BELLUM PATRONUM
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équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alone | | | Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 14:57 ( #) | Auriane Helen Aymslowe ft. Astrid Bergès-Frisbey Sang-mêlé, officiellement pur 19 ans Célibataire Hétérosexuelle Huitième année en enseignement magique, sous-cursus enseignement Bruant à gorge blanche, lièvre variable Neutre à tendances pro-Ordre très soigneusement cachées crédit images | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Aymslowe, nom célèbre, nom lourd à porter. Prénom: Auriane Âge et Date de Naissance: 19 ans, 1er avril 1964, elle a donc fêté son anniversaire tout récemment (et oui c'est une blague d'être née ce jour-là, c'est ridicule, ne faites jamais ça) Nature du sang: Sang-mêlé, officiellement pur Situation familiale: Auriane est une Aymslowe, et les Aymslowe sont des gens spéciaux. Des gens qui rêvent de perfection, de grandeur, et qui sont prêts à tout pour les obtenir. Entre eux, ils doivent donner l'image de l'harmonie aussi parfaite que possible, malgré les tensions palpables. Les réunions sont fréquentes, mais beaucoup plus commandées par le désir de contrôle et de surveillance de la matriarche que par l'affection qu'ils se portent. Au milieu des fortes têtes, Auriane a le rôle de la fille timide qui n'a sans doute pas grand avenir, donc pas grand intérêt. Elle craint la radicalité de ses aînés. Elle n'aime pas les conflits. Elle se tait très souvent, observe beaucoup. Et pourtant, dans sa tête, une petite machine ne cesse jamais de tourner. Patronus: Bruant à gorge blanche (une espèce de passereau) et lièvre variable. Miroir du Riséd: Elle se verrait elle-même, debout, heureuse et fière. Pas de mari à son côté, de famille pour la contrôler ou quoi que ce soit. Non que cette femme que lui renverrait le miroir serait forcément seule — en fait, Auriane ignore si elle serait plus heureuse seule ou accompagnée et le miroir n'a pas la faculté de le lui apprendre — mais de quelque manière qu'elle aurait choisi de vivre sa vie, elle serait absolument épanouie, capable de surmonter ses peurs et libérée de la pression de ses pairs. Épouvantard: Elle-même au milieu de sa famille, la tête basse, le regard mort. Elle s'est laissée écraser par eux, elle n'a plus de volonté propre, elle n'est qu'une marionnette. Composition de la baguette magique: Bois de vigne, ventricule de dragon, 22,5 cm. Les baguettes en bois de vigne ont la réputation de choisir des propriétaires à la personnalité plus profonde qu'il n'y paraît, aux objectifs qui pourraient étonner ceux qui pensent bien les connaître. En ce sens, celle-ci est parfaite pour Auriane. Études Suivies: Huitième année en enseignement magique, sous-cursus enseignement. Durant ses études primaires, elle a suivi les options de soins aux créatures magiques, étude des runes et arts et musiques magiques et a passé brillamment presque tous ses ASPICs, excepté en botanique et vol sur balai. À présent elle suit les options d'étude des runes, arts occultes et arts et musiques magiques.Animal de compagnie: Auriane aime beaucoup les animaux mais n'a pas la patience de s'occuper entièrement d'une bestiole elle-même. Elle se contente de chouchouter un petit hibou des marais de l'école à la personnalité particulière, surnommé Fuzzy, qu'elle a appris à bien connaître au fil des années, et qui ne l'accueille jamais de la même façon. | Caractère Timide - angoissée - nerveuse - intelligente - gentille - discrète - assez solitaire - secrète - plus forte qu'il n'y paraît - calculatrice - passionnée d'art, de BD en particulier - dotée d'une ambition secrète - craint l'amour, le conflit, le jugement des autres - ouverte d'esprit - douce - menteuse - hypocrite - manipulatrice - généreuse - individualiste - cultivée - curieuse - sensible - contemplative - talentueuse - créative - égocentrique - distraite - maladroite - rêveuse...
