BELLUM PATRONUM


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You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life - Lawrence
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Message You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life - Lawrence
par Invité, Mer 2 Mar - 14:34 (#)
Lawrence Lachlan
Wellington
ft. Matthew Gray Gubler
Né Moldu
32 Ans
Célibataire
Hétérosexuel
Professeur d'étude des Moldus à l'école Poudlard
Renard de Darwin
Neutre
crédit images
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À propos
Nom: Wellington, nom de famille qui lui semblait bien banal quand il était enfant mais dont il a appris à être fier lorsqu'il a compris que ce dernier ne serait pas reconnu par ses pairs sorciers simplement à cause de son sang.Prénoms: Lawrence, premier prénom qu'il affectionne particulièrement. Il s'agit d'un nom se retrouvant souvent dans son arbre généalogique et il ne l'en aime que plus encore, considérant que ça le rattache un peu plus à ses racines. Lachlan, il en aime la sonorité mais ne l'utilise jamais, il ne se retournera sans doute pas si vous l'appelez ainsi. Âge et Date de Naissance: 32 ans, né le 30 Septembre 1949 Nature du sang: Lawrence est né moldu et s'il a mal vécu la chose au tout début de sa scolarité du fait de sa maison l'ancien Serpentard à rapidement appris à s'affirmer face à ses camarades.  Si les sangs purs sont fiers de leur pureté, lui est très fier du fait d'être le premier de sa famille à posséder de la magie : Il ne renie ni son monde de naissance, ni son monde d'adoption. Situation familiale: Les parents de Lawrence ont eu du mal à l'avoir et, à cause de ça, l'ont énormément choyé durant son enfance, en venant parfois à négliger sa petite sœur venue deux ans après lui, Faith. C'est une situation qui a changé vers ses huit, neuf ans, lorsqu'il a eu ses premiers signes de magie instinctive. Jusqu'à ses onze ans, ses parents se sont peu à peu éloignés de lui, reportant leur attention sur sa cadette qui en profitait largement pour rattraper les années perdues et éclipser son frère. Ils furent extrêmement soulagé de le voir partir à Poudlard, créant entre eux une rupture profonde qui n'est toujours pas guérie à l'heure actuelle. Lawrence ne s'entend absolument pas avec sa petite sœur et ne la voit que lorsqu'il se force à rendre visite à ses parents, quelques fois dans l'année, ce qui se finit toujours par des disputes monstrueuses entre les deux. Si ses parents regrettent leur attitude, ils sont toujours extrêmement mal à l'aise de la nature de leur fils aîné et sont bien souvent soulagés lorsqu'il abrège ses visites.
Lawrence a également été en couple de façon sérieuse pendant quelques années, avec une jeune moldue. Au courant de la nature de son compagnon, elle semblait bien le vivre jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte et qu'elle comprenne que son enfant risquait fortement d'être un sorcier également. A partir de là, leur relation s'est de plus en plus dégradée, elle lui reprochait sa nature, appelant ça une tare et refusant que son fils en soit atteint. Ce n'est que lorsqu'elle comprit que son souhait ne serait pas exaucé qu'elle plia bagage, abandonnant Lawrence et leur fils de quelques mois à peine, Spencer. Il ne s'est jamais remit en couple sérieusement depuis cette époque.
Le dernier membre de sa famille se trouve être sa filleule, née alors qu'il avait quatorze ans et fille de son plus cher ami d'enfance. Les ponts entre lui et son ami ont été rompu lorsque ce dernier a compris ce qu'il était, aux quatre ans de la fillette. Cela ne fait que deux ans qu'il a reconnu la petite tornade qu'il n'a que peu connu dans la jeune femme qu'est devenue Ksusha-Ann, deux ans qu'il a peu à peu reprit contact avec cette partie importante de sa vie. Patronus: Lorsque Lawrence lance le sort, c'est un Renard de Darwin qui apparaît pour le protéger du danger. Les souvenirs le lui permettant sont tous liés à son fils, ou à ses années à Poudlard. Miroir du Rised: Son plus grand désir serait de voir ses deux mondes réunis sans tension, pouvoir appartenir aux deux sans que cela ne pose de problème de l'un ou de l'autre côté. S'il se voyait dans le miroir, cela serait sans doute représenté par lui, entouré de sa famille moldu, de son fils et de ses proches sorciers, tous riant et parlant de choses et d'autres.Epouvantard:La plus grande peur de Lawrence n'est pas particulièrement extraordinaire : Il a le vertige. Un très fort vertige qui l'a fait très tôt détester le vol sur balai et tout ce qui s'y rapproche. Le fait qu'il ne soit absolument pas doué avec un balai n'aidant pas particulièrement à arranger les choses. Il a de ce fait beaucoup de mal à comprendre toute l'excitation qu'il y a autour du tournoi de Quidditch. Composition de la baguette magique: Bois de laurier et crin de licorne, une baguette ambitieuse et ne tolérant pas la paresse. Elle laisse échapper un éclair sur quiconque essaierait de la voler. 27.3 cm, souple. Emploi: Lawrence est devenu professeur d'Etude des moldus à l'école Poudlard. Rien que les regards horrifiés de certains de ses anciens camarades sangs purs lorsqu'ils apprennent qu'un Serpentard à le mauvais gout d'enseigner cette matière vaut tout l'or du monde à ses yeux. Il a intégré l'équipe pédagogique lors de la rentrée scolaire de 1975, il avait 26 ans. S'il aime énormément son poste, il a cependant l'ambition de pousser le directeur et le conseil de l'école à créer une nouvelle matière, l'enseignement des traditions sorcières, matière qu'il aimerait dispenser. Animal de compagnie: Lawrence à simplement une chouette qu'il utilise pour son courrier, sans y être attaché de façon particulière. Il résiste pour l'instant plutôt bien aux demandes incessantes de son fils pour en avoir un "vrai" qu'il pourrait câliner comme il voudrait... Pour l'instant, en tout cas.
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Caractère
Lawrence est un Serpentard. Ça peut faire très cliché dit comme ça, mais il correspond parfaitement à sa maison et a su s’en montrer digne, faisant ravaler leurs insultes aux sangs purs qui ont partagé son dortoir durant ses années d’études. Il a été un enfant fier, gâté et surprotégé par des parents qui ont eu du mal à l’avoir. Si le rejet progressif qui s’est produit lorsque sa magie a commencé à faire des siennes n’a pas énormément changé cet aspect de lui, ses années en tant qu’élève de l’école Poudlard l’ont un peu plus affecté. Être un né moldu dans une maison telle que celle-ci, durant une époque plus ou moins troublée est loin d’être une chose facile : Lawrence a du réussir à s’imposer, à prouver que malgré son sang il méritait son statut de sorcier et celui de Serpentard. Il n’avait pas la moindre intention de finir comme certain né moldu qui quittait l’école parce qu’ils n’y arrivaient pas. Il est déterminé et ne manque pas de ruse non plus, les coups bas ne lui ayant jamais fait peur. Loin d’être idiot, il avait compris qu’il lui faudrait jouer avec les mêmes cartes que ses camarades pour se faire sa place, et qu’en plus de ça il faudrait qu’il soit meilleur qu’eux au moins la plupart du temps. Il a appris à dissimuler ses faiblesses, à ne donner aucun point d’accroche pour ses adversaires quitte, parfois, à paraître trop froid ou insensible. Il est loin de l’être pourtant, mais réserve ses émotions à ceux qui lui sont proches, ceux qu’il aime et en qui il a confiance. Ces sept années ont fait de lui quelqu’un qui refuse de s’abaisser devant les autres, devant les problèmes ou devant quelqu’un qui se prétend plus fort et encore plus si cette prétention est basée sur la nature de son sang, ou son ascendance ou pire, les deux. Il est quelqu’un qui est extrêmement fier de son monde de naissance et tout aussi fier de celui qui l’a adopté une fois ses onze ans atteint. Il est persuadé qu’il est possible pour les deux mondes de cohabiter sans cette guerre sans aucun sens de son point de vue et – tout ambitieux qu’il est - il a l’intention d’ajouter sa pierre à l’édifice de cette future acceptation en faisant un jour créer un cours de tradition sorcière à l’attention de tous ceux ayant été élevé par les moldus. C’est, selon lui, ce qui a clairement manqué à son époque et ce qui continue de manquer encore maintenant à toutes les générations qui ont suivi.
