Nom:Hellström. Bien que ce nom soit d'origine suédoise, cela fait des générations que sa famille n'a plus mis un pied dans ce pays. Prénom:Aslan. Prénom d'origine turque, l'origine lointaine de sa famille maternelle. Il signifie 'lion'. Rhys. 'Enthousiasme', en gallois. Deux prénoms d'origine très différentes, mais qu'Aslan aime beaucoup, bien qu'il n'ait plus vraiment de contacts avec ceux qui lui ont donné ses noms. Âge et Date de Naissance: Il est né le 3 octobre 1945, le faisant attendre un an de plus pour rentrer à Poudlard, école dont il ne connaissait pas l'existence avant qu'il reçoive sa lettre. Il est âgé de 36 ans. Nature du sang: Né-moldu. S'i n'en a pas forcément honte, ce n'est pas quelque chose qu'il aime crier sur tous les toits par les temps qui courent, surtout avec son métier d'Auror. La majorité des personnes qu'il côtoie le pensent ainsi sang-mêlé, et il ne prend pas l'effort de démentir cette information. Situation familiale: Célibitaire endurci, il n'a jamais eu de relation durable. Lorsqu'il est entré à Poudlard, il a progressivement coupé les ponts avec sa famille qui ne le comprenait plus. Il a deux frères, a qui il ne parle plus du tout, et il envoie parfois des lettres à ses parents, à Noël par exemple. Il ne regrette pas tant que ça sa décision, se disant que ce serait plus simple s'il vivait pleinement dans un monde, celui de la magie, plutôt que d'avoir constamment un pied entre celui-ci et le monde moldu. Patronus: Un guépard royal, mais uniquement à la suite d'un sort. Aslan n'a jamais été particulièrement intéressé par les Patronus, et l'idée d'avoir un animal parlant dans sa tête toute la journée ne lui fait absolument pas envie. Miroir du Rised: Son désir le plus cher serait de vivre dans un monde où il n'y aurait pas besoin d'Auror, ou tout le monde serait en paix et ou le crime n'existerait pas. C'est une utopie idyllique, certes irréalisable, mais Aslan a toujours eu une soif de justice démesurée, une justice définie selon ses propres termes. Epouvantard: Une grande vague qui sort de l'endroit où se trouve l'épouvantard, qui vient le frapper de plein fouet. L'Auror étant aquaphobe depuis toujours et n'ayant jamais essayé de se soigner, il ne sait pas nager et la peur de se noyer est sa plus grande crainte. Composition de la baguette magique: Plume de phénix, bois de cèdre, relativement longue, souple. Il est dit que les possesseurs d'une baguette en bois de cèdre ont une force de caractère, une capacité de discernement et une perspicacité souvent plus élevées sur la moyenne, ce qui dans le cas d'Aslan se révèle être plutôt vrai. Emploi: Auror. Après avoir brillamment terminé son cursus secondaire, Aslan s'est immédiatement lancé dans cette voie. Après une formation intensive, il fait partie de ceux qui ont pu rejoindre l'élite des chasseurs de mages noirs. Il est depuis deux ans, suite à l'attaque de Belize, en poste à Poudlard, ce qui l'a un tant soit peu agacé. Il préfère effectivement les missions sur le terrain, et bien qu'il en fasse toujours quelques unes quand on a besoin de lui ou de son talent de legilimens, il passe le plus clair de son temps à surveiller des gamins. Animal de compagnie: Aucun, il est trop occupé par son travail.
