BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:30 ( #) | Constant Aristide Honoré De Cômes ft. Tim Borrmann Sang-Mêlé 21 ans Célibataire Hétérosexuel Justice Magique Spécialité Justice Paon/Kiwi Opportuniste crédit images | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: De Cômes. Elitiste ornement, glorificatrice nomination parmi les cohortes d'embryons engendrés par la lignée en une horripilante offrande à l'ample à cette majestueuse Humanité vilement choyée. Au profit de l'émaillé éclat de cette prouesse reproductrice, les De Cômes n'en demeurent pas moins désormais gâté de sa présence ..Tout de même, un peu de reconnaissance dans ce biotope d'illustre prodige. Prénom: Contant, pour l'appellation la plus commune, Aristide pour la seconde et enfin Honoré pour la troisième. Immuables et avérés, ces quelques dénominatifs relativement quelconques éperdus dans la fadaise aristocratique vint épuré les travers originaux d'un nom composé dans les méandres anglaises. Ce ne sont néanmoins que la fade source d'intérêt dont regorge son aimable paternel quand au faste de sa condition. Néanmoins depuis son exil anglais, le jeune homme ne consent plus qu'à se faire nommer Aristide. Âge et Date de Naissance: Constant naquît à l'aube d'un 24 juin de l'an 1960 et à ainsi 21 ans. Nature du sang: Sang-Mêlé. Certes le jeune homme vous soutiendra le parfait contraire et cela qu'importera les circonstances. Néanmoins, son essence de Loup-Garou demeure plus qu'immuable et la pureté de cet afflux sanguin plus que compromis. Mais au-delà même de cet aspect purement individuel, cette branche de la lignée De Cômes n'est désormais, plus pure depuis quelques générations. Cependant la somme de ses héritiers n'en ont pas la moindre conscience. Situation familiale: Singulier héritier d'une des quatre branches d'une ample lignée française, Constant a toujours jouit d'une absolue affection jusqu'à l'incident qu'on lui connait. Si durant les six premières années de son existence choyée il lui fit défaut un compère, le sorcier fut amplement comblé par la sphère moite de l'affectivité de ses géniteurs. Cependant, Aristide n'eut oncques le goût des émois de son père préférant percevoir un véritable pilier en la personne d'Olympe De Cômes née De la Pastèque. Passé la morsure norvégienne, le jeune De Cômes odieusement éjecté des intérêts parentaux s'échina à outrepasser un tel affront en se liant inéluctablement à deux sorciers de Rotterdam dont il croisa l'existence au grès de son exile chez son oncle Pie. Patronus: Un paon pour sa forme la plus usuelle et un Kiwi; nommé Sand. Miroir du Rised: Probablement que l’œillade furtive d’un illustre inconnu n’en percevrait qu’un crevant néant … Une palpable placidité, un gouffre de rien. Véritable vision simpliste sur l’apogée d’une toile complexe, ce grandiloquent miroir n’aurait qu’à lui octroyer la perception d’un avant-bras à l’épiderme opalin. Blême, la teinte nacrée n’en serait parcourue que de quelques veines frondeuses. Ce bras suinterait d’une morose banalité. Cette odieuse morsure … verrait ses vestiges anéantis dans l’inexistence absolue. Aristide ne serait plus atteint de ce venin qu’est sa lycanthropie. Epouvantard: La somme de ses effrois surpassent avec une certaine aigreur l'aisée représentation de sa forme éhontée de loup, néanmoins celles-ci en découlent inéluctablement. Le jeune homme s'est toujours satisfait que cette infâme part de son être soit tût, cependant il ne sût oncques se réjouir de son épouvantard qui n'est qu'une allégorie de son bouquet funeste de craintes. Un enchevêtrement de ses intimistes failles, parmi lesquelles l'abandon, la solitude absolue. Son épouvantard s'illustre sous les traits d'une anodine allégorie, un cadre jadis vernis, ses travers émaillés... Une photographie mouvante y trône, néanmoins ne s'y perçoit qu'un jeune homme aux traits impalpable. Une esquisse omise de son artiste. Une toile souillée d'un trait de pinceau malaisé. C'est un anonyme. Un omis. Un oublié. Un trépassé dont seul les épaules tressaillent vaguement. Ce faciès n'a guère de contenu. C'est un homme sans visage. Un exclus. Un rejeté. Pour le vaincre, il se plaît à dire que ce n'est ce qu'il fut, c'est-à-dire Constant. Désormais il est Aristide..Si bien que son ridiculus adopte les traits espiègle d'un petit blond mouvant et grimaçant fièrement. Composition de la baguette magique: Bois d'orne pour l'élégance, plume de phénix pour la complexité.. 32,2 centimètres pour prolonger son bras d'une puissance émérite. Etudes Suivies: Si d’essence un tel cursus aurait pu s’illustrer sous les traits aisés d’une douceâtre évidence, sa lycanthropie fut un vecteur plus que convaincant de diverses tergiversions quant aux multiples voies professionnelles s’octroyant à lui. S’imaginant rebut, Aristide s’orienta vers le cursus Justice magique avec quelques travers frileux. Son ambition manifeste lui commandant néanmoins une telle voie, il dédaigna cependant le cursus politique pour s’adonner à la spécialité Justice avec pour objectif de s’octroyer le luxe d’un cabinet privé et indépendant d’avocat ultérieurement ce qui justifia entre autre la prise de l’option légilimencie. Animal de compagnie: Une chouette hulotte aux éclats immaculés, dotée de prunelles jaunâtres qui se nomme France. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Caractère Nul ne saurait véritablement n'effleurer qu'un factice reflet de l'entièreté de son être. Nombreuses s'avèrent exister les raisons à une telle complexité et parmi celles-ci, le fait que chacun ne s'aurait se connaitre objectivement lui-même semble d'essence prédominer avec une certaine rationalité. Ainsi, ce ne sera qu'une ébauche d'une existence abrégée dans sa nébuleuse irrationnelle. Aristide ce n'est qu'une horripilante pulsion de mort à lui seul. Secoué de toutes les plus infâmes prouesses, celui-ci n'œuvre que pour l'ample majesté des affres de désillusion. La sienne, la vôtre. Aristide naquît artificiellement sous le joug d'une sentimentalité biaisée pour la postérité il demeure bercé de ses humeurs blasées, si lui-même est une prouesse de conservation pure d'un héritage illustre, il semblerait qu'il n'en ait pour autant garder aucunement le goût. Définitivement les mystiques ne lui semblent exister que pour qu'il n'y déverse qu'un flot de mauvais esprit dessus, un flot de mépris irritant. S'investir dans cette société, s'investir pour autrui ? Une fadaise innommable à laquelle il n'accorde pas le moindre crédit d'où son indifférence dédaigneuse chronique.Autrement dit, c'est un gouffre de mépris et une certaine abjection pour la bonté qui se tapit sous les traits de bellâtre du jeune homme. L’idéalisme l’exècre, les héros l’exècrent. Ses abords vaguement délicats, ne sont qu'un factice reflet d'une nature qui n'a fait que fanée. Ainsi cette absence d'engouement pourrait certainement être le corolaire évident d'une nonchalance avérée, mais bien qu’en partie cela soit le cas il faut également compter son irascible élitisme qui le fait bouder toute activité étrangère à ses prédispositions, à ses intérêts, à son ambition. Aristide De Cômes n'est oncques enthousiasmé, ni même effleuré par les vertus doucereuses de l'attrait si ce n'est lorsqu'il s'agit d'inconsciemment s'abîmer dans les bassesses de sa propre humanité. Nul salut sans bavure, nul héroïsme sans rature. Un effluve nauséeux embaume sa personne, toujours. Gangrené à la moelle de son être par des émois