Avec certaines personnes – comme sa petite sœur – certains de ses pires défauts ressortent et semblent même complètement exacerbés : Sa fierté se transforme en une arrogance qui, si elle peut être parfois présente sans l’intervention de ces fameuses personne, ne sera jamais aussi forte que dans ces cas-là. Vicieux et n’hésitant pas à se servir des faiblesses des autres, ou encore appuyer sur les sujets qui font mal il se défend comme un serpent, attaquant avec vivacité et discrétion dès qu’il se sent acculé. Il n’est pourtant pas quelqu’un de hargneux et est même plutôt calme… Trop calme, diront certains. Le rejet de ses parents, celui de son ami d’enfance, celui encore après de sa compagne et mère de son fils l’ont poussé dans ce sens : Il ne quitte plus ou presque plus les sentiers, assure chacun de ses pas avec précaution et – même s’il ne l’avouera jamais – est assez effrayé à l’idée de se faire à nouveau rejeter à cause de ce qu’il est. Il est devenu extrêmement sage et le Lawrence qui a sciemment envoyé des confiseries magique à sa sœur en sachant parfaitement la réaction que ça engendrerait semble désormais bien loin de là, enfermé dans un coin et retenu à double tour par celui semblerait presque avoir oublié comment s’amuser réellement, malgré ce qu’il pourrait dire pour s’en défendre. Il n’est pas quelqu’un qui prévoit les choses sur le long terme et si ça peut paraître en contradiction avec ce qui a été dit précédemment c’est en réalité la suite logique : Tout ce qu’il avait prévu, construit mentalement a été détruit brutalement à chaque fois. Les futurs qu’il avait envisagé ont tous été écrasé et réduit en poussière il a ainsi désormais peur d’envisager à nouveau des choses sur le long terme, peu importe ce que ça pourrait être. Il a donc pris l’habitude d’anticiper sur le court terme, d’improviser lorsqu’il n’a pas le choix, mais de plus jamais faire de projets.
Il est également un père célibataire très inquiet à l’idée de mal faire, de ne pas savoir comment élever son fils, même maintenant que ce dernier a 8 ans. Il fait de son mieux en refusant l’aide qu’on peut essayer de lui apporter, trop fier, en espérant bien faire et ne pas se rater complètement. Au contraire de ce comportement stressé, il est un professeur très sûr de lui. Il adore la matière qu’il enseigne et regrette fortement que plus d’élèves ne s’y intéressent pas. C’est un professeur juste mais qui ne laisse rien passer, très sévère il n’hésite pas non plus à remettre les élèves en place lorsqu’ils sont trop turbulents, quitte parfois à être un peu trop brutal. Son côté strict est le parfait reflet de ce Lawrence qui a oublié de se détendre mais, parfois, on peut voir un éclat de malice, une réflexion un peu plus décalée et on peut alors se permettre de croire qu’il n’est pas complètement perdu.
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Patronus
« Spero patronum. » Murmure-je, concentré à l’extrême. Je sens ma baguette comme vibrer de contentement au creux de ma main et je ne peux empêcher un sourire un peu  fier. C’est un sort compliqué, elle le sait et c’est comme si elle était particulièrement satisfaite de me voir faire enfin autre chose que de simples sorts ménagers ou trop simple. J’écarte ces pensées parasites quand je vois le brouillard bleuté qui s’agitait devant moi enfin se réunir en quelque chose de plus concret, presque tangible. Une poignée de secondes seulement plus tard, le regard rusé et malicieux d’un renard trapu se pose sur moi, en silence. Malgré le fait que les couleurs qu’il arbore soient blanches et bleus, je peux deviner celles qu’il aurait eues, si j’avais moi aussi subi le sortilège du ministère. Un brun moucheté de noir, des oreilles et un museau aux reflets prononcés de roux. Un renard de Darwin, une espèce unique, à part dont on ne sait pas grand-chose. Un patronus dont je suis particulièrement fier même s’il m’a fallu du temps et beaucoup de pratique pour réussir à le faire apparaître. Sans dire un mot, j’observe le renard parcourir la pièce, son regard acéré se posant sur chaque élément à sa portée. Aurais-je aimé l’avoir près de moi 24 heure sur 24, sept jour sur sept pour – c’est mon avis – toujours ? Je l’imagine… Discret, un peu vicieux. Je l’imagine me siffler des remarques doucement moqueuses sur mes élèves, je l’imagine pareillement se rire de moi lorsque je me prends trop au sérieux. Peut-être m’aurait-il permit de me détendre un peu ? Peut-être m’aurait-il poussé à sortir de mes sentiers trop sûrs, à me replonger dans l’aventure, à laisser un peu de danger rentrer dans ma vie, comme lorsque j’étais plus jeune ? Ou peut-être aurait-il été tout le contraire, un de ces patronus insupportable de bonne tenue, me reprenant dès que, de moi-même, je fais quelque chose qui ne me correspond pas forcément. Peut-être aurait-il été détestable, également. Je plains les étudiants dont je sais qu’ils sont en guerre constante avec cette partie d’eux, comment réagirais-je, moi, dans ce cas-là ? Je ne sais pas si j’aurais aimé l’avoir tangible et réconfortant auprès de moi ou si je suis bien tout seul dans ma tête, mais je ne peux nier cette pointe d’envie quand je vois des enfants réconfortés par leur boule de poils ou plumes personnelles, par quelqu’un les comprenant mieux que personne. Il y a sans aucun doute quelque chose de rassurant dans l’idée qu’il y aura toujours quelqu’un pour nous soutenir peu importe ce que l’on peut faire. Quelqu’un qui ne peut partir loin de nous, qui ne peut nous chasser de sa vie même si l’on ne correspond pas à ses attentes. Même s’il y a quelque chose en nous qui leur fait peur. Je fronce doucement les sourcils, perturbé par mes pensées et mes souvenirs du passé qui remontent et je pousse un soupir profond quand mon protecteur s’approche de moi. Un nouvel échange de regard à lieu entre nous et je tends la main, effleurant les volutes de magie pure avant qu’elles ne se dispersent, comme soufflé par un vent invisible. Il n’y a pas de danger ici, pas de détraqueurs à chasser. Pas de raison pour lui de rester. A son départ, l’apaisement et le bien être qui m’avaient envahi se dissipe lentement et je suis presque tenté de renouveler le sort, peu importe que l’énergie à fournir me pousse dans mes limites. C’est un regard perçant et similaire à celui que j’ai croisé plus tôt qui me fait me figer dans mon mouvement hésitant de baguette et un sourire lent étire mes lèvres. Dressé fièrement sur ses pattes arrières, appuyé de tout son poids contre le bout du lit sur ses pattes avant, un renardeau me fixe avec cette pointe de malice que semble posséder ces canidés. Je n’ai pas besoin de l’examiner en profondeur, je reconnais le pelage, je reconnais la rousseur de ses oreilles. Je sais de quelle race il est et une fierté et une joie profonde envahissent mon cœur à cette constatation. « Bienvenue dans la famille. » Je murmure, me levant sans quitter le patronus du regard. Le bout de ma baguette l’effleure comme un semblant de caresse – je sais qu’il ne faut pas que je le touche directement – et je me dirige vers la tête du lit. Je m’accroupis près de celle-ci et mes doigts viennent brosser par réflexe la chevelure en bataille qui dépasse de la couette épaisse. Spence’ a eu ses premiers signes de magie il y a peu et outre la fierté typiquement paternelle que j’ai ressenti en le voyant, je n’ai pu que constater l’apparition de cette brume qui volait autour de lui, ne le quittant jamais, se densifiant jour après jour. Et le voilà. Son protecteur, son âme sœur. « Je t’aime mon grand. » Je souffle, déposant un baiser sur le front dégagé. Je retiens un léger rire à son marmonnement incompréhensible et passe une dernière fois mes mains à travers ses mèches brunes avant de me relever pour quitter sa chambre, laissant son patronus se rouler en boule contre lui. Alors que je referme la porte derrière moi, je ne sais toujours pas si j’aimerais avoir le mien près de moi,  mais je suis par contre certain d’une chose : je me sens réellement rassuré à l’idée que mon fils ait la chance d’en bénéficier. Quand moi je ne serais pas là, au moins ais-je l’assurance qu’il y aura toujours quelqu’un pour veiller sur lui.
Pseudo et âge:Malloreon, 23 ansOù as-tu trouvé le forum ?Je vis ici depuis un peu plus de trois ans maintenant HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Personnage: Purement inventé depuis quelques temps déjà, il commençait à s'impatienter. hihiAs-tu un autre compte sur BP ? Alors, un Stalker jaune, un hyperactif rouge et une princesse bleu Présence: Tout le temps. gérardrpz Une remarque ? Love you ♥   