Caractère
La première impression que l'on pourrait avoir d'Aslan, c'est qu'il est impressionnant. L'air austère, il ne donne pourtant pas l'impression d'être menaçant. On a tendance à s'écarter de son passage lorsqu'il marche, mais il ne dégage pas un sentiment de dangerosité. Souvent perdu dans ses pensées, il n'a d'ailleurs pas l'habitude de regarder devant lui lorsqu'il marche, surtout lorsqu'il est pressé. D'un point de vue extérieur, on le trouve soucieux, anxieux, pensif. Il sourit rarement, et lorsqu'il le fait ce n'est pas de grands sourires qui s'affichent sur son visage, mais quelque chose de plus timide. Il est souvent perdu dans le fil de ses pensées, les sourcils légèrement froncés. C'est l'un des points les plus importants pour parler de son caractère, il réfléchit beaucoup. Énormément. Ancien Serdaigle, on peut dire qu'il fait honneur à sa maison. Son esprit est en ébullition, toujours actif. Dès son plus jeune âge, il a toujours été quelqu'un de passionné. Si un sujet attire son attention, on peut être sûr qu'il passera des heures à réfléchir dessus, à imaginer des hypothèses, à essayer de comprendre. Ce qui lui est utile dans son métier d'Auror, c'est sa capacité à essayer d'imaginer tous les scénarios possibles d'une situation. Du scénario le plus optimiste au plus pessimiste, il essayera de visualiser la scène dans son ensemble pour ne pas subir de mauvaise surprise. Lors de son enfance, il a toujours été un monsieur je-sais-tout. Avant même d'entrer à Poudlard, lors de l'été précédant sa première année, il a dévoré les livres de cours qu'il a du acheter, jusqu'à en connaître certains presque par cœur. Comme chaque né-moldu, il craignait d'avoir du retard par rapport aux enfants de familles sorcières au niveau des cours, et pour pallier à ça, il apprenait en avance tout ce qu'il pouvait. Au final, il s'est vite rendu compte que grâce à ça, il en savait autant voir plus que ces enfants-là. Lors de ses premières années à l'école, il a souvent été la source de moquerie de ses camarades, parce que les têtes de classes sont bien trop souvent mal vues, surtout lorsqu'elles ont réponse à tout comme lui. Il est également très, peut-être trop, responsable. Passant toute l'année à Poudlard, il a acquis dès ses onze ans une autonomie très importante pour quelqu'un de son âge. Surtout que lorsqu'il retournait chez lui, il n'avait pas la sensation d'appartenir à sa propre famille. Ses deux frères craignaient ses pouvoirs de sorcier et il voyait bien que la situation rendait ses parents mal à l'aise. Dès ses dix-sept ans, il n'est plus retourné chez lui pour les vacances, travaillant pour pouvoir loger quelque part pendant les vacances d'été. Il est également quelqu'un qui suit les règles qu'on lui impose, même si elles ne lui plaisent pas. Il a longtemps essayé de les questionner ces règles-là, de voir si ça valait vraiment le coup qu'il y obéisse, mais ça fait des années qu'il a arrêté de se battre contre elles. Si ce n'est pas contre ses valeurs et contre sa morale, il obéit et agit, c'est tout. Il a également un sens aiguë de la justice, selon ses propres termes. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales pour laquelle il est devenu Auror, pour faire régner l'ordre. Pour mettre les mages noirs derrière les barreaux. Il n'aime pas qu'on ne suive pas les règles, qu'on les brise délibérément sans raison valable. Enfin, ce n'est pas objectif. Ça dépend évidemment des règles en question, des conséquences. Mais il n'a aucune pitié envers les mangemorts et les autres sorciers de leur espèce. Il a également un côté impulsif lorsqu'il est confronté à ce sujet, laissant ses émotions l'emporter et agir sans réfléchir aux conséquences. Mais c'est quelqu'un de très impliqué dans son travail, encore une fois peut-être trop impliqué. Il peut passer des nuits sans dormir à travailler sur une affaire, des jours à traquer une piste. Lorsqu'il dort, c'est souvent quinze heures d'affilée tant il a pris l'habitude de ne s'assoupir que lorsqu'il est épuisé. Aslan est legilimens. Il a commencé à s'intéresser à cet art au début de son cursus secondaire, lorsque la matière est apparu dans son emploi du temps. Il a travaillé d'arrache-pied pour y parvenir, pour réussir à pouvoir