BELLUM PATRONUM


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équilibre des groupes

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Apparence ◆ Théa
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Message Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 4:54 (#)
Psyché Théa
Greengrass-Lupin
ft. Natalie Portman
Sang pur
33 ans
Mariée
Hétéro
Rédactrice en chef à la Gazette du sorcier
Caméléon
Neutre
incaendo
   
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À propos
Nom: Lupin, née Greengrass. Prénom: Psyché, en référence  à cette princesse de la mythologie qui aurait charmé Cupidon. Théa, faisant allusion à cette ancienne titanide grecque. Âge et Date de Naissance: 26 mai 1948, elle a 33 ans. Nature du sang: Sang pur Situation familiale: Des parents qui croient en la nécessité de conserver la pureté du sang et deux soeurs, l'une plus vieille, l'autre plus jeune. Tableau parfait de la famille modèle. Elle a reproduit cette oeuvre d'art dans sa propre cellule familiale: elle est mariée à Knight et a deux enfants, Zadig et Zelda. Une situation presque parfaite.Patronus: Un camélon. Miroir du Rised: La vie qu'elle a actuellement (avec quelques amantes en moins du côté de son mari) Epouvantard: Une robe de crêpe noire, des larmes sur les visages blafards, des habits mortuaires et un cercueil ouvert.  Composition de la baguette magique: 23 cm, bois de mélèze, crin de licorne, flexible mais difficile à manier.  Emploi: Elle est rédactrice en chef à la Gazette du sorcier à Londres.  Animal de compagnie: Une tortue centenaire et deux vieilles chouettes.
Caractère
Souris. Fais semblant. Psyché a appris très tôt comment se comporter en société. Dire les bons mots aux personnes appropriées, user de la parole pour avancer, de son physique pour attirer la confiance, de son sourire pour susciter la gentillesse. Elle ne manipule pas : elle sait simplement comment user de ses atouts et faire valoir ses compétences.  Elle est polie, rarement vulgaire et elle se présente habituellement sous son meilleur jour lorsqu’elle est en public, relayant ses frustrations et ses peines en arrière-plan, pour ne les récupérer que lorsque le masque tombe et que cette comédie humaine cesse. Lève la tête, regarde devant. Psyché est déterminée, fonceuse. Elle sait ce qu’elle veut et comment l’obtenir. Sa famille a exercé une influence considérable sur elle lorsqu’elle était plus jeune mais depuis plusieurs années, elle refuse désormais de se faire dicter ses choix de vie par qui que ce soit. Elle ne recule pas devant les obstacles, s’apitoie rarement sur son sort. Elle préfère se battre jusqu’au bout et croire en ce qu’elle est capable de faire. Sois douée, brillante. Intelligente, Psyché a une logique très analytique. Elle est rusée, habile, studieuse. Elle a davantage tendance à réfléchir avant d’agir que de faire une action sous le coup de l’impulsion, perdant rarement le contrôle d’elle-même. Aime les autres, mais pas trop. Elle n’est pas naïve sur le fonctionnement du monde. Elle sait que la méchanceté et la cruauté existent, que certaines personnes ne méritent pas son attention, ni même son pardon. Elle est habituellement amicale, facile d’approche et extrêmement loyale. Elle pardonne si sa confiance est brisée, mais lorsque ses limites sont atteintes, elle peut se montrer froide et distante. Peu bavarde sur ce qu’elle ressent –ni très bavarde tout court – elle n’extériorise ses vrais émotions qu’en compagnie de quelques proches, pas très à l’aise avec ce genre de discussion.  Fidèle, elle croit au mariage, à l’amitié, à la valeur de certaines choses. Mais ses convictions sont parfois ébranlées et elle camoufle ses appréhensions, ses doutes, derrière une indifférence factice.

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Patronus
Psyché est parvenue tardivement à maîtriser le sort permettant l’invocation de son patronus. Elle n’a découvert la forme de celui-ci qu’à ses vingt-cinq ans, soit un an après qu’elle soit retournée à Poudlard pour compléter ses études. Obstinée, elle s’est longuement pratiquée jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à faire apparaître le petit caméléon. Cette forme ne l’a pas surprise et elle aime bien invoquer l'être vaporeux à l’occasion, juste pour lui rappeler ce qu’elle est et cette résilience qui lui permet d’être forte. Le sort raté et l’apparition charnelle des patronus chez les plus jeunes l’ont fait tiquer, sans plus. Elle aurait aimé avoir parfois cette compagnie auprès d’elle, se questionnant sur ce qu’on doit éprouver lorsqu’une partie de notre âme se matérialise. Cette curiosité ne va toutefois pas plus loin et elle n’est pas désireuse de devenir daemon.
   
