BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'. | | | Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 1:31 ( #) | Adonis Abel McLeod ft. Jack Falahee Sang-Pur 23 ans Fiancé Pansexuel Justice Magique, 13e Année Baleine/Renarde Pro-mangemort crédit images | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: McLeod, branche secondaire Prénom: Adonis, pour la beauté divine et l'amour de l'art, et Abel pour être le fils aimé qui cultivera notre héritage. Mes parents avaient de l'humour. Surtout quand on sait que mon frère s'appelle Caïn. Âge et Date de Naissance: 23 ans, né le 8 août 1958. Nature du sang: Sang-Pur. Je n'en ai jamais eu honte, et ce n'est pas maintenant que ça va commencer. On m'a enseigné à me méfier des moldus. J'ai appris notre histoire et vu leur incompétence. Alors oui, je les hais. Situation familiale: Fils d'Hecotr McLeod et Rose-Marie Goyle, Frère Jumeau cadet de Caïn, Petit frère d'Oscar, Grand frère de Delliah, fiancé à Béatrice GauntPatronus: Les gens pense souvent que Rookie, ma renarde, est mon patronus. C'est complètement faux. J'ai mis quelque mois avant de m'appercevoir que le miens nageait au dessus de nos tête dans l'océan des nuages. Avant cela, je n'avais jamais été capable de lancer ce sortilège, par ailleurs.Miroir du Rised: Caïn, Delliah, et peut-être même Oscar autour de ma table pour prendre le thé et parler du dernier livre qu'on a lu chacun. C'est un désir simple. Il me parrait simple à réaliser. Mais chez les Sang-Pur rien n'est simple, alors je vais d'abord sécuriser nos couverts en argent.Epouvantard: Un étendue d'eau. Un horizon insondable, et des vagues calmes et caressante. Je déteste l'eau. Je déteste nager. Je déteste faire la course. Je déteste l'horizon. Composition de la baguette magique: Bois de Laurier et crin de Kelpi, 41,9 centimètre. On jurerait qu'il y ait quelque chose à compenser. Etudes Suivies: 13e Année Justice Magique, section Justice, options Arts Occultes, Droit Moldus. Donc régulièrement au Ministère.Animal de compagnie: Rookie est ma renarde rousse messagère de quatre ans. Elle a un pendentif de Rapèltou accroché à l'oreille gauche, et il suffit de poser un morceau de viande séchée pour qu'elle traverse tout Poudlard et vous le becte. En échange elle m'apportera volontiers un petit mot de votre part. Elle est très câline, comme sa mère. C'est "notre" deuxième. | Caractère Perfection. Si parmi les Sang-Pur, les McLeod font partie des plus à même de vous enseigner cette notion à coup de ballais au train, Adonis en est le plus fieffé représentant, non seulement selon les critères de la Sainte Famille, mais également aux yeux de n’importe quel être civilisé. Parce que Adonis, c’est cela ; un homme civilisé. C’est très simple. Il n’hausse jamais le ton. Vous souris toujours aimablement avec une chaleur respectueuse, vous demande de vos nouvelles, se souviens de votre nom et de vos goûts personnels, jusqu’à vous demander si vous avez pensez à prendre vos médicaments cette semaine, tout en restant discrets sur vos moindres petits secrets. Il se présente à vous comme si il se souciait réellement de vous. Dans ce Monde, et dans les circonstances dernières, c’est presque trop beau, et vous vous méfierez sans doute. Mais rien à faire, il est infaillible. Galant, courtois, digne, intelligent, et d’une classe… Toutes les femmes en rêve, et avouons-le, certains homme aussi. Pas de chance pour vous, il parait qu’il ne s’intéresse à aucune relation amoureuse quelle qu’elle soit, concentré dans sa montée vers le Magemagnot. Le but est clair : emmener, aux côté de son frère, seul intime complice de sa marche vers le pouvoir, sa famille au sommet. D’une concentration à toute épreuve, son zèle n’a d’égal que son immense patience. Il semble tout connaître, et ne rien détester. Il semble un modèle, comme l’Adonis Grec, il est la personne la plus fiable vers qui vous tourner en toute circonstance, l’aide providentielle. Adonis McLeod est ambitieux, fiable, patient, d’une méthode et d’un calme rivalisant avec les falaises de petite Bretagne, un roc inébranlable, et en plus, il a de l’humour. Noir. Non, vraiment, vous y avez cru ? Non, parce qu’on vous en voudra pas, rassurez-vous. C’est l’effet qu’il fait à la plupart des gens. Et je ne vais pas vous dire que tout cela est un mensonge, bien au contraire. C’est aussi lui. Tout aussi lui que le reste. Mais c’est peut-être ça qui va vous décevoir, si un jour vous percez le film de l’eau. Il y a le reste. Ces sourires, cette amabilité, ce calme, cette patience, ce ne sont que des outils. Des outils pour parvenir, patiemment mais assurément à ses objectifs. Evidemment qu’il n’a que faire de vos petits soucis, et évidemment qu’il ne pense pas que votre existence soit indispensable, évidemment qu’une fois rentré dans sa chambre ou dans une pièce où seul sa présence et celle de son reflet parfait font écho, son masque tombe, et la fatigue lui alourdit les épaules. Mais c’est aussi ça, la Dignité. Car il n’y a rien de plus important pour Adonis que la Dignité. Ceux qui ne sont pas digne, il préfère en rire. Ce petit sourire hautain et ses propos railleurs sur les sujets qui fâche, entre deux coupes de champagne ? Oh, ça oui, il le pense. Mais le rire ? C’est voulu. La pilule passe. La sympathie des autres, ou leur crainte. Adonis aime être respecté, et c’est pour cela qu’il enseigne le respect par la méthode douce à ceux qui ne l’ont pas encore importuné, et par la méthode forte à ceux qui ont touché à un cheveu des sien. Vous. Briser. Un. Par un. Centimètre par centimètre. Prendre le contrôle de vos âmes insipides. Guider vos vies dont vous ne savez que faire. Moi si. Vous