Auriane, on la trouve gentille, timide, et souvent pas grand-chose de plus. Elle est trop discrète pour ne pas se faire rapidement oublier par la plupart des gens. Elle marche rêveusement dans le parc, lève le nez pour admirer les feuilles d'automne sèches qui volent, au risque de buter contre une pierre du chemin. Elle aime la paix, la sécurité, les plaisirs simples, les grands espaces. Grande angoissée, elle rougit si un professeur lui fait une réprimande, ce qui n'arrive pas souvent, parce que l'autorité n'a généralement rien à lui reprocher. Elle craint de faire perdre des points à sa maison alors qu'elle se moque complètement de la course à la Coupe, uniquement par peur que ses camarades lui en gardent rancune. De façon générale, elle n'a pas un esprit communautaire très marqué. Elle en a soupé, de la communauté, avec une famille comme la sienne. Les Aymslowe. Ses parents toujours sur son dos depuis qu'elle est petite. La grand-mère qui les surveille tous. L'apparence d'harmonie à sauvegarder à tout prix. La compétition avec leurs cousins. Au fil des années, elle s'est convaincue qu'il ne devrait y avoir aucune discrimination envers les Nés-Moldus et les Moldus. Mais ce n'est pas l'opinion de sa famille, alors lorsque l'un des intéressés s'approche d'elle, elle file dans l'autre sens, craignant fort que la première rumeur circule au sujet de son ouverture d'esprit. Et dans le même souffle, elle se force à fréquenter des personnes du genre que sa famille approuverait, des Sang-purs respectables, aux idéaux prétendument élevés, histoire de passer au-dessus des soupçons. C'est la peur qui guide Auriane dans tous les champs de sa vie. Peur de déplaire aux autres. Peur d'échouer. Et puis, peur de la guerre, peur des Mangemorts, de la maladie, de souffrir, de mourir. Le monde est grand et dangereux, les gens aussi. Elle s'en méfie. Elle préfère compter sur elle-même plutôt que sur des amis. Aussi la verra-t-on rarement très proche de qui que ce soit. De toute manière, maintenant qu'elle a son Patronus, elle n'a plus besoin de personne, enfin elle l'espère...
En amour, il en va de même. Sa beauté, car elle est belle, Auriane, il faut le dire, bien qu'elle ne se maquille pas et s'habille toujours aussi simplement que possible, attire irrésistiblement vers elle des beaux parleurs et des séducteurs qu'elle fuit comme la peste. Auriane ne connaît rien à l'amour, n'est jamais tombée amoureuse de quiconque au-delà de quelques flirts sans conséquence. Elle se satisfait très bien de cette situation, craignant l'amour autant que la trahison. Dans sa vie, sa solitude est donc palpable. Ses relations sont soit distantes, soit calculées et construites sur des mensonges, dans le cas où elles ne font office que de couverture pour sa famille. Mais que veut-elle vraiment ? Continuer à se sentir poussée dans le dos, déplacée sur un échiquier comme un pion par sa famille pour le reste de sa vie ? Non. Ça, elle en est certaine. Fragile, manipulable, elle le semble, et elle n'a pas la force de s'opposer ouvertement aux siens. Mais depuis longtemps, une petite machine implacable tourne dans sa tête. C'est la machine de sa volonté, de ses rêves et de ses aspirations, dont elle doit cacher le ronronnement à ceux qui la surveillent. Des rêves bien éloignés que ceux que d'autres feraient pour elle. Des rêves qui prennent le visage de l'art. Auriane aime passionnément l'art, tous les arts. Et elle a du talent. Elle chante, elle joue du violon et du piano, elle écrit, elle dessine. Elle dessine, surtout. Auriane est une grande passionnée de bandes dessinées. Elle veut se créer un nom là-dedans. Elle rêve de devenir bédéiste.
Évidemment que sa famille n'en sait rien. Elle la laisse tout juste collectionner des BDs, et encore, il ne faut évidemment pas qu'elles défendent des vues contraires aux leurs, et si elles pouvaient éviter de sembler trop vulgaires et futiles, aussi, ce serait mieux. Quant aux BDs moldues... inutile d'y penser. Bédéiste ? Bien piètre ambition pour une Aymslowe. Mais ce n'est pas ainsi qu'Auriane le voit. La BD est à ses yeux un art tout aussi noble que la peinture, la sculpture, la musique ou d'autres disciplines plus révérées. Et pour réussir là-dedans, elle est prête à donner tout ce qu'elle a. Elle dessine tant qu'elle peut, parfois même en cours, bien qu'elle craigne de se faire prendre. Elle lit tant qu'elle peut. Elle saute sur toutes les BDs qu'elle voit, avec une soif d'apprendre, de se nourrir du style et des visions des autres inextinguible. Or, elle refuse de laisser sa famille réduire sa passion à rien. Un jour ou l'autre, elle le sait, leur monde à eux et le sien vont entrer en collision et l'un se fera repousser dans le néant à tout jamais, sinon détruire. Obligatoirement. Mais elle repousse ce jour autant qu'elle le peut. Elle a opté pour un cursus convenable aux yeux des siens, qui lui permettait pourtant de continuer à étudier les arts et musiques magiques, mine de rien. Cursus qui n'est d'ailleurs pas sans intérêt pour elle, du tout : elle sait à quel point il est difficile de vivre de la bande dessinée et ne crache pas sur un diplôme qui lui offrira une sécurité et un métier stable. Par ailleurs, l'enseignement l'intéresse, elle se sent honorée de pouvoir suivre un tel cursus. Et pourtant, bien qu'elle se montre toujours aussi sage et docile avec les membres de sa famille, la petite machine, dans sa tête, ne cesse jamais de tourner. Au fond d'elle, sa volonté est inflexible.
