accordait pas la moindre valeur sentimentale. Au final, elle n'arrivait plus à donner un sens à ses actions. Elle était perdue dans sa propre tête, déchirée entre tant de contradictions.

Et puis vint un autre choc, celui qui permit de remettre les choses en place. Ça ne s'est pas fait tout seul, mais ce choc émotionnel a néanmoins ravivé la braise. L'étincelle a repris vie. Après avoir presque perdue cette dernière, Ombre a pris conscience qu'elle avait en fait beaucoup de chance et, qu'il était préférable pour elle d'en profiter tant qu'elle en avait encore la possibilité. S'apitoyer sur son pauvre sort d'unijambiste ne l'aiderait en quoi que ce soit. Non, elle voulait briller à nouveau. Elle veut briller à nouveau. Mais cette fois-ci en restant elle-même, sans avoir besoin de se cacher derrière ce masque de pseudo parfaite sang-pur, derrière cette caricature. Elle veut briller malgré les cicatrices, comme un diamant brut. Elle aime cette image assez théâtrale.
Oh bien sûre il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle ait du jour au lendemain abandonné cet air de condescendance ou d'insolence sur le visage pour se consacrer au bien commun, pas vraiment non. Elle se sent toujours d'une certaine façon supérieur aux autres. Et si elle a arrêté de le crier sur les toits, on peut néanmoins toujours le lire sur son visage. La jeune femme se sait aussi plus vulnérable qu'auparavant, excepté que maintenant elle ne peut plus le cacher. Elle déteste cela, mais au fil des mois passés à supporter les regards pleins de pitié de ses proches elle s'y est accoutumé. Cependant elle refuse de se laisser marcher sur les pieds, et pour contrecarrer cette vague de regard remplis de fausse compassion, elle essaye de se montrer indifférente à son propre sort, elle essaye de se donner cette image de dame de fer. Elle prétend que tout va bien, tout le temps, pour prouver que sa condition ne l'affecte pas et que celle-ci n'est pas une faiblesse, que celle-ci n'est pas un moyen d'atteinte aisé à sa personne. Au contraire en fait, ça lui rappelle tous les jours que ce jour-là elle aurait pu perdre beaucoup plus et qu'elle s'en sort bien. Même s'il est évident qu'elle préférait avoir ses deux jambes valides. Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie et elle a fini par le comprendre.
En ce qui concerne cette histoire de sang à présent, elle a son avis sur la question. Non, ces gens ne méritent pas de mourir. Mais non, elle ne fera rien non plus pour empêcher un quelconque massacre. Il lui arrive parfois de se sentir monstrueuse en pensant de la sorte. Mais elle considère que ce n'est pas son combat, elle considère avoir bien assez de problèmes ainsi et reste silencieuse. Silencieuse dans les deux sens, elle ne veut plus se prononcer sur ses opinions à moins qu'elle y soit contrainte, puisque ça ne lui attirerait que des ennuis. Si jamais Ombre devait s'impliquer dans cette guerre, ce serait uniquement par intérêt personnel.
Enfin , avec son entourage, elle essaye de se montrer plus enthousiaste et compréhensive qu'avant, de s'ouvrir en restant fidèle à elle-même. Bien qu'elle reste toujours aussi exclusive. Elle n'exagère plus autant, elle sait s'amuser et peut même parfois laissé sortir son côté aventurière quand la situation s'y prête. En fait, on pourrait même presque dire qu'elle est agréable à vivre une fois qu'on a su passé au dessus de ses remarques sarcastiques et sa susceptibilité.

Autrefois, le patronus d'Ombre prenait la forme d'un cobra royal et d'un guépard. Maintenant, il a abandonné cette seconde forme. Autrefois, il portait le nom d'Apophis, et maintenant celui de Ivar. Apophis n'avait rien d'un partenaire sympathique la plupart du temps, tout comme sa sorcière. Ils étaient bien assemblés ces deux-là, ils se disputaient souvent mais au fond, ils formaient une bonne paire dont les coups bas de l'existence avait resserré les liens au fur et à mesure. Le serpent, fourbe, prenait son pied à se pavaner au cou de la jeune femme, tandis que le guépard marchait fièrement à ses côtés. Tous deux reflétant plutôt bien l'âme d'Ombre. Puis la peste des patronus a frappée, violente, emportant avec elle des tas d'âmes. Certains sont revenues, d'autre pas. Ce ne fût pas le cas d'Apophis... Lorsqu'il remontra le bout de son nez après quelques longues journées d'absences, il avait complètement changé. Ombre ne le reconnut d'ailleurs pas dès le départ. Elle se demanda quelle était cette voix un peu aiguë et enfantine qui résonnait dans sa tête lorsqu'il refit surface, elle se demanda quelle était cette boule de poils allongée à ses pieds, la regardant avec des yeux remplis d'une innocence presque suspecte et une pointe de malice. Ces yeux attendrissant et pleins de compassion, ce genre de regard pour lequel on pourrait se transformer en guimauve. Ombre avait à ses pieds un chiot, un husky. Vulnérable et puéril, espiègle et un peu trop collant, ce que d'une certaines façon, la jeune femme aurait pu être si elle avait grandi différemment... Ivar -comme elle le nomma- faisait office du compagnon qu'elle ne s'était jamais permise d'avoir. Jamais auparavant elle n'aurait accepté de franchir une porte avec une bestiole aussi doucereuse dans ses pattes. Quelle image aurait-ce donné d'elle autrement ? Pourtant, ça lui importe peu à présent. Elle a besoin de ce réconfort. Après avoir perdue cette partie d'elle-même dont elle se sentait si proche, c'est un soulagement d'avoir pu retrouver un sentiment identique à celui qu'elle ressentait lorsqu'elle serrait son âme jumelle dans ses bras, peu importe la forme. Parfois, Ivar est un peu exubérant, bruyant, trop joyeux, trop actif...Mais une certaine légèreté le suit aussi partout. Une légèreté rassurante qui fait oublier à Ombre tous ses problèmes. Presque une naïveté en fait, mais une naïveté qui est devenue nécessaire si elle ne veut pas ressentir à nouveau l'impression d'être coincée dans une cage, isolée, pendant que le monde autour d'elle continue de te tourner. Il a un un effet positif sur elle, bien qu'elle ne sache vraiment expliquer comment se peut-il qu'il soit un fragment de sa propre personne.
Parfois, Ivar reprend son ancienne forme de cobra royal, quand c'est vraiment nécessaire. Et dans ces moments, la sorcière arrive à revoir son ancien compagnon. Mais doucement, elle se fait à l'idée qu'il n'est plus qu'un souvenir de son passé et qu'il était peut-être nécessaire qu'il disparaisse pour qu'elle aille de l'avant. Peut-être qu'au fond, c'était ça le vrai but de la peste des patronus encore à ce jour inexpliquée.