Nom:Green, le nom de famille d’un père absent. Prénom:Summer parce qu’elle est né un matin de juin et que tout le monde aime l’été. Léonidas parce que son père aurait préféré un fils.Âge et Date de Naissance:Vingt-et-un étés, elle a vu le jour un 13 juin 1960 à 8h52 le matin dans le village de Oxfordshire en Angleterre. Nature du sang:Né-moldu. Si tous les moldus ont entendu des histoires sur les sorciers, Summer et sa mère étaient loin de s’imaginer qu’il y avait réellement un monde magique et ce que c’était en réalité. Situation familiale: Summer vit seule avec sa mère depuis le départ de son père. M.Green a quitté le logis familial alors que Summer n’avait que 4 ans. Elle ne se souvient pas bien de lui. Il envoie de l’argent à sa mère pour sa fille, mais ne veux pas de contact avec elle. Quant à sa mère, la relation avec sa fille est difficile. Depuis le départ de son époux, elle est devenue contrôlante et violente. À la moindre contradiction, elle se met en colère et abîme tout sur son passage. L’entrée à Poudlard de Summer a été pour elle une véritable libération de l’emprise de sa mère qui n’a plus autant la main mise sur sa vie. Patronus: Fluffy est la plupart du temps une loutre commune. Il est comme Summer, un être plein de vie qui aime jouer et nager. À l’occasion, lorsque Summer aurait envie de se mettre en colère, son patronus prend la forme d’un cougar. Il devient alors un immense félin imposant qui se dresse devant Summer et son agresseur. Plus jamais on ne lèvera la main sur elle… Miroir du Rised: Elle se voit avoir son propre bureau de psychomagie à outiller des sorciers pour qu’ils apprennent à s’aider eux-mêmes. Epouvantard: Sa mère qui l’approche le regard absent, une corde à la main et qui murmure : «C’est pour ton bien ma chérie» Composition de la baguette magique: «C’est la baguette qui choisit le sorcier…» La baguette de Summer est faite de bois de mélèze. 14cm, elle est plutôt courte, mais très robuste. L’inconscience de Summer vis-à-vis ses capacités y est probablement pour beaucoup dans le choix de la baguette. La première fois qu’elle est entrée chez Ollivander, elle était craintive et ne voyait pas ce qu’elle allait pouvoir faire pour commencer au même niveau que les autres sorciers qui avaient déjà conscience de leurs pouvoirs. En tenant sa baguette dans sa main pour la première fois, elle a senti une grande chaleur et un gain de confiance l’envahir. Elle le savait, elle y arriverait, l’important c’était d’essayer et avec l’acharnement dont elle pouvait faire preuve, elle savait qu’elle aurait tôt fait de rattraper les années perdues. Le cœur de sa baguette est fait d’un crin de licorne, comme sa maîtresse, elle est constante et fidèle. Études suivies: Summer a passé ses BUSES et ASPIC sur le bout des fesses. Elle n’a jamais été première de classe… pour réussir, elle doit travailler, mais cela lui convient. Elle a ce qu’elle mérite et parfois un peu moins. Elle a donc intégré la médecine magique avec pour spécialité la psychomagie dès sa sortie du cursus primaire de Poudlard. Elle est maintenant à sa onzième année d’étude à Poudlard, mais elle est uniquement en quatrième année de Psychomagie. Pour compléter ses études, elle a choisi les sortilèges et l’occlumencie comme cours optionnels. Elle aspire à devenir neuropsychomage, car depuis sa plus tendre enfance le fonctionnement du cerveau la fascine et avec son entrée dans le monde magique, sa curiosité a décuplé. Animal de compagnie: Comme Summer craint les germes, elle n’a pas d’animal de compagnie. Elle est convaincue que c’est le meilleur moyen de chopper quelque chose de pas propre.