s'introduire dans l'esprit des gens. Mais lorsqu'il y est parvenu, il a tout de suite remarqué à quel point ce pouvoir peut s'avérer dangereux. C'est idiot, mais une fois avec ce don en sa possession, il n'a pas tout de suite osé s'en servir. Et si quelqu'un remarquait sa présence dans son esprit ? Rapidement, il s'est mis à penser à une espèce de code moral qu'il a imaginé pour pallier à ce problème. Le premier point, c'était de ne pas s'en servir sans raison précise. Il s'est promis de ne pas l'utiliser simplement pour satisfaire une curiosité futile. Il ne l'utiliserait pas non plus sans l'accord de la personne en face de lui, sauf s'il a besoin de lui soutirer une information très importante. Et d'autres accords comme ça, qu'il a passé avec lui-même. Bien évidemment, il n'a pas toujours respecté ce code, et il a parfois cédé à la tentation de simplement aller fouiller dans la tête de quelqu'un par curiosité. Il y a des moments où il se dit, à quoi bon posséder un don pareil si ce n'est pas pour s'en servir ? À sa place, des personnes auraient fait bien pire. D'ailleurs, il lui arrive souvent de s'introduire rapidement dans la tête de certaines personnes, d'effleurer leur esprit de manière à n'entendre que leurs pensées actuelles sans fouiller plus loin, lorsqu'il s'ennuie. Il a conscience que ça va totalement à l'encontre de sa morale, mais il a du mal à perdre cette habitude. Et puis, il est humain, et il faut dire que jouer la commère l'amuse beaucoup plus qu'il ne veut l'admettre. Dernier point, Aslan est aquaphobe. Depuis tout petit. La première manifestation de ses pouvoirs s'est faite lorsqu'il n'avait que huit ans. Il jouait alors avec ses frères dans leur piscine, dans le jardon. Ses deux frères étaient déjà entrés dans l'adolescence, et avaient trouvé très amusant de le maintenir sous l'eau en lui attrapant les bras et en appuyant sur le haut de son crâne, le laissant se débattre à la limite de la noyade. Tout ce dont Aslan se souvient, c'est d'un vif éblouissement, et d'avoir été incapable d'ouvrir les yeux pendant quelques secondes. Lorsqu'il revint à lui, la piscine ne contenait plus une goutte d'eau et ses frères avaient été repoussé contre les bords de celle-ci. Depuis, Aslan n'a plus jamais remis le pied dans l'eau, n'ayant jamais essayé de se soigner. Rien qu'à l'idée de s'immerger, il a l'impression de suffoquer, de manquer d'air.
Trop vieux pour faire partie des personnes ayant à leur côté un animal Patronus, Aslan n'a jamais vu le sien que grâce à un sortilège. Il ne l'a réussi qu'assez tard, lors de son entraînement pour devenir Auror. Il prend la forme d'un guépard royal, félin solitaire qui le représente assez bien. Il ne peut évidemment pas déceler les taches spéciales de son Patronus, qui en font un guépard relativement différent, mais il aime assez bien cette forme. En attendant, l'adulte est bien content de ne pas avoir un animal qui parle dans sa tête toute la journée. Il estime que ce sortilège raté du ministère n'est qu'une grosse erreur, que même si l'envie de départ était louable, des sorciers respectables devaient bien savoir qu'il est impossible d'utiliser un sort ayant pour but de les sauver de la guerre. Si un simple sort suffisait, le monde dans lequel ils vivent seraient bien simple. Et maintenant, les Patronus... Il ne comprend pas leur apparition. Le sortilège utilisé lui était inconnu évidemment, mais il ne voit pas quel sortilège aurait pu faire ça. Quand à la position des élèves à leur bestiole, il ne la comprend pas. Ou plutôt, il ne comprend pas ceux qui s'entendent bien avec. En tant que Legilimens, avoir quelqu'un constamment dans sa tête le dérangerait au plus haut point. Ce qu'il trouve encore plus incompréhensibles, ce sont les daemons. Pourquoi quelqu'un ayant été épargné par ce sortilège étrange voudrait y remédier ? Et comment ils y arrivent ? D'une certaine façon, ça veut dire que le sort à atteint les adultes également. Peut-être pas de façon suffisante pour matérialiser immédiatement leur Patronus, mais assez pour leur donner cette possibilité. Mais il ne comprend pas comment est-ce qu'on peut pouvoir d'un truc aussi ennuyeux et embêtant que ça, comment on peut passer des jours à essayer de le faire apparaître.
