BELLUM PATRONUM
|
Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
|
|
| Le vilain petit canard - Mathilda Windscott | | | Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 10:56 ( #) | Mathilda Windscott ft. Hannah Murray sang-mêlé 21 ans Célibataire Hétérosexuelle 1ère année : Zoologie magique Cygne blanc Neutre
crédit ©Parisienne | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Windscott Prénom: Mathilda Âge et Date de Naissance: 21 ans, née le 3 janvier 1960 Nature du sang: Mêlé Situation familiale: père mort, mère tyrannique. 3 sœurs, dont une folle. Promise à Sören Swensson. Patronus: Cygne blanc Miroir du Rised: Sa mère l'embrassant. Symbole qu'elle la reconnaît enfin comme sa fille et non plus comme un échec. Epouvantard: Elle plus vieille, qui ressemble à sa mère. L'amour et la haine, c'est si proche... Composition de la baguette magique: bois de cerisier, 24 cm, crin de licorne Etudes Suivies: en médecine magique au début, elle s'est ré-orientée en Zoologie magique, en soins en créatures magiques, et a atterri en deuxième année. Elle est maintenant en 3ème année. Ses options sont la DCFM et les Potions. Animal de compagnie: elle les aime tous, impossible de n'en choisir qu'un. Elle y a donc renoncé pour le moment | Caractère Dualité : l'envie ancrée en elle de satisfaire les attentes de sa famille face à la volonté d'être libre, de n'en faire qu'à sa tête. Deux mondes qui s'affrontent en permanence. Les convenances gagnent, l'acquis sur l'inné. Froide en apparence, car une demoiselle ne sourit pas au premier venu. Polie, jusqu'à l'extrême, parce qu'on l'a élevée comme ça. L'impression d'être parfois schizophrène, entre ce qu'on lui appris à être et ce qu'elle est. Une fille simple, passionnée par la nature, le grand air. Mais dès qu'elle se lâche, Mère reprend le dessus sur sa personnalité et elle redevient guindée. Mathilda a besoin d'amour, désespérément et cherche à combler le vide laissé par une famille peu aimante par tous les moyens. Mais en tant que fille de bonne famille devant faire honneur à son nom, elle favorise les relations éphémères, discrètes, pour éviter de se livrer, de gaffer et d'entacher ainsi le nom de ses ancêtres. Mal dans sa peau et sans aucune confiance en elle, elle le masque en étant glaciale, cache souvent sa maladresse sous du cynisme. Personne ne doit savoir qu'elle n'est pas digne de porter son nom. Elle doit faire honneur à ses sœurs, à sa mère. C'est primordial chez elle, bien qu'elle rêve un jour d'être elle-même, elle n'en est pas capable, marquée par des années de tyrannie maternelle.
Lorsqu'elle arrive à oublier le poids des obligations familiales, la jeune femme se révèle être d'une compagnie agréable. Cela se produit surtout lorsqu'elle explore une nouvelle partie du château ou du parc, à la recherche de nouvelles créatures magiques : elle préfère les animaux aux humains. Dans ses expéditions, on la découvre aventurière et tête brûlée, n'ayant peur de rien pour arriver à son but : au contact de la nature, Mathilda se libère et peut être soi-même. Son cursus, Zoologie magique, a été choisi contre la volonté de sa mère et représente le premier pas d'une indépendance tardive, d'une crise d'adolescence retardée. Par contre, va savoir si ce n'est qu'un événement unique ou le début d'une vraie remise en question... | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus la brume, elle s'y était habituée.