autodestructeurs que sa nature quasi pathologique, de passif-agressif ne sait qu'encenser dans l'entièreté de son comportement, il n'en demeure pas moins un jeune homme extrêmement craintif, profondément lâche. Son indifférence saisissante, cette ode au mépris dédaigneux qui agite ses traits pourrait en excéder certain et comment véritablement les en blâmer au-devant d'un comportement si nauséeux que Aristide ne manque jamais de pourrir davantage en se perchant sur les sommets reluisant de sa condescendance. Qui plus est que son individualisme ne fait que porter aux nues le comble de son comportement...Cette façon d'être inlassablement reclus dans une sphère froidement délimitée d'affectivité sélective. Altruiste ? Seriez-vous crédules ? ...Attentif ? Tout autant et même s'il semblait être complaisant et vous accorder un "oui" cela ne saurait être une certitude. On ne compte plus les fois où son "oui" ne fut qu'un "non" dissimulé, une odieuse objection passive…Un énième mensonge à son palmarès. Elle dit "oui" mais ce n'est pas pour autant qu'il ouïe, il semblerait que le jeune homme ne brille guère d'une franchise avérée. Aristide n'excelle qu'en une forme abstraite d'égoïsme que certains hâtivement considère comme véritable nombrilisme, ce qui en soi n'est pas véritablement faussé, mais somme toute pas exact. Aristide parfois épis, parfois il tord les « on dit », les distend, ce qui tombe dans son oreille peut s'avérer un venin véritable qu'il répandra dans les veines du château en guettant votre agonie. Son altesse ne se bat pas avec ses poings .. trop peu de distinction ! Il répugne les combats de coq, sa lâcheté l'en écarte naturellement, mais son élégance l'en dissuade. Ainsi ne semble-t-il pas si nombriliste n'est-ce pas ? Aristide méprise, Aristide ment, Aristide déverse un venin horripilant et cela en toute gratuité. Profitez-en ce sera son unique présent. Défendre la veuve et l'orphelin n'est simplement pas dans les cordes de celui-ci, tendre la main non plus, vous considérez encore moins ... Autrui ne lui semble qu'une vague et informe source d'altération de cette indépendance choyée qu'il n'eut jamais jadis et qu'il ne possède pas plus présentement et surtout qu'il n'exècre qu'inconsciemment. Depuis ses plus frêles années, Aristide ne peut guère ignorer sa nature ... ses gamètes aliénées... le spectre de l'harmonie familiale décrépie planant famélique au-dessus de sa chétive constitution lui a constamment fait craindre l'abandon. Au sens large du terme, dans ses moindres dédales et dans ses plus limpides évidences. L'abandon la fait frémir d'effrois. C'est probablement ainsi, que l'avide crainte vint ravager son être. Crainte d'autrui, du rejet social. Un comble pour un Loup-Garou .. Crainte de simplement se faire arracher ses quelques sorciers qui font pour lui office de repère et pour certains même, de famille. Le De Cômes est un paradoxe aux travers reluisant d'une subtilité peu permise, toute sa condescendance n'est que l'odieuse compensation de ses amples failles, de son estime de lui-même ... défaillante depuis l’incident qui souilla sa vie. Un ego surdimensionné qui viendrait consoler ses plus intimistes tergiversions ? Si être un De Cômes est louable, si ce fait est porté aux nues par celui-ci ce n'est peut-être que pour se convaincre qu'il est quelque chose en ce monde pullulant d'êtres complexes les rendant ainsi si attrayant. N'est-elle pas qu'une apostille bafouée dans son aura prometteuse et désormais plus que mi-homme doué d'une fonction reproductrice ? Si certain ne s'en formaliseraient guère ce n'est cependant pas le cas du jeune homme qui en hérite d'horripilantes prédispositions pour le haïssable fatalisme et les goutteuses méandres du pessimisme. Ses émois pleutres ne reluisent que d'immondes contradictions âpres, oscillant entre factice songe d'indépendance et avéré recherche d'un cadre sécurisant comblant l’effrois que lui confère sa nature de loup-garou. Sa nature quasi misanthrope...si individualiste est promptement écorchée par sa saisissante implication, il s’échine à esquiver les injustices qu’on lui causerait par des vérités tronquées. Il a en horreur les raccourcis au sujet des loups-garous et s’échine à dissimuler cela de son mieux.Lorsqu'un être pénètre dans le périmètre de ses sentiments de quelques manières que cela soit, Aristide s'abîme ostensiblement dans une abstraite débauche. Tel un venin pernicieux le besoin d'être comblé de ses quelques individus sur lesquels sa sentimentalité repose lui font adopter une certaine possessivité qui galvanisée peut clairement s'illustrer telle une altération de sa lucidité à l'image de n'importe quelle substance illicite. Le manque lui devient vélocement insoutenable et une proximité est exigée de celle-ci. Aristide exige une proximité de ces derniers jusqu'à s'y rompre les os, ces personnes n'est autre que sa famille ou ce qui s'en approche, triées sur le volet par sa sélectivité. Ainsi le jeune homme a en horreur la parfaite solitude. Il peut la feindre, mais ne saurait y résister. Méfiant, cela découlant avec une certaine évidence de sa nature, le sorcier semble se complaire dans des travers inaccessibles qui ne sont cependant qu'un reflet qu'il peut briser à sa convenance au grès de son opportunisme. Constamment perché au sommet de son froid dédain, drapé de ses tissus de mépris et aveuglé de ses œillères distantes, rien ne l'empêchera à sa convenance de vous prêter une œillade oblique, un rictus de dégoût parfois même pour mieux vous omettre, vous ignorer. Lorsqu'un être agite ses pulsions morbides il peut fondre sur lui avec une avidité telle qu'il se mute en une bestiole famélique, mais ô combien agitée d'une dédaigneuse. Crevant sous les assauts de la solitude, il est évident que Aristide demeure profondément sociable…Le seul inconvénient dans cette faculté est probablement qu'il en use d'une façon profondément négative et finalement ses bribes sociables en deviennent acides, tapis d'insinuation perfide qui viennent abreuver son charisme inné d'une dimension profondément noircie. On ne saurait le refaire, Aristide semble toujours habité de ce dédain, toujours censeur, toujours à vous évaluer…à vous comparer. Il vous objective, vous êtes un pion. D'essence son absence d'aisance sociable positive allié à son goût pour la sélection saisissante l'on toujours rendu exclusif, jusqu'à le munir d'un sentiment chauvin inégalé, si ce n'est quelques êtres triés sur le volet...nul ne semble l'ébranler. Les autres au sens large l'indisposent, le gêne dans son existence, des obstacles à détourner. Aristide n'est pas en quête de confrontation, c'est une stratège secouée d'un factice pacifisme qui se répand davantage en provocation passive et en dissimulées manipulations qu'en ruade franche. Il exècre la violence des poings, il répugne les emportements, le sang chaud .. surtout lorsqu'il s'agit de l'appliquer à sa personne. Aristide n'est que mesure, ses réactions pondérées lui conférant ses travers aristocratiques et précieux. Enième paradoxe, le défi peut parfois le doper, le séduit dans les cadres inflexibles de ses exigences propres, toutes tournées vers sa lente agonie. Il veut faire ses preuves et aboutir à ses fins semblent inéluctables pour ce garçon issu d'une famille influente. Si d'apparence Aristide n'inspire que la condescendance d'une poupée de porcelaine en vitrine, il n'est en quête que de factices brisures pour faire courir l'évidence