Pseudo et âge: Emrys, 17 ans ( ) Où as-tu trouvé le forum ? j'y vis un peu Personnage: réchauffé (inventé) As-tu un autre compte sur BP ?Présence: trop souvent Une remarque ? voici aslan 2.0
Dernière édition par Aslan R. Hellström le Mer 2 Déc - 17:00, édité 7 fois
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Re: they wanna break me and wash away my colors (aslan)
À vrai dire, je ne sais pas vraiment si ça se dit. Je dois te parler comme à une personne ? Ou juste marquer des trucs, comme ça ? On t'as offert à moi (encore quelque chose de bizarre) juste aujourd'hui, et je me suis dit que ça pouvait être sympa. Enfin c'est surtout parce qu'il paraît que je parle trop tout le temps, et que je pourrais me mettre à raconter tout ce que j'ai à dire ici, par exemple... Mais je crois qu'il me faudra vite d'autres cahiers, parce que bon, j'ai vraiment beaucoup de choses à dire... Bref. Il s'est pas passé grand-chose aujourd'hui. C'est l'été, donc y a pas école et c'est sympa. On sort pas trop de la maison. Et il fait chaud. J'ai pas envie de reprendre les cours d'ailleurs. C'est ennuyeux. Mais enfin, j'vais profiter de l'été déjà, et puis on verra. Je repasserais sûrement quand j'aurais un truc à dire. Enfin, j'ai toujours des trucs à dire... mais voilà. Je sais pas.
23 août 1953
Journal,
Il s'est passé un truc... vraiment trop bizarre. J'aurais pas cru que je reviendrais écrire ici, en fait. Mais là... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est grave et j'ose pas franchement en parler à quiconque. Enfin... j'étais dans la piscine avec mes deux frères en fait, et puis y en a un qu'a commencé par me prendre par les épaules pour s'amuser à me mettre sous l'eau. Et puis je sais pas trop ce qui s'est passé. Y a eu un truc bizarre. J'me sentais pas bien, j'avais l'impression que j'allais exploser, et j'ai fermé les yeux. Quelques secondes plus tard, quand je les ai rouvert, y avait plus d'eau. Et mes frères ils étaient quelques mètres plus loin. Ils me regardaient vraiment trop bizarrement. Mes parents m'ont dit qu'il y a du avoir un problème avec la piscine elle-même mais j'y crois pas trop... je sais que j'ai fait quelque chose. Et mes frères le savent aussi. Je crois que j'arriverais jamais à oublier le regard qu'ils m'ont lancé. C'était vraiment trop effrayant. Et s'il y a une chose que je sais bien, c'est que je m'approcherais plus jamais de cette piscine. Je suis quasi persuadé que j'ai failli me noyer... Mais ça explique pas tout ça. Mon père m'a dit que c'est mon imagination, que j'ai dû être perturbé à cause de mon frère qui m'a maintenu sous l'eau. Il l'a grondé vachement fort aussi, et lui a dit de pas recommencer. Mais il pourra pas recommencer, pas sans me forcer en tout cas. J'ai vraiment pas compris cette journée. J'espère que c'est rien.