Lorsqu'elle s'était métamorphosée, la jeune fille avait moins apprécié. Pourtant, elle adorait les animaux. Alors un rien qu'à elle, attaché pour l'éternité... Mais il avait pris l'apparence d'un cygne. Le symbole de la grâce, alors qu'elle même était pataude, maladroite. Elle s'était souvent consolée en pensant que la beauté intérieure, c'était mieux, mais comment le refléter à l'extérieur ? Le cygne tranchait pour elle le problème, en montrant à tous ce qu'elle voulait être, ce qu'elle pensait être : non pas le vilain petit canard de sa famille, mais quelqu'un digne de porter le nom de Windscott. Le patronus, c'était le reflet dr son âme, non ? Mais la jeune femme se sentait volée. Incapable de montrer par elle-même aux autres sa nature, son patronus lui volait la vedette, le criait au monde, mais elle ne lui en était pas reconnaissante. Parce qu'elle n'était pas prête. Et parce que ce qu'elle avait de mieux en elle était parti dans son patronus. La laissant avec un sentiment de vide. Elle avait finalement par le surnommer Nessie, clin d'oeil au monstre marin qu'elle avait cherché toute sa tendre enfance. Elle le tolérait, avait rêvé de s'en débarrasser... (mais Lindsay... Non, vraiment une mauvaise idée) et avait fini par cohabiter avec, bon gré, mal gré. |
Pseudo et âge: Lou, 25 ans Où as-tu trouvé le forum ? Via Sören, si je fais des bêtises, blâmez-le Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? Non Présence: régulière Une remarque ? C'est joli par ici |
Dernière édition par Mathilda Windscott le Dim 3 Jan - 13:23, édité 3 fois |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 10:58 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Des hurlements proviennent de la chambre de Lindsay. Pourtant, on l'a casé dans l'aile la plus éloignée du manoir. Peine perdue, elle réveillerait les morts. Faut dire qu'elle tourne pas rond, la frangine. La faute aux Patronus. Mes sœurs aînées étaient trop vieilles pour ça, mais pas elle. Elle devenait différente. Mère la regardait avec dégoût. Elle ne l'a pas supporté. Moi, j'ai l'habitude. Un regard de dégoût de la part de la vieille, c'est sa conception de l'amour.
Je ne sais pas comment on se débarrasse de son patronus. Je ne sais même pas si c'est possible. Tout ce que je sais, c'est que Lindsay a essayé et continue d'essayer, sans succès et qu'en attendant, elle perd la boule. Toujours été un peu instable, de toute façon, un peu fragile, je l'aimais bien pour ça. De plus, je peux comprendre. Quelque chose dont on n'a jamais voulu, qui vous suit partout, comme une sangsue... Son fiancé l'a largué, Mère la rejette. « Anormale ! » Et maintenant elle hurle en permanence. Des insultes, surtout, adressées à son patronus. Je peux pas blairer Nessie, le truc qui me sert de patronus et surtout de rappel permanent de ce que je ne suis pas... mais j'ai pas envie de finir comme ma sœur, ce cadavre ambulant, aux cernes bleutés et aux os apparents. Et dire qu'elle était la plus belle...
Les invités s'agitent, légèrement perturbés. Bien sur, ils ne disent rien. La politesse à l'anglaise, c'est de mauvais goût d'évoquer les problèmes. Mère, imperturbable, sur son Titanic personnel, reste de marbre face à l'iceberg : le cercle de nos amis rétrécit comme peau de chagrin depuis que ma sœur a ses « humeurs », comme on dit pour pas dire l'inavouable : ma sœur est fêlée. Mais le dîner se poursuit, les voix haussant légèrement le ton pour couvrir les cris, les couverts s'entrechoquant plus que nécessaire. Un malaise ? On est nobles, on ne connait pas ce mot.
Ce manque de convenances... Si mon paternel voyait ça, sûr qu'il désapprouverait. Ne reste que son portrait qui trône dans la salle à manger pour juger. Une menace muette qui rode au dessus de chaque tête, un rappel constant de qui est le patron à la maison. Même mort, mon père glace les sangs. Tout ça pour dire que la fille indigne que je suis est très heureuse qu'une pneumonie l'ait emporté juste après ma naissance.
Des maximes, et une aversion pour les sourcils froncés en héritage, c'est léger. Mais vu comment mes trois frangines qui ont vécu quelques années de plus avec le vieux filent à la baguette, j'éprouve un certain réconfort mal-placé à savoir que j'ai échappé à la tendresse du fouet en guise d'éducation. Un enfant, ça ne parle pas, ça ne pleure pas et ça sourit quand on lui demande, c'est tout. Merci, s'il vous plait, bonjour, au revoir. Avant de découvrir les livres, je ne savais même pas à quel point le langage humain pouvait être riche. Faut dire que c'est pas parce que Père a cassé sa pipe que Mère a décidé pour autant que l'heure était venue d'instaurer Woodstock à la maison.
