BELLUM PATRONUM


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La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
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par Invité, Mar 3 Nov - 21:18 (#)
Liber Archibald
Nott
ft. Jude Law
Sang pur
Quarante-deux ans
Veuf et heureux de l'être
Bisexuel. Pourquoi s'arrêter à un sexe quand on peut en avoir deux ?
Directeur du département de la coopération magique internationale
Black mamba
Pro-Mangemort
(c) Artchie
   
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À propos
Nom: Nott. Toi qui lis ces lignes je sais d'avance que tu connais ce nom. Il te parle. Il te murmure des choses à mon sujet. Il te susurre des idées sombres et déjà tes préjugés se forment à mon sujet. Ecoute les, cantonne-toi à te dire que je suis un Nott et que mes intentions sont aussi obscures que la magie avec laquelle je fricote. Tu aurais tord de penser que ce ne sont que des préjugés. Tu aurais tord de croire que je ne suis pas le digne héritier de ce nom chargé d'histoires. Tu aurais tord de croire à mes sourires et à l'éclat pétillant de mes yeux limpides. Nott. Abreuve-toi de ce nom et de ces mythes en espérant que cela te protège, car une fois pris dans mes filets, il n'y a plus d'échappatoire possible. Tu ne sais rien de ce que j'ai pris des Nott et de leur amour malsain des forces obscures de la magie qui nous entoure. Prénom: Liber. On donne bien des significations à ce prénom, associé à Bacchus je le porte avec aisance. Liber, dieu de l'abondance, tel Dionysos dans ses jardins je savoure la vie dans son faste et ses atouts, jouant parmi les hommes, m'amusant de leurs dérives et de leurs déboires. Archibald. Naturel et audacieux. Je charme et je fais preuve d'un charisme qui me portent en avant. J'ose et l'audace est ma meilleure amie. Je provoque la chance et elle me le rend bien. Âge et Date de Naissance: Quarante-deux ans, l'âge de tous les possibles. Notre vie est faites de plusieurs périodes, en voici une nouvelle qui comment. Je suis né un 7 juillet 1939 Nature du sang: Si tu te poses la question c'est que tu es mal informé. Mon sang est aussi pur que mon nom. Une pureté qui dure depuis un nombre de génération qui dépasse tes suppositions. Sache que poser une telle question à un Nott est dévalorisant, n'est-ce pas un ancêtre qui a établit le fameux registre des 28 ?   Situation familiale: Depuis ma plus tendre enfance j'ai été promis à une jeune sorcière au sang aussi pur que le mien. A notre majorité nous avons été fiancées, puis mariés comme le veux la tradition. Jamais je ne me suis sentie aussi prisonnier et contraint. Heureusement elle ne survécut pas à la naissance de mon fils. J'avais vingt-deux ans et une vie de débauche s'offrait à moi. J'ai laissé le nourrisson chez mes parents, dans la demeure des Nott. Quand je vois ce qu'il est devenu aujourd'hui, je regrette qu'elle ne l'est pas emporté avec elle. Patronus: Son poison est mortel et l'agonie lente et douloureuse. A mon image le Black Mamba aime savourer ses victoires. Sa forme vaporeuse et serpentine a quelque chose de réconfortant. Mieux vaut pour certain qu'il ne reste qu'une apparition temporaire argentée issue d'un sortilège. Miroir du Rised: Nous avons tous des points noirs qui traînent à nos pieds. Dans le reflet de ce miroir où le mensonge n'existe pas, j'y verrais un fils digne et fier, le regard haut et moqueur se tenant à mes côtés avec prestance. Ce fils qui serait une fierté, un digne descendant de ma lignée, et non le pleutre que je traine aujourd'hui. Epouvantard: Les épouvantard sont de bien étranges créature, avec elles non plus on ne peut pas feindre, prétendre n'avoir peur de rien, n'être qu'une carapace insensible. Il arrive que l'angoisse s'empare de mon être, me sert le cœur et me donne des sueurs froides. Ce serait prétentieux de dire une seule chose, mais il n'y a bien qu'une seule chose pourtant qui est capable de faire frémir mon esprit : Askaban. Je suis un être sociable, j'aime profiter de la vie et de ses luxures, j'aime manipuler les êtres autour de moi. Je déteste la solitude et l'enfermement. Tout ce que représente Askaban pour moi. C'est pourquoi l'épouvantard prend encore et toujours cette image de moi en habits rayés de bagnard, l'air hagard et fou. Composition de la baguette magique: Le bois d'if la rend particulièrement lisse et maniable, en son cœur une plume de phénix  et elle mesure 32,7 cm Emploi: Après vingt-ans à travailler dans la confédération internationale des sorciers je me suis vu proposer le poste de directeur du Département de la coopération magique internationale. Il faut dire que j'ai un certain don pour les relations et mes brillants exploits en la matière au cours des dernières années n'ont pas été sans plaire à certains hauts responsables. Animal de compagnie: Communiquer est important, j'ai un hibou grand-duc du nom d'Oscar depuis plusieurs années maintenant. Il commence à se faire des plumes grises, mais il reste vaillant.
Caractère
Dès mon plus jeune âge je me suis démarqué des autres enfants. On raconte souvent que les sang pur ont tendance à être taciturnes, renfermés, sombres. J'étais pétillant, souriant, charmeur et de mes lèvres d'enfant se déversait un flot de parole presque continue. J'ai toujours su charmer mon monde, trouver les bonnes paroles pour faire bonne impression et susciter l'envie, la jalousie et l'admiration. Car non seulement je ris et je palabre, mais les sujets sont toujours riches et plein de bon sens. Abreuvé de littérature sorcière et doté d'une intelligence aiguisée, j'ai un certain don pour la parole. Certains diront sociable, d'autres habile à manier les mots, orateur, beau parleur. Tant d'adjectifs qui me vont comme un gant. La vraie raison de tout cela est que j'aime manipuler les autres, accaparer leurs esprits, faire fondre leurs doutes à mon sujet, les apprivoiser, les laisser m'approcher, pour mieux tordre leurs esprits faibles. Je suis fourbe et malhonnête, cela ne fait aucun doute. Je ne suis pas foncièrement mauvais, mais j'ai cet étrange attrait pour l'esprit humain, cette fascination pour son fonctionnement, que je ne peux m'empêcher d'employer mes facilitées pour observer ses dysfonctionnements, ses limites. Mais derrière ces airs curieux je reste un homme profondément marqué par des valeurs qui me semblent être perdues aujourd'hui. La famille, l'honneur et la fierté. Je n'ai cessé d'être déçu par beaucoup d'autres sorciers qui se sont révélés ne pas être à la hauteur de leur rang et du prestige de leur situation que parfois cela me rend sarcastique et amer. Je ne suis pas quelqu'un de défaitiste, mais je sais que ma chance peut changer  à tout moment. Je suis réaliste car il m'est déjà arrivé de passer à un cheveu de la disgrâce finale, celle dont on ne peut plus se relever. Et de cette expérience j'ai gardé un souvenir amer et mauvais. Une gangrène qui vient se cristalliser dans mes sentiments envers mon seul et unique fils, Jasper. Au fond, la solitude et le mensonge constant de la vie politique ont fini par noircir mon coeur un peu plus que je le pense. 
Patronus
Les patronus sont une chose singulière, expression la plus pure de la joie, ils représentent une parie de nous-même qui nous définit. J'ai toujours été capable de former cette forme brumeuse argentée, dès les premiers essais, le serpent se dessinait parfaitement, s'enroulant autour des corps de mes camarades de classe. A dire vrai j'étais même à l'idée quel animal il représenterait, je ne pouvais être plus comblé que par le serpent black mamba qui se dessina sous mes yeux. Je ne nie pas l'idée d'avoir un tel animal à mes côtés au quotidien serait une douce joie. Mais, de vous à moi, je préfère grandement ma liberté solitaire. Ceci-dit je dois reconnaître que la démarche du Ministère était intéressante, dans l'histoire du monde magique on ne trouve pas de plus grand échec de la part des hautes instances de notre société. La peste des patronus qui a ému tant de monde l'année dernière n'a été que la suite de cette fantastique farce et rien n'a vaut le plaisir de voir des sorciers assister, impuissant, à la mort d'une partie de leur propre âme. Je dois reconnaître que jamais je n'aurais été capable de faire preuve d'une telle inventivité en matière de torture mentale...
   