2 juillet 1958
Journal,
… En fait il s'est passé tellement de choses dans la journée que je ne sais vraiment pas par où commencer. Tout d'abord, y a un monsieur bizarre qui est venu toquer à la porte, et il avait une lettre pour moi. Au début, j'me dis que c'est bizarre, il aurait pu la mettre dans la boîte aux lettres, comme tout le monde. Pendant qu'il me donnait ma lettre, il est allé parlé avec mes parents en fait. J'ai pas trop écouté, parce que la lettre était vraiment bizarre. En plus de l'adresse, y avait aussi marqué la position de ma chambre dans la maison ? J'ai pas tout compris en fait. Mais ça, c'est rien. Tu sauras jamais ce qu'il m'a dit, le monsieur. Il m'a dit que j'étais un sorcier ! Carrément ! Et pendant que je le regardais avec des yeux ronds, il continuait de parler à mes parents. J'ai lu la lettre pendant ce temps. J'étais persuadé que c'était une blague. Une très bonne, et très bien faite, mais une blague quand même. Et puis il m'a demandé s'il n'y avait rien de bizarre qui m'était arrivé. Et quand j'y repense... à part le coup de la piscine, y en a eu plein d'autres. Enfin, quelques uns quoi. Il m'a dit que y avait un collège pour les sorciers. Mais c'est pas ça le pire... Après avoir discuté avec mes parents pendant ce qui m'a semblé être une éternité, il leur a demandé s'ils voulaient bien le suivre pour qu'ils aillent acheter mes fournitures. J'avais jamais vu ce qu'ils nous demandaient, donc j'imaginais bien qu'on ne pouvait pas trouver ça dans des boutiques moldues... mais j'étais encore sceptique moi, et j'imagine que mes parents aussi. Mais bon, il avait trop de détails pour que ce soit faux j'imagine, et en plus mes parents devaient encore être sous le choc, alors ils ont dit oui, et moi aussi. Je voulais que ce soit vrai, de toute façon. Et ça l'était, c'est ça le pire ? Il nous a emmené à un endroit, avec un nom bizarre, genre le chemin pas droit ? Ou le chemin de travers, bref, un truc dans le genre. Et y avait des vrais sorciers. Qui faisaient de la magie, et tout. Et qui parlaient de trucs trop bizarres, et ça leur semblait normal. Ça l'était sûrement pour eux, mais... quand même, quoi. Pendant que je regardais par tout – en étant tellement bouche bée que ma mère m'a dit que j'allais finir par avaler une mouche – l'homme a continué de tout nous expliquer. Il nous a emmené à la banque pour changer notre argent parce que les sorciers utilisent une autre monnaie, et puis il nous a laissé parce qu'il avait d'autres choses à faire, et peut-être d'autres enfants comme moi – nés moldus, il a dit – à aller voir. Et donc on a fait nos achats, même si on était pas à l'aise... je crois que ça se voyait qu'on était pas sorciers. Du coup j'ai acheté plein de trucs trop bien ! Je voulais une chouette mais j'ai pas eu le droit. Mais j'ai eu une baguette magique ! Elle est en bois de sapin, et y a un cœur de dragon apparemment à l'intérieur. Je sais pas si je dois le croire, ça. Un dragon, vraiment ? En tout cas on m'a dit que je pourrais pas faire de magie avant d'entrer à l'école... on m'a donné mon billet de train aussi. Une certaine voie 9 ¾. On m'a dit comment y arriver, mais j'ai un peu peur... Mais c'est dans trop longtemps, j'ai pas franchement envie d'attendre. Enfin, j'ai acheté tellement de livres sur la magie que je vais sûrement pas voir le temps passer ! Je vais tous les apprendre par cœur pour rattraper mon retard sur les autres élèves. Je suis tellement content ! Ça explique tellement de choses, et puis le monsieur qui m'a donné ma baguette, il m'a aussi parlé de phénix et de licornes... Je pensais vraiment pas que ça existait. J'ai vraiment hâte. Même si j'ai encore l'impression d'avoir rêvé tout ça. La seule chose qui me dit que non, c'est tout ce qu'on a acheté dans la journée... Je crois que je vais aller lire, en attendant. Je n'ai pas envie d'attendre demain, même si je suis fatigué, et puis j'suis en vacances de toute façon.