êtes des petites listes de choses utiles que je pose sur l’échiquier, les marches pour le futur de mon frère. Vous me croyez incapable d’amour ? j’ai aimé. J’ai aimé à la folie. Aimé à m’en détruire, en secret. Mais j’ai compris maintenant. Tout va mourir un jour, y compris l’Amour. Alors je ne bâtie pas l’Amour ni l’Avenir sur des envies fugaces et des promesses entre les draps. Je n’ai d’yeux que pour les miens. Pour ce grand-frère qui s’est perdu dans les yeux de mon père, pour ma moitié éternelle, mon meurtrier fondateur et mon âme-sœur, et pour ma toute petite Delli, jusqu’au jour où elle mourra. Ma vie, je la millimètre jour après jour, comme chacun de mes sourires, et de mes regards pleins d’humanité. Oh, j’en ai, messieurs dames, de l’Humanité. Bien plus que vous tous dans vos caboches circonscrites à vos petites vies misérables. Et si vous n’étiez pas si idiot, à juger sur les apparences, je n’aurais pas besoin de vous offrir ces sourires factices pour vous le faire comprendre. Mais soit, je suis bon acteur, alors pourquoi pas ? Les Anciens disent comme le Monde est sans pitié. J’ignore pour le Monde, mais le Monde des Hommes et des Sorciers en a trop, et c’est moi qui suis intransigeant. Je place un espoir mesuré en chacune de mes rencontre, et reprend aussitôt toutes mes cartes quand je comprends que vous êtes aussi creux que votre face insipide le laissait penser. Au moins les gens laids sont-ils intéressant à regarder. Je suis maniaque et minutieux, mes mains sont trop propres, et je montre patte blanche. Mais toi, tu ne verras jamais à travers mes vêtements, l’homme distant, froid et inquiet que je suis. Inquiet du bonheur seul de Caïn et Dalliah. Veux-tu vraiment savoir ce qu’il y a derrière les rideaux, les masques et les façades ? Veux-tu voir les cuisines ? Elles sont d’un ennui mortel, mais surtout tu te rendras compte d’à quel râtelier tu as mangé sir longtemps ; dans ma main. Ma lassitude, je la ravale et la perds dans les bras de mon frère. Ma solitude, elle ne dure que loin d’eux. Mon amertume, je la noie dans leurs yeux. Le monde est merveilleux, j’en ai parfaitement conscience. Mais il ne m’intéresse en rien. Dans ma vie déchirée par mes amourettes d’adolescents, dans le poids de la culpabilité de mes faute d’enfants, sur le lit de ma mélancolie furtive, il n’y a rien qui n’est le parfum de ma Maison de Haute Lignée, que la certitude que cette quiétude à trois dureras pour toujours. Vous tous, vous autres, soyez utiles, ou bien ne soyez pas une nuisance. Ne soyez rien dans les rouages de nos ascensions. Vous n’êtes que des Vous n’êtes que des brins d’herbe face à notre volonté de fer, vous finirez écrabouillés, et grand bien vous fasse, bande de masochistes incapable d’apprécier le sourire d’un être aimé inconditionnellement. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Avant 1978, je n'avais jamais produit un Patronus fiable. Je n'ai simplement pas un seul sourire simplement heureux pour le produire. Alors dîtes-vous bien que, quand j'avais vingt ans et qu'ils ont lancé le sortilège, j'étais bien incapable de comprendre ce qui se passait. Je pensais avoir été simplement épargné, mettant ça sur le compte de mon âge. Et puis au bout de quelques mois, un peu plus tard que mes autres camarades, j'ai compris. Elle n'a pas de mots. Juste des émotions fluides, claires et fortes. Parfois nuancées, subtiles. Mais pas des mots, comme m'a dit Léandre, ou même Caïn. Elle était juste toujours là, en accord parfait avec moi, faisant raisonner plus fort mes émotions lorsque je me forçais à faire bonne figure. Je peux vous dire que c’était très embarrassant au début. Moi qui avais toujours été très maître de moi-même, mes émotions étaient comme exacerbée dans ma poitrine. Les propriétaires d’un Patronus matériel ressentent de la douleur lorsqu’ils sont distant d’à peine cinq mètre du leur. Je n’ai commencé à ressentir la douleur qu’après un trois semaines. Et elle n’est devenue insupportable qu’un mois plus tard. Parce que jusque-là, j’ai toujours pris sur moi. Evidemment qu’elle ne peut pas être si près de moi en permanence. Elle nage à huit étages au-dessus de nos têtes, sous forme éthérée, et elle fait 14 mètres de long. Autant vous dire que je n’en menais pas large devant l’infirmière quand elle m’a demandé où était mon Patronus. J’ai passé un très joyeux mois de décembre, un peu borderline. Mais coincé sur mon lit avec interdiction de bouger et des journées à me faire visiter par des gens dont je n’avais rien à faire, j’ai juste commencé à… Discuter ? Elle est loin d’être simplette, mais je vous l’ai dit. Elle n’a pas de mot. C’était un peu comme faire de l’introspection avec un cétacé de poussière de cristal derrière la fenêtre. Depuis ça s’est arrangé. Les gens pensent souvent que Rookie est mon Patronus, et c’est pourquoi ils ne comprennent pas vraiment ce qui se passe quand un second renard, complètement blanc, vient jouer avec elle. Vous vous doutez qu’avec ma phobie de l’eau, je ne vais pas souvent en mère, alors c’est comme ça qu’elle vient quand je ne supporte vraiment plus la douleur, la nuit souvent. J’avais tendance à penser que c’était une nuisance, toute cette histoire, et je continue à penser que coller un procès à ces imbéciles d’apprenti magicien serait une bonne chose. Mais Elle est vivante. Je le sais, je le sens. Et je dois juste lui faire une place dans ma vie. Un nom ? Non, je n’ai pas besoin de lui donner de nom. Elle est moi, un part de moi. Et puisque vous n’entrerez pas dans ma chambre, la seule occasion que vous aurez de la voir est quand elle descendra en piquet pour faire semblant de vous avaler, ce qui arrive très rarement.