Caractère
Sans être toujours tout sourire, Summer est quelqu’un de positive, d’ailleurs parfois c’est lourd. Elle est dévouée à ses amis et joue souvent le rôle de la psychomage qui aide ses proches à voir comment ils peuvent régler leurs problèmes. C’est une jeune femme de confiance à qui il est facile de faire des confidences, car elle est patiente et gentille. Elle n’a pas la vanité de prétendre qu’elle ne juge jamais, mais à tout le moins, elle garde ses opinions pour elle, quand elles ne sont pas utiles. Par contre, lorsqu’elle donne des conseils, elle est directe, elle n’aime pas passer par quatre chemins pour passer ses messages, car elle trouve que ça accentue le malaise quand c’est un sujet plus délicat. Puis à quoi bon mettre des gants blancs, certaines choses sont douloureuses à entendre, peu importe la manière qu’ils entrent. D’ailleurs si vous lui cherchez des noises, vous aurez tôt fait de vous apercevoir que derrière cette gentillesse peut resurgir une vulgarité surprenante, c’est pour elle une façon plutôt douce de se rebeller contre sa mère qui a beaucoup trop d’attente de sa fille.
Sa mère ayant un grand contrôle dans sa vie, Summer manque souvent d’initiative . Elle a l’habitude qu’on décide tout à sa place et ne se fait pas confiance. Elle a une faible estime d’elle-même et se sent obligée de travailler fort pour arriver au même niveau que les autres. Elle est donc acharné lorsqu’elle fait quelque chose, elle se donne à cent pour cent ou elle ne le fait pas. Pourtant elle est très intelligente et bien souvent elle pourrait très bien se débrouiller seule ou passe un examen sans devoir réviser trois semaines à l’avance. Malgré tout elle va souvent demander conseil auprès de ses amis pour s’assurer qu’elle n’est pas dans l’erreur ou que ce qu’elle fait est correct. Elle ressent constamment se besoin d’être approuvé par quelqu’un. D’ailleurs, c’est pour ça qu’elle a commencé à correspondre, ainsi, elle pouvait demander approbation et si jamais ça n’allait pas, elle pouvait toujours jeter le parchemin au feu et ne plus en reparler. Depuis qu’elle écrit avec lui, elle n’y est jamais arrivée, elle conserve précieusement les parchemins dans une malle, bien à l’abri des microbes et de la poussière. Il est son échappatoire de tous ces gens qui veulent contrôler sa vie. Il lui donne foi en elle et lui donne envie de se dépasser. De plus, l’écriture est une façon pour elle de diminuer son anxiété et par le fait même, diminuer ses symptômes de Trouble Obsessionnel Compulsif.
À force de se faire répéter de se laver les mains «pour ne pas tomber malade», Summer a développé un TOC. Elle est complètement terrorisée par les germes. Que ce soit sur le corps d’un autre humain ou d’un animal ou même les lieux qu’elle fréquente. Elle désinfecte tout en tout temps. Lorsqu’elle ne le fait pas, la panique s’empare d’elle. Elle se retrouve avec des problèmes respiratoires, elle a froid et se sent fiévreuse, son corps lui démange et il lui ait même arrivé d’avoir de l’urticaire tant sa peur est puissante. Il lui ait arrivé de devoir quitter des cours parce qu’elle avait oublié d’amener ses petites lingettes ou que quelqu’un tousse à côté d’elle. Toujours avec un air de self-control, elle ne laisse rien paraître, car elle est bien consciente de sa maladie et elle y rattache une honte sans nom. Puis elle ne peut pas retenir du voisin puisque sa mère aussi souffre de nombreux TOC. Pendant un moment elle lui en a voulu, mais d’un autre côté elle sait bien que sa mère n’a pas voulu lui transmettre cette saloperie.