1er septembre 1958
Journal,
C'était pas une blague au final. Ce matin, j'ai été à King's Cross, la gare... Mes parents sont restés avec moi jusqu'au bout, mais mes frères ont pas voulu venir. J'aurais du m'en douter, vu comment ils me regardaient cet été. Comme si j'étais un monstre. Ils doivent juste être jaloux parce que moi, je peux utiliser la magie. Bref, en tout cas, je croyais pas qu'on devait foncer dans un mur pour arriver au quai, mais en fait si. J'ai vu quelques familles le faire. Ce qui était bizarre, c'est que personne d'autres n'a semblé le remarquer... Bref. J'ai laissé mes parents sur le quai du coup, et je suis monté dans le train. J'étais un peu intimidé, quand même. Y avait plein de monde. Et c'était tous des sorciers. Je me suis mis dans un compartiment vide à la base, et j'ai sorti mes bouquins. D'autres personnes sont arrivées, étant donné que notre wagon était déjà plein, mais j'étais trop timide pour leur parler. Et puis, j'ai pu relire des choses sur Poudlard. Mais j'avais beau avoir lu tous mes livres, ça ne m'a pas préparé à ma Répartition... Bon d'abord, quand on est sorti du train, il a fallut qu'on passe dans des barques, pour traverser le lac de l'école... parce qu'ils ont un lac, et plutôt grand. Enfin je crois qu'il est grand. En tout cas, la traversée m'a parut super longue, même si j'avais les yeux fermés et que je crois que je me suis un peu trop agrippé à mon camarade d'à côté... mais c'est pas ma faute, quelle idée aussi de nous faire traverser le lac ? J'ai lu que y avait un calamar géant dedans... et si quelqu'un tombait dedans et se faisait manger ? Ils y avait pensé ? Bref, juste après quand on est enfin arrivés, on a vu le château. Et il est vraiment immense. Je crois que j'ai jamais rien vu d'aussi beau de toute ma vie. Ça m'a presque fait oublier que je venais de passer de longues minutes bien trop proche d'une étendue d'eau. Tout le château en lui-même semblait magique, vraiment. Il y a avait des fantômes, des tableaux qui parlent, et tout... je le savais bien sûr, je l'ai lu, mais c'est autre chose de le voir comme ça, en vrai. Et la Grande Salle, elle a vraiment un plafond qui donne l'impression d'être sous un ciel étoilé... c'était magnifique. J'ai déjà hâte d'être à demain pour pouvoir le regarder à nouveau. Et puis la nourriture est franchement super bonne ! La cantine de mon ancien collège était franchement pas bonne, mais là c'est un régal ! J'ai vraiment hâte de commencer les cours. De faire de la magie, et tout. On m'a réparti à Serdaigle, la maison des érudits. J'ai réfléchi tout l'été, mais je savais pas du tout où j'allais être réparti en vrai. Mais j'aime bien cette maison, et puis la salle commune est franchement trop belle.
16 décembre 1962
Journal,
Pour la première fois, je pense que je vais passer Noël ici, à Poudlard. J'y ai beaucoup réfléchi depuis septembre, et... Je crois que je n'ai pas envie de les revoir cette fois. Vu comment ça s'est passé cet été... J'ai pas envie de leur gâcher la fête et les vacances. Et pourtant c'est ce que je ferais si j'y allais. Mes frères n'ont dû m'adresser qu'une dizaine de mots depuis quatre ans et demi. Quand à mes parents... Je vois bien qu'ils sont gênés par la situation. Je n'ai pas envie de m'imposer, je n'ai pas envie de subir ces longs silences pendant les repas, à attendre que quelqu'un trouve quelque chose à dire. Je n'ai pas envie d'agir comme si la magie n'existait pas. Je n'ai pas envie que personne ne me demande comment vont les cours, comment ça se passe à l'école... Personne ne le fait jamais. J'ai besoin de me sentir normal, et c'est uniquement à Poudlard que je ressens ce sentiment. J'ai l'impression d'appartenir à quelque chose, de ne pas juste être bizarre... Ici, la magie c'est normal. Tout ce que je vis depuis mon entrée dans cette école est normal. C'est la première fois que je suis normal quelque part. Sans transition, je crois que je sais ce que je vais faire une fois que j'aurais fini mes études. J'ai envie d'être Auror. J'ai envie d'aider la communauté magique. Du coup, j'irais en offensive magique. Après Poudlard, il y a encore des années de formation pour finalement arriver au poste, mais j'ai vraiment envie de travailler dur pour y arriver. C'est vraiment l'élite des sorciers qui s'y retrouve, mais... ça ne me fait pas vraiment peur. Je sais que j'ai les moyens d'y arriver de toute façon, et je ne vois pas trop quoi faire d'autres. La médecine ne m'intéresse pas tant que ça, l'enseignement n'en parlons pas. À la limite la justice aurait pu le faire, mais c'est beaucoup trop théorique. Je n'ai rien contre un peu de théorie au contraire, mais il me faut de la pratique également. Sinon, je risque de m'endormir sur un bouquin de droit et de ne plus me réveiller.