Pseudo et âge: Artchie pour les intimes Robert47cm et j'ai vingt-trois ans Où as-tu trouvé le forum ? Je ne me souviens plus Hide mais je sais où le retrouver dans mes favoris Perv ! Personnage: Inventé mais tiré d'une famille de la saga As-tu un autre compte sur BP ? Yeah! Une jeune Gryffondor enragée du nom d'Alexis HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Présence: Quotidienne RIP Une remarque ? Distribution d'amour et de cookies pour tout le monde ! Han!


Dernière édition par Liber A. Nott le Jeu 26 Nov - 23:09, édité 11 fois
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mar 3 Nov - 21:19 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l'homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté
Lentement, laconiquement presque, mes doigts caressent la fourrure douce et soyeuse de la petite boule crème qui se repose sur mes genoux. La chaleur de son corps bien vivant traverse l’épaisseur de ses poils jusqu’à mes doigts d’enfant et ce contact m’arrache un léger sourire songeur. De loin on pourrait aisément se méprendre sur la signification de cette paix qui se dégage de tout mon être. On pourrait croire que je caresse mon boursoufflet de compagnie. Les apparences sont si facilement manipulables. Le mouvement de mes doigts est ininterrompu, en réalité ils tâtent, cherchent, sentent, ressentent la moindre parcelle de vie qui se dégage de cette forme de vie qui transpire l’innocence et la candeur. Son corps est si petit que j’ai le sentiment de tenir un cœur à même mes paumes et l’odeur alléchante de la bêtise enivre mes sens. Personne n’a besoin de me dire que ce que je projette de faire, ne se fait pas. Personne n’a besoin de me lancer un regard répressif pour deviner quelle sera ma punition en conséquence de mon geste. Je ne suis qu’un enfant, je n’ai vu passer que quatre hivers, mais je ne suis pas dupe, ni stupide. Je sais parfaitement que ce que je fais est mal, et c’est sciemment que je le fais, et avec plaisir encore. Lentement, inexorablement, mes doigts opèrent une pression de plus en plus forte contre la gorge de la petite créature. La contrainte devient de plus en plus pressante et le pouls s’accélère sous mon épiderme. Avez-vous déjà entendu un boursoufflet crier ? Une sourie chante plus ou moins la même symphonie lorsque le chat de la maison l’attrape. De petits couinements affolés. Malgré tout, même face à la menace de mes petits doigts d’enfant, la boule de poil reste confiante, elle sait que je jeune, que mes gestes peuvent être maladroits, elle est innocente et naïve. Sa longue langue cherche à toucher mes doigts tortionnaires, mais mon autre main est plus rapide et attrape l’organe râpeux. Aussi fermement que mes petites mains d’enfant peuvent la serrer, je ferme ma poigne sur elle. Le boursoufflet à un soudain hoquet de surprise alors que son rythme cardiaque s’accélère d’un seul coup. Le doute s’insinue enfin dans son esprit de bête, elle réalise, trop tard, que mes gestes ne sont pas emprunts de maladresse, la peur commence à poindre dans l’éclat de ses yeux noires. Ses petites pattes commencent à s’agiter, la bête essaye de se libérer, enfin son instinct de survie a pris le dessus et ses muscles se bandent pour échapper à la pression qui bloque l’entrée d’air jusqu’à son petit cerveau sans intelligence. Je tiens là, une vie, fringante, dans la force est puissante et qui désire ardemment survivre. Sous mon épiderme je sens le combat faire rage dans tout son petit corps. La vie se débat, elle s’arque, bande ses forces, elle jaillit sous mes doigts qui ont de plus en plus de mal à la retenir, mais je ne lâche pas. Une pointe lumineuse de joie pure éclaire mes iris limpides alors que sous mes yeux le spectacle est ravissant, une leçon de vie que je devais expérimenter et qui me restera à jamais dans les entrailles, comme une obsession lancinante. Ce souvenir-là, de cet instant précis où les billes noires des yeux du boursoufflet ont commencé à trembloter de peur, à rouler vers moi, alors que son cœur palpitait à tout rompre, ses membres se tordant dans une chorégraphie follement emballée, m’a toujours permis de former le plus fort et le plus consistant des patronus…Aucune action n’a été capable de développer chez moi un tel sentiment puissant de curiosité fascinée.
Je ne pourrais pas dire que mes intentions en la matière ait jamais été particulièrement morbide, ni emprunte à un sadisme dépareillé. Certes, j’ai conscience de la souffrance, de la douleur et des blessures mentales irréversibles que je laisse derrière moi, mais ce n’est jamais, ou du moins ça ne l’a été que très rarement, dans le but de faire souffrir une personne en particulier pour des raisons personnelles. Très tôt j’ai montré cette fascination pour le cerveau, passant de celui des bêtes trop facilement manipulable, pour celui des hommes. Un vaste champ riche et sans cesse renouveler à explorer, à tester et à comprendre. Qu’y a-t-il de plus fascinant et de plus glorifiant que de parvenir à démêler le fonctionnement du cerveau d’une personne ? Deviner son système de penser et s’en servir pour le perturber au point d’amener la contradiction et la perte de contrôle jusqu’à arriver au plaisir ultime de pousser quelqu’un à faire une chose qui est absolument contre tous ses principes et observer l’implosion interne se produire et se répandre dans l’enveloppe du corps humain ? Rien. Pour moi, en tout cas.