Dernière édition par Lawrence L. Wellington le Mer 9 Mar - 19:46, édité 4 fois
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Message Re: You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life - Lawrence
par Invité, Mer 2 Mar - 14:34 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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1961, Poudlard, 1ière année

« Monsieur Wellington, je vous pries de rejoindre vos camarades près des balais. » La voix était sèche et peu agréable et l’enfant aux boucles brunes folles se raidit. Cela ressemblait un peu trop au ton que prenait, depuis quelques années, son père lorsqu’il s’adressait à lui. Un ton mélangeant une certaine méfiance et un dégout que l’on tente de cacher comme on peut, du moins à ses oreilles ça sonnait exactement pareil. Alors quoi ? Il n’est pas – plus – désiré chez lui, et il n’est à l’évidence pas non plus désiré ici, c’est ça ? Lawrence est loin d’être un enfant stupide. Un peu trop fier, beaucoup trop gâté – même si nettement moins ces dernières années – et certainement surprotégé mais absolument pas idiot. Il a exulté de joie lorsqu’il a reçu sa lettre, lorsqu’il a compris qu’il n’était pas une bizarrerie de la nature, un monstre comme se plaisait à l’appeler son adorable cadette : Il était bien mieux que ça. Il était un sorcier. Un vrai, avec des pouvoirs, une baguette et tout, et tout. Faith pouvait bien dire ce qu’elle voulait, il avait quelque chose qu’elle n’aurait jamais, et il avait évidemment enfoncé le clou autant qu’il l’avait pu, répliquant à ses piques par des mots encore plus acerbes, entraînant sa langue de vipère du haut de ses presque douze ans. Mais il avait rapidement compris que ça serait loin d’être tout rose, loin d’un long fleuve tranquille. Il avait reçu les mauvaises cartes dès le début, l’une des plus mauvaises dans ce monde ci : Il était né de parents moldus. Et si au début ça c’était bien passé – quelqu’un était venu pour leur expliquer, de manière assez brève certes, mais il s’était dit que les vrais explications viendraient plus tard – il avait vite déchanté. Au chemin de Traverse, il avait été incapable de trouver des livres expliquant le monde sorcier aux gens comme lui, incapable de trouver quelque chose expliquant clairement les traditions sorcières, comment il fallait se comporter pour s’intégrer. Quand il avait osé demander si les livres qu’il cherchait existait, on l’avait simplement regardé avec de grands yeux ébahis. Et à Poudlard ça n’avait pas été mieux. Les exemples étaient nombreux : Il n’avait jamais écrit avec une plume, et personne n’était là pour lui apprendre, certains termes étaient utilisés naturellement par la plupart de ses camarades mais pour lui ils étaient obscurs, et s’il demandait des explications, le même regard incrédule et moqueur se posait sur lui.
Et maintenant ça. A l’évidence, ils allaient voler dès maintenant; deuxième jour de cours. Est-ce qu’on leur expliquerait à quoi servait les balais, leur utilité dans le monde magique ? Non, bien sûr que non. Pourquoi se fatiguer à expliquer ça aux rares nouveaux né moldu de cette année ? Agacé – et un peu craintif même s’il ne l’avouerait pas, trop fier pour ça – il jeta un bref coup d’œil au sang pur qui leur servait de professeur et releva le menton, se dirigeant vers le balai qui le narguait, ignorant les quelques murmures moqueurs. Il lui avait même semblé entendre un Trouillard de sang de bourbe qui l’avait fait serrer la mâchoire et jeter un regard venimeux vers le responsable. Deuxième jour de cours seulement, et ce terme là il l'avait parfaitement retenu, il était beaucoup employé dans sa nouvelle maison en même temps. Lorsqu’il fallut demander au balai de venir dans sa main, le bout de bois ressenti sa crainte et il lui fallut s’y reprendre plusieurs fois avant d’enfin sentir la matière rugueuse contre sa paume, les moqueries redoublant le poussant à continuer. Et quand il fallut voler, Lawrence eut l’impression de plonger droit dans son pire cauchemar. Sa crainte se transforma en terreur dès que ses pieds quittèrent le sol, ses mains se crispèrent violemment sur le manche à lui faire mal, à faire rentrer des échardes dans sa peau et s’il réussit à s’élever d’à peine un mètre, il ne put aller plus loin. Il était terrifié, le sol était trop loin, il avait l’impression que son estomac remontait dans sa gorge, qu’il allait tomber de beaucoup trop haut et surement mourir ou se faire beaucoup de mal, et il ne remit les pieds dans la réalité que quelques minutes après que le professeur l’ait récupéré et forcé à se poser. Les larmes roulaient sur ses joues et il respirait avec difficulté, les muscles douloureux. Sa crise de tétanie avait choqué ses camarades, mais dès qu’il fut clair qu’il allait mieux, les moqueries reprirent et l’enfant encaissa. Il encaissa sa première humiliation, le regard brillant de colère derrière ses larmes. Il entendait tout, des moqueries les plus enfantines à celle, plus sérieuse, du professeur lui-même qui osait prendre un ton désolé en lui soufflant que son sang l’empêchait sans aucun doute d’être à l’aise sur un balai, outil tellement banal pour les vrais sorciers. Le corps encore un peu tremblant, il se jura que ça serait la dernière fois que l’on pourrait se moquer ainsi de lui, que l’on pourrait prétendre que son sang l’empêcherait de faire quoique ce soit de bien. Il se jura de leur montrer à tous qu’il pourrait être un excellent sorcier malgré son sang – grâce à son sang – qu’être Né moldu n’était pas une tare mais une qualité, à mettre en avant. Il allait s’intégrer dans son nouveau monde, envers et contre tous. Et surtout sans oublier d'où il venait.  