Pseudo et âge: Cappuccino, encore jeune héhé Où as-tu trouvé le forum ? J'ai une tente ici. Et beaucoup de café.Personnage: Famille de sorciers. Je vous laisse deviner à qui je suis mariée roll As-tu un autre compte sur BP ? Peut-être quelques-uns hihiPrésence: Tous les jours. Une remarque ? Yevousaimes HOHOHOHOHOHOHOHOHHO


Dernière édition par P. Théa Greengrass-Lupin le Lun 21 Mar - 3:07, édité 8 fois
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 4:55 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I. Le commencement d’un rêve débute là où meurent les anciens
Londres, Hyde Park, dix-huit ans

« T’étais pas obligée de quitter Poudlard.
– Ne rends pas les choses plus difficiles. »

Une voix douce mais ferme, des murmures, une conversation qui s’étire dans l’aube du soir et une caresse avortée qui frôle la joue pâle, effleure les lèvres carmines, puis meure dans les convenances. Elle frissonna, replaçant son châle sur ses épaules dénudées. Une bise estivale caressait de sa froide neutralité ce qu’eux ne pouvaient se permettre. Distance raisonnable, trop, pour ceux qui avaient jadis été extrêmement proches. Psyché glissa sa main sur celle de son meilleur ami, dont les traits étaient tendus à l’extrême. Il se dégagea d’un geste brusque, fixant sur la serdaigle des prunelles assassines, où germait le feu de la colère.

« Plus rien ne sera pareil, cracha-t-il, sans se relever, comme pour lui laisser l’occasion de le contredire avec cet espoir un peu fou, insensé mais justifié, de la voir tout abandonner.
– Tu n’auras qu’à venir me visiter. Je suis certaine que Knight acceptera que tu…
–Non. »

Un ton ferme, décidé. La jeune femme secoua la tête, incapable de lui donner ce qu’il voulait, ni d’accepter la signification de cette conversation.  

« Tu viendras?
– À ton mariage?
– J’aimerais que tu sois présent.
– Peut-être. »

Elle sourit de cet air triste qu’ont les amantes qui savent la dernière rencontre venue, qui savent que le à demain habituel est teinté de cette acrimonie insupportable, de cet adieu muet qu’on ne dit qu’à mots couverts, comme si le dire à haute voix risquait de gâcher ce qui n’existait déjà pas. Il lui rendit son sourire avant de se lever, lui tendant la main pour l’aider à faire de même.  Ils se regardèrent silencieusement, confrontant leurs opinions, leurs idéaux, leur déraison. Des deux, aucun vainqueur, que des perdants. Et de cette rencontre, la dernière, l’impression d’avoir perdu quelqu’un d’important.  

II. L'ignorance est le sentiment qui rend le plus heureux.
Londres, Résidence de la famille, vingt-trois ans

« Zadig, peux-tu… »

Un soupir, un claquement sur le carrelage et un liquide orangé qui se répand sur le sol.

« …ne pas toucher à mes fioles, termina-t-elle, sans parvenir à réprimer un sourire amusé alors qu’elle se penchait lentement pour éloigner son fils du dégât monstrueusement coloré qui venait de parfumer son bureau d’une odeur ténue mais désagréable. Elle pointa sa baguette sur la flaque d’élixir euphorique, la faisant disparaître d’un simple sort de nettoyage.  Bien décidé à l’empêcher de lire ses manuels, son garçon s’éloigna en trottinant sur un dragon-jouet, faisant un boucan d’enfer. Psyché leva les yeux au ciel, partiellement excédée, avant de jeter un coup d’œil sur la montre de poche qui était posée sur le bureau de cèdre. Dans deux heures, son mari rentrerait du travail, sauf si l’une de ses réunions se terminait encore tardivement. Au début de son mariage, elle avait appris à aimer ces moments de solitude imprévus, où elle pouvait en profiter pour vaguer à ses occupations. Mais ce soir, elle espérait qu’il ne rentrerait pas tard : la journée avait été harassante, Zadig s’étant donné comme objectif de jouer avec tous les objets magiques de leur demeure.