Je crois qu’un jour, j’aimerais monter sur un bateau, juste pour la laisser nager vraiment. Je sais qu’elle se force à rester en l’air juste pour ne pas m’embarrasser. Et contrairement aux humains, je suis certain que cette sincérité est ineffable. Et pour cela, je lui suis reconnaissant.
| Pseudo et âge:Lulu, Roro, RedMarian, Romanounchka, Diamanrouge, j'ai 20 ans ~~ Où as-tu trouvé le forum ? Appelez Arsenic. Personnage: Scenario de Léandre pour les McLeod ! Merci beaucoup à toi, je sens que je vais ADORER jouer ce perso, et j'espère qu'on va rp ensemble très très vite As-tu un autre compte sur BP ? Noooooooooope ! Présence: Je suis dans ma dernière année de licence, donc j'essaierai de vous prévenir un maximum, mais il se peut que j'ai des périodes de creux relativement souvent (et je vous en demande vivement pardon. mais quand je rp, je vous promets, je carbure pour les six mois à prende d'avance ! (Hésitez pas à me poker sur skype, je suis faible face à la tentation) Une remarque ? Ça fait un moment que je suis un peu de loinc e qui se passe ici grace à Art Sonique (Oui, je parle bien d'Arseni) et je voulais juste vous féliciter pour vos... 18 versions de design. Les gens vous gérez ça super bien ! |
Dernière édition par Adonis A. McLeod le Ven 11 Déc - 18:08, édité 8 fois |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 1:32 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Mon frère:
Hey, Caïn.
Si on n’avait pas été frères, est-ce qu’on se serait quand même trouvé ? Si on n’avait pas été jumeaux, est-ce que je ne t’aurais pas aimé ? Je n’aimais personne d’autre que toi, avant qu’elle ne naisse.
Dans notre mon trop droit et trop froid pour nous deux, elle nous a été offerte comme un rayon de soleil. C’était notre trésor chéri, trop précieux pour qu’on puisse le toucher. Et même quand elle a su marcher, tu te souviens ? Elle était toujours ailleurs. Elle ne faisait pas les mêmes choses que nous. Pas au même moment, pas les mêmes vêtements. Pas les mêmes gestes, ni les mêmes valeurs.
Elle avait le droit de pleurer, et pas nous. Nous avions le droit de courir, et pas elle.
Je l’aimais, qu’est-ce que je l’aimais… Qu’est-ce que je t’aimais !
Je t’aimais plus que Rose-Marie et Hector. Je t’aimais plus qu’Oscar. Je ne t’aimais pas comme elle.
Je n’étais qu’un enfant. Le mot aimer, pour moi, c’était aimer les sorbets, ou les chemises de couleurs.
Mais maintenant, j’ai les mots pour te le dire. Je t’ai aimé, à la première seconde, et je t’aimerais jusqu’à la dernière.
Même si on se tuera pour ça.
Mon frère. - Doll the the See-Shell:
Août 1969
Caïn court sur le sable, je le suis en tirant Del par la main. On rit comme des idiots. On s’ennuyait, à l’approche de notre anniversaire. Alors on a filé en douce de la Villa de bord de Mer. Loin de Londres. De Père et Mère. De la droiture. Loin des cousins aussi. L’ennui et la liberté. Pourquoi on se serait borné à rester à l’intérieur ?
Et pourquoi on aurait laissé Del ? Elle fait partie du trio. Ce n’est pas la troisième roue. C’est notre Deli. À nous, et à nous seuls. Alors on a couru, couru, et on a aperçu une balise au loin sur l’eau. Ça nous paraissait presque aussi loin que l’horizon, alors Caïn et moi, on s’est tapé dans l’épaule, et on a plongé tête baissé. Dans l’eau on a fait signe à Del de venir, on s’est moquée d’elle parce qu’elle avait peur, qu’elle n’était qu’une fille et qu’un bébé, si elle ne nous suivait pas.
J’ai vu ses yeux brillé sous la lune, à cause de la peur. Mais il y a un truc plus fort que la peur quand on est gamin ; l’envie d’être respecté.