Le 10 Septembre 1961,
Zack,

Je t’avais promis de t’écrire et tu vois, je tiens ma promesse ! Fait pas attention à l’écriture un peu bizarre que j’ai, on a un atelier d’écriture à la plume – ouais une vrai plume ! – ici, et ils nous conseillent de nous entrainer souvent pour réussir à écrire correctement avec.
Je suis pas très doué et je fais encore pas mal de pâté, mais on va dire que c’est mieux qu’au tout début. Tu ne veux pas voir mes premiers essais, crois moi…

Sinon, mon pensionnat est plutôt… Vieux jeu. Vraiment vieux jeu. Ici ils privilégient ceux qui viennent des familles riches, la haute société tu vois un peu le style ? Si tu n’es pas de leur monde, ils te regardent de haut… Quand ils te regardent. Enfin, t’inquiète pas pour moi, j’ai pas l’intention de me laisser faire. S’ils pensent que je vais m’écraser, ils me connaissent pas encore, ça se voit. Quand je sortirais d’ici, c’est moi qui les regarderais de haut, ils n’ont qu’à bien se tenir.
Je te laisse une adresse avec ma lettre, si tu veux me répondre – tu as intérêt à me répondre, je veux un contact avec l’extérieur, m’abandonne pas pitié – il faudra adresser ta lettre là-bas. Ils redistribuent le courrier après.
Normalement, je reviens vers Noël, je te raconterais plus en détail à ce moment-là !

J’espère que tout se passe bien de ton côté,
Amitiés,
Lawrence







Le 7 Mai 1964

Faith,

Maman m’a dit que si je ne te souhaitais pas ton anniversaire, je n’aurais pas de cadeau lors du mien. Donc voilà. En ce 7 mai, jour de tes 11 ans, je te souhaite un joyeux anniversaire. Et si ce hibou arrive avec deux semaines de retard, c’est juste qu’il s’est perdu en route, ça n’est absolument pas de ma faute. Alors arrête de raconter n’importe quoi aux parents, on sait tous les deux que tu es juste jalouse de moi et que tu racontes ça parce que t’es déçue que ça ne soit pas un hibou de Poudlard qui arrive pour te prévenir que t’es une sorcière aussi.
Ceci dit, je t’ai tout de même fait un cadeau, tu me dirais des nouvelles du stock de malices réglisses. Je suis sûr que tu vas adorer.

Ton grand frère qui t’aime,
Lawrence.




Le 31 Mai 1964

Maman adoré,

Je ne comprends pas ce que tu veux dire par « Ta sœur a tellement hurlé à cause de tes bonbons magique que les voisins ont pensé qu’on l’a maltraitait et que la police est venu voir ce qu’il se passait. » Je n’avais aucune idée que ces bonbons mordait réellement les gens. Je veux dire, ils disent bien que les chocogrenouilles sont des grenouilles alors que c’est juste du chocolat. Qui saute, d’accord, mais juste du chocolat. Je pensais que c’était une façon de parler, tu vois ? Une manière de dire que ce sont des confiseries qui pétillent ou piquent énormément la langue, par exemple. Tu sais à quel point elle aime tout ce qui est acidulé, et comme je n’aime pas le réglisse, je n’ai pas pensé à gouter avant… Les sorciers sont vraiment étranges, papa à raison parfois.
Enfin, très bien, j’accepte de ne plus lui faire de cadeau magique, mais tu sais bien que comme son anniversaire tombe alors que je suis en cours, je n’ai pas vraiment d’autre choix… On n’a pas de boutique moldu ici. Ça m’attriste vraiment de ne plus pouvoir lui faire de cadeau du coup… Je sais bien qu’elle ne m’en fait jamais de son côté, mais je sais que tu tenais beaucoup à ce qu’on essaie de reconstruire notre lien fraternel de cette manière, alors je m’en veux de te décevoir, vraiment…
Enfin, tant pis. J’aurais essayé.

J’ai eu un optimal en Sortilège sinon ! C’est la meilleure note. Et les sortilèges c’est le cours où on peut faire léviter des choses, apparaître de l’eau, faire de la lumière… Enfin je vous l’ai déjà expliqué… Si vous m’avez écouté, tu devrais t’en souvenir je pense. Ma baguette avait l’air bizarrement… Contente de me sentir faire de vrais efforts. C’est bizarre comme sensation. Enfin, je t’ennuie pas plus avec ça, je sais que vous n’êtes pas à l’aise avec tout ça. Tu n’auras qu’à dire à tes amis que ton fils a eu la meilleure note à une matière compliquée, ça devrait satisfaire tout le monde.

Avec tout mon amour,
Lawrence

Ps : As-tu appris la nouvelle ? Zacharie va me nommer parrain de sa fille ! J’ai sauté de joie dans toute la salle commune quand je l’ai appris, je suis vraiment heureux. Il parait qu’elle va naître en Juillet en plus, donc je serais là ! Est-ce que tu pourras m’emmener dans un magasin quand je reviens à la maison ? Je dois absolument lui trouver un cadeau, je ferais un parrain complètement nul si je viens sans cadeau ! Et je sais bien que lui ne supporterait sans doute pas non plus un cadeau sorcier… C’est bête, ils ont des peluches adorables…
Ps² : Penses-tu qu’il ferait comme vous, si je lui disais pour moi … ? Je veux dire… Qu’il m’aimerait moins et me mettrait à l’écart ? Je n’ai pas vraiment envie de ça à nouveau…