Mon enfance, elle est grise. Quand j'y repense, je la vois comme dans un film moldu en noir-et-blanc, un de ces films pseudo-intellectuels où il ne se passe rien. L'impression d'avoir été dirigée par un réalisateur en permanence, feat la voix de Mère qui a réussi, insidieuse, à s'infiltrer jusqu'au plus profond de moi-même. Le choc en partant à Poudlard, vers la liberté, quand j'ai compris que même loin, elle était quand même là. « Mère ne voudrait pas que je mette mes pieds sur le canapé ». « Mère n'apprécierait pas que je mange avec la mauvaise cuillère ». Toute une flopée de rengaines gravées au plus profond de ma cervelle, qui me vaudront sans doute un aller sans retour sur le divan d'un psy passé la trentaine.
Mes trois sœurs, âgées de six, quatre, et deux ans de plus que moi (le devoir marital une fois tous les deux ans : vu le physique de Père et la rigidité de Mère, je ne sais lequel des deux s'en sortait le mieux avec cet arrangement), sont toutes trois blondes comme les blés. Moi, c'est un blond sale, un blond de paysanne, avec des cheveux constamment emmêlés, malgré tous les efforts de mes gouvernantes. Mes sœurs ont toutes les yeux bleu pervenche. Dun bleu à s'y noyer. Moi, marron, comme les cochons, comme dit la comptine. Et on revient à la paysanne. J'ai essayé. Toute ma vie, j'ai voulu correspondre à la petite fille modèle que voulait avoir Mère. Etre identique à mes sœurs, ces poupées de porcelaine. Jamais la plus jolie, toujours l'invisible, le vilain petit canard.
Etonnant comme la malédiction m'a suivi jusqu'à Poudlard. Ah, l'école. Le plus beau jour de ma vie, vite remplacé par une série de désillusions. Impossible d'échapper aux racines. Celle du nom, déjà, porté avec fierté par les triplettes de Belle-ville, où la petite sœur moche faisait tâche. « Pas moche, non, elle n'est pas moche, mais...quand on regarde ses sœurs ! ». La quatrième Windscott faisait son entrée sur les pas de ses sœurs, adorées des professeurs, adulées des garçons et haïes des filles. De belles garces, disait la rumeur. J'étais plutôt d'accord avec elle sur ce coup-là mais le carcan des préjugés est lourd pour les épaules d'une fillette de onze ans.
Le passé, celui du fiancé également. Parce que dans les grandes familles, on est promises, c'est comme ça. Et peu importe si le « grand » ne fait référence qu'à une splendeur passée et qu'il n'y a du feu dans la cheminée seulement les jours où l'on reçoit. Pareil pour l'argenterie qu'on ressort quelques fois par an. L'illusion, le faire-semblant. Un pré-acquis pour l'aristocratie déchue d'Ecosse. Et pas grave si on se les gèle 347 jours par an tant que le mensonge dure. On aurait pu croire que mon fiancé serait un vieillard au nez crochu sujet à l'arthrite. Pour une fois, j'avais eu de la chance, Lord Edgar avait été promis à une de mes aînées. J'avais le jeune, le beau, le riche pour de vrai. Jackpot, ma jolie. J'aurais du être moins naïve. Le bonheur n'existe pas dans nos manoirs glacés et mornes.
Le fiancé, l'ami d'enfance, celui avec qui j'avais exploré les Highlands, cherché Nessie sans succès, déchiré toutes mes robes à dentelles et ramené dans la demeure familiale nombre de cailloux, branches mortes ou autres trésors. L'enfant d'alors ne comprenait pas l'air effaré de Mère. On apprend. A ne plus tâcher ses vêtements. A mentir sur ces occupations. A cacher ses genoux en sang. On a beau dire, l'aristocratie, c'est dans mes veines : mentir est naturel.