Alors elle a plongé, notre toute petite, on a compté un deux trois et on à crowlé pour faire la course. L’eau a fouetté mon visage, et j’ai dû boire la tasse, mais je m’amusais tellement que je n’en avais rien à faire. J’étais avec Caïn, qui nage plus vite que moi et me passe devant, et avec Del qui…
Qui. Qui ? Je m’arrête et me retourne. Je ne vois personne derrière-moi. Je me retourne et vois Caïn tracer. Il n’y a personne avec lui non plus. Je me retourne encore. Et puis je la vois.
Un petit corps pâle qui flotte. Je reconnais ses cheveux.
Ma petite sœur. Ma petite toute petite sœur.
J’avais onze ans. J’ai juste fixé, incapable du moindre geste, ou même de la moindre parole. J’aurais dû crier. J’aurais dû appeler Caïn, j’aurais dû appeler à l’aide, j’aurais dû nager vers elle et la ramener vers la berge. Mais je n’ai rien fais.
Je n’ai rien fais. J’étais juste horrifié à l’idée que ma sœur soit morte.
Morte. Que plus jamais je ne la verrai sourire, timidement dans les jupons de Mère.
Morte.
Je ne l’ai pas ramené sur la berge. C’est Caïn qui l’a fait. Il m’a dépassé et l’a ramenée, à hurlé et appelé à l’aide. Des hommes sont venus. Des hommes sans baguettes. Ils lui ont fait un massage cardiaque. Ils n’avaient pas de baguette. Elle a pris longtemps à cracher de l’eau.
Longtemps. J’étais persuadé qu’elle était morte. Je tremblais comme une feuille.
Ça a pris tellement longtemps.
Si seulement nous étions restés avec les parents.
Si seulement nous avions obéis sagement.
Non. Non…
Si seulement j’avais bougé. Si seulement j’étais un meilleur sorcier. Si seulement les hommes n’avaient pas été des moldus.
Si seulement j’avais été meilleur.
Delliah a dormi pendant 7 jours à l’hôpital. Elle y est restée 17 jours. J’ai compté les jours, comme une valeur sûre. Je l’ai regardé tous les jours, les yeux fermés ou ouvert. J’ai tenu la main de mon frère, et j’ai prié comme prient les enfants.
Et puis j’ai arrêté de prier, et j’ai compté. Et je me suis promis que ma sœur sortira toujours de l’hôpital après 17 jours, si la maladie dont a parlé de Médicomage revient.
J’ai provoqué tout ça.
Elle n’avait que huit ans. - Mind:
Ces silences, entre nous, qui veulent tout dire. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn. - Aimer à en mourir.:
« Hey. »
Je me tourne. Elle sourit, visiblement inquiète.
« C’était si affreux que ça ? »
J’ouvre des yeux rond et réfléchit à la face à offrir. J’opte pour un sourire rieur, comme si je ne comprenais pas très bien ce qu’elle entend.
« Je t’ai fait mal ? -Non, non ! C’était… C’était bien pour moi. Je pense… »
Elle se mord la lèvre. Ce serait mignon si ce n’était pas pathétique. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Elles ne savent jamais ce qu’elles veulent. J’inspire. Retrousse le coin des lèvres et lève les yeux en l’air. Je tends un bras vers elle. Elle hésite, puis viens se caler contre moi.
« Tu l’as déjà fait avant ? »
J’acquiesce en fermant les yeux. Long silence. Elle est en train de regretter.
« C’était juste comme ça ? Je veux dire… Comme moi ? »
Comme elle. Une fille qui me tourne autour depuis un moment et qui se sent pousser des ailes quand je lui refais son cours de Potion en accéléré et qui est fière de me montrer comme ses notes ont progressé depuis qu’elle a fait ma connaissance. Une connaissance. Non-nuisible, de passage, dispensable. Mais à seize ans, on se dit oui d’un regard. Alors on a fini comme ça.
« Non. C’était ma petite amie. »
Elle se redresse, j’ouvre les yeux et aperçoit une forme de trouble. Dans sa tête, c’est l’ascenseur émotionnel. Mais pour moi, c’est juste la vérité.
« Tu l’aimais ? -A en mourir. -Alors pourquoi t’es encore vivant ? »
Je souris.
« Parce que j’ai les miens. » - Depuis toujours:
Adonis, tu viens au club d’échec ? Je pari qu’on a trouvé quelqu’un qui peut te battre. Adonis, comment tu fais pour avoir des bonnes notes partout ? Mais vraiment partout ? Adonis, tu viens au club de duel, j’ai appris un nouveau sortilège, cette fois je vais pas te manquer ! Adonis, tu veux pas m’aider pour mes devoirs ? Adonis, tu veux venir avec nous à Pré-au-Lard ? Adonis ! Adonis. Adonis ? Adonis ! Taisez-vous. Tous. Caïn. Caïn. Caïn. Caïn…
Adonis, elle te plait pas la fille là-bas ? Adonis, félicitation pour la tête de promo ! Adonis, tu veux pas qu’on sorte un peu jste tous les deux ? Caïn. Caïn. Adonis, Tu ne voudrais pas partir en vacance avec ton oncle Andres ? Caïn. Viens avec moi. Ils me fatiguent tous. Père, Mère… Même Delliah parfois, quand elle faitl’enfant. Mais je ne peux pas lui en vouloir, n’est-ce pas . Je lui ai pris tout ce qui lui restait d’enfance. Je l’aimerais. Jusqu’à ce qu’elle crève. Quand elle sera morte, je ne l’aimerais plus. Je n’aimerais que toi. Ni les femmes vénales, ni les alliés qui trahissent. Tu es mon seul et unique. Confident, ami, frère… Je pense à toi. Trop à toi. J’ai lu les livres et vécu des histoires. Je le sais maintenant. Mon obsession poirte un nom. Mais j’ai une réputation à tenir tu sais ? Adonis, l’homme qui n’aime personne. L’homme sans femme. Ma femme, c’est Delliah, et l’homme de ma vie, c’est toi !