Elle se leva, le souffle court, posant une main au creux de son dos douloureux.

« Maman! Boubou! »

La jeune femme se mordit la lèvre avant de se diriger d’un pas lent vers la cuisine, là où son fils trépignait devant un hibou grand duc. Elle détacha précautionneusement la missive, peu surprise d’y découvrir l’écriture de son mari qui lui annonçait qu’il allait arriver plus tard.

« Papa vient maman?
– Plus tard mon chou. Il viendra te dire bonjour demain matin. »

Soucieuse, elle adressa un sourire peu convaincu au gamin dont l’attention était désormais entièrement focalisée sur la chouette. Knight travaillait, rapportait de l’argent à la maison pour faire vivre leur famille. Elle aurait dû en être heureuse et profiter de cette vie parfaite de femme au foyer. Mais elle n’était pas comblée : elle avait compris dès la première année de mariage qu’elle n’était pas faite pour vivre enfermée, à suivre les normes de l’existence sans mener celle qu’elle voulait. Elle plia la lettre qu’elle déposa sur le comptoir avant de poser une main sur son ventre rond, distraite. Dans un mois, Zelda allait naître. Et si elle n’agissait pas, la femme risquait de n’être bientôt que la mère.  Hors de question.

III. Les liens du sang sont parfois des tares plutôt qu'une fierté
Londres, Résidence de la famille, vingt-sept ans

« Je ne veux pas de ton aide, pas de cette façon. »

Et elle était décidée à avoir le dernier mot sur ce sujet. Son père lissa sa moustache d’un geste machinal qui camouflait mal son irritation, tout en replaçant dans sa poche le parchemin qu’il n’avait cessé d’agiter devant le nez de Psyché. Le port altier, la tête haute et les traits peints d’une ferme résolution, la jeune femme qui terminait cette année ses études de journalisme croisa les bras contre sa poitrine.

« Cette opportunité ne se représentera pas, Théa. Ce stage peut t’aider à gravir rapidement les échelons.
–J’aurai ce stage. Mais par moi-même, pas parce que j’ai été pistonnée.
– Bêtise. Tu as des enfants, pas de temps à perdre en…
–En étant compétente? »

Elle sourit doucement, tout en achevant de ranger les multiples dossiers sur lesquels elle travaillait. Les parchemins s’étendaient sur sa table de travail, épars, griffonnés d’une encre rouge. Depuis qu’elle était retournée à Poudlard, encouragée par son mari, Psyché avait bossé fort. Et elle était déterminée à atteindre le sommet seule, sans l’aide de sa famille ou d’une quelconque relation. Elle se savait suffisamment intelligente, assez qualifiée. Sa place à la Gazette, elle comptait la gagner par sa plume et son expérience, non par les liens du sang.

IV. Les victoires se paient dans les futurs échecs
Centre-ville de Londres, Bar Soho, trente-deux ans

« Laissez, c’est moi qui paie. »

Une voix chaude, masculine, décidée. Psyché entoura de ses doigts fins la tige de sa coupe, se tournant vers celui qui s’était érigé en bon samaritain. Des tempes grisonnantes, une machoîre anguleuse recouverte d’une barbe rêche et une assurance débordante caractérisait celui qui l’observait avec un large sourire, le dos appuyé contre le comptoir du bar. L’ambiance était celle d’une réception, donnée en l’honneur des nouvelles nominations, dont la sienne au poste de rédactrice en chef. Son ascension dans le monde journalistique avait été laborieuse, mais fructueuse. De nombreux mois à bosser d’arrache-pied, à jurer silencieusement et à enchainer les articles, s’assurant d’être la meilleure – et elle l’affirmait sans orgueil, avec cette assurance qu’ont ceux qui se savent dédiés à de grandes choses – l’avait menée à ce poste qu’elle avait convoité dès son arrivée à la Gazette. D’abord assistante, puis rédactrice, Psyché n’avait laissé personne lui dicter comment gérer son travail. Sa promotion, elle savait l’avoir méritée par ses efforts et non par un pistonnage déloyal.

« Votre mari n’est pas ici? »

Elle adressa un sourire assuré à son interlocuteur, peu perturbée par la question. Knight viendrait. Il avait toujours été là pour la soutenir dans les moments importants et l’inverse était aussi vrai.