De par la crainte de se faire transmettre quelque chose de pas sain, Summer est encore vierge. Elle a bien eu quelques relations, toutefois elles se sont toutes terminées le jour où il aurait dû y avoir des rapprochements physiques. Sans explications aucunes, elle cessait alors de donner des nouvelles comme si jamais rien ne c’était passé et le cœur lourd elle pleurait sa peine à travers des mots qu’elle laissait sur des parchemins. L’écriture et le dessin ont toujours été pour elle une façon d’exprimer ses sentiments et émotions. Car bien qu’elle ait tendance à s’exprimer là où elle ne peut être entendue, Summer se permet aussi de faire valoir ses idées quand les débats touchent ses valeurs. Bien qu’elle soit quelqu’un de tolérant face aux pro-mangemort, elle juge tout de même qu’ils ont tous les outils nécessaires autour d’eux pour changer d’idée et opter pour une vision plus humaniste du monde sorcier, venir du bon côté de la guerre.
Summer n’avait jamais vu son patronus avant ce fameux soir de Noël. Elle s’est posé la question de nombreuse fois à savoir de quoi pourrait bien avoir l’air son patronus elle qui n’aimait pas les animaux. Enfin, non pas qu’elle ne les trouvait pas mignons, comme la majorité des gens, toutefois elle les trouvait mignons à condition qu’il soit à une distance raisonnable, c’est-à-dire à une quinzaine de mètres d’elle. C’est donc avec surprise, mais avec une majorité de dégoût qu’elle découvrit la petite loutre commune recroquevillée contre son oreiller alors qu’elle dormait paisiblement. Sa première réaction fut de courir à toute jambe en sens inverse jusqu’à ce qu’elle soit prise d’un malaise qui lui fit presque perdre connaissance. Puis une voix d’enfant raisonna dans son esprit. « Je suis toi, tu ne peux pas me fuir.» Étonnée, elle rebroussa chemin vers l’animal et compris d’un simple regard qu’il se passait quelque chose.
Summer a encore de la difficulté à s’habituer à la présence de Fluffy qui est surtout en forme de loutre commune. Elle a vu son patronus prendre sa forme qu’une seule autre fois dans sa vie et c’est d’ailleurs la dernière fois que sa mère a levé la main sur elle. Il a alors pris la forme d’un couguar et son tempérament avait changé du tout au tout. La petite créature enjouée qui accompagnait habituellement Summer avait laissé place à un animal féroce, crocs dehors près à bondir pour protéger la jeune femme. Sa mère ayant eu le réflexe de vouloir frapper l’animal, Summer avait découvert en elle une force qu’elle ne soupçonnait pas, la force de dire non. Fluffy a donc une bonne influence sur elle, parce qu’il la pousse tous les jours à se faire confiance et à prendre ses propres décisions. Cependant, comme beaucoup, il a tendance à conseiller des choses qu’il ne fait pas lui-même. Par le fait même, il est lui aussi constamment à la recherche de l’approbation de Summer.
Bien que leur relation se soit grandement améliorée dans les quelques années qu’ils aient passées ensemble, Summer n’arrive toujours pas à avoir de contact physique avec son patronus qui respecte cette facette de sa personnalité. Sans jamais s’imposer, il ne s’éloigne cependant jamais plus de trois mètres puisque lui aussi ressent la souffrance de la séparation.
Pseudo et âge: Caracterus, 23 ans Où as-tu trouvé le forum ?Personnage: Scénario As-tu un autre compte sur BP ?Présence: 5/7 parfois 7/7 Une remarque ? Il commence à y avoir pas mal de gens dans mon cerveau...
Dernière édition par Summer L. Green le Ven 27 Nov - 22:21, édité 35 fois
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Don't ask, just obey ✻✻✻ 09 août 1964
«Maman il est où papa ?» avait demandé la petite fille à la chevelure blonde en bataille.
Sa mère aussi avait les cheveux en bataille. Elle était étendue dans son lit depuis près de trois jours. Elle ne s’était même pas levée pour aller aux toilettes. Il y avait une odeur nauséabonde qui avait envahis la maison dès le premier jour. La petite avait dû se nourrir de céréales faute de pouvoir cuisiner elle-même quoi qu’elle ne s’en plaignait pas, quel enfant l’aurait fait ? Malgré tout elle allait de temps à autre, servir un verre d’eau à sa mère qui ne la regardait même pas. Un peu comme on le fait avec un chien, Summer allait changer l’eau deux fois par jour, mais à chaque fois le verre était demeuré intact.