12 juillet 1968

Le coude appuyé sur le dossier de ma chaise et mon menton posé dans ma main, je ne peux m’empêcher de sourire à la vision que j’ai sous les yeux. Ksusha-Ann au milieu de ses jouets, visiblement très concentrée sur ce qu’elle fait – une sombre histoire de pirates je crois – ses faux cris de guerre se mêlant aux éclats de rire qui lui viennent. Et en acteur principal, je reconnais parfaitement la peluche que je lui ai offerte le jour de son baptême, quatre ans auparavant, une peluche toute simple représentant un chat avec un cœur cousu sur le ventre. Banale, mais à quatorze ans j’étais persuadé que c’était le cadeau parfait pour une petite fille. Je dois avouer que je suis plutôt content qu’elle l’ait toujours… Même que le bandeau de pirate lui donne un charme tout particulier. Plongé dans mes souvenirs, je me revois encore, pas mal de centimètres en moins et la petite entre les bras, fier comme un paon du rôle qui venait de m’être confié. Je sais que j’ai refusé de la lâcher jusqu’à ce qu’il faille aller la coucher, c’était un vrai honneur pour moi. Ça l’est toujours. Un contact froid sur mon front me fait sursauter et je lève les yeux vers Zacharie qui m’observe, un sourire vaguement moqueur aux lèvres, une bouteille de bière dans chaque main. Je lui adresse une grimace et attrape celle qu’il a ramenée pour moi, me tournant à nouveau vers la table pour lui faire face alors qu’il se réinstalle à sa place. « Je m’excuse encore une fois de ne pas avoir pu être là pour son anniversaire, j’ai fait ce que j’ai pu mais… » Je grimace et hausse les épaules, désolé. Tous s’est précipité, j’ai eu les résultats de mes ASPICs, j’ai dû aller chercher mon diplôme à Poudlard, dans le même temps j’ai eu une énième grosse engueulade avec Faith et j’ai fini par annoncer que je quittais la maison. Du coup recherche d’appartements, visites et tout ce qui va avec. Je n’ai malheureusement pas vu le temps passer… Enfin, ce qui est bien c’est que j’en ai fini avec les études. « Ne t’inquiète pas, je sais ce que c’est. C’est dur la vie d’adulte hein ? » Je lève les yeux au ciel, sourire aux lèvres et il continue après un léger rire. « T’as pu trouver quelque chose sinon ? Tu sais qu’on peut t’aider, hein ? J’ai quelques connaissances qui louent, ça peut t’intéresser… » Je secoue la tête et lève une main pour l’arrêter, « C’est vraiment gentil de votre part mais je pense que j’ai trouvé mon bonheur. C’est un appart plutôt sympa, situé sur Charing cross, dans Londres. C’est pas très grand, mais pour l’instant c’est tout ce que je peux me permettre alors ça me va parfaitement. » Et puis, avec un simple emploi de stagiaire au département de l’éducation magique du ministère, je ne peux pas non plus taper trop haut. Je fais mine de ne pas voir la grimace qu’il n’a pas pu retenir quand je lui ai énoncé la zone où se situe mon appart’ et bois une large gorgée de bière. Je sais très bien ce qui le bloque, c’est la rue où l’on peut trouver l’entrée moldu du Chaudron Baveur. « Tu… es sûr que tu veux habiter là-bas ? » Je lui offre un sourire crispé et hoche un peu la tête. « Bien sûr. Et puis, la rue est vraiment agréable. Il y a énormément de librairie, je n’aurais pas le temps de m’ennuyer… » Je le vois bouger un peu nerveusement, son regard oscillant parfois vers sa fille, toujours plongée dans ses jeux, avant de revenir sur moi. « Ecoute… Je ne remets pas ta décision en question, bien au contraire. Mais… Cette rue… Enfin, il y a des gens… Bizarre, là-bas. Tu vois ce que je veux dire ? » Mes doigts se resserrent autour de ma bouteille et je me contente de secouer la tête en signe de négation. « Lawrence… Tu te souviens de mon père ?  Tu sais ce que je t’ai dit sur lui… » J’inspire profondément et acquiesce, voyant venir la discussion que – en bon serpentard – j’ai esquivé avec art depuis des années maintenant. Sauf que là, je ne vois vraiment pas comment l’éviter à nouveau. « Je sais bien que ça parait fou, et je ne comprends même pas pourquoi tu te fous pas de moi, mais… C’est là-bas qu’ils vivent. » Je force un rire un peu faux, mes talents de comédiens s’enrayant un peu à cause de la situation. « Allons Zacharie… Je t’assure que j’ai arpenté cette rue dans tous les sens, et je n’ai pas croisé l’ombre d’un chapeau pointu ou d’une baguette. » Il balaie l’air de sa main, un voile d’agacement se posant sur son visage. « Ils ne vivent pas dans la rue même, quoique je soupçonne certains propriétaires de magasins du coin d’en être, mais ils ont un moyen d’accéder à leur monde là-bas. Tu ne devrais vraiment pas y aller. » Je termine ma bière en seulement quelques gorgées, bien trop nerveux maintenant. « Je… » « Ils sont bizarre. Et pas fréquentables Law. Ce monde-là c’est pas pour nous, tiens t’en loin. » Je secoue à nouveau la tête, tente de reprendre la parole mais il m’ignore complètement, lancé sur son sujet. « Mon père… J’ai dû lui demander de ne plus voir Ksusha-Ann. Je ne veux pas qu’il lui mette ça en tête. Je ne veux pas que ce monde l’approche, qu’elle se mette à croire dans… Tout ça. » « Alors quoi ? Tu veux lui cacher l’existence de son grand père toute sa vie ? » Je lâche, d’un ton plus incisif que j’aurais voulu, effrayé à l’idée que ça m’arrive également. « Et pourquoi pas ? » Rétorque-t-il brusquement. « Je vois bien comment je l’ai vécu moi, ce monde ! A voir ses foutus tours, à l’entendre parler de son si merveilleux monde que je ne peux même pas voir, dont je ne peux même pas m’approcher la plupart du temps à cause des sorts repousse-moldu ! Je ne veux pas de ça pour Ksusha, je ne veux pas qu’elle vive dans un monde imaginaire dont elle ne pourra jamais profiter ! Je ne veux pas qu’elle s’approche d’un de ces foutus sorciers ! » Il s’est levé, les deux mains appuyées sur la table, penché vers moi. Le ton monte et je vois bien qu’il commence à être réellement en colère, mais je ne peux pas ne pas lui répondre. Je ne peux pas encore une fois laisser ça couler, ignorer les insultes à moitié dissimulées dans ses paroles. « C’est son grand père Zacharie ! Demande lui de ne pas lui parler de tout ça au pire mais ne- » « C’est ma fille ! Je décide ce qui est bon pour elle, et si je refuse qu’une de ces saloperies de sorciers ne fassent ne serait-ce que la regarder, alors ça se passera comme ça ! » J’ai à peine conscience de m’être levé pour me retrouver presque dans la même position de lui tout comme j’ai à peine conscience des mots qui sortent de ma bouche, la colère balayant la prudence. « C’est beaucoup trop tard pour ça ! » Il fronce les sourcils sans comprendre, « Qu’est-ce que tu- » « Je suis un putain de sorcier ! » » Mes mots sont assénés aussi brusquement que le coup que je porte avec la paume de ma main sur la table en bois, ébranlant les bouteilles et renversant la mienne. Un blanc s’installe entre nous, s’éternise alors qu’il me fixe, choqué et incrédule. « Tu mens. » Je laisse échappe un faible ricanement et me redresse. « Je suis un sorcier. Le chemin de Traverse, Poudlard, Pré Au Lard, le ministère de la magie tout ça je connais ! J’ai été à Serpentard, j’ai écrit avec cette foutu plume chacune de mes lettres que j’ai envoyé via la poste sorcière, j’ai lancé des sorts, appris l’histoire de la magie, j’ai même volé sur un de ces foutus balais ! » Et alors que je le vois blanchir, je continue, laissant échapper tout ce que je n’ai jamais osé lui dire même alors que je savais qu’il connaissait mon monde. L’un de mes mondes.   « J’ai fait des potions, me suis battu en duel avec des abrutis, j’ai même envoyé des bonbons magique à mon imbécile de sœur – oui c’était ça le problème avec la police il y a quatre ans. Mon premier rendez-vous amoureux, je l’ai eu avec une sorcière en lui envoyant un bouquet de roses qui changeaient de couleur au rythme de ses émotions. Et le foutu diplôme que j’ai obtenu m’a permis d’entrer en tant que stagiaire au ministère ! Je suis un sorcier Zacharie… » Je me tais, essoufflé et la gorge étrangement serrée. Mon ami d’enfance – mon meilleur ami d’enfance – me fixe simplement puis se redresse à son tour et c’est d’une voix sans timbre qu’il reprend, « Sors de chez moi… » « Zach… » « Sors. De. Chez. Moi. Maintenant, avant que je ne te fasse sortir moi-même. » Je l’observe, blessé, reculant un peu de la table. « Zach, on se connait depuis qu’on est gamin… » « A l’évidence on ne se connait pas aussi bien que ça. » Se contente-t-il de me répondre de cette même voix sans aucune intonation. La pique est douloureuse et je me raidis sensiblement en la recevant. Finalement je hoche lentement la tête et me détourne, faisant un pas vers Ksusha qui ne semble même pas avoir entendu la dispute. Belle innocence... « Non. » Je me fige et ne lui adresse pas un regard, « Tu pourrais au moins me laisser lui dire au revoir… » « Non. » Je serre les dents mais abandonne, jetant un dernier regard à ma filleule avant de me tourner vers la porte, m’y dirigeant d’un pas lourd. Je m’arrête dans l’entrebâillement et me tourne à moitié vers lui, «Je suis au numéro 12… Au cas où. » La seule réponse que j’obtiens et le claquement de la porte qui résonne dès que j’ai fait un pas en arrière, et qui semble résonner pendant un long moment encore dans mon esprit. Et aussi simplement que ça, ce fut fini. Eh bien maman tu vois… Ça a été pire qu’avec vous… Au moins vous, vous m’aviez gardé dans vos vies.