C'est une volonté qui la pousse parfois à agir de manière sournoise. L'équation est simple : elle veut absolument arriver à certaines choses. Que ce soit des choses qu'on lui impose — de réussir ses études, de ne pas fréquenter telles personnes — ou qu'elle s'impose — se couler dans le moule jusqu'à un certain point pour une question de confort, cacher ses convictions et ses rêves —, une fois qu'elle décide de les accomplir, elle y arrivera. Tant bien que mal. Mais elle veut aussi absolument éviter de se faire remarquer, éviter de provoquer les siens, voire même la plupart des gens, et de les décevoir. Elle en a une peur bleue. Conclusion : il faut agir en douce. Mentir pour continuer à paraître convenable, à défaut de sembler aussi parfaite et éclatante que son père le voudrait. Pour faire vivre ses relations sociales intéressées. Pour ne pas se créer de problèmes supplémentaires. Elle déteste se sentir emprisonnée dans la haine des autres, alors elle ment, elle se justifie de telle ou telle attitude déplaisante aux yeux d'Untel par la première invention qui lui vient à l'esprit, et elle est passée experte dans la matière. Mentir, manipuler, esquiver pour trouver la place pour respirer, désespérément, et quitte à ce que toutes ces manœuvres pour assurer son répit si désiré finissent par consommer autant d'énergie que les alternatives. Auriane a sans cesse l'impression de mobiliser ses forces pour fuir, fuir ce qui lui fait peur et trop souvent, dans cette course effrénée, la morale passe à la trappe.
Auriane n'est pas dénuée d'idéaux. Elle aimerait n'avoir rien à se reprocher et surtout, mener une vie aussi simple et satisfaisante que possible, toute vouée à l'art. Que la guerre se termine et que les gens vivent en paix. Cependant, évidemment, rien n'est si simple. Elle n'aime pas mentir, et pourtant, elle se prend sur le fait très souvent. À tel point que cela est devenu un réflexe et qu'elle n'y pense presque plus sur l'instant même. Elle n'aime pas blesser les gens, mais par sa distance, ses secrets qu'elle n'ose pas confier, elle se retrouve à heurter ceux qui se seraient attachés à elle. Pourtant, elle aime les écouter les gens et tenter de les aider dans leurs propres problèmes, comme si cela pouvait changer quelque chose aux siens. Elle est quasiment un puits de patience et de douceur, encline au pardon, réticente à juger les autres, y compris ceux de sa famille. Ce qui ne veut pas dire que la colère est absente de son âme, au contraire. Aujourd'hui, lorsque certains respectables Sang-purs dont elle fait sa compagnie à contrecœur l'inondent de leur suffisance et leur prétention, elle en a presque des hauts-le-cœur de dégoût. Mais cela peut aussi bien arriver en sens inverse : d'un côté comme de l'autre, elle n'aime pas le rejet borné, même si sa sympathie penche désormais beaucoup plus du côté de l'Ordre. L'ouverture d'esprit est devenue quelque chose de très important pour elle. Elle n'aime pas que la haine motive un combat, même s'il est juste. Elle pense que c'est une erreur d'exempter la justice d'une notion d'empathie. On pourrait presque dire qu'elle a quelque chose d'une humaniste dans le fond, mais ce serait oublier qu'elle reste fondamentalement une individualiste qui fait rarement passer l'intérêt des autres avant le sien.
Auriane est timide, on le sait. Mais elle n'est pas pour autant une petite chose qui se laisse broyer. Lucide, elle parvient en partie à compenser son manque de confiance en elle par des auto-analyses limpides. Il lui arrive aussi de jouer consciemment de son apparence fragile et humble pour inspirer l'indulgence à autrui, ce qui appartient carrément au domaine de la ruse. Ce n'est certainement pas quelqu'un qui se déteste — il y a même en elle un orgueil typique de sa famille. L'éducation de la digne Aymslowe que son père aurait voulu la voir devenir coule dans ses veines, et dans certaines situations vous pourriez avoir la surprise de la voir se redresser pour parler d'un ton clair et presque fier. En fait elle a appris à cacher ses faiblesses autant qu'elle le peut, histoire de pouvoir autant que possible jouer le jeu au sein de la société des dignes Sang-purs. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Quatre ans, déjà, que Sigel est apparue. Même