29 juin 1971
Ca y est. J'ai terminé les études. Mes examens finaux n'étaient pas si difficiles, au final. C'est... étrange. J'ai quitté Poudlard et je n'y retournerais pas. J'ai passé 16 ans dans cet endroit, la majorité de ma vie en fait. Ça fait bizarre de me dire que je ne retournerais pas là-bas. Que je dois juste construire ma vie... Bref. J'ai réussis à louer un appartement à Londres, pas loin du Ministère pour que je puisse m'y rendre régulièrement. J'ai passé les premiers tests pour devenir Auror, mais j'ai encore une formation à effectuer, et pas une courte. Je pense que je m'en tirerais bien, mais tout de même. C'est assez stressant de se dire que j'ai encore des tests à faire avant d'être enfin un Auror, avant de faire ce que je veux vraiment faire de ma vie. Enfin, j'imagine que mon don de Legilimancie doit être un atout précieux pour eux. Je ne le suis pas depuis excessivement longtemps, et je manque d'entraînement, mais j'arrive à capter certaines pensées des gens maintenant. J'imagine que c'est quelque chose d'utile pour ce genre de métier. Je ne sais pas trop quoi dire de plus. J'ai l'impression d'avoir passé un palier dans ma vie, c'est con à dire hein, mais c'est comme ça. Ça fait vraiment bizarre. Ne plus être un élève, être lancé dans la vraie vie... Ca a un côté un peu effrayant tout de même. J'ai quitté ma vie de moldu à onze ans, et j'ai passé plus de temps dans ce château que n'importe où ailleurs. Je suis un peu triste, aussi je crois. C'est comme si on m'obligeait à quitter la maison. Une où je me sentais bien.
22 août 1979
J'avais complètement oublié l'existence de ce truc. Je ne sais même pas pourquoi je recommence à écrire dedans... Les derniers mots que j'ai écrit datent de mon dernier jour à Poudlard. D'une certaine façon, ce journal représente une certaine partie de ma vie qui me semblait terminée... Je l'ai pas rouvert depuis des années. Sincèrement, j'avais totalement oublié. Quand je relis ce que j'ai écrit, j'ai l'impression que la vie était tellement simple à cette époque. Des rêves plein la tête, passionné, toujours à cogiter et à bouger partout... J'ai bien changé. Je crois que mon moi du passé aurait tendance à m'agacer au plus haut point. Enfin... Je sais pas trop où commencer. J'étais resté un peu plus tard que prévu au bureau des aurors, au ministère. Et puis... Soudainement, on a reçu l'ordre de nous déplacer à l'endroit où les élèves de Poudlard avaient passé les vacances. En Amérique du coup, ouais, comme ça. Il y avait quelques portoloin mis à notre disposition au cas-où nous devrions nous rendre, du coup on y est allé. On nous a vite fait un topo de la situation en attendant que les portoloin partent, avec nous. Et quand on a enfin débarqué, c'était le chaos. Il y avait des cris, des flammes, des sortilèges qui fusaient dans tous les sens. Les Mangemorts, qui s'étaient lancés à l'assaut des étudiants. J'ai à peine eu le temps de sortir ma baguette que je trébuchais déjà sur un corps inanimé... Enfin bref. Du coup, on a dû les repousser pour sauver les gamins. On y est arrivés, mais à quel prix... Pas mal d'entre eux sont morts, d'autres sont blessés, et je crois qu'ils sont tous traumatisés. Et c'est normal. D'une certaine façon, je le suis aussi. J'ai beau