Ma première bouffée d’air fût expirée le 7 juillet de l’année 1939, le monde magique était alors bien différent de celui que l’on connait actuellement et la famille Nott était déjà reconnue dans la société magique. Enfant unique je ne tardais pas à montrer l’étendue de ma personnalité et de mon talent, on m’adora rapidement, derrière mes sourires d’ange et mes yeux rieurs j’étais un enfant plein d’une vie qui semblait sortir de nulle part. En comparaison nombreux de mes cousins étaient taciturnes, peu joueurs, enclins à me jeter des regards sombres, presque las. Mais j’ai toujours eu que faire de ces regards-là, car pour chacun d’entre eux, en privé ou en public, j’avais le bon mot, la bonne phrase, pour adoucir leurs rancœurs à mon égard. Très vite mes parents me qualifièrent de sociable et mon père, Octavius Nott, ne tarda pas à me trouver une carrière toute désignée. « Il fera un politicien hors pair. Regarde comme il sait jouer avec les mots et tourner tout ce qu’on peut lui dire à son avantage. » Et jamais père Nott n’a jamais eu autant d’esprit. Spectateurs de mes talents, victimes de premier rang, ils ont été sans conteste les mieux placer pour comprendre que j’avais une facilité pour retourner l’esprit des gens, à retourner leurs argumentaires contre eux et à les perdre dans des justifications sans queue ni tête. Je n’avais pas de jeux plus divertissant, je dois même dire que c’est avec une certaine candeur que je m’exerçais, jour après jour, à trouver les failles dans leurs discours et à les rendre fou. N’ayant pas de frère avec qui jouer, j’ai développé mes propres jeux, mes propres règles, trouvant refuge dans l’observation excessive et acérées des personnes qui m’entouraient, couplant cette curiosité naturelle pour les êtres vivants avec les récits, romans et livres explicatifs de personnages aux visions uniques du monde qui nous entoure. J’ai appris par leur biais à comprendre que nos esprits sont tous différents, qu’il existe autant de façon de penser que de personne sur terre, mais que malgré nous, nous suivons tous un même schéma, provoqué par notre société, notre entourage et us et coutumes et les bienséances. Plus je lisais, plus j’étudiais le fonctionnement de la société mondaine sorcière, plus j’apprenais à comprendre les fils, les liens et les sous-entendus cachés dans les actions, les postures et les paroles des personnes. C’est de là que je tiens tout mon savoir et cet incroyable talent qui me suit encore aujourd’hui, collant à mes traits avec une aisance non forcée. Singer les gestes que l’on a passé des heures à observer et décortiquer et devenu un jeu si facile et si quotidien, qu’avant même de m’en rendre compte, je les avais déjà assimilés.
Pendant les réunions de famille je faisais la gloire de mes parents, rendant honneur à leur nom et à leur prestige. Je charmais par mes sujets de conversations, toujours « mâtures » comme ils disaient, mais détaillé avec cette clarté enfantine que beaucoup de savant envie, jalousant la permission non codifiée que l’on accorde aux paroles des jeunes personnes. On pardonne si facilement une vérité grinçante quand elle sort de la bouche d’un enfant. On n’en prend même pas grief quand cet enfant à le sourire facile et le regard pétillant de vie. Tout ceci n’est que mascarade. Au fond de moi, au plus profond de mes entrailles, caché derrière mes côtes, ma haine de ces gens est profonde est immuable. Toutes ces mondanités m’ont toujours dégoûtée, et pourtant je fais partie des sorciers de ma génération qui les ont le plus exploités, poussés jusque dans leurs plus sombres retranchements. Usant leur suc, m’abreuvant de leurs façades et de leurs faux-semblants.  