« Il vient bientôt me rejoindre.
– Je suis très heureux que vous ayez eu cette promotion, vraiment.
– Mais ce n’est pas pour cette raison que vous êtes venu me parler.
– Comment avez-vous su que…? »
–On m’a raconté ce matin. Je suis désolée que votre femme vous ait trompé. »

Il avait hoché lentement la tête, hésitant l’espace d’une seconde, suffisamment pour que Psy comprenne quel sens la conversation risquait de prendre.

«  J’me disais que vous comprendriez. Que puisqu’on a vécu la même chose, on pourrait peut-être…?
– Pardon?
– Je…votre mari, il…
– Mon mariage est solide. Je suis attristée pour ce qui vous est arrivé, vraiment, mais mon histoire n’a rien à voir avec la vôtre. »  

Vraiment rien à voir. Elle le remercia pour le verre, le salua d’un signe de tête puis s’éloigna en direction d’un groupe de collègues. Les gens jaloux du succès font parfois courir des rumeurs : elle était résolue depuis bien longtemps à ne pas croire quoi que ce soit qui n’était pas confirmé par des sources et des preuves valides. Conscience journalistique, mais conscience de femme, qui était assurée du lien solide qu’elle entretenait avec son époux, celui qu’elle avait appris à aimer à travers les années. Et ce soir, ils allaient célébrer sa réussite ensemble. Elle glissa une main jusqu'à son chignon blond, réajustant une pince, tout en bavardant avec quelques amis venus la féliciter. Plus loin, son père, la mine sérieuse et les bras croisés, discutait avec des personnes qu'elle ne connaissait pas. Elle leva silencieusement son verre, clin d’œil à l'appui et il leva le sien, l'ombre d'un sourire éclairant son visage sèche. Sa façon bien à lui de lui dire qu'il était fier.

V. Certains éléments du passé méritent d'y rester
Londres, bureau de la Gazette, trente-trois ans

La mort d’un élève à Poudlard. L’attaque au Honduras. Le déraillement du train. Psyché consultait les différents articles qui avaient été écrit sur le sujet, mordillant le bout de sa plume. Concentrée, elle ne remarqua pas que la cire de sa bougie était presque entièrement fondue, une auréole blanche s’était formée sur le socle d’acier. Une ombre solitaire la représentait assise, la tête légèrement penchée, sa main libre feuilletant la liasse de parchemins qui contenaient toute l’information amassée depuis des mois. Une recherche personnelle qu’elle menait davantage par curiosité que par intérêt professionnel. Les évènements qui s’étaient produits au château, puis pendant l’été, auraient mérité une enquête interne, qui n’avait étonnamment pas eu lieu.

« Toujours en train de bosser? »

La jeune femme fît volteface, empoignant rapidement sa baguette, qu’elle pointa sur le nouveau venu. Un visage connu mais qui ne lui rappelait rien, se découpa dans la pénombre. Elle plissa les paupières, allumant d’un sort le candélabre sur pied situé non loin de la porte, vieil héritage familial. Les traits adultes de son interlocuteur se dessinèrent lentement, traçant des sillons dans sa mémoire, réveillant de nouveaux souvenirs et si elle fut surprise en reconnaissant ce visiteur tardif, elle ne le montra pas. Elle abaissa simplement sa baguette, glissant d’un ton calme, mais qui n’était pas accueillant :

« Qu’est-ce que tu fais ici?
–Tes collègues m’ont dit que…
– Tu n’aurais pas dû venir. J’ai été claire, dans mes lettres.
–Je suis vraiment désolé, Psy. Je n’aurais pas dû te laisser tomber. Pas comme ça.
– C’est trop tard, Ism. »

Les années s’étaient écoulées, les choses avaient changées et la vieille amitié s’était brisée. Elle n’était pas de celles qui ramassent les vestiges du passé. Son ancien meilleur ami avait eu une importance, à une époque. Plus maintenant.