...
Je vais me fiancer, bientôt. J’ai tout prévu, tout va bien se passer. Ne t’en fais pas pour moi. J’ai fait un bon choix je pense. Ça devrait nous servir tous les deux. Pour plus tard. Je sais, tu n’aimes pas prévoir. C’est pour ça que je suis là.
Tu sais c’est facile de jouer aux échecs avec les gens.
Mais toi je ne peux pas te contrôler.
Ne déconne pas, ok ? J’ai le plan parfait pour nous faire une place au soleil, sur une plage où Delliah ne se noiera pas.
Oscar, tu ne voudrais pas passer à la maison un peu ?
Tu me manques un peu. Parfois. - Fils Prodigues:
Vos fils sur le chemin de la réussite, Père, Mère. Vous êtes heureux ? Dès l’an prochain, nous serons des grands de ce monde. Pourquoi vous ne voit-on plus nos cousins en dehors de fêtes ? Pourquoi notre Grand frère, Oscar, nous parle-t-il si peu et nous rend-t-il si peu visite ?
Si j’étais un enfant, je n’oserais pas vous poser ces questions. Maintenant que je suis bientôt votre égal, j’obtiens mes réponses par moi-même.
Cette famille est grande. Je ne le dis pas par nostalgie. J’ai appris notre histoire et connais tous nos cousins. Nous devons rester unis, et avons besoin de prévoir l’avenir.
Vous avez de la chance. Je suis très bon pour planifier. Léandre est peut-être l’héritier, mais je n’hésiterais pas à manipuler même les miens si cela peut nous assurer la prospérité.
Je le vois venir d’ici : Décès du patriarche, accusation, des uns et des autres, sur leurs propres frères et sœurs, insulte à leur progéniture tarée ou diminuée. Déchirement, frustration, division, séparation. Nous n’aurons que des miettes, et notre nom et notre dignité volera en éclat.
Je serais fils unique que je vous laisserais vos guerres. Mais je connais votre amour pour les nôtres. Et vous connaissez mon amour pour eux. Pour l’avenir de Caïn et Delliah, je ferais tout. Tout.
Et ça passera pour ériger des murs, entre notre famille et ce qui nous rendra faible et désunis.
Je peux en faire, des longs et beaux discours, mais ça ne changera rien. Voici venir mon siècle, et je compte bien m’en saisir. Je veux créer un monde où vous serez en Paix. Je porterais les McLeod au sommet, pour moi-même, pour ma propre dignité, pour mes propres aspirations.
Et tout ce à quoi j’aspire, c’est un monde où rien ne pourra déranger l’amour que je porte à ces deux-là. - Patronus:
« Aaaaaaaaad. »
Adonis ouvre les yeux. Tout habillé dans son lit, Jules Vernes sur le ventre, un manuel de droit magique avancé dans une main, un livret de magie noir sous le coude. Une chose qu’il aimait quand il était hors de Poudlard ; l’absence de colocataires.
Il soupire. « Quoi ? -Rookie est encore en train de chercher des noise à mon Patronus ! -Rookie. »
Je siffle deux fois. Elle cesse de grogner immédiatement et saut sur le lit pour me dominer et s’allonge sur moi comme une amante langoureuse à fourrure.
« Les Patronus sont censé être… pacifique ? Pourtant Rookie est super disciplinée, contrairement au miens… -Rookie n’est pas mon Patronus. -Hein ? »
Je reviens à ma lecture, mais Rookie m’en empêche allègrement. Elle a envie de jouer. J n’ai pas la force. J’ai mal partout. Avant, quand je travaillais plus que je ne dormais, j’étais juste un peu tiraillé. Maintenant, je suis éreinté chaque soir.
Sourire quand on souffre, c’est facile. Avec un peu e volonté.
« Mais alors… -Elle devrait pas tarder à arriver. -Mais, t’as pas mal ? -Un peu. »
J’aimerais dire qu’on s’habitue. C’est faux. Ce Noël-là, une partie de notre âme s’est décollée du plus profond de notre être pour prendre une forme physique. Est-ce mon égo ? Est-ce ma fierté ? Ou une quelconque grandeur d’âme ? Toujours est-il que mon Patronus est à l’image e ma baguette ; Grand, trop grand.
Par le vitrail qui filtre la lumière d’un soleil couchant, on peut voir une grande masse cristalline et poreuse traverse la mer de nuage. Elle point le bec vers la chambre et plonge droit dessus, se changeant en brume brillante et fonce. Le mur de la tour arrête dans un grand souffle la plus rand part de la poussière qui s’éparpille au vent, mais une toute petite part a traversé le vitrail, tourbillonnant dans la chambre. Elle se rassemble et prend chair dans un pelage blanc. Unrenard arctique, plus petit que Rookie, qui se jette dans mes bras de la même manière et se disputent la place.