We are all mistaken sometimes; sometimes we do wrong things, things that have bad consequences. But it does not mean we are evil, or that we cannot be trusted ever afterward.
Une fine couche de neige tombe délicatement dehors, assis dans un fauteuil une tasse de chocolat chaud entre les doigts j’écoute silencieusement un cousin éloigné me parler de son dernier jeu de Quidditch miniature. Un sourire amusé flotte sur mes lèvres, de temps en temps j’hoche la tête ou je m’exclame d’enthousiasme face à une de ses remarques. Ses parents sont en vacances chez nous pour quelques semaines et je dois supporter ses discussions d’enfant inintéressant contre mon grès. Pourtant rien ne laissait présager que je l’accueillerai avec autant de sympathie. Lui, esprit faible, a toujours subis timidement les privations et les coups bas que je lui réservais. De ses larmes j’ai tiré quelques regards de reproches de mes paternels. De ses faiblesses j’ai tiré beaucoup de rires et de plaisirs. Lors des réunions de famille il a toujours été notre tête de strangulos, nous passions, mes cousins et moi, notre temps à lui faire endurer milles piques bien senties. Jeunes mâles nous exercions les principes même de la domination des esprits forts sur les plus faibles. Un principe qui me suit toujours avec une certaine aisance. Je n’irai pas jusqu’à dire que mon esprit est le plus aiguisés des sorciers de ce monde, mais je peux dire sans trop de gêne que j’ai toujours fait partie des têtes dirigeantes. Je revois l’éclat flou de son regard lorsqu’il passa le seuil de notre porte la semaine précédente. Ses iris fuyantes n’osaient se poser sur mon visage pourtant souriant et avenant, un être qui a l’habitude d’être victime garde les stigmates de ses défaites précédentes avec une telle efficacité que je ne peux m’empêcher de songer que certains entres dans ce rôle autant que nous entrons dans ceux des dominants. Et leurs traits se parent d’un masque semblable aux nôtres pour répéter une comédie usée et sans saveur. Mais regardez-nous maintenant, mes iris pétillantes sont braquées sur lui, elles montrent un réel intérêt pour toutes ses inepties d’enfant simplet, mon corps est légèrement penché en avant vers lui, pour insinuer mon écoute entière et totale par chaque fibre de mon corps. Nos rires se mêlent avec une justesse presque trop parfaite. Même ses regards ne fuient plus les miens. Au contraire, ils s’affirment, se font émerveillés, reconnaissant de l’amitié soudaine qu’il découvre entre nous. Il est fier même de trouver en ma personne un allier dans cette maison. Je ne le devine pas, je le sais car ses lèvres innocentes me l’ont déjà dit. Depuis deux jours ses dernières barrières de résistance ont cédé sous mes assauts de bonne foi et mes sourires confiants. Il n’hésite plus, il ne retient plus son flot de parole niaiseux et papillonnant. Même si nombreuses de mes remarques, piques et moqueries dissimulées sous des tournures trop complexes pour son oreille novice, le laissent interdis, il finit toujours pas éclater de ce rire qui le rend encore plus benêt. Ses petits doigts manipulent les balais miniatures avec une certaine gaucherie qui m’exaspère, je voudrais lui envoyer son cognard pas plus gros qu’un poids dans le nez pour voir l’effet que cela produirait sur sa physionomie. Mais je me retiens, le plaisir du jeu est trop fort pour que j’abandonne si facilement mes heures de travail au corps à corps. Je sens, je devine, sans que je sache trop comment, que derrière ses lunettes rondes, il cache un secret retentissant qui le rend si humble, si distant avec les autres sorciers de notre âge, si peu prompt à riposter aux attaques…La confiance est une vertu incroyable, elle ouvre les portes de l’intimité, une fois celles-ci entre-ouvertes, il est trop tard. Je m’y engouffre aussi sournoisement qu’un serpent, rampant entre les secrets et les histoires d’une personne pour mieux la détruire de l’intérieur, avec pertes et fracas comme on dit. « Liber » Mes iris quittent le mouvement circulaire des balais miniatures pour aller se loger dans les siennes le plus candidement possible. « Liber tu crois qu’un balai obéirait à un moldu ? » Quelque chose dans son ton, une pointe de je ne sais quoi accroche mon attention à ses lèvres. Je ne comprendrais bien plus tard qu’il s’agit du piment même de la révélation qui teinte ainsi les paroles de ceux qui s’apprêtent à lever le voile sur une partie de leur personne. Une partie tenue secrète pour une grande majorité des personnes, afin de se protéger soi-même. « Voyons Hyppolite, pourquoi un moldu voudrait monter sur un balai magique ? » Ma propre voix est légèrement tendue par l’excitation, après tout, je n’ai que onze ans, tout juste, et mes émotions ne sont pas aussi bien contrôlées qu’elles peuvent l’être maintenant. « Eh bien, tu sais, la curiosité. » On peut dire que c’est la mienne qui est piquée et mon jeune corps élastique se rapproche un peu plus du sien alors que le volume de sa voix s’amenuise. « Mais les moldus ne connaissent pas l’existence des balais magiques. » Sa petite tête penche d’un côté et de l’autre alors qu’il a l’air plus que jamais embêté et empêtré dans ses idées. « Oui, oui bien sûr tu as raison. » Il marque une petite pause avant de tortiller un bout de sa robe de sorcier entre ses doigts « Disons une personne sans pouvoir magique… » Le murmure est à peine un souffle et ma main se pose sur son épaule dans un signe aimable et encourageant. « Parce que j’aimerais tellement pouvoir faire du Quidditch… » J’ai tellement de mal à cacher mon émotion que je sens mon bras trembler, mais aucun de nous deux ne le remarque vraiment, mon propre cerveau est trop occupé à mâcher les mots qui viennent de sortir de ses lèvres de jeune enfant. « Pourquoi tu ne pourrais pas faire de Quidditch ? Les cours de balais sont au programme de notre première année. » Le secret commence à se dessiner devant mes yeux et je savoure déjà le plaisir de retourner le couteau dans la plaie de cet être sans défense, qui se livre, cœur et âme, à mes oreilles fourbes. « C’est que…je n’irai pas à Poudlard avec toi. » Ma dent accroche ma lèvre pour retenir le sourire qui commence à poindre sur mes traits. Je ne dois absolument pas montrer le moindre signe de mon excitation intérieure, je dois rester concentré. « Mais qu’est-ce que tu racontes Hyppolite, pourquoi tu n’irais pas à Poudlard avec moi en septembre prochain ? Tu n’as pas reçu ta lettre ? » Cruauté enfantine prononcée dans toute son innocence pour mieux remuer le couteau dans sa plaie béante. Un silence gêné s’installe doucement alors qu’il baisse ses paupières d’enfant. Soudain ses épaules se gonflent et il m’adresse un sublime « Je n’ai pas de magie en moi. » J’ai envie de hurler de joie et de me mettre à courir dans toute la maison en jetant des « Hyppolite est un cracmol ! » tonitruant, mais je n’en fais rien. Je garde la tension présente sur mon visage quelques secondes. Mes iris translucides percent le regard humide de mon cousin avec une telle vivacité qu’il baisse à nouveau les yeux qu’il avait relevé au moment de sa révélation. « Allons, il n’y a rien de si terrible, tu restes un membre de notre famille non ? » Le goût amer du plaisir sarcastique se glisse dans ma bouche alors que je prononce ces mots. Je doute que mes parents soient déjà au courant. Malgré le ton badin que je viens de prendre, je sais qu’un cracmol est une honte nationale pour une famille. Dans les familles de sang pur aussi noble que la nôtre c’est un déshonneur complet, mon oncle et ma tante ou dû cherché à repousser l’éclatement de la vérité jusqu’au dernier moment. Même le petit Hyppolite n’a pas dû se rendre compte de ce que représentait sa condition jusqu’au jour de son onzième anniversaire, et la lettre qu’il a dû recevoir. D’ailleurs, a-t-il reçu une lettre ? Lui a-t-on écrit : « Tu es un cracmol mais tu peux quand même venir à Poudlard pour être la risée de toute l’école pendant sept années consécutives ? » Distraitement je prends un des petits balais miniatures magiques entre mes doigts pour reprendre le jeu tout en laçant un « Pour cette raison, parce que tu fais partie de ma famille, il n’y a pas de raison qu’un vulgaire balai ne t’obéisse pas. » sur un ton encore plus badin que précédemment, lui faisant ainsi comprendre que cette nouvelle ne change rien pour moi entre nous. Pour lui faire croire qu’il a eu raison de me faire confiance, pour mieux tromper sa vigilance, pour le faire tomber de plus haut lorsque je déciderai de profiter d’une situation pour lancer cet énorme pavé dans la marre des grands.

The loneliest moment in someone’s life is when they are watching their whole world fall apart, and all they can do is stare blankly
Le mois de juillet arrive à sa fin, la chaleur des beaux jours colère légèrement ma peau blanche alors que j’avance rapidement vers le perron de la maison familiale. Dans mes mains je tiens la longue boite aux couleurs sombres, écrin de ma nouvelle amie, précieuse parmi tous mes biens, elle sera toujours ma plus grande alliée. J’ai onze ans depuis quelques jours et je tiens entre mes doigts ma baguette magique, celle a m’a choisi pour sorcier et une certaine fierté a gonflé mon cœur lorsqu’elle reconnue ma main. « Liber, tu as trente minutes pour ranger toutes ces affaires dans ta chambre et te préparer pour le repas, n’oublie pas que nous avons des invités ce soir. » La voix de ma mère retentie depuis le salon alors que je passe tout juste le seuil de la porte d’entrée. Sans même prendre le temps de répondre je rejoins mon sanctuaire, le regard toujours fixé sur le couvercle sombre de la boite rectiligne. Une étrange excitation agite mon âme et je laisse l’elfe de maison s’occuper de mes autres paquets. A peine installé sur mon lit je libère le précieux joyau qu’elle referme. Mes doigts saisissent avec douceur et dextérité le bois lisse et envoutant de ma baguette magique. Son bois d’if la rend particulièrement souple et à mes oreilles retentissent à nouveau les paroles d’Ollivander « Une telle baguette ne choisis pas une personne timide. Elle est faite pour les sorciers possédant une grande magie. Elle peut être terrible » La dernière partie de la phrase, lancée dans un murmure, fait à nouveau pétiller mon regard bleu. Derrière ses lunettes ses yeux fixent mes traits fins. Peut-être bien qu’il devine, qu’il hésite à me remettre cette petite boite rectangulaire. Pourtant je m’efforce de contenir le sourire qui pointe à la commissure de mes lèvres. « Une baguette qui peut offrir le pouvoir de vie ou de mort » ma voix se fait serpentine, à la fois sérieuse, dogmatique et légèrement envieuse. Je le provoque, son regard croise le mien et je sens à nouveau cette hésitation dans son geste alors que je pose mes doigts sur l’écrin de cuir. Je me suis toujours demandé comment le petit homme faisait pour dormir la conscience tranquille, sachant toutes ces baguettes puissantes et dangereuses qu’il a sciemment mit dans les mains de sorciers aux intentions peu louables. Le souvenir de leurs passages hante-t-il ses nuits ? Parvient-il à se regarder dans un miroir sans éprouver un profond sentiment de malaise ? Pourrait-il toucher à nouveau un de ces baguettes qui ont servies à torturer ? Cette idée me plaît. Un sourire énigmatique étire mes lèvres alors que je sens entre mes doigts sa volonté propre se dresser avec enthousiasme. Elle m’a choisi et elle ne pouvait trouver meilleur partenaire que moi.