avoir fait plein de missions en tant qu'Auror, ça ne m'avait pas préparé à ça... J'ai l'impression d'être bien trop fatigué par la nuit. J'ai aussi arraché la vie à un de ces Mangemorts, d'ailleurs. Si j'ai déjà envoyé pas mal d'entre eux en prison, c'est la première fois que ça m'arrive. J'ai pu voir son visage, il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans... C'est stupide. Je ne m'en veux même pas, pour le coup. C'est lui qui s'est allié à des malades, pour aller tuer des gamins. Je comprendrais jamais. Oh, et du coup, Poudlard va accueillir des Aurors au début de l'année scolaire, pour les protéger. C'est une bonne décision. J'ai été choisi pour faire partie des effectifs en charge là-bas. Je ne sais pas si je suis content de retourner là-bas, ou si ça me frustre. J'ai toujours préféré être sur le terrain, je n'ai pas non plus envie de gérer une garderie... Enfin. J'imagine que ça ne me dispensera pas non plus totalement de mon travail en dehors de cette école.
1er juillet 1981
Ca fait deux ans que je suis ici, deux ans et j'ai l'impression que cette école attire les catastrophes. L'année où j'ai été engagé, il y a eu une attaque directement dans l'école cette fois, qui a interrompu le tournoi de quidditch. En septembre 1980, une nouvelle attaque à fait dérailler le Poudlard Express, faisant cette fois aussi un nombre conséquent de morts et de blessés. Et cette année, une sorte d'épidémie atteignant les patronus des élèves a fait ressembler l'école en une espèce d'énorme hôpital. Sincèrement, je me demande encore comment ça se fait que Poudlard soit encore ouvert, que l'école n'ait pas encore été faite fermer par des parents d'élèves mécontents, ou même par le ministère, vu qu'elle ne semble plus aussi sûre qu'elle prétendait l'être, même avec notre présence. Enfin, j'imagine que lorsqu'on est en guerre, on n'est plus à l'abri nulle part, mais les partisans de la magie noire semble mettre un point d'honneur à frapper cette école, justement. Alors que certains de leurs gosses étudient certainement dedans. Faut vraiment être stupides, quand même. Et sur un tout autre sujet, je ne sais pas si j'ai déjà parlé ici de Jawhar Shafiq. Un Gryffondor arrogant qui passait son temps à profondément m'énerver lorsque j'étais encore à Poudlard. Il y a un mois environ, on a reçu une alerte venant d'une Mexique, une grosse explosion qui pourrait avoir quelque chose à faire avec la magie. Je me suis immédiatement porté volontaire pour y aller. Je l'ai retrouvé là-bas, dans un très, très sale état sincèrement. Je n'étais même pas sûr qu'il survive. Il avait la poitrine sanguinolente, on pouvait presque voir ses os. Je crois que c'est sa magie instinctive qui a agit et fait exploser les lieux. Bref... Il va mieux maintenant, je crois. Mais il faut toujours qu'il se ménage, et comme il semble décidé à aller en Inde pour les vacances, avec les élèves de Poudlard pour un truc aménagé, on m'a désigné pour jouer les chaperons. Sincèrement. Comme si j'avais rien de mieux à faire.
Dernière édition par Aslan R. Hellström le Mar 1 Déc - 18:59, édité 2 fois
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Re: they wanna break me and wash away my colors (aslan)
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