Elle voulu secouer sa mère avec sa petite main salle et avant même qu’elle n’ait eut le temps de lui toucher l’épaule, une main de femme la percuta en plein visage et elle tomba à la renverse sur le sol. Surprise, elle ne pleura pas sur le coup, elle prit son visage entre ses mains et couru vers sa chambre à la recherche d’un abri. Sous ses joues rouges cachait un pouls affolé qui lui donnait l’énergie pour s’enfuir, mais à quatre ans on ne s’enfuit pas de sa mère, enfin pas vraiment. Les pas de la femme en colère raisonnèrent dans le corridor de la maison. Summer ne savait pas quoi faire, elle avait mal, très mal, ça laisserais certainement une ecchymose, elle ne savait même plus ce qu’elle avait demandé. Elle avait une question dans la tête un peu plus tôt, mais elle avait quitté son esprit à la même vitesse que la claque avait raisonnée.
Accroupi derrière son lit, la petite avait caché son visage derrière ses mains salles. Comme si le fait de ne pas voir sa mère la rendrait invisible. Si seulement ça avait été vrai. Solange entra en trombe dans la chambre et empoigna la petite par la chevelure et la traina sur le plancher jusqu’à la salle de bain. Elle enfonça le bouchon de la baignoire avec hargne et ouvrit la champelure pour remplir la cuve. Elle déshabilla la petite sous le choc et la plongea dans l’eau chaude. Trop chaude. La petite se débâtie de toutes ses forces, mais n’arriva pas à se déprendre de l’emprise de sa mère malade. L’eau était chaude, beaucoup trop chaude, derrière ses larmes, elle voyait la vapeur envahir la salle de bain. Sa mère ne s’était donc pas aperçue que l’eau était bouillante ? D’un regard absent la mère attentionnée s’affaira à nettoyer son enfant avec minutie. «Tu es sales, tu es toujours sales, pourquoi ne fais-tu jamais attention ? C’est de ta faute, oui, de ta faute si il est partie. Regarde moi, mon corps est fini et toi, petite sotte qui ne fait pas attention à elle. Tu dois prendre garde au microbe, les hommes sont pleins de microbes tu sais, en fais tout le monde est toujours salle, ne l’oubli pas, tout le monde est malade, très malade et toi… »
La femme plongée dans une psychose continua son discourt qui n’avait aucun sens et la petite, meurtrie par la douleur ne disait mot. Elle se sentait impuissante devant la détresse et la folie de sa mère. Mais où était donc son père ? Elle se fit une raison, elle ne devait plus poser la question, c’était clair. Écouter sa mère, c’est ce qu’elle devait faire, ne pas poser de question et obéir comme la bonne petite fille qu’elle était.
La femme plongée dans une psychose continua son discourt qui n’avait aucun sens et la petite, meurtrie par la douleur ne disait mot. Elle se sentait impuissante devant la détresse et la folie de sa mère. Mais où était donc son père ? Elle se fit une raison, elle ne devait plus poser la question, c’était clair. Écouter sa mère, c’est ce qu’elle devait faire, ne pas poser de question et obéir comme la bonne petite fille qu’elle était.