Le 3 Octobre 1972,

Maman,
J’ai entendu dire par Faith – même si j’ai dû traduire ses paroles en retirant les insultes cachées et tout le reste, tu nous connais c’est l’amour fou – que tu avais vraiment appréciée Jane lors du repas que vous avez organisé pour mes 23 ans. J’en suis vraiment heureux, je craignais un peu que vous ne trouviez pas d’atomes crochus mais en même temps je ne pouvais pas ne pas l’amener avec moi… Nous sortons ensemble depuis bientôt un an maintenant, alors je pense qu’il était largement temps que vous vous rencontriez réellement, et plus seulement en ne faisant que vous croiser.
Je n’ai pas vraiment eu d’écho de la part de papa, qu’en a-t-il pensé ?
Oh, j’ai également cru comprendre que tu… Nourrissais quelques craintes par rapport à un certain sujet, alors je vais éclaircir les choses dès maintenant : Elle n’est pas sorcière. Elle est moldue, comme vous. Je l’ai rencontré en allant me réapprovisionner en livre dans une librairie en bas de chez moi. Pas d’inquiétude, donc. Par contre, je l’ai mise au courant pour moi. Après… L’épisode avec Zacharie, j’ai préféré mettre la situation au clair dès que j’ai compris qu’on avait une histoire sérieuse, tous les deux. Je ne veux pas qu’elle soit mise un jour devant le fait accompli et que l’histoire se répète.
As-tu des nouvelles de lui ? Je n’ai pas réellement osé tenter de reprendre contact, il est trop buté et j’avoue que cette histoire m’a blessé. Et puis nous les serpentards n’aimons pas beaucoup affronter les situations de face, n’est-ce pas ? Enfin, excuse-moi, c’est une référence que tu ne peux pas réellement saisir.
Je t’embrasse en espérant que nous pourrons nous voir pour les fêtes de Noël.
Lawrence




Jane Hodgkin et Lawrence Wellington
Ont l’immense bonheur de vous annoncer la naissance de
Spencer Cole Wellington
Ce Dimanche 10 Février 1974, à Londres

Ps : Tu n’ouvriras probablement pas la lettre, mais tu restes mon ami. C’était important pour moi que tu saches.