La longue table se dresse entre nous, et un silence respectueux nous entoure alors que mon père me lance des regards sérieux et entendus. « C’est un véritable honneur pour moi » Ma voix vient faire vibrer l’air de la pièce, jamais je n’ai été aussi joliment parfait dans mon rôle de charmeur. « Je promets de me montrer digne de votre décision et de rester digne pour Aristide. » Père Nott hoche la tête, satisfait, alors que la voix fluette de ma fiancée retentie en face moi, répétant plus ou moins la même chose moi, à mon encontre. Nos regards se croisent et un étrange sentiment m’enivre. Je savais, depuis longtemps, que ce jour arriverait. Je connais les codes de notre société mieux que beaucoup d’enfants de mon âge. Mais j’aurais préféré que la nouvelle arrive plus tard. Mes iris bleues croisent son regard noisette et mon visage se fend dans un sourire charmant. Ses traits sont fins, mais nous sommes encore si jeunes, le sexe opposé ne m’inspire qu’exaspération et désintérêt.
Peu à peu la conversation reprend ses droits et après les marques de politesse convenue, la grande nouvelle s’efface peu à peu des mémoires pour laisser place à d’autres sujets plus intéressants. Deux héritiers promis l’un à l’autre par deux familles puissantes au sang pur est une chose commune, après tout. A quelques chaises de moi, ce cher Hyppolite est là également, quelque chose dans son comportement me fait penser qu’il donnerait toute sa collection de balais magiques pour ne pas être présent ce soir. Je devine la même gêne dans la gestuelle corporelle de ses parents. Comment ne pas les comprendre…Ils sont probablement renoncé à trouver une fiancée digne de leur nom pour leur fils. Comment pourraient-il faire le déshonneur à une autre famille de sang pur de proposer leur enfant cracmol en mariage ? C’est tout simplement impensable. Ils le savent, et je le sais aussi bien qu’eux. L’enfant à naître sous le ventre bombé de cette tante éloignée laisse sous-entendre le désespoir dans lequel cette situation les place. Sans doute espèrent-ils plus que tout que cette prochaine progéniture se montrera plus en adéquation avec leurs attentes. Sans quoi ils se relanceront probablement la faute l’un sur l’autre et leur vie ne sera plus qu’un sordide champ de ruines. « Félicitations Liber, tu ne t’en rends probablement pas compte, mais Astride et toi êtes parfaitement assortis. » Mes iris se posent sur un l’oncle qui est installé à mes côtés. « Je suis vraiment ravi de me savoir lié à une personne aussi charmante. » La tante de ma fiancée, installée en face de nous se mêle alors à la conversation sur un ton un peu plus sarcastique « Personnellement j’ai toujours dis à mon frère que tu serais le choix le plus judicieux pour notre chère nièce. » Mes paupières tiquent au mot choix. Si, jusqu’alors, la conversation et toute cette histoire de fiançailles de m’intéressait pas outre mesure, l’idée que je n’ai pas été le seul « choix » pour Astride réveille un brin de fierté en moi. Qui peut-on bien opposer à moi dans une telle décision ? « Et qui était l’autre prétendant ? » relance mon oncle, lui aussi visiblement surpris qu’il y ait pu avoir un doute entre son cher neveu et un autre sorcier. « Vous êtes du même âge avec Hyppolite non ? Il était normal que la question se pose. Mais si vous voulez mon avis, il n’a jamais fait le poids. » A ce nom mon visage s’éclaire. Le concerné l’a également entendu résonner autour de la table et quelques regards se tournent vers lui dont le visage s’empourpre lentement. Oh douce victoire que je tiens-là. Jamais occasion plus propice ne pourrait se présenter à nouveau devant moi. Ce soir je m’élève pour de bon au-dessus des esprits plus faibles. « Ah oui, Hyppolite…Un enfant un peu mollasson si vous voulez mon avis. » L’amertume de mon oncle fait écho à la mienne alors que je prépare soigneusement mes mots et mon visage. « Je dois vous avouer que je suis déçu de constater que vos parents aient aussi peu d’estime pour vous. » Mon regard profond se tourne vers ma nouvelle fiancée alors que mes traits prennent une teinte volontairement candide. « Bien sûr que mes parents m’estiment ! Pourquoi une telle remarque déplacée ? » Sa petite voix s’offusque légèrement, c’est presque touchant. « Liber tu ne devrais pas parler ainsi des parents de ta fiancée. » Renchérit mon oncle. Mon visage prend alors une expression naïvement, et faussement, surprise « Comment ! Ne me dites pas qu’aucun de vous n’a compris. » Je sens planer autour de moi une légère tension qui fait frissonner mes entrailles. Malgré les autres conversations qui se déploient encore autour de nous, je sais que toutes les attentions sont fixées sur nous quatre. « Compris quoi Liber ? » Le ton légèrement sec de ma promise fait écho aux regards soudain plus sombres de sa tante. « Mais voyons, Hyppolite est un cracmol. »

If you surround yourself with the good and righteous, they can only raise you up. If you surround yourself with the others, they will drag you down into the doldrums of mediocrity, and they will keep you there, but only as long as you permit it.
Installé dans un fauteuil de la salle commune des Serpentards mon regard se perd dans la lecture d’un grimoire sur les sortilèges poussés. Contre mon torse la tête brune d’une jeune sorcière repose tranquillement. Il est tard et son souffle régulier plein de sommeil commence sérieusement à me déranger. D’un claquement  sec je referme le livre avant de pousser ses épaules sans ménagement pour me dégager de son poids sur mon corps. « Liber ! » Sa voix encore ensommeillée vient frapper mes oreilles avec force et reproches. « Garde ta salive pour ce soir Gemma. » Ses prunelles roulent au ciel alors qu’elle se redresse tant bien que mal. Sans même lui accorder un regard de plus je m’empresse de ramasser mes affaires étalées sur la table devant nous avant de prendre la direction de mon dortoir « Et va te changer, tu ressembles à un balai sorti du placard de Rusard dans cette robe. » Ma voix est exaspérée et je n’écoute même pas les noms de créatures qu’elle lance dans mon dos. Malgré les apparences, la jeune sorcière fait partie de ces rares personnes avec qui je ne prends que rarement mon masque de faux-semblant. Elle est aussi fourbe que je peux l’être, il se dégage d’elle une certaine douceur pourtant, elle est bien la seule femme avec qui je n’aurais pourtant aucune relation autre que platonique. Son attirance et ses passions vont pour les autres personnes du même sexe qu’elle. C’est dommage, car je ne connais pas de corps plus justement proportionné, mais la vie aime parfois se rire de nous. Point remarquable, elle supporte mes excès de mauvaise humeur avec une facilité déconcertante qui la rend si exceptionnelle. Malgré les apparences, elle fait partie des rares personnes que j’estime vraiment. En arrivant à Poudlard je ne pensais pas être capable de trouver d’autres sorciers avec qui trouver des points communs aussi prenant. J’ai même été agréablement surpris de trouver chez eux une intelligence digne de la mienne. Jamais je ne me suis autant amusé que lors de mes années d’études.