« Tu devrais partir.
–Et si je ne veux pas partir?
–Tu avais pourtant beaucoup de facilité à le faire, autrefois. »

Pas de nouvelles pendant des années, pas de lettres. Jusqu’à celles qu’elle avait reçues dernièrement, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’y avait pas eu ce silence, cette absence, cet abandon. Elle secoua la tête avant de lui désigner la porte, croisant les bras contre sa poitrine, bien décidée à ne plus lui laisser une place qu’il n’avait jamais été digne d’occuper. Une main sur la poignée, la mâchoire serrée, l’œil peiné, Ismaël lui dit d’une voix douce :

« Tu sais que j’vais revenir, pas vrai?
– Si tu reviens, je ne te laisserai pas entrer. »

Et c’était sans appel. Il se mordit les lèvres, soucieux, avant de finalement quitter la pièce. Elle fixa un instant la porte désormais close, conservant cet air impassible, cette apparence posée. Lorsqu’une minute fut écoulée, elle se laissa tomber sur sa chaise, la tête entre les mains.

VI. Les vies parfaites cachent celles qui sont misérables
Londres, Résidence des Lupins, trente-trois ans

Zelda est endormie. Elle dépose un baiser sur son front, replace la couverture sur ses épaules. Dans la chambre conjugale, son mari dort. Elle se déshabille, éteint les lumières puis s’étend à ses côtés. Il sent bon. Et ce détail qui aurait dû lui faire plaisir réveille plutôt une sourde appréhension qu’elle fait taire, qu’elle assomme à coup d’une assurance qui se détériore tel une peinture qui s’estompe au fil des années.  Il l’aime, elle l’aime. Mais elle en est venue à détester les soirs où il rentrent tard, tous comme ceux où il rentre tôt, sans qu’elle ne sache si l’odeur qu’il ramène avec lui est la sienne ou celle d’une autre. Elle sait depuis un moment, maintenant. Sans qu’il  lui ait dit, sans qu’elle lui ait demandé d’explications. Elle sait malgré elle, tout au fond d’elle. Et elle préfèrera sourire, prétendre que tout va bien, que ça ne lui fait rien, que d’admettre que ses rêves sont ébranlés comme une œuvre parfaite ébréchée, dont la teinture s’écaille et le cadre se fissure. Nier pour préserver les apparences, se mentir pour ne pas tout briser. Il vaut mieux ne pas savoir depuis combien de temps, avec qui. Il vaut mieux continuer d'avancer en se disant que ce n'est que temporaire et que tout s'arrangera, un jour ou l'autre, que de mettre en doute un amour qui aurait dû être loyal, mais qui ne l'était qu'à sens unique.



Dernière édition par P. Théa Greengrass-Lupin le Lun 21 Mar - 2:26, édité 15 fois
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 4:59 (#)
BOOM. JE PREUMS.

Je peux t'appeler chérie maintenant Robert47cm


Dernière édition par O. Knight Lupin le Mar 15 Mar - 5:02, édité 1 fois
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 4:59 (#)
Re bienvenue roger
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 6:41 (#)
la vache dead t'es tellement belle :chou :
Re bienvenue Daengelo tu es peut-être la femme de Lulu mais tu reste la mienne sur la cb hein ? Potté Pantémort
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 8:30 (#)
Nathaliiiie Chou Bienvenue à toi, j'adore les prénoms de ton perso :3
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 9:14 (#)
GREENGRASS LUPIN Chou Rebienvenuuuuue Han!
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 10:23 (#)
Re bienvenue Robert47cm
La femme de notre Lulu Brille très bon choix wuuuuut je viendrai te réclamer un lien obligé ! wuuuuut
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 13:52 (#)
wuuuuut

Rebienvenue love
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
Répartition : 11/04/2015
Hiboux Envoyés : 11656
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par O. Jill Peverell, Mar 15 Mar - 13:55 (#)
HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Re-re-bienvenue Silvfèlechaud
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 14:02 (#)
Re bienvenue Robert47cm
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 17:17 (#)
J'suis pas sous le bon perso mais il nous faudra un lien avec Aloysius ALBERT LajoliefemmeàKnight hihi

Rebienvenue sinon love
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mar 15 Mar - 20:48 (#)
Rebienvenue Brille Très bon choix de scenar HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mer 16 Mar - 8:39 (#)
JoveuxunlienavecNarc jaredditoui

Rebienvenue cachotière hihi
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Message Re: Apparence ◆ Théa
par Invité, Mer 16 Mar - 9:21 (#)
Rebienvenue Intello
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Message Re: Apparence ◆ Théa
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Apparence ◆ Théa

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