Elle sortit la fillette de la baignoire et la déposa sur le tapis de bain. Elle l’emmitoufla dans une serviette propre et la soma de ne pas bouger. La petite ne bougea pas un cil. Ses jambes lui faisaient mal tant elle était debout depuis longtemps, pourtant elle n’osa pas s’asseoir. Elle devait écouter sa mère. Solange revint dans la salle de bain après près d’une heure. Une odeur de lessive et de désinfectant flottait dans la maison. Elle habilla sa petite pour la mettre au lit et lui embrassa le front avant de la laisser tomber sous le sable du marchand.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]27 Août 1971
Cher journal, j'ai reçu une lettre de Poudlard, une grande école de sorcellerie. Parce que je suis une sorcière. Mais je ne veux pas y aller. Que vais-je faire sans ma mère? J'ai très peur, d'autant que je ne connais pas les us et coutumes des sorciers et que je ne sais pas ce que je vais faire pour les germes partout. Ont-ils les mêmes maladies que nous? Vais-je attraper une grippe sorcière je ne sais pas trop qui va me tuer ou pire me paralyser? Si ce n'était pas qu'Eustache, mon géniteur, qui m'oblige à y aller, j'aurais refusé cette lettre. Comme c'est lui qui fournit la majorité de l'argent avec laquelle nous vivons, ma mère m'a expliqué que je n'avais pas le choix d'essayer au moins une année pour "voir" qu'il a dit. Voir quoi? Comment je vais finir avec une maladie magique qui ne se guérit pas et que j'aurai attrapée je ne sais comment? J'ai beaucoup de questions et peu de réponses. Je te réécris dès ma première journée.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]02 septembre 1971
Cher journal, aujourd’hui j’ai fait mes premiers achats sur le chemin de traverse. C’est là que tous les sorciers de Londre et des environs font leur course pour la rentrée à Poudlard. C’est vraiment extraordinaire. Par contre il y a de la poussière partout. Les sorciers ne sont pas forts sur l’époussetage. Maman a failli faire demi-tour quand elle a vu l’état de la majorité des lieux. Enfin, j’ai fini par compléter ma liste d’achat. Aussi, j’ai appris que les sorciers s’envoient des messages à l’aide de hibou. C’est répugnant comme façon de communiqué, mais je suppose que je devrai m’y faire. Au fait, un hibou que je ne connais pas est venu déposer une lettre à mes pieds. Au début je ne voulais pas toucher la lettre, d’ailleurs ma mère m’a fortement conseillé de la laisser là, mais la tentation était trop forte. C’est ma première lettre après celle de Poudlard. Je l’ai prise dans mes mains sans même la désinfecter et je l’ai ouvert. Il y avait un texte très court.
Salut. J’ai douze ans et je vais claquer. Parle-moi de toi.
Je ne sais pas si je vais lui répondre. Je ne sais pas si je devrais. Je vais la conserver précieusement entre tes pages et je vais y réfléchir. Sincèrement, je ne sais même pas comment je vais m’y prendre pour répondre, je n’ai pas de hibou et je n’ai pas l’intention d’en avoir...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]16 octobre 1971
Cher journal, comme j'ai été beaucoup occupé avec la rentrée, je n'ai pas eu le temps de te faire le récit de mon entrée à Poudlard. Finalement, ça c'est bien passé. J'ai été émerveillé par tout ce que j'ai pu voir sur le chemin de traverse, mais ce n'était rien comparé à la plateforme 9 3/4 pour prendre le train qui nous a amenés à l'école. Dommage que tu ne sois qu'un livre et que je ne puisse pas te montrer tout ce que j'ai vu. Le château est aussi très impressionnant, si ma mère voyait ça, elle en ferait une crise de panique. Ce n'est pas très propre, mais bon, en faisant attention...
J'ai aussi été répartie chez les ___________. Je m'y suis déjà fait des tas d'amis. Les filles de mon dortoir sont aussi très gentilles. Je crois que je vais m'adapter plus vite que ce que je ne le croyais. Ma mère me manque. Elle m’écrit beaucoup de lettres pour s’assurer que je vais bien. J’avoue que je ne réponds pas toujours, ces lettres me font peur et me rendent triste. Au fait, j’ai réalisé que je suis plutôt doué en potion. C’est une matière forte intéressante comme la majorité des matières en fait. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en arrivant ici. Jamais je n’aurais imaginé comme la magie pouvait être merveilleuse.