12 Mai 1974
« Hé bah bébé… Est-ce que tu crois que c’est bien normal de réveiller son papa en pleine nuit ? » Les pleurs s’apaisent un peu quand il entend ma voix, mais il doit considérer que je ne suis pas suffisamment rapide à venir près de lui puisqu’ils redoublent la seconde d’après. Je grimace aux décibels qu’il réussit à atteindre et mon instinct de survie me fait accélérer le pas malgré mon épuisement. J’adresse un sourire fatigué à Spencer et l’attrape en douceur, le plaçant précautionneusement contre moi. Même encore maintenant, j’ai peur de mal faire, de le blesser sans le vouloir. Surtout maintenant que je suis seul avec lui… A peine ais-je le biberon dans ma main libre qu’il tend les siennes vers lui, m’arrachant un sourire plus sincère. Pendant qu’il boit, je traverse la pièce et vais m’appuyer contre la vitre de sa chambre, contemplant la rue à peine éclairée par les lampadaires, quelques étages plus bas. On a choisi de déménager alors que ça commençait à ne plus aller entre nous, vers le milieu de sa grossesse. On a pris un appartement plus grand, avec une chambre pour Spence’, un peu plus d’espace pour lui quand il commencera à se déplacer de lui-même… Ma seule exigence était de rester dans la même rue, l’aimant beaucoup et aimant aussi beaucoup le fait de me sentir directement sur la frontière entre mes mondes. Elle n’a pas aimé, mais je n’ai pas cédé même alors qu’elle faisait intervenir mes parents dans notre conflit. Je ferme les yeux, le front appuyé sur le verre frais et à peine tenu éveillé par les bruits de déglutition du petit bout entre mes bras. Elle est partie il y a quoi maintenant… ? Deux semaines ? Trois peut-être. Chacun des mots de notre dispute se répercutent encore dans mon esprit. C’était une nuit un peu comme celle-ci, c’était mon tour de me lever, mais il n’avait pas faim cette fois alors je lui ai juste parlé pour qu’il se calme. Et comme toujours depuis qu’il est là, je lui parlais du monde des sorciers. Ce monde qui sera le sien aussi, un jour. Je lui expliquais la magie, les créatures que l’on peut rencontrer, l’école et ses professeurs, ses passages secrets, ses traditions… Elle est arrivée et elle n’a pas supporté m’entendre, elle n’a pas supporté cette nouvelle preuve qu’il serait plus comme moi que comme elle. N’a pas supporté que lui aussi avait toutes les chances de posséder cette… Tare, comme elle a fini par me le cracher à la figure. Elle m’a tout déballé, m’a dit qu’elle comprenait le rejet de mes parents à l’époque, celui de Zacharie aussi. Elle m’a dit qu’elle ne le supportait plus, que ce monde – cette société entière – cachée, dissimulée au cœur même de Londres ne devrait pas exister. Qu’elle avait pensé avoir accepté ce que j’étais, mais qu’elle s’était voilé la face. Elle ne pouvait pas vivre aux côtés de personnes dont elle ne pourrait pas comprendre. On s’est hurlé bien plus d’insultes qu’on ne s’est jamais dit de mots d’amour, des menaces aussi, puis elle est partie. Juste comme ça, avec à peine un regard en arrière, à peine un coup d’œil vers son fils avant de partir, envoyant des amis à elle récupérer ses affaires. D’un geste automatique, je retire le biberon et déplace le bébé contre mon épaule, ma main venant doucement masser son dos alors que je me laisse glisser au sol. « Est-ce que j’ai tort mon cœur ? Tort de penser qu’on peut vivre ensemble, les sorciers et les moldus ? Ou est-ce que c’est juste moi qui ait un problème et qui provoque cette fin à chaque fois ? Moi qui n’agit pas comme il faut… » Seul un gazouillis me répond et il serre un de ses poings contre ma peau, me tirant un faible sourire. « Tu as raison oui… Je ne peux pas abandonner maintenant, n’est-ce pas ? Mais dis-moi, est-ce que je t’ai déjà parlé de Pré-au-Lard ? Mmh ? Non hein ? Alors il y a cette formidable confiserie, je te jure mon fils, si la première chose que tu fais en mettant les pieds dans ce village n’est pas de t’y rendre, je te déshérite… » Et alors que les mots s’écoulent de ma bouche, les larmes s’échappent enfin de mes yeux, en silence. Je me laisse enfin craquer et je pleurs sur trois années d’histoire foutues en l’air, sur les blessures que les mots m’ont infligées ou ont rouvertes, sur cet enfant que je vais devoir élever tout seul sans même savoir par quoi commencer.



1er janvier 1975

Maman,
Je vais bien. Spencer et moi allons bien. Si nous ne sommes pas venus pour Noël, c’est simplement que nous avions envie de passer notre premier Noël ensemble, alors juste… Arrête de nous harceler.
Et je sais très bien que tu es toujours en contact avec elle, alors dis-lui bien que si j’apprends qu’elle a encore été voir Spence’ à la crèche où je le laisse quand je vais travailler, je préviens les oubliator qu’une moldue risque de mettre notre secret en danger. Elle sait très bien ce que ça veut dire, ne te fais pas de soucis pour elle.
Et non, je ne vous laisserais pas Spencer durant ces moments-là. Pas tant qu’elle sera toujours dans les parages. Et je te rappelle qu’il a 99,99% de chance d’être un sorcier, alors es-tu bien sûre de vouloir le garder même de temps en temps ? Non parce que de ce que je sais, quand il a s’agit d’en élever un, ça n’a pas été trop ça.

Lawrence


Le 15 Juillet 1975

Monsieur Wellington,
Comme promis je vous recontacte suite à l’entretien que nous avons eu ensemble il y a quelques jours de cela. J’ai reçu d’autres candidats et, après réflexion, vous êtes celui pour qui le profil m’a le plus plut. Les stages d’observation que vous avez effectués ont tous été concluant et les évaluations de vos supérieurs au Ministère sont toutes revenues excellente. Je crois d’ailleurs me souvenir de vous comme un élève qui avait à cœur de tenir ses objectifs, n’est-ce pas ?
J’ai donc le plaisir de vous annoncer que vous serez le nouveau professeur d’Etude des moldus de l’école de Poudlard à la prochaine rentrée. Sachez que la rentrée professorale commence dès le 1er Aout, vous pourrez ainsi investir vos nouveaux appartements dès ce jour. Pour le problème que vous m’avez exposé, sachez que ça n’en n’est absolument pas un : Ca n’est pas la première fois que notre école accueille un professeur et sa famille et le château comporte un certain nombre d’appartements adaptés à votre situation, vous n’avez donc aucun soucis à vous faire. Egalement, je tiens à vous informer du fait que les Elfes de Poudlard adorent s’occuper d’enfants. A bon entendeur…
Nous nous revoyons donc dans quinze jours, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez d’ors et déjà me faire part d’une ébauche de programme.

Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore
Président du Magenmagot, Ordre de Merlin Première classe,
Enchanteur en chef et Directeur de l’école de Sorcellerie Poudlard.