« Du calme les filles. -C’est moi ou tu as repris des couleurs ? »
Je me tourne vers mon partenaire de chambrée, puis mes yeux se perdent. C’est vrai. Je n’ai plus mal. Je ne sens plus rien. C’est étrange comme sensation. De ne « rien » sentir, en dehors de leur chaleur. Et maintenant que la douleur s’est tarie, le sommeil me gagne.
« Réveille-moi pour le dîner, je voudrais aller voir mon frère. »
Je ne parle pas à mon colloc. Je parle aux renardes, qui se blottissent l’une et l’autre contre moi et m’accompagnent chez Morphée.
- Secret:
1979
Tu te lèves et va vers elle, mais tu ne lui adresse même pas la parole. Elle est rousse, belle. C’est marqué sur ton visage, idiot. Je la regarde aussi, un peu. M’empêche de me mordre les lèvres. C’est heureux que bien qu’ayant les mêmes goûts que toi, je ne les exerce pas. Et puis, de toute manière, ce n’est pas moi qu’elle regarde. C’est ton dos tourné.
Elle était fière. Digne. Intelligente. Difficile à attraper. Mais je l’ai fait. Au début, je pensais simplement me servir d’elle, et l’éloigner de toi. Qu’elle me révèle quelques secrets et que tu l’oublies. Etait-ce de la jalousie ? Mais on a parlé. Parlé de toi. Beaucoup. De tout ce qu’on aimait tant chez toi ? Parfois c’était ridicule comme on était synchrones. Subtile, joueuse, dangereuse. Audacieuse. Je crois que c’est la seule personne avec qui j’ai jamais autant ri de rien en dehors de toi. Et même, à ce moment, toi et moi, c’est devenu froid.
Tu connaissais mon visage sincère, et mon rire d’enfant.
Elle a connu mon rire sincère, et mon visage d’homme.
Elle était parfaite pour toi. Tout ce que tu aimais, et tout ce qui te gênais. L’élégance et l’arrogance, celle qu’on a le droit d’avoir quand on a des talents. Elle avait bien trop de mystère pour que je sache si c’était réciproque. Mais c’est en tout cas ce qu’elle m’a dit. Et je l’ai cru.
J’ai cru en quelqu’un. En des mots qui auraient tout aussi bien pu être des mensonges. Je l’ai cru sur parole, et je lui ai donné la mienne.
Elle m’a fait promettre de ne rien te dire. Elle m’a fait promettre d’attendre. Elle était trop fière, et toi trop gêné. Et quand j’ai senti le courage dans vos yeux, je pensais déjà à comment j’allais faire pour vous protéger.
J’avais calculé bien en avance. Mais ça, tu vois, je ne l’avais pas prévu.
Elle est morte. Je ne lui avais jamais dit la manière dont tu la regardais. Je ne lui ai jamais dit comme tu avais tourné en rond tout l’état comme un lion en cage. Elle est morte, sans savoir que tu l’avais aimé, et sans t’avoir jamais dit qu’elle t’aimais.
Tu as hurlé au désespoir, et précisément pour cela, j’ai tenu ma promesse.
Jamais tu ne dois savoir qu’Ella Darkwood voulait te connaître autant que tu l’aimais. Alors j’ai fermé mon cœur, quand tu m’as demandé ce que je faisais, toutes ces fois où j’étais hors de ton regard. J’ai fermé ma belle grande gueule, quand tu m’as cogné la mâchoire. Je préférais que tu croies que j’étais avec les gens qui l’ont tué, plutôt que tu saches.
Que je la voulais à tes côtés.
Le monde avait déjà commencé à changer quand elle est apparue dans nos vies. Tu as perdu ton amour silencieux, et moi ce qui aurait dû être ma meilleure amie. Mais ce jour-là le monde s’est peint de noir. Je me suis surpris à penser pour moi-même « Ah, elle est morte, tant pis ». Et je l’ai simplement effacé de ma mémoire. Tous les bons souvenirs, ses sourires quand elle se moquait de moi, et ceux plus discret quand elle regardait ton dos tourné. J’ai brulé les lettres. Toutes les lettres. Jusqu’à la dernière photo, dès le lendemain.
J’ai oublié, pour elle, et je t’ai fait oublier. A travers les coups, et le reste. Un baiser sur ton front, de mes lèvres ensanglantées, pour te dire qu’elle n’était qu’un rêve.
Ella Darkwood était un rêve, et moi je suis le petit Mangemort qui l’a tué. L’histoire s’en souviendra comme ça.
- Une moto pour voler:
Août 1981. Je m’offre une moto pour mon anniversaire. Depuis le temps que je piquais celles des amis pendant l’été. Faire la course ? Non merci. J’aurais peur de ne plus vous voir suivre. Faire un tour ? Oh, une fois de temps en temps. Et puis c’est pratique pour revenir à Londres. Pour les parents, le Ministère… Pourquoi atteindre le train ? Non, pas de course de balais ou de moto volante. Je n’ai pas le temps. Il faut que je dorme, parfois. La moto, je la prends pour survoler la mer. J’use de l’essence pour rester près d’Elle.
Quand je reviens, la douleur aussi. Mais je retrouve mon Caïn qui ne me regarde plus dans les yeux. Retrouve ma petite Sœur qui me défie du regard. Non, je ne t’emmènerai pas sur ma moto à Noël. J’aurais trop peur que tu disparaisses dans les nuages.