d'une vie fadasse sous sa peau de lait. Effleuré l'effrois pour mieux se complaire de ses avantages. Sa curiosité parfaitement inexistante a crevée avant d'éclore sous le poids de son besoin de repère immuablement stable et son sens des réalités. Le trépas vient à qui sait attendre. Sauf que celui-ci n'est guère affres de patience, sans pour autant s'immoler dans les bluettes avides du caprice, de la gâterie nauséeuse... Il se contente de cracher à vos faces des tripotées d'envies éphémères sans la conviction nécessaire à l'exigence immuable, ainsi oscille t- il donc constamment entre vague vœux morose et factices caprices informulés. Globalement Aristide ... ne se berne guère d'attente fébrile. Autrui est aussi pourri qu'il peut l'être, la Terre est son plus fervent exemple et c'est ainsi qu'il préconise à ces derniers de ne guère se reposer sur lui. Déloyal, individualiste, si ce n'est pour une poignée de personne la sorcière ne sait que se délecter de ces naïvetés candides qu'il décèle dans les attentes de ces autres insipides. Nul service, nulle écoute véritable...De même, le jeune homme ne brille pas de par la constance de ses convenances , son mépris le rend profondément élitiste dans l'application de ces préceptes. Oisive lignée ? Il se répandra en baisemain de mise. Déchue parenté ? Estimé vous gracié lorsqu'il daigne vous octroyer un regard. Aussi bien, pourrait-il être disposé à votre égard et vous saluer, vous considérer, s'illustrer tel un être presque aimable ...autant pourrait-il vous omettre, vous signaler son ample indifférence ou galamment vous envoyer pondre en quelque froncement de sourcil. Cela dépendra de ses plus profonds maux. Aléatoire, complexe, insaisissable, parfois même insondable voir clairement énigmatique, nul ne sait les songes qui grouillent en son crâne. Voilà qui résume promptement son rapport à autrui, mais à cela fait défaut un point crucial. L'un de ses plus amples défauts, l'envie. La jalousie ne lui fut jamais suffisante et celui-ci y préféra son aîné, l'envie. Dévorante, sardonique, saisissante, son être entier s'immole dans le brasier de ses prédispositions envieuses qui parfois le rend vaguement haineux parfois même pour des futiles détails auxquels le commun des mortels n'accorderaient pas le moindre crédit. Il envie ces êtres qui ne furent pas mordus... L'entièreté, la somme de toutes ses lacunes que lui font réaliser ce sang de loup-garou qui souille ses veines. Il n'en est pour autant pas foncièrement et défoncé mauvaise. Quoique l'on pourrait en douter. Cela n'est que les échos d'un être blessé et d'une estime amoindrie voir chancelante qu'il comble piètrement en calfeutrant dans des bulles ténues de certitudes et ses relations de dépendance au goût d'exclusivité... La drogue dure de ses émois avec constance. Extrêmement intéressé et plutôt agité d'une certaine vénalité lorsqu'il s'ouvre à autrui dans des instants éphémères où son agressivité passive s'effrite, il ne se définit pas comme manipulateur... Effectivement l'art de la manipulation est commandé par une aptitude certaine à la patience selon lui. Et il n'en possède que très peu, si bien qu'il se refuse à une telle discipline à laquelle ses émois préfèrent davantage la stratégique conspiration. Notion voisine certes, il y réside cependant une nuance qui fait toute la finesse de cette distinction selon lui. La manipulation c'est tirer des ficelles, c'est se contraindre à gaspiller un temps précieux. La stratégie c'est une somme de bon placement individualiste, la conspiration c'est agir par ses moyens (aussi douteux puissent-ils être) en son intérêt en garantissant et usant de ses fameux placement. Un exercice plus noble qui aiguise sa ruse et qui ne fait appel qu'à ses propres ressources, les meilleures. Finalement, Aristide ne fait que consommer puis immuablement jeter et cela avec une passivité effarant. On peut également lui dépeindre quelques travers taquins à ses heures perdues avec les rares êtres qu'il chérit. Sur le plan intellectuel, le sorcier abrite un véritable potentiel, il se laisse voguer sur le dialecte magique avec cette aisance haïssable s'en sortant avec quelques lauriers fanés par parfois des résultats en dent de scie et quelques trophées émaillés de temps à autre, le jeune homme demeure studieux de moitié. Peut-être que le résumé le plus juste de Constant ne réside-t-il que dans cette immense paradoxe qui se niche entre son ambition et cet aigre morsure. Ces deux courants ascendant de son être.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Sand. Sand est un aristocrate. Non, Sand est un noble. Dès lors, il est fort probable que vous sachiez tout ce qu’il y a savoir sur ce patronus. La créature se convint communément que l’azur de son ramage n’est que l’égal de son envieuse condition et pire encore il se complaît à reluire de ces travers élitistes. Sand n’a pour courir ses veinures abstraites que le venin de ses carcans que l’on peut déceler parmi les plus amples penseurs. La théorie des classes ? Il en est, naturellement. Ce paon est l’apogée de la condescendance « à la française », il cultive cette aura dédaigneuse comme l’on couverait un bourgeon à éclore. Tel un de ces illustres conquistadors dont la rudesse n’équivalait que l’ample mépris, il lui est globalement plus aisé de ne se percevoir que tel un lettré éperdu au grès des courbes énigmatiques d’un territoire vierge d’intellect, un fléau d’ingénuité à outrepasser de son douceâtre raffinement. Sand n’observe guère, il toise, Sand n’apprécie guère, il s’épanche. Sans ne rit pas, il glousse d’une affreuse manière. Ce qui pour certain ne saurait être guère davantage qu’une volaille extravagante s’avère l’incarnation même de l’aura fastueuse qui s’émane du français. L’allégorie d’un énigmatique charme qui s’émane de la stature élégante de ce dernier … Une absolue convergence, un point commun à son apogée. Cependant, Sand à cela de plus que son sorcier, une irascible assurance. Des méandres gargantuesques reluisants de toute la magnificence que confère à tout être la certitude. Ce patronus est pétri de certitude, il n’en démord guère et semble parfaitement incapable de toute introspection. Oncques il ne vacille, oncques il ne semble ébranlé .. Ce qui soit dit en passant ne le dispense pas d’endosser l’horripilant rôle du factice bigot. Feignant l’aigreur d’une moralité fastidieusement pointilleuse, il est commun de percevoir l’effroi du paon quant à des manières relatives. Il s’outre des bruits de couloir, se pâme au-devant d’un mollet nu .. n’en pensant guère que des frivolités. Quant à sa seconde forme plus estompée, elle s’attrait de l’énigmatique kiwi. Une créature relativement méconnue dont les travers suintent d’une ténue fragilité. Quoique des ses courbes d’une parfaite rondeur n’émane qu’une vague douceur c’est sous ces traits que le patronus semble se tapir dans une soudaine placidité. L’ego ne semble plus qu’apte à se faner précipité dans le fracas d’une contemplation timide. Pourtant il ne fut oncques purement réservé si ce n’était cette aigre réalité qui l’avait amplement ternis. Cette créature quasi duveteuse n’était-elle que cela ? Ces éclats ternes d’une vie désœuvrée baignant dans un faste fadasse ? Quant à leurs rapports, ils semblent plus que salvateurs au sorcier qui perçoit en cette extension de sa singularité des affres d’un muet soutiens. Un pilier quasi rassurant et immuable qui ne pourrait probablement oncques le délaisser.