La salle sur demande regorge de monde et les bouteilles circulent en abondance parmi nous. Transformée en bar pour l’occasion de nombreux sorciers dansent déjà, passablement éméchés. Le dos posé contre un mur je regarde, les yeux pétillants, les courbes d’une sorcière qui rit doucement avec ses amies. « Lulu, dans trois mois tu vas quitter Poudlard, avoue que ces soirées étudiantes vont de manquer. » Knight Lupin, l’amitié la plus improbable que j’ai jamais noué avec quelqu’un. Avec le recul, je me dis parfois qu’il a été également une erreur. Les choses auraient pu être différente et plus facile si nous n’avions pas liés des liens aussi forts à Poudlard. De deux ans mon ainé, nous sommes très vites devenus de bons amis, malgré son sang-mêlé. Derrière son caractère studieux, j’ai su trouver la flamme caractéristique des êtres semblables à ma propre personne, attirés par la luxure des soirées mondaines et les courbes des femmes. Bien que plus jeune que lui je n’ai pas hésité à l’initier à mon monde, celui des grands noms et des facilités. Mais j’aurais aimé savoir à l’époque que cette amitié se déliterait, abusée par les jeux de pouvoirs et l’autorité suprême de l’appel de la carrière et que seul un immense sentiment d’amertume me resterait toujours en bouche lors que le nom de Knight effleurerait mes lèvres. Mais je ne sais rien encore, je suis jeune, fougueux et épanouis comme jamais. Dans la force de ma jeunesse impétueuse j’ose tout, testant sans vergogne des procédés plus ou moins recommandable. Ma curiosité envers le fonctionnement du cerveau humain ne cesse d’augmenter alors que devant mes yeux perçants dansent le ballet incessant de la jeunesse adolescente, pleine d’espoirs, les sentiments sans cesse en ébullition. Que cette pantomime est follement excitante. L’alcool donne plus de légèreté aux gestes, un flottement général qui s’installe peu à peu sur les visages hagards des jeunes sorciers. Mes iris plongent dans mon propre verre aux couleurs ambrées. L’odeur boisée du whisky lèche mes narines mais je m’abstiens de boire une autre gorgée pour le moment. Bien que friand des soirées de ce genre, je préfère observer et garder mes idées claires, l’alcool est un serpent sournois, je connais son poison dévastateur, une erreur est si vite arrivée lorsque prisonnier de ses illusions on se croit pour de bon au-dessus de tout. « Il va falloir que je me trouve un autre compagnon de soirée. Mais je doute qu’aucun d’eux ne fassent l’affaire » Dans un geste large je désigne l’assemblée dans sa globalité et mon visage marque l’espace de quelques instants un profond sentiment de dégoût. Peut-être bien que j’exagère sensiblement la perte, j’ai dans la pièce quelques cousins avec qui je m’entends suffisamment bien pour cela, mais aucun d’eux n’a cette petite touche en plus que possède le Lupin. Cette flamme sensible qui diverge du caractère souvent trop froid des autres sorciers de ma famille.

Mon visage sérieux observe avec attention celui du professeur qui me fait face. « Félicitations Mr Nott, ce sont des résultats remarquables, il ne fait aucun doute que vous pourrez faire carrière au ministère comme vous le souhaitez. » Délicatement je penche la tête sur le côté en signe de reconnaissance. Mes iris glissent doucement vers le bas sans perdre pour autant le contact visuel. Tant de codes que je maîtrise à la perfection. « Vous avez été un professeur remarquable, ce succès est aussi le vôtre. » Il n’est pas difficile de deviner le petit pétillement d’émotion qui se met à briller dans ses prunelles sombres. La flatterie marche même avec les plus stricts des hommes. « Allons, n’exagérez rien Liber, ne diminuer pas votre réussite par des formules de politesses. » Un léger sourire vient étirer mes lèvres dans un ravissement des plus humbles. Il est si facile de feindre tout cela que je n’ai même plus besoin de me concentrer. Cela fait des années que j’exerce ces codes, j’ai appris à en maîtriser tous les détails mêmes les plus inconscients pour n’en garder que les plus séduisants. Comme à chaque fois je fais mouche et la main de mon professeur appose sa signature sur le parchemin de recommandation à destination du Ministère magique. Dans quelques semaines le début de ma vraie vie commencera, sous les meilleurs auspices possibles. « Je tenais également  vous féliciter pour votre mariage, la jeune Yaxley est une sorcière des plus remarquables. » L’espace d’une infime fraction de seconde mes iris se contractent, piqué par l’indignation. Un laps de temps trop court pour qu’il puisse s’en rendre compte. Lorsque son regard remonte vers mon visage j’arbore déjà un nouveau sourire gêné cette fois. « Merci. » Je n’ai rien à dire de plus et je me contente de laisser flotter cette fausse gêne sur mon visage alors que mon sang boue dans mes veines face à tant d’insolence de sa part. La vérité ait que je déteste que quiconque se permette de me rabattre ce mariage aux oreilles. Si l’idée de me lier avec une autre femme m’était complètement indifférente jusque-là, depuis quelques semaines je me sens comme pris au piège par elle. A Poudlard j’ai découvert le goût enivrant de la liberté et de l’indépendance. Et malgré tous mes efforts je ne peux me résoudre à l’abandonner à nouveau aux profits d’une femme, aussi séduisante et agréable soit-elle. Car ce serait mentir que de dire qu’Astride est déplaisante. C’est une femme magnifique, Poudlard lui a aussi fait le plus grand bien et son visage a pris les airs les plus séduisants qu’ils soient. Son esprit est également vif et même si parfois elle peut faire preuve d’une certaine…excentricité, elle n’en reste pas moins intelligente et je suis heureux de me retrouver lié à elle par une promesse aussi importante aux yeux de nos familles. J’aurais pu tomber sur bien pire au vu des autres femmes de sang pur de nos âges. Pourtant, malgré tout cela, l’idée de mon mariage proche hante mes nuits et pour la première fois de ma vie j’ai l’horrible impression de ne pouvoir décider pour moi et de ne pouvoir m’échapper à ce qui m’attend. Et je déteste cela, plus que tout au monde.

He was a killer, a thing that preyed, living on the things that lived, unaided, alone, by virtue of his own strength and prowess, surviving triumphantly in a hostile environment where only the strong survive.
Distraitement je fais rouler l’anneau qui enserre mon doigt. Vêtu de noir, mon visage est grave et le bleu de mes iris n’a jamais été aussi sombre. Tout autour de moi des visages m’observent, le regard fuyant et larmoyant. Dans un coin une femme pleure avec une dignité exquise. Malgré le chagrin qui s’abat sur l’assemblé nous faisons tous preuve d’une retenue qui apaise mes appréhensions. Je n’aurais pas supporté la moindre explosion de pleurs, le moindre cri à peine étouffé. Malgré tout l’aversion que j’avais envers le mot « mariage », la perte d’Astride m’est douloureuse. Je ne suis jeune et c’est la première pierre noire qui vient obstruer mon parcours, mon premier échec. Un léger balbutiement attire soudain mes iris tranchantes vers le bas. A mes côtés une poussette aux couleurs du deuil dans laquelle bouge de petits points de bébés. Notre fils. Mon fils. Nos regards se croisent, cette petite vie qui devrait naître avec l’innocence de sa condition et qui dans son premier souffle commet déjà son premier meurtre. Jasper. Un prénom murmuré dans un dernier souffle, dans un dernier regard teinté de cette fierté qui la rendait, somme toute, différente des autres femmes que j’ai côtoyé. On dit souvent qu’on ne regrette une chose qu’une fois qu’elle nous a été enlevée. Peut-être bien qu’au fond de moi, une part de mon cœur regrette ses boucles sombres et son rire gourmand. « Liber, c’est une vraie tragédie, mais au moins elle nous a laissé un héritier. » La voix sombre de mon beau-père résonne à mes oreilles alors que je contemple toujours ce bout de vie qui bouge doucement sous ses couvertures. Un héritier.