Et puis même, je n’ai pas le temps, je dois travailler. On est très occupé, quand on prépare le futur.
- Sur l’Echiquier de nos amours:
« Tout est donc prêt ? »
Les pièces d’échec avancent toute seules. En silence. La pièce est vide. Il est tard. La scène est presque vide. Un échiquier, deux chaises, deux jeunes hommes, des rideaux pour fermer l’acte.
« Il n’y a plus qu’à vous présenter officiellement. -Quel âge aura-t-elle ? -Dix-sept ans. Tu es convié à la fête en décembre évidemment. -Je te promets de venir. Je suis ravi qu’on ait pu arranger tout ça. Ce sera bénéfique pour tout le monde. -Pareillement. Echec. »
Ils se regardent dans les yeux. Cette partie est sans importance. Et pourtant dans cette pièce froide, on jurerait qu’un feu ardent brûle. Quelque chose de tangible dans l’air.
« Comment va ton frère ? »
Adonis fixe encore Arseni longtemps dans les yeux avant de se replonger sur les pions rouges et blancs. Il semble faire un calcul très vite dans sa tête, alors qu’une tour se déplace.
« Comme un charme. Il s’amuse pour nous deux et pourtant il reste exemplaire. Parfois je me dis que je dois être un idiot pour avoir besoin de travailler autant pour avoir des résultats convenables. »
Les pions marchent, s’échangent et se brisent dans des fracas minuscules qui ressemblent à des châteaux qui s’effondrent dans la pièce vide. Un silence.
« Je te confie ma sœur. Echec. »
La voix d’Arseni est sèche. Grave. On n’a pas besoin d’un regard. C’est une ardeur viscérale. Une émotion proche de la rage. Son Serpent est devenu un Fauve qui fixe l’autre joueur avec calme et férocité. Adonis sourit avec douceur et redresse la tête.
« Tu sais comme le respect est une valeur inébranlable pour moi. J’en prendrai autant soin que tu l’aime, mon ami. »
Leurs regards s’échangent, en silence, le regard de deux frère qui savent ce que c’est, cet amour viscéral et exclusif qu’on ne donne qu’aux sien. Cette difficulté à céder à quiconque la personne qui nous est la plus chère. Amis. Des amis dont le lien est une corde tendue à son paroxysme. Cette tension, ce mélange de respect, de méfiance assumée, et d’envie d’aller vers l’autre… Ils se ressemblent tellement.
Pour la même raison, ils ont très peu d’ami, l’un et l’autre. Ils connaissent par cœur la manière de penser, le prochain geste, leurs complétudes, leurs différences.
Et ils se cherchent encore des faiblesses.
Est-ce que les amis se testent sans cessent, se prouve chaque seconde leur loyauté ? Il n’est pas question de loyauté, mais d’intérêt. Quand le temps aura passé et qu’ils auront écrasés tous leurs ennemis, s’abattront-ils l’un sur l’autre comme des frères ennemis ? Ou bien tomber ont-ils dans les bras l’un de l’autre en célébrant la victoire ?
« Tu sais qu’elle traine avec un Von Sachsenheim ? -Je le connais bien. C’est le fiancé de Delliah. -Comme c’est pratique. -Comme tu dis. »
Le ton est poli et courtois. La tension est pleine d’une forme noble de mépris. Céder à quelqu’un ce qui est sien ? Jamais. Le Fauve exprime pour deux rejet de l’idée-même. Mais il n’est pas temps de jalouser. Le roi bouge d’une case. Les pièces sont encerclées. Encore un mouvement.
« Pat. -Pourquoi forcer l’égalité ? -Parce que je n’y vois pas de déshonneur. Pas comme la défaite. »
Est-ce que ce sera toujours ainsi ? Toujours éternellement sur la défensive ? A mesurer la force de l’autre, sur un jeu d’échec, à rassembler les pions de chair pour voir venir le jour où ils lutteront au sommet ? Pas encore. Il n’est pas temps. Ce jour viendra plus tard, quand les futilités des autres seront passées de mode. La crainte d’un Mage Noir, le caprice du mélange, la dignité abandonnée. Tout ça passera, et pendant ce temps, ils grimperont tous les deux. Combien y a-t-il de place au sommet ?
« On ne peut pas gagner si on ne risque rien de perdre. -C’est pourquoi tout ne dois rester qu’un jeu. »
Le vent se lève dehors. Un rideau tombe.
« C’est un jeu que je dois gagner absolument. »
Fin de partie. Adonis lit en lui une forme de rage. Maîtrisée, canalisée. Au moindre faux pas désormais, le frère Gaunt va lui tomber dessus pour une partie ou les pions ne se réparent pas à la fin. Si il lui prend son unique au monde, il lui prendra tout ce qu’il a de plus cher aussi.
Mais il sait que cela en vaut la peine. Parce qu’il ne fera pas d’erreur. Parce que tout est patiemment calculé. Parce que les faux-pas, c’est pour ceux qui ne prêtent attention à rien. La Reine est en jeu, et ils seront les Roi d’un monde où ils auront déjà fait place net.