Il est atteint d'une névrose de l'abandon. |
Dernière édition par C. Aristide De Cômes le Dim 14 Fév - 2:18, édité 9 fois |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:30 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. De même qu'il ne suffit pas de courber des mots sur un parchemin pour se griser d'être un poète, il ne suffit pas de naître...Pour vivre. Partie I- 24 Décembre 1965Indéniable faste. Indécente volupté. Le garçonnet semblait comme embaumé d'une aura rendue aimable par ses moult subterfuges aristocratiques qu'on lui faisait arborer. Sa chétive constitution reluisait d'une candeur rare qui ne savait que ravir les œillades contemplatrices perchées sur ses travers. Sa queue de pie d'un jais pur valsait gracile avec ses mollets, le marbre de son épiderme tranché par un nœud papillon de velours bordeaux lui octroyait les traits des plus amples.Ses perles aux creuses desquelles se nouaient en une oblongue valse les bribes espiègles attribuées à son jeune âge et une irascible fierté demeuraient, néanmoins saisies de son reflet singulier. Depuis une cohorte de jours, l'antre des De Cômes semblait suinter d'une immuable et palpable tension. La proximité avec le réveillon à défaut de galvaniser l'euphorie ne faisait que croître les plus viles appréhensions et avec cette mouvance haïssable l'enfant lui-même y succombait. Qu'importait d'ailleurs qu'on l'idolâtre au grès des salons littéraires de sa mère, qu'importait qu'on le trouve somptueux lorsqu'il montait aux côtés de son père ... Saura-t-il en cette nuitée festive se hisser aux cotés de ces cohortes d'exigences informulées qui semblaient peser sur sa tête blonde ? Selon sa grand-mère Olympe De Cômes la concurrence était mince pour ne guère dire outrageante pour un tel " petit prince". L'hériter osait y croire en dressant son échine au-devant de l'étendu miroir s'octroyant une poignée de contenance illusoire qui fanait lorsque le fracas du timbre rauque de son père se heurta à ses tympans. Le jeune sorcier s'avançait de ses pas feutrés, Constant ne tapait guère du talon ..Il semblait mué d'une impulsion délicate. Quasiment, serait-ce moins absurde de le songer glisser au grès du sol marbré que de le déclarer véritable bipède. Il rejoignait ces dames chapeautées non sans étinceler de cette vague admiration que l'on décelait parfois dans les œillades mal aguerris tandis qu'Alban De Cômes s'emparait d''une poignée de poudre de cheminette. Trop ambitieux, de minces coulures poudrées s'extirpaient de son étreinte. Après une formulation pincée de son aïeule, Constant se retrouvait pourléché de ces braises faisant échos à l'émeraude de ses yeux. En une fraction de seconde le sol marbré des De Cômes s'était vu troqué avec brun parquet. Les travers cirés de ce dernier n''étaient, cependant pas pour le duper. Il les avait en horreur, ces plaques brunes craquaient sous son pas, des échardes pouvaient venir se nicher dans la semelle de ses chaussures en cuir de dragon .. Mamie Olympe ne se fourvoyait guère en dépréciant un tel revêtement. "Il n'y a bien que chez les De Breteuil que les convives arrivent par réseau de cheminée. Tout se perd de nos jours .." déployait Olympe en passant un index malaisé sur sa tempe comme véritablement affligée d'un tel affront. L'enfant acquiesçait avec mesure comme on le lui dictait communément en demeurant tapis dans l'ombre de son grand-père Henri. Quelques poignées de main s'échangeait, quelques bises également, l'ensemble lui paraissait cordiale jusqu'à-ce que la commune attention qu'on lui allouait vint à s'effriter. Un comble ou un affront ? Il ne saurait dire. Il épiait entre les silhouettes soudainement figées l'attrait de ce réveillon .. Lily. Lily De Breteuil. Une plaie .. ? Certain la dépeignait comme une précoce petite chose à l'esprit vif. D'autre ne la contait que quelconque. Ainsi pour huiler son ego l'enfant décidait de s'en remettre aux dires de sa grand-mère, cette femme qui le couvrait d'œillade bavant d'affection, qui lui faisait apprécier le satin autant que les nobles bourriches des divans ...Il en concluait ainsi que l'enfant demeurait quelconque. Et puis comme Olympe disait, une femme n'avait guère les épaules pour hériter. Le jeune De Cômes après avoir accordé quelques salutations aimables apportant salvation aux interrogations des plus grands et en attirant regard et contemplation de par son dialecte intelligible (et pour cause il s'était à moult reprise entretenu longuement avec son miroir au préalable) ... Il se retrouvait avec une épineuse énigme. Lily tirait sa queue de pie. Pire ! Elle en riait. Cela semblait l'épanouir ! Le tissu allait se froisser et ce n'était pas convenable mamie avait dit d'être par-fait ce soir ! Après quelques protestations du blond, l'enfant avoir geint en toute distinction auprès de sa mère qui le gratifia d'un "Elle t'aime bien, écoutes. Et puis c'est une dame. On ne repousse pas une dame Constant, tu le sais bien.", le petit sorcier vint escompter un refuge auprès de sa tante par alliance et mère de la petite demoiselle blonde. Astrid De Breteuil. Celle-ci lui arracha sa joyeuse détractrice avant que le repas ne sonne définitivement. Finit les entre-bouches, place aux mets et alors que l'héritier s'en faisait une véritable joie .. Charlie prit place à ses côtés. La prodige ne gazouillait, elle baragouinait mais le petit aristocrate lui trouvait des travers frondeurs, à moins que cela était-ce dû à son biotope direct ? Les sœurs De la Pastèque respectivement Alice et Olympe s'envoyer sur les roses. Les deux femmes s'adonnaient à des turpitudes subtiles sous les œillades discrètes de leurs maris Charles et Henri. Un brouhaha s'émanait de la tablée aux mets fumants alors que l'idée lui vint de distiller quelques pointes de moutarde sur le palais de sa cousine. Avec tout le soin que nécessitait un si fiel dessein il déposait la pâte jaunâtre sur la cuillère de l'enfant qui naïvement l'engloutis. Son père assistait de loin à cette vileté mais ne semblait lui accorder de cachet. Lily grimaçait. Alban De Cômes toisait son fils d'un air presque fière, fière de sa sottise.. fière de sa descendance ? Constant de Cômes ne saurait dire mais il était certain de ne jamais subir l'oublis de tels êtres. Partie II- Lycanthropie Février 1966Une irrévocable sentence semblait avoir marqué au fer rouge son existence. La