Certains m’ont dit que j’avais fuis en avant. Fuis pour ne pas avoir à affronter mon chagrin. La vérité est toute autre, mon départ était déjà prévu avant même la naissance de Jasper. Mais la mort de ma femme n’a fait que précipiter les choses. J’étais jeunes, j’avais tout juste vingt-deux ans, la vie me souriais, je venais d’être choisi pour une mission importante aux Etats-Unis en tant que membre du comité internationale magique anglais. Certains m’ont dit que je m’étais jeté à corps perdu dans ma carrière pour oublier mon veuvage. La vérité est que j’ai toujours mis ma carrière avant mes sentiments et avant ma vie de famille. Mais jamais je n’ai démenti ce que certains ont pu penser, car la pitié est un sentiment avec lequel il est si facile de jouer, que je ne pouvais laisser passer une telle occasion de profiter de ma nouvelle situation. J’ai rapidement découvert qu’en tant que jeune père veuf je m’attirais la sympathie de nombreux autres sorciers, et cela m’aida grandement dans cette mission outre atlantique. Si, dans un premier temps, je pris Jasper avec moi, je ne tardais pas à le renvoyer chez mes parents, ne pouvant mener de front ma carrière et mon rôle de père avec un nourrisson. Nous avons grandi chacun de notre côté, lui auprès de ses grands-parents, sans mère et dans l’absence constante d’un père distant, moi auprès des sociétés mondaines des autres nationalités sorcières, et principalement celle des Etats-Unis. J’ai passé de nombreuses années à tromper les hommes et femmes de ce monde, charmant et séduisant les politiques en utilisant leurs propres armes. Impétueux en affaire, j’ai toujours aimé prendre quelques risques dans les négociations et dans mes relations, mais ceux-ci ce sont toujours, ou pour la plupart du moins, révélé judicieux. Sur la table de jeux qu’est la vie j’ai battu les cartes sans relâche avec une main à la fois douce et inflexible. Lorsque les sorciers de la commission suédoise se lièrent avec les sorciers de la commission russe pour me faire échouer dans une négociation des plus importantes sur une question d’échanges internationaux, je me suis fait serpent. Vengeur au sang-froid j’ai attendu trois ans le bon moment pour leur retourner la faveur. Petit à petit je suis monté en grade, hérissant ma carrière de grand succès, de quelques échecs, de centaines de conquêtes d’un soir et d’une vie débridée mondaine. J’ai misé beaucoup, j’ai récupéré encore plus. Je brassais des gallions comme on brasse de la bière-au-beurre. Je plaisantais et jouais frivolement sur des sujets qui pouvaient nous mener à des situations politiques internationales délicates. Jusqu’à ce mon nom apparaisse soudain sous un autre jour. Jusqu’à ce qui reste encore la plus haute trahison qui meurtri mon âme.

Un Nott arrêté pour affiliation à un mage noir. Le titre accumule mes iris alors que les regards se tournent déjà vers moi. La politique est un milieu terrible et un seul faux pas peut vous mettre au ban pour le reste de votre vie. Trahi par un propre membre de ma famille. Par un esprit trop faible pour parvenir à se défaire des griffes de la justice magique. « Liber… » Une voix se fraie un chemin jusqu’à mes oreilles, un mélange de suspicion et d’inquiétude qui ne me laisse que peu de temps avant de composer mon visage et de monter le fil des mensonges. « Est-ce un de vos parents ? » Derrière cette question innocente et purement rhétorique se cache le monstre aux yeux verts de l’accusation. Un Nott en vaut bien un autre lorsqu’il s’agit de condamnation. Aussi loin de l’Angleterre puisse-t-on être, le cercle fermé de la politique a deux yeux partout. « Julia, ma chère Julia… » Mes iris viennent affronter les siennes le plus doucement possible malgré la colère et le dégoût qui s’emparent peu à peu de mon être. « Les Nott sont une grande famille. » La tension monte d’un cran dans la petite salle de réunion où nous nous trouvons. Ils me connaissent tous suffisamment ici pour savoir que la famille fait partie de mes valeurs les plus intimes et les plus fortes. « Ce cher Edern est un de mes cousins, une partie de la famille assez singulière, sa fille a un de ces regards que l’on pourrait qualifier de…dérangé si vous me suivez. » Broder est une de mes plus grandes qualités, pourtant, ce matin, j’ai un mal de sinistros à trouver mes mots. « Je ne serai pas étonné qu’elle ait inventé cette étrange histoire pour s’attirer un peu de célébrité. » Distraitement mes doigts viennent tapoter le rebord de mon verre au liquide ambré. Sans hésiter une seconde j’embraye sur le récit d’une anecdote familiale mettant en scène la bizarrerie de cette petite cousine pour appuyer mon propos. L’assemblée ne semble pas convaincue, il faut dire que les accusations contre Edern sont assez sérieuses et qu’un simple tour de passe-passe ne pourra me sortir de ce mauvais pas.

Les jours et les semaines qui suivirent cette première annonce furent une véritable épreuve pour moi. Surtout lorsque je découvris le nom de celui qui menait l’affaire. Knight Lupin. Le goût de la déception est amer et métallique. En tant que Mangemort je l’aurais bien pris immédiatement pour cible si j’en avais eu l’occasion pour voir osé me faire un tel affront, bafouer ainsi notre amitié au nom de sa carrière. Certes, il ne fait aucun doute que j’aurais fait de même si les rôles eussent été inversés, mais là n’est pas la question. La condamnation et le décès de ce cousin Nott a été un coup dur dans ma propre carrière. Cette partie de la famille a pour moi été raillée de l’arbre généalogique. Je ne pardonnerai jamais, ni Edern sa faiblesse, ni à sa fille sa trahison car chacun d’eux, à sa manière, a menacé ma carrière, a ébranlé toute la confiance et le prestige que j’avais mis derrière mon nom. Je pourrais prendre un plaisir véritablement malsain pour cette fois à faire cracher la démence par tous les pores du cerveau de ceux qui sont responsables de cela.
Mais je me suis relevé, plus terrible et sournois qu’avant. A ceux qui ont réellement douté de moi et qui se sont empressé de cracher derrière mon dos, j’ai été particulièrement attaché à leur réserver la plus belle des chutes. Jamais je n’ai autant joué, flirté avec les limites et usé de mes charmes pour envoyer des politiciens rouler sous la table de jeux. Les cartes se sont abattues les uns après les autres, mes manches se sont révélées sans cesse gagnantes et du fond du gouffre où l’on m’avait jeté j’ai refait surface, plus glorieux et mûr qu’avant. J’ai appris de cette expérience et des mondanités étrangères j’ai fini par me lasser, peu à peu, usé par tous ces jeux de dupes. J’ai passé de nombreuses années loin de l’Angleterre à manipuler les esprits de politiciens avec subtilité, nous jouions tous le même jeu alors, jouant les uns avec les autres, risquant nos vies dans chaque partie de poker que nous menions. Et les uns après les autres nous nous sommes retirés, laissant la place à des esprits plus jeunes qui n’attendaient qu’une chose : se brûler les ailes à leur tour sur la table politique.