Dernière édition par Adonis A. McLeod le Mar 8 Déc - 23:41, édité 2 fois |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par O. Jill Peverell, Mar 8 Déc - 3:01 ( #) | Bienvenuuuuuuuuuuuuuue Je pensais que ça sentait le sapin le DC/TC/QC ... mais il semblerait que non. Du sang neuf Hâte de lire tout ça et ... il va nous falloir un lien |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 3:08 ( #) | Bienvenue officiellement j'aime les petites anecdotes dans ta fiche |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 3:14 ( #) | Va nous falloir un lien |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 3:46 ( #) | bien la venue parmi nous |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 4:16 ( #) | bienvenue parmi nous |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 7:12 ( #) | Bienvenue Monsieur McLeod Je voudrais bien vous faire une éloge aussi élaborer que votre soeur, mais comme je ne vois aucun visage je vais y aller simplement avec toute mon éducation distinguée. Nice shoes. Wanna fuck ? J'ai hâte que ta fiche soit terminé |
| Delliha McLeod admin - shame to die with one bullet left Répartition : 06/12/2015 Hiboux Envoyés : 3371
| Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Delliha McLeod, Mar 8 Déc - 8:44 ( #) | |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 9:02 ( #) | J'ai beaucoup entendu parlé de toi Très bon choix de famille et de fraterie Béatumebutes Bienvenue |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 11:25 ( #) | Merci à tous et à toute ! L'accueil est d'enfer !
Madame Peverell : Et non, pas le DC, mais le plan foireux fomenté, ça oui ! Pour le lien, Évidemment avec plaisir ! Dès que je valide ma fiche on verra dans ma fiche lien. Pour le moment, on peut aussi se mpotter pour prendre un peu d'avance !
Alec : Merci ! Oui, les anecdote, c'est plus une manière fragmentée de voir plusieurs facette du dit monsieur. Je me permets rarement la première personne dans mes fiches, mais là il est un peu trop égocentrique pour s'en priver !
Ezekiel : Avec plaisir ! Si tu veux on peut commencer à en discuter par Mp, mais c'est sur qu'on va verouiller des choses une fois ma fiche fini, alors c'est comme tu veux ^^ Encore une fois quand mon frère va se ramener je pense qu'il y aura des choses à faire également !
Hella : Mon dieu ce mix de Prénom de mes deux femmes rp préférée ! Merci beaucoup, au plaisir de te recroiser en RP ^^
Alexandre la DragQween : Merci beau-PURÉE LA BELLE GUEULE C'EST QUI ÇA ? //sbim// Ton avatar à de la personnalité c'est cooooooooooool moi j'aime les petit sourire genre "Mais j'ai rien fait moi, mais je peux faire un câlin !" //tousstouss// mais je m'égare. Merci beaucoup !
Béa : BEAAAAAA !! *se fait pousser par Adonis qui montre ses shining shoes Repetto Homme et lui fait un baise-main : "Bonsoir, Mlle Gaunt." *pousse Adonis* On a du pain sur la planche ! Je corrige les petits détails pour que la Béa puisse avoir son histoire d'amour toute en quiétude avec Amadeus Mozart l'Opéra Rock, même si je l'ai déjà Bait sur la CB. J'invite ton colibri à venir voir ma Baleine ! //sbim// En espérant qu'on va mutuellement se rendre la vie impossible, pour le meilleur et pour le pire !
Delliah mon Téléthon à l'année : MA CHÉRIE !!!! *FÊTE DU SLIP* *IMAGES INDIGNE D'UN LIEU PUBLIC* *PUBLIC DISPLAY OF AFFECTION* DOUBLE GALOCHE* Bah oui, double. Une pour ma petite soeur d'amour et une pour Arsenic, mon double maléfique ! *jesenstellementvenircettetensionsexuelle* Je disparais paaaaaas, je sur sur Skype, c'est facile de me bait. Surtout pour toi :p Et ouais, je suis précoce. //sbim// en attendant je pense que yà des tas de choses à changer, mais comme j'avais la base j'ai préféré poser hier soir ^^ *bisoustoudoukalinronron*
Frangin, on attends plus que toi pour le triô de l'enfer *_*
Charlie Chaplin : Merci ! Pour la famille, on m'à parlé de tous les cousins, des intrigues, des ennuis à la pelle... Et on m'à montré les enfant d'Hector, alors je n'ai pas pu résister ! Si tu veux tu peux aussi t'entendre parler de toi ;p (oui ceci est une proposition de lien à peine déguisée)
DE GROS POUTOUS À TOUS ! On va bien s'amuser ! |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 13:18 ( #) | Le fiancé est enfin arrivé Tes prénoms sont par contre pour le vava c'est toujours un mystère super choix de famille En plus en justice magique Du coup bienvenue chez les fous tinquièteonestgentil Ps: mon dieu Béa |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 13:42 ( #) | Pardonnez ma schizophrénie, je me soigne. Mr. McLeod Je vous prierai de bien vous tenir avec ma très chère soeur, sinon vous allez découvrir pourquoi l'on fuit tant les Gaunt Au plaisir de vous croiser au détour d'une partie d'échec. jevaist'écraser |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 14:32 ( #) | Bienvenue |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Invité, Mar 8 Déc - 15:12 ( #) | Quel beau-frère en carton je fais! Je te salue sur la CB et pas sur ta fiche! J'en suis navré, bienvenue très cher. Si votre ramage se rapporte à votre patronussage, vous êtes le phénix des hôtes de ce château. Désormais vous serez nommé Jonas. Allez sois vite validé |
| | Re: Adonis Abel McLeod, Control freacks are 'chic'.par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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