Année scolaire 1981-1982
POP « Maitre Wellington, monsieur ? » Surpris ; le bruit du transplanage ne m’avait même pas fait réagir – je relève les yeux des copies que je corrige dans un sursaut. Immédiatement, le jeune elfe prend un air catastrophé et commence à s’affoler alors je lève une main apaisante vers lui, « C’est bon ne t’inquiète pas, j’étais juste trop plongé dans mon travail. » Je fronce soudain les sourcils, me penchant un peu vers lui par-dessus le bureau. « Il y a un problème avec Spencer ? » La créature, apaisée par mes mots précédents, secoue la tête vivement en faisant s’agiter ses grandes oreilles. « Oh non monsieur aucun problème, le jeune maitre est un vrai ange. » Je hausse un sourcil, un peu sceptique et ayant du mal à associer l’image d’un ange avec celle de mon trop turbulent rejeton. J’ai plutôt l’impression qu’il a réussi à se mettre l’elfe que j’ai fini par me procurer – je n’ai rien contre les Elfes de Poudlard, mais avec les temps qui courent je préfère confier mon fils à quelqu’un qui m’est directement lié, c’est plus sûr – dans la poche. S’il ne finit pas à Serpentard, je veux bien m’habiller en rouge et or durant un mois après sa répartition. « Le jeune maitre voudrait simplement savoir si vous rentrez tôt ce soir et si, en cas de réponse négative, il a le droit de vous attendre au lieu de se coucher à l’heure habituelle. » Je lève les yeux au ciel sans rien louper de l’air clairement amusé de Bikini – ce n’est pas moi qui l’ait nommé – et pousse un soupir profond. « Nous sommes en pleine semaine et il a cours demain, alors non, il va devoir aller se coucher à l’heure habituelle… » L’elfe s’incline et avant qu’il ait pu disparaître, je rajoute rapidement, « Dis-lui que je passe le voir dès que je reviens dans nos appartements d’accord ? » Ca n’est pas une faiblesse de ma part, c’est simplement qu’il est un peu angoissé avec l’école moldu en ce moment, alors je veux être sûr que tout se passe bien…
Une fois l’Elfe de maison disparu, je m’appuie contre le dossier de mon siège, songeur. J’ai l’impression que ces dernières années ont passée terriblement vite… Que ça soit au niveau des malheurs ; les drames qui ont frappé Poudlard et ses habitants ; ou des joies ; Zacharie qui reprend contact, le fait que ma filleule se trouve être une sorcière et une de mes élèves même si avec les années qui ont passé j’ai beaucoup de mal à la voir de nouveau comme telle. Même Spencer grandit beaucoup trop vite et parfois je me dis même que je ne me débrouille pas si mal que ça avec lui malgré les circonstances. Et pourtant, malgré tout ça, je ne saurais pas réellement dire si je suis heureux ou non. Comme s’il manquait quelque chose mais que je n’en suis pas vraiment certain, comme si ma vie était devenue un peu trop terne et linéaire, comme si, les années passant, je m’étais imposé de plus en plus de limitations. Me réfrénant, assurant beaucoup trop chacun de mes pas, chacune de mes actions. Perdu dans mes pensées, c’est le bruit vigoureux de quelqu’un maltraitant la porte de ma classe qui m’en sort assez brusquement et je me redresse, sachant parfaitement qui se cache derrière le battant de bois. « Entrez. » Immédiatement, une chevelure sombre fait son apparition et je contemple mon élève avec une moue vaguement ennuyée. « Miss Richards… Cela fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas vu. » Je commente en soupirant. Cela fait très exactement deux soirs, si on ne compte pas l’heure de cours qu’on a eu ensemble hier. J’ai arrêté de compter le nombre de retenue qu’elle a passé avec moi parce que je sais pertinemment qu’elle est sans doute en train d’établir un record. « Vous connaissez le chemin, n’est-ce pas ? » Je continue, indiquant du menton sa place attitrée juste devant mon bureau. Je n’arrive plus à retrouver la fillette qui me sautait sur le dos à chacune de mes visites, il y a 14 ans de ça et quelque part, je crois que j’en veux énormément à son père pour ça. C'est comme si je me retrouvais face à une personne complètement différente, comme si je n'arrivais pas à associer la petite fille et la jeune femme face à moi. « Alors dîtes moi, Miss Richards, qu’est-ce qui vous amène dans mon antre ce soir ? » Parce que oui, cette retenue là ça n’est pas moi qui l’ait donné. Et oui, mes collègues ont pris pour acquis le fait que j’étais son surveillant attitré, désormais. Je ne sais pas comment le prendre exactement, mais je ne peux pas nier qu’au moins, ça anime grandement mes soirées, et puis je préfère encore ça qu'apprendre qu'elle a de nouveau saccagé une salle de classe à cause d'un professeur manquant clairement d'intelligence.



Miss Richards,
Je sais que vous avez quitté mon bureau il y a de ça seulement 1 heure et 34 minutes très précisément, mais Monsieur Rusard vient gentiment de m'informer qu'il vous avait attrapé en train de repeindre les armures de la galerie dans des couleurs plus... Criardes. Suite à cela, il vous a donc mis en retenue. Il a tout de même eu la gentillesse de me laisser le loisir de choisir la date et l'heure de la dite retenue, je vous prierais donc de vous présenter dans ma salle de classe samedi prochain, à quatorze heures.
Et évidemment, nulle protestation ne sera admise.
Et par merlin, qu'est-ce que ces armures vous avez donc fait ?

Professeur Wellington


Dernière édition par Lawrence L. Wellington le Sam 12 Mar - 21:13, édité 8 fois
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:34 (#)
PREUMS

lskjdfslkj rebienvenuuue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
J'ai hâte qu'on joue notre (nos) lien(s) gérardrpz


Dernière édition par Deshawn J. Mercer le Mer 2 Mar - 14:39, édité 1 fois
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:38 (#)
HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

REBIENVENUE Chou

J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire Yaaa Brille
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:39 (#)
Un prof Yaaa

Re bienvenue chez toi HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Daengelo
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:41 (#)
Matthew bave Re bienvenue à la maison taggletesamoi
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:44 (#)
NONPASAUBAAAIN
Tu l'as fait ! J'ai trop hâte de découvrir le perso love
Et Matthew Chou bave
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par Invité, Mer 2 Mar - 14:58 (#)
Omg RIP que t'es sexy bave liens obligés Nih rebienvenue chez toi !!!
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par Invité, Mer 2 Mar - 15:01 (#)
Re bienvenue ! Chou
Bonne chance pour la suite Brille
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par Invité, Mer 2 Mar - 18:44 (#)
MGG Han! Rebienvenue à la maison HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Hate de suivre les aventures de ce nouveau loulou Brille
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par Invité, Mer 2 Mar - 18:55 (#)
Tu sais ce que je pense Hen !
reBienvenuuuuue Han! Prends tes aises, profite de ta tranquillité hihi
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Message Re: You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life - Lawrence
par Invité, Mer 2 Mar - 20:59 (#)
Deshawn J. Mercer a écrit:
PREUMS

lskjdfslkj rebienvenuuue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
J'ai hâte qu'on joue notre (nos) lien(s) gérardrpz

fgkjfdgks HOHOHOHOHOHOHOHOHHO :hugs:
Merciii hihi Et j'ai trop hâte aussi qu'on joue tout ça. On fini vite nos fiches et on se lance la dedans. Commelesdeuxmasoquenoussommes./PAN

Lesath Sioghán a écrit:
HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

REBIENVENUE Chou

J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire Yaaa Brille

Merciii, j'espère ne pas décevoir Brille

O. Knight Lupin a écrit:
Un prof Yaaa

Re bienvenue chez toi HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Daengelo

Yay, depuis le temps que j'en veux un HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Merci Chou

Orpheus Von Sachsenheim a écrit:
Matthew bave Re bienvenue à la maison taggletesamoi
Merciii hihi Haww

Liber A. Nott a écrit:
NONPASAUBAAAIN
Tu l'as fait ! J'ai trop hâte de découvrir le perso love
Et Matthew Chou bave
Ouais je l'ai fait HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Merci Brille

Ryan A. Rosier a écrit:
Omg RIP que t'es sexy bave liens obligés Nih rebienvenue chez toi !!!

Merci, merci HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Et bien sur pour les liens, avec plaisir même Brille

A. Madison Jenkins a écrit:
Re bienvenue ! Chou
Bonne chance pour la suite Brille
Merci à toii Haww

Hella S. Ingherneils a écrit:
MGG Han!  Rebienvenue à la maison HOHOHOHOHOHOHOHOHHO  Hate de suivre les aventures de ce nouveau loulou Brille
MGG plait à ce que je vois hihi Merci beaucoup en tout cas, et il va y avoir de quoi suivre tu peux me croire RIP

A. Swan Lestrange a écrit:
Tu sais ce que je pense Hen !
reBienvenuuuuue Han! Prends tes aises, profite de ta tranquillité hihi
T'inquiète je suis toujours okay pour avoir des liens HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Et merciii en tout cas Haww
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par Invité, Mer 2 Mar - 21:08 (#)
Yaaa

Rebienvenue
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par Invité, Jeu 3 Mar - 22:04 (#)
rebienvenuuuuue Twisted liens poke Potté
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Message Re: You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life - Lawrence
par Invité, Sam 5 Mar - 18:16 (#)
Matthew bave et professeur d'étude des moldus hihi bon choix Robert47cm

Rebienvenue Brille
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