HLife can only be understood backwards; but it must be lived forwards.
Mes iris contemplent avec sévérité la chair de ma chair. Cet enfant qui a grandi loin de moi mais qui reste, malgré tout, mon sang. Il porte mon nom et il a le visage légèrement naïf de sa mère. Il a été élevé par des Nott, ceux-là même qui m’ont élevé. Il a aussi été élevé par des Yaxley, peut-être est-ce là tout le problème, je ne saurais dire. Mais la réalité me hurle au visage. C’est un échec. Je pourrais citer des centaines de « j’aurais dû » mais l’envie n’est pas là. Je n’ai que l’amertume et le dégoût lorsque mes iris se posent sur lui. Mon seul héritier, ma seule grande déception. Il aurait pu être un Nott parfait, digne descendant de son père, fier et charmeur, séduisant et trompeur. Mais il n’est rien de tout ça, et il ne le sera jamais, force est de le constater. Tant pis. Je pourrais lui cracher au visage, mais ma seule expression de dégoût me suffit à lui faire comprendre ce que je pense de lui. Nous n’avons rien en commun, jamais nous ne serons capables de nous comprendre. Et si mes regards montrent un sévère désintéressement c’est bien au contraire que cela me blesse. J’aurais donné beaucoup pour avoir un fils dont j’aurais pu être fier.

Assis derrière un large bureau en bois de cerisier mon regard se porte distraitement vers la porte. Depuis ma nomination au poste de directeur du département de la coopération magique internationale ma vie a pris un nouveau tournant Premièrement parce que je croise beaucoup plus souvent Lupin que je ne le voudrais, ensuite parce que une nouvelle vie s’offre à moi, loin des magouilles politiques outre Atlantiques. La quarantaine s’offre tout juste à moi et je n’ai jamais été aussi libre et séduisant que maintenant. La grande mascarade continue pourtant, de mes comparses je suis l’un des meilleurs en matière de dissimulation et de mensonges. Rares sont ceux qui connaissent ma seule et unique alliance pour laquelle je voue un certain intérêt. Le monde magique anglais est devenu beaucoup plus attirant depuis quelques temps. Depuis le jour où le ministère lui-même a décidé de lancer un vaste sort de protection sur tous les sorciers. Une belle et jolie mascarade qui ne manque pas de m’apporter joie et délectation chaque jour qui passe. La peste des patronus qui a soulevé le cœur de tous les sorciers du monde magique il n’y a pas si longtemps de cela a été pour moi une véritable bénédiction. J’ai eu la chance de pouvoir observer la lente et terrible agonie des sorciers qui assistaient, impuissants, à la mort de leur patronus corporels, vivant dans la plus cruelle des réalités, la décrépitude et la disparition d’une part entière de leur âme. Les effets que cela entraîne sur le mental de ces sorciers est des plus intéressants. Si je ne faisais pas moi-même partie des Mangemorts je dirais que celui qui a eu cette superbe idée de sort de protection serait le plus machiavélique des mages noirs…Au fond je n'attends plus qu'une chose, la suite des évènements. Qu'inventera le ministère la prochaine fois pour contrer ce qui ne peut l'être ? Car il est temps de se rendre à l'évidence, notre société se flétrie, elle se délite dans un laisse-aller général et les jeunes générations ne sont que les pantins ratés de ce relâchement général. Quoi de plus étonnant ? Il suffit d'observer le directeur de l'école de sorcellerie par laquelle ils passent tous pour se rendre compte de l'origine même du problème. A trop côtoyer des faibles d'esprits, les idées se ramollissent et les anciennes valeurs sont oubliées, noyées dans le vaste champ d'un sang impur et souillé.


Dernière édition par Liber A. Nott le Jeu 26 Nov - 23:02, édité 11 fois
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par Invité, Mar 3 Nov - 21:20 (#)
Preums hihi

TOOOOOOOOOOI Han! Han!
Re bienvenue hihi

Et je veux trop tout savoir, alors donnes moi quelque chose à lire Han!

Et Jude Law bave bave
"veuf et fier de l'être" le monstre wuuuuut


Dernière édition par Charline Borthwick le Mar 3 Nov - 21:23, édité 1 fois
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par Invité, Mar 3 Nov - 21:21 (#)
rebienvenue ! Brille

Jude Law bave
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par Invité, Mar 3 Nov - 21:23 (#)
Re bienvenue avec lui bave
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par Invité, Mar 3 Nov - 21:36 (#)
rebienvenue Brille
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par Invité, Mar 3 Nov - 22:10 (#)
papounet hihi regarde qui est là Yeah!
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mar 3 Nov - 22:17 (#)
CHA ! Chou HOHOHOHOHOHOHOHOHHO je comptais sur toi pour être preums hihi
Eh oh ! wuuuuut je fais ce que je peux pour avancer ! VA LIRE LE DEBUT ! wuuuuut wuuuuut

Ombre Merci hihi bave

Madi Perv !  merci

Skylar Merciii ! Brille

FILS wuuuuut  reste pas à traîner dans mes pattes toi Hen !  hihi
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par Invité, Mar 3 Nov - 22:55 (#)
Non mais dead Han! bave Daengelo
Juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuude dead
/me meurt
Liens. Obliger Hen !
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mar 3 Nov - 23:21 (#)
Cachottière !
Si toi aussi tu te mets à faire des vilains... Potté où va le monde crymeariver
Garde moi des liens Hen !
Re bienvenue à ta maison Chou Daengelo
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mar 3 Nov - 23:31 (#)
Jude Laaaaw hihi

Rebienvenue ici toi HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

J'ai hâte d'en savoir plus sur ce monsieur :3
Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
Répartition : 27/09/2015
Hiboux Envoyés : 656
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Isaure Lenoir, Mer 4 Nov - 0:08 (#)
Euh. Je joue RDJ. Euh. Liens. Euh. Je suis contente HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Bref, rebienvenue Alexis, il était tant de te voir arriver avec un Dc siffle Chou
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mer 4 Nov - 0:19 (#)
Jude Law dead Re bienvenue :hugs:
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Message Re: La vie est joueuse, et il n'y a aucune justice dans la donne ♠ Liber
par Invité, Mer 4 Nov - 8:29 (#)
Robert47cm

Comme t'es belle avec Jude Law Robert47cm Perv ! hihi
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ReBienvenue Brille
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par Invité, Mer 4 Nov - 11:09 (#)
Rebienvenuuuuue Twisted Robert47cm
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