somme de ses quelques années passées à fouler les terres de ce monde dans l’oisiveté de sa condition semblait désormais anéanties et relayées dans les profondeurs de son être. De même que son futur en semblait terni, l’enfant demeurait prostré dans les souvenirs d’un potentiel déchu. Fils unique. Unique héritier. Constant De Cômes en dépit de son jeune âge semblait avoir vaguement conscience de ces quelques pressions qu’on lui imposait. D’un sang quasi bleu, issu du gratin de la noblesse française son héritage génétique s’enraciner dans l’Histoire de cette nation et avec cette certitude avait rapidement émergé l’ampleur de sa tâche. Endosser ce rôle, accepté ce lègue n’était pas un choix, mais un devoir. Cela était la réalité de sa condition, la contrainte de son existence. Jusque-là le jeune garçon ne s’en était pas formalisé outre mesure. Certes il s’en était révolté lorsque sa grand-mère Olympe De Cômes lui affirmait qu’un grand sorcier se devait de se tenir droit à table ou encore lorsque sa mère lui apprenait à convenablement nouer ses jabots de satin, mais en soi cela ne demeurait qu’une poignée d’enfantillage qui étaient loin de l’ampleur qu’avait pris cette fâcheuse escapade dans les pays Nordiques de l’Europe. Conformément aux habitudes familiale la période hivernale de Février sollicita chez le géniteur De Cômes son émoi pour l’aura glaciale du chalet Norvégien qu’il possédait et auquel se mêlait l’effervescence de la familiarisation de son fameux fils avec l’une de ses plus grandes passions, la chasse. Le père de cette petite tête blonde avait toujours voué une certaine admiration pour les trappeurs et autres rocambolesques dompteurs de créature magique. Tantôt lui parlait-il des dragonniers, tantôt des chasses aux Loups Garous, il lui contait des mystiques fabuleuses qui embaumait ces vacances d’un effluve sanguin qui ne savait que déplaire à Constant qui y préférait le faste des bourriches en velours. Et probablement que si cet homme avait pût ne serait-ce que deviner quelques bribes de ce qui attendait son héritier au grès de ces quelques semaines de dépaysement.. il se serait certainement abstenu de toute la grandiloquence dont il faisait originairement preuve sur l’intarissable sujet de la politique à mener contre les « hybrides » et autres « nuisibles » qui encrassaient le monde sorcier. Avec Alban De Cômes comme père, l’enfant n’avait pas véritablement l’ouverture d’esprit pour acquis lorsqu’il s’agissait de repousser les frontières de la suprématie des sorciers sur les autres créatures intelligentes qui remuaient le monde. C’est notamment dans ses longues tirades que Constant fit la connaissance du plus grand potionniste qu’avait porté la famille issue de sa branche anglaise, Sir Pie. D’ailleurs l’existence lointaine de cet oncle semblait avoir gonflé d’importance au cours de ces derniers jours. Il n’était plus le cousin lointain de son père qui l’approvisionnait à moindre coût en philtre, potion et poudre de dictame et d’argent…Il était devenu sa terre d’exil à lui, son salut propre, le sauveur de ce petit-garçon qu’il était. Soi-disant il lui devait une fière chandelle à cet homme, il aurait succombé à ses blessures sans le mélange de poudre d’argent et de dictame qu’il avait octroyé à son père il y avait de cela quelques années pour l’escorter dans sa passion avec plus de précaution. Après son transfert in extremis à l’hôpital sorcier norvégien Constant avait pût remarquer que les regards avaient changés. L’attention qu’on lui portait communément n’avait plus rien d’enviable. L’affection de ses pairs semblaient avoir crevée à l’instant précis où son avant-bras s’était fait pincer par ces rangées de crocs indélicates. Les mines étaient désormais soucieuses, pire parfois livides…On esquivait son regard, on détournait son attention de son incompréhension et de ses questions larmoyantes, on le laissait mariner dans le jus de ses craintes les plus intimes. Les médicomages qui parlaient dans un dialecte méconnu pour son jeune âge avait des airs d’équilibristes lorsqu’ils s’entretenaient avec ses parents et quoiqu’ils semblaient dire …Sa mère en ressortait constamment éplorée. L’enfant baignant dans la moiteur de ses larmes ne brisait pas pour autant la sphère de froideur dans laquelle on le maintenait. La proximité de ses parents n’était qu’un vestige du passé, la distance semblait de mise en dépit même de ses terreurs nocturnes qui l’arrachait à ses songes ressassant perpétuellement l’épisode sanglant de ces vacances norvégiennes. On l’abandonnait. On l’abandonnait sans rien lui expliquer si bien qu’il en devint agité. Le garçonnet un peu précieux, s’agitait entre ses draps de satin, il suait d’effroi, milles questions l’agitaient ..Que s’était-il passé qu’on lui dissimulait ? On lui taisait sa nouvelle réalité sans qu’il ne le sache. Tous répétés que dans quatre jours .. on lui expliquerait. Ils verraient et lui avec. Durant cette période douloureuse d’une solitude soudaine aux relents de répugnance, la tête blonde tentait vainement de solliciter ses parents. Il brisait un verre, il se blessait malencontreusement, il n’avait plus faim. Mais ce n’était que s’enfoncer davantage, parfois sa mère laissait échapper que les humeurs bestiales le gagnaient et que cette lune serait … Une Lune de sang. Il ne comprenait pas. D’ailleurs lorsque la Lune se fit pleine, il ne comprit pas plus. On l’avait barricadé dans une pièce qu’on avait insonorisée. Constant ne s’était jamais senti si seul. Plus que de la froideur et du mépris il lui semblait qu’on le reniait ! Son père ne l’appelait plus « fils » mais « toi », sa mère ne l’approchait même plus trop occupée qu’elle était à se lamenter. Il était mis aux fers par ses propres géniteurs et c’est en partie la dernière pensée qu’il eut de lucide cette nuit-là. Ça et cette douleur qui lui avait couru les veines. Probablement qu’il sût occuper sa nuit le pauvre enfant, lorsqu’il revint à son état humain il ne lui semblait d’ailleurs pas avoir fait autre chose … qu’être inconscient ? Avait-il dormit ? Pendant quelques instants il aurait pu le penser s’il n’avait pas lever ses yeux sur ce qui l’entourait. Il fit un tour sur lui-même, effrayé de ces décombres, tétanisé par ces étranges lacérations qui trônaient sur le bois de la porte. Une larme perla sur sa joue rosie alors qu’il pressait la