Au fait, on m’a expliqué le fonctionnement des hiboux et j’ai décidé de répondre à l’inconnu. Une correspondance, ce peut être intéressant.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]7 Juillet 1972
Cher journal, maman essaie de me convaincre de ne pas retourner à Poudlard. Pourtant, je m’y sens chez moi. Malgré tous les inconvénients, je m’y suis fait des amis et surtout je n’ai plus à tolérer la violence de ma mère. On me réprime parfois, mais personne ne lève la main sur moi. J’ai même rencontré un garçon très gentil, toutefois je crains la journée où il voudra que l’on se touche. Je ne sais pas comment je vais réagir. Je ne sais pas si je l’aime suffisamment pour le laisser me toucher. J’ai confiance qu’il soit propre, mais c’est plus fort que moi, j’ai peur d’attraper quelque chose. Et s’il touchait quelqu’un qui lui n’est pas propre ou qu’il mettait ses mains sur quelque chose de vraiment très passant, je ne sais pas encore comment je vais gérer la chose. J’en ai parlé avec A., mon correspondant, il croit que je devrais allez voir un psychomage, que ça m’aiderait. Qu’il pourrait me dire ce que j’ai, pourquoi je ne peux pas toucher aux gens. Je crois que je vais le faire parce que je ne peux plus vivre comme ça. Je ne veux plus avoir peur de me brosser les dents avec une brosse à dents qui a passé plus de deux minutes dans ma bouche. Je me sens stupide, idiote et folle. Je me déteste. Je ne comprends pas ce qu’il peut bien me trouver. Pour être honnête, je crois que lui-même ne le sait pas.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]20 septembre 1972
Cher journal, maman avait raison. Je n’aurais jamais dû retourner là-bas. Je ne suis pas faite pour vivre dans ce monde de sorcier. Ils ne me comprennent pas. Maintenant que je sais que j’ai un TOC je me sens moins à ma place que jamais. Je ne pense même plus avoir ma place dans le monde moldue. Je me sens tellement perdu et ma mère qui se contente de me dire qu’elle me comprend et que je devrais simplement rentrer à la maison. Si je n’avais pas eu A. pour me convaincre de tenir bon, j’aurais écouté maman et j’aurais repris le Poudlard express en direction de chez moi sans me retourner.
Je voulais aussi que tu saches qu’il m’a quitté. Il a voulu prendre ma main et je me suis enfui en courant. J’ai voulu lui donner des explications, mais je ne savais pas quoi lui dire. Quand j’ai voulu m’expliquer, il n’y a rien qui soit sorti de ma bouche. C’était comme si on avait mangé mes mots. J’ai eu l’air stupide puis je me suis mise à pleurer. Il n’a pas rit, mais il m’a plaqué là, comme si je n’étais personne. Je suis allé me réfugier dans mon lit pour pleurer. Je ne suis même pas sorti de ma chambre pour aller en cours. Je n’ai pas eu non plus le courage d’écrire à A. Cela fait presque une semaine que je ne lui ai pas écrit, j’ai le cœur trop lourd.
Quand j’ai eu vidé tout le contenu de mes larmes, je suis allé à la salle de bain pour me doucher. Comme à mon habitude, j’avais amené mon nécessaire pour astiquer la douche avant d’y entrer. Une paire de gants, du désinfectant, un masque et une éponge. Pendant que j’étais en train de nettoyer la douche, un gars est entré. Un pervers en fait. Je ne sais pas il s’attendait à quoi, mais je l’ai engueulé comme je n’ai jamais engueulé personne. Sur le coup ça m’a fait du bien. Il n’est pas tombé sur une bonne journée, d’un autre côté il n’avait qu’à ne pas entrer dans les vestiaires des filles. Je ne sais pas son nom et je ne veux pas le savoir. Je sais seulement qu’il est à Serpentard et qu’il ne mérite pas mon respect.
Summer ☼
Dernière édition par Summer L. Green le Ven 27 Nov - 4:45, édité 10 fois