Le fiancé donc, bel enfant, beau garçon, à en tomber maintenant. Nos cachotteries lorsqu'on imaginait notre avenir après Poudlard. Ses murmures, tels des caresses... « Je te préfère mille fois à ces porte-manteaux maquillés, Mat... ». Paroles, paroles... De doux mots qui réchauffaient mon ego à sang, qui me protégeaient. Une bulle d'amour face à une froideur familiale et des relations sociales difficiles. Faut dire qu'on m'a jamais appris à parler aux autres, juste à être une poupée polie à défaut d'être jolie. Une bulle qui m'empêchait de le voir parler aux autres filles, qui niait leurs embrassades peu discrètes, une bulle aveugle qui explosa brutalement lorsqu'il rompit nos fiançailles à nos dix-huit ans.
« T'es gentille, Mat, mais on a rien en commun, sérieux, regarde-toi un peu ? Regarde comment sont tes sœurs... » Disgrâce familiale ignorée face à la trahison du cœur. Des pleurs et Mère qui s'arrache les cheveux d'avoir mis au monde une fille comme moi. « Heureusement que ton père n'a pas vécu assez longtemps pour voir ça ! ». Le vilain petit canard, pour toujours à jamais, et ce patronus qui se fout de ma gueule, ce cygne supposé me représenter. Ironie, quand tu nous tiens...
Le nouveau fiancé. Etait-ce le devoir de sauver l'honneur de notre famille ou la perspective de m'avoir vieille fille à son chevet pour toujours qui a fait remuer ciel et terre à Mère pour me retrouver un parti convenable ? Aucune idée et je m'en fous. Fallait voir comment elle me vendait. Un morceau de viande sur le marché. « Oui, elle est un peu spéciale, pas spécialement souriante, elle aime que les bestioles bizarres et la nature, je sais, mais elle a ses qualités.... ». Je suis donc promise à la fin de mes études -que je compte faire durer aussi longtemps que possible- à un rejeton de consanguins. Apparemment, j'avais pas le droit de faire la difficile. Sören Swensson, ou un truc comme ça, un nom de marque de savon.
L'idiot du village et le vilain petit canard. God, pity our unborn children. .
Dernière édition par Mathilda Windscott le Dim 3 Jan - 13:29, édité 2 fois |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 11:03 ( #) | Hannah Bienvenue à toi |
| Ezra S. Blackbird membre - i don't want just a memory Répartition : 17/12/2015 Hiboux Envoyés : 305
| Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Ezra S. Blackbird, Mar 29 Déc - 13:27 ( #) | |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 14:13 ( #) | bienvenue Bon courage pour ta fiche |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 14:29 ( #) | Bienvenue |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 14:34 ( #) | bienvenue! |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 16:48 ( #) | Cassie Bienvenue ! |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 16:50 ( #) | Quel bon choix d'avatar bienvenue |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 18:10 ( #) | Bienvenue par ici |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mar 29 Déc - 22:03 ( #) | Hey you Welcome |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mer 30 Déc - 12:05 ( #) | Merci! J'espère ne pas vous ruiner Hannah |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mer 30 Déc - 12:31 ( #) | J'ai presque honte de ma fiche à côté mais en fait je m'en branle <3 MINE. |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Invité, Mer 30 Déc - 12:32 ( #) | |
| Demetria Argyris admin - high above, the greatest wonder Répartition : 19/08/2014 Hiboux Envoyés : 1509
| Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Demetria Argyris, Mer 30 Déc - 12:37 ( #) | TOI On m'a annoncé ta venue Bienvenue |
| | Re: Le vilain petit canard - Mathilda Windscottpar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Le vilain petit canard - Mathilda Windscott | |
| Page 1 sur 3 | Aller à la page : 1, 2, 3 | | Sujets similaires | |
| Sujets similaires | |
| » Le vilain petit canard - Mathilda » ▲ Plouf ! ▲ "Un petit canard au bord de l'eau..." » La curiosité est un vilain défaut ♣ Ambroisine » Ho, un canard ! → Imbecile, c'est une espèce inconnue ! → 4/04/2013 jusqu'au 29/09/2013 » Petit doute
|
| | | | |
|
|