poignée en vain. Constant ne comprenait pas, il ne comprenait plus et pour cause on ne lui avait jamais expliqué l’évidence qu’il semblait refuser d’étreindre à l’instant où des bribes soudaines de mémoire lui revenait. Il revoyait l’étrange mutation de son corps, l’impression que ses bras s’allongeaient, la perception de griffes grisâtres le dépossédant de ses petits poings blêmes… Le petit français ne retenait pas un sanglot. La sensation de cette trop intense douleur qui était survenue lui parcourrait presque à nouveau le corps en un long frisson de sa part alors qu’il se blottissait contre le bois lacéré tremblotant apeuré. En son crâne les funestes souvenirs valsaient, le fracas du maigre mobilier qu’on lui avait laissé dans l’espoir que peut-être cette morsure n’allait pas aliéné son sang-pur..Il ne restait de la chaise usée que des morceaux éparses. D’un vieux cadre pendant n’avait subsisté que le clou planté dans le mur. Constant se souvenait avoir fracassé ce dernier d’un coup … d’un coup de patte. Lui si délicat, lui si doux se retrouvait à .. se remémorer des instant d’une pure bestialité. Il côtoyait la férocité, la-même que son propre père dépeignait à ces « animaux », mais son jeune esprit se retrouvait confronté à un non-sens. Il n’était pas un animal. Il n’était pas féroce, pas bestiale, pas violent, pas inhumain. Il était Constant De Cômes, les tintements du verre brisé contre le sol lui revenait soudainement lorsque son regard s’heurta aux débris du cadre. Il frémit d’effroi. Il se remémorait que cette nuit il avait cessé d’être lui et cela le pétrifiait. Il lui semblait même qu’il n’avait plus de larme à pleurer pour saluer l’évidence de sa lycanthropie. Finalement le garçon se rendait compte de l’omniprésence du vocabulaire lié à cette maladie, le mélange de poudre de dictame et d’argent. La mention de son oncle ces derniers-jours ainsi que la correspondance que son père avait dit entretenir avec ce dernier s'intensifia. De même il comprenait que sa mère lui répète du sommet de sa tour d’ivoire qu’il serait mieux « là-bas », là-bas sur les terres d’exiles de l’Angleterre. Allaient-ils le renier définitivement ? Loin des yeux loin du cœur ? Son estomac se retournait à ce songe. Constant ne voulait ni croupir dans le domaine anglais de son oncle potionniste émérite spécialisé en « Tue-Loup », ni vivre avec cette maladie … Constant ne voulait pas se savoir oublier par les siens. Il ne voulait pas se savoir abandonné. Constant ne se sentait pas les épaules de vivre un tel fardeau. Partie III - 02/07/1966Tel un de ces présents à revers, Constant fut octroyé aux lointaines terres anglaises. Depuis l'horripilante période hivernale on lui dépeignait sous couvert d'une vile traîtrise toute la fortune qu'il y avait à s'épanouir aux creux des contrées de Rotterdam. Certes celles-ci n'allaient guère sans un ample dépaysement, ni même sans le spectre planant d'un abandon famélique ... Néanmoins, on le lui soutenait avec une certaine hardiesse. Rotterdam était clairement for-mi-da-ble ! A tel point que tous souhaiteraient l'accompagner s'ils n'avaient guère eu tous ces divers impératifs. Certes le jeune lycan demeurait en raison de son âge une véritable "bonne poire" comme le déclamait les plus indélicats, cependant il n'en était pour autant guère idiot. La nuance pouvait à certain paraître mince, pour d'autres ces deux adjectifs étaient indivisibles, mais pour les plus lucide toute la différence se trouvait dans une brisure. Qu'importait nul ne se formalisa outre mesure de son départ. Seule Olympe De Cômes, infortunément pour elle retraitée, dût assister l'enfant. Ainsi avait-elle disposé auprès de l'étang ( qu'abritait les quelques hectares du domaine De Cômes dans le Versailles sorcier) une bourse satinée aux travers nacrées. Sous quelques traits raffinés l'essence de l'objet n'en demeurait pas moins odieuse, ce n'était qu'un portoloin. Un noble portoloin certes, mais un portoloin quoique l'on en dise. Constant s'était saisi après de la bourse, son petit poing blême eut à peine le temps de se refermer sur le tissu que déjà la somme de son être valsait au grès d'une sphère abstraite inconstante. Le jeune aristocrate avait jadis expérimenté ce transport qu'il haïssait plus que la somme des convenances ne lui autorisait. Transplaner avec son père lui semblait bien confortable à coté d'une telle mésaventure, même la poudre de cheminette lui semblait un Avre de paix. Conformément à l'usage il lâchait l'objet avant de se voir projeté sans ménagement au sol. Heureux de n'avoir guère à subir la chute de ses moult valises que son père avait, après une cohorte de missive avec oncle Pie, préalablement déposé la veille profitant d'un déplacement à Londres pour faire une entorse à son itinéraire. Lune de sang Oncle Pie De Cômes, prêtre d'une paroisse naquît jadis dans les méandres de Rotterdam. Issu de la dernière branche de la lignée il se retrouvait exilé en Angleterre vivant en une autarcie qu'il choyait...jusqu'à-ce que son statut de "Potionniste émérite de la famille" l'extirpe des bonnes grâces de l'indépendance. Aristide était arrivée dans son existence telle la bluette de foi chez un moldu, cela n'irradiait guère sa vie d'une euphorie indicible, mais lui imposait une certaine responsabilité. Et celle-ci s'était vu enflé dernièrement. L'homme de foi recueillait les éplorés de temps à autres, mais plus rarement les aristocrates français atteint de lycanthropie. Cependant, Aristide ne pouvait pas véritablement s'estimé que lésé. Bien qu'encore prostré dans les relents pleutres que lui inspirait sa propre personne, le blond était au moins rassuré de la présence du garçon de l'église. Il l'avait appelé comme ça avant de connaître son nom et parfois la primaire désignation demeurait. Lesath. Cela devait faire tout au plus une semaine que le jeune De Cômes foulait les dalles rugueuses de la paroisse dénuée de bourriche satinée, dénuée des vapeurs chargées des chanel qu'arborait sa mère à son cou opalin ..Et en dépit de son inadaptation à ce biotope rigide la pleine lune se profilait. Sans répit, pas le moindre, sa lycanthropie s'imposait à lui, encore. Et cette fois-ci les drastiques mesures prisent à son encontre lui apparaissait encore plus faméliques. Depuis sa morsure l'enfant avait enduré 4 pleines lunes. 4 Lunes de Sang, mais Oncle Pie semblait changer la donne pour celle-ci. Nous étions le 2 Juillet 1966 et le potionniste émérite lui faisait ingurgité sa première potion Tue-Loup. Lorsque le français lui avait balbutié ses craintes ce dernier n'avait apporté qu'un maladroit "La Tue-Loup ... tuera le loup en toi. Tu seras là cette fois-ci et lui te paraîtra bien lointain." Autant dire qu'un nœud s'était promptement logé dans sa gorge à ces vocables. Les travers érudits de son oncle n'y faisaient rien, le petit De Cômes frissonnait d'effroi au creux de sa cave humide. Plongé dans une noirceur qui en elle-même le révulsait déjà seul un abstrait halo lumineux perçait sous la porte massive l'obscurantisme ambiant. Des échos de voix lui parvenaient lointainement, Aristide s'y accrochait en ultime bluette de son humanisme qui fanait déjà sous le fardeau de sa maladie. Oncle Pie et Lesath semblaient en ample conversation, ils échangeaient des tirades... Il lui semblait que son ami (il el considérait déjà comme tel) se dressait en opposant. Qu'escomptait-il à tatillonner Sir Pie ? Les éclats de ces timbres familiers vinrent à crever , ils se fracassaient contre le bois de chêne massif tandis qu'une sourde douleur s'immisçait dans ses veines. Le verrou glissait. Il freinait sa course subitement. Le petit être grelotait sous les assauts spasmodiques de la lycanthropie. Elle qui faisait vriller son humanité dans le trépas absolue, elle qui désarticulait ses membres blêmes pour les étendre ..Se repliant sur lui-même ses poings s'agrippaient à sa toison d'or. Insoutenable, brûlure qui courait ces veines irradiant son corps frêle. Cependant, la Tue-Loup produisait d'incontestables effets... Il ne saurait par ailleurs affirmer qu'il se préférait conscient à une telle débâcle. Âgé de six ans le sorcier se percevait de façon limpide tel un hybride, tel une créature infamante ... Ses prunelles d'émeraudes se voyaient souillées odieusement par des membres si répugnant. Quelques grondements s'extirpaient de sa gueule. Une myriade de couinement plaintif s'en suivit. Ses articulations lui étaient encore fraîchement douloureuses et se mouvoir lui était un véritable supplice. Aristide De Cômes ne voulait pas se voir ainsi. Aristide De Cômes se craignait désormais. Cohabitait-il avec un ... loup ? Non. Il lui semblait être ce loup, n'est-ce pas ? Bien sûr cela était l'épicentre de son exil. S'il était le loup comment pouvait-il tant se craindre ? Il ne savait véritablement délier le véritable de la fausseté, seul son effroi le guidait et cela en dépit de sa lucidité. A défaut de ruiner l'impalpable noirceur de son linceul, le Loup-Garou poussait un râle profond en abattant sa patte sur le bois. De quoi extirpé des consciences les prémices d'une lente agonie. Pour Aristide ce n'était que l'équivalent d'une paume poussant une porte ... Sauf que sa force décuplée fit quasiment sauter le verrou rouillé. Le timbre de son oncle lui parvenait désormais distinctement, mais la teneur loin de le ravir ne savait que le faire suinter d'une crainte novatrice "Vite files dans ta chambre" avait-il ainsi souffler prestement à Lesath; Aristide dans un énième râle guttural asséné une abrupte heurte griffue à la porte qui dans un éclat de ferraille ne sût résister à cet assaut. La silhouette cagneuse franchissait le seuil, son épiderme blafard se languissait sous les bluettes des bougies le pourléchant. Le jeune De Cômes en un couinement craintif passa sa patte massive sur son museau en un geste maladroit. Ses prunelles d'émeraudes injectées de sang étaient fendues. De son être émanait une aura bestiale que nul n'effleurerait au prime abord et qui le révulsait lui-même en plus de l'apeuré. Oh certes la Tue-loup lui conférait une "clarté" d'esprit qu'il n'avait oncques au cours de ses transformations mais les regards demeuraient, pesant, douloureux. Oncle Pie comme Lesath le toisait. Une horreur immuable. Insupportable. La créature fuyait. Celle-ci s'était engagé non sans chaos dans la paroisse désireuse de s'extirper de son étreinte pierreuse y semant trouble avant de se ruer vers le cloître. Bien sûr il n'y avait guère de véritable résistance apposée à ses singuliers desseins, Pie De Cômes pouvait bien s'y briser les cordes vocales que fondamentalement cela ne changerait rien. Aristide était d'ors et déjà loin, les foulées d'un Loup-Garou se trouvaient muées d'une aisance bestiale. Celles-ci semblaient même galvanisées par la singularité de la maladie, plus massif, plus ample, plus ... puissant et plus endurant que n'importe quel loup quelconque et cela même en dépit de son jeune âge. Il ne saurait dire véritablement si la pleine lune dissuadée les citadins et les mondains mais les quelques abords de Rotterdam que ses pattes foulées demeuraient relativement déserts jusqu'à-ce qu'il ne se mette au pas. Son rythme effréné semblait s'être tari soudainement, à la dérobée. Cette frêle stature qui lui faisait soudainement face au détour de cette ruelle crasseuse... Elle s'appelait Narcisse. Elle était profondément démunie, probablement bien plus apeurée qu'il ne le songeait et avec infiniment plus de raison que lui ne pouvait en avoir présentement. De ses prunelles sanguines il scrutait faussement cette tignasse mêlée avant d'adopté une posture dissuasive. Un sourd grondement s'extirpait de ses rangées de crocs résolument jointes l'une à l'autre, ses oreilles plaquées vers l'arrière la créature semblait résolue à en découdre et pourtant ... pourtant cette Lune de Sang n'était qu'épicentre de quiproquo. Apeuré tout deux, ils ne leur suffiraient que de passer outre ces regards ancrés l'un à l'autre. Pourtant la demoiselle ne daignait guère se mouvoir. Que faire ? L'en dissuader ? Oncle Pie avait été formel, il ne fallait pas mordre autrui. De base bien sûr mais d'autant plus pour son essence sclérosée...L'imposante créature après un grognement appuyé balafra abruptement l'enfant des rues souillant ses "haillons" . Celle-ci chuta au sol tandis que le loup-garou la délaissait sans davantage de considération ... Il était autant effrayé qu'elle. 1968Le garçon de l'église n'est désormais plus qu'un faciès lointain dont les ris s'estompent à mesure que les oblongues journées crèvent. Lesath n'est plus. Son ami n'est plus. Oncle Pie le lui pourtant à moult reprises expliqué. Ce n'est pas un adieu. Juste un au revoir. Douloureux. Cinglant, aux relents d'un venin aigre. Pourtant, il y a cette chétive demoiselle. Une fille qui naquît des rues crasseuses de Rotterdam. Narcisse Hepburn. Une démunie qui semble pour lui ..dénicher des perles. (C'est ainsi qu'il acquit notamment cette peluche atypique éborgnée nommée "Pie VII" -car pissette- dans sa langue maternelle.) Parfois au creux de ses songes Aristide la surnommée, la dame aux trésors. Il l'appréciait ... Ses peines s'amenuisaient en sa présence. C'est aussi pour cela qu'il l'avait tapis dans les méandres de sa chambre lorsque que son Oncle Pie la cherchait...Et pourtant il se souvenait de cette frêle silhouette à la peau trop blême. De cette chevelure, de ces perles qui l'avaient fixé .. Partie IV - 1971 Enième abrupte sentence pour le De Cômes, sa personne ne pourra guère se targuer d'avoir fréquenté Beauxbâtons a contrario de ces quelques brassées de cousin, désormais lointains Cependant, ses quelques émois léthargiques furent promptement comblés par la gracile novation que lui procurait son intégration à Poudlard. Mieux encore, la réception d'une telle missive lui avait octroyé un impérissable souvenir. Narcisse s'était réfugié dans son ombre héroïque à la vision qui lui semblait si commune d'un hibou messager. L'aristocrate lui avait ainsi dépeint l'ample école de sorcellerie, il lui avait conté le jadis de son Oncle Pie chez les Serdaigles mais également l'horripilante besogne du choixpeau légilimen. Le gamin lui avait méticuleusement décrit l'histoire du saule cogneur qui se débattait seul, celle de la forêt interdite également ... Mille chimères, mille mythes s'octroyaient à son existence jusque-là peinée. Quelques semaines précédant l'effervescente rentrée le co-directeur de Poudlard était venu s'entretenir avec Sir Pie, les deux sorciers s'étant ainsi longuement entretenu quant à la maladie du jeune français et de ses conditions d'admissions, il en résulta que la lettre reçue demeura valable. Si bien que lorsqu'en-fin les emplettes vinrent ...Aristide se distinguait d'une rare euphorie. Il s'emparait de la main de Narcisse sous-couvert d'une mine séraphique pour la mener à travers la masse informe du chemin de traverse butant au-devant de Tissard et Brodette. On y trouvait les fameuses robes de sorcier de luxe qu'Olympe De Cômes vénérait outre mesure et qu'il exigeait pour sa fastueuse rentrée. Et d'ailleurs peut-être qu'il y aurait Sath ? 1972Deuxième année à Poudlard. Cette fois-ci Constant Aristide Honoré De Cômes ne passa guère les festivités de fin d'année embaumaient de ses nobles géniteurs. Une Lune de Sang comme il se plaisait à les nommer s'était glissée fielleuse entre le 24 et le 25 Décembre. Ainsi déchu des festivités... Aristide se constitua une parole à lui-même qu'il comptait se tenir. Galamment dirigé France beuglante au bec vers le nid douillet des De Cômes..ce qu'il ne fit guère. Effectivement Sir Pie avait pour cet été quelques projets dont un exil prompt en Roumanie, il était ainsi de son devoir d'imposer la présence de son frère à ses odieux géniteurs. Lesath en France ne lui paraissait pas si peu probable n'est-ce pas ? 1975L'année du Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire. Véritable épopée d'érudition, assaut du savoir ... qui oscillait avec une perplexe aura changée chez Narcisse. Une alchimie complexe se mêlait à cette fastidieuse année de labeur, le stress obsessionnel de Lesath venait s'enchevêtrer à cette Narcisse qui lui échappait comme ...fuyante. - Spoiler:
Résultat des BUSES
Métamorphose Effort exceptionnel Sortilèges Effort exceptionnel Potions Acceptable Histoire de la magie Effort Exceptionnel Défense contre les forces du Mal Optimal Astronomie Désolant Soins aux créatures magiques Acceptable Divination Effort Exceptionnel Botanique Acceptable Vol sur balais Acceptable 1977ASPIC - Spoiler:
Métamorphose Effort exceptionnel Sortilèges Effort exceptionnel Défense contre les forces du Mal Optimal Divination Acceptable Histoire de la Magie Acceptable
Partie V- 1978Cela fait désormais quelques temps qu'un effet plus que compromettant dissipe la pleine efficacité de la Tue-Loup du jeune homme. Effectivement il semblerait que ce dernier ait toléré davantage de résistance aux bienfaits de la potion, celle-ci nécessiterait un réajustement. 1980L'apogée de l'insuffisance de sa potion se fait pressante. Une nuit de pleine lune Aristide a vu sa lucidité se briser en partie sur une période éphémère qui lui suffit à malmener son oncle. Rien d'extrêmement important sur l'instant...Une simple poursuite avant que l'homme ne trouve un refuge solide et que la Tue-Loup reprenne le dessus sur les humeurs bestiales du lycan. Cependant, le prêtre dont la santé fragile fut mise à rude épreuve cette nui là succomba à un palpitant manifestement épuisé quelques jours plus tard, le 26 Août 1980.
Dernière édition par C. Aristide De Cômes le Dim 14 Fév - 11:36, édité 23 fois |
| Delliha McLeod admin - shame to die with one bullet left Répartition : 06/12/2015 Hiboux Envoyés : 3371
| Re: Take me to church - ADCpar Delliha McLeod, Dim 7 Fév - 20:30 ( #) |
Dernière édition par Delliha A. McLeod le Dim 7 Fév - 20:33, édité 1 fois |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:31 ( #) | TFUGYIHSDOIZJPD POSK DX OMG. Je meurs. BIENVENUE à lui |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:35 ( #) | |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:43 ( #) | |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:52 ( #) | Re bienvenue à toi ! Et sous quels traits bon courage pour ta fiche ! |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 20:58 ( #) | Re bienvenue frenchy |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 21:12 ( #) | Re bienvenue |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: Take me to church - ADCpar Nam So Hyun, Dim 7 Fév - 21:44 ( #) | |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 21:56 ( #) | |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 22:07 ( #) | UN KIWI EN PATRONUS BORDEL Rebienvenue! |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 22:53 ( #) | joli tim rebienv'nue |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 23:16 ( #) | KIWI Nora Merci ! |
| | Re: Take me to church - ADCpar Invité, Dim 7 Fév - 23:33 ( #) | Borrmann omg Re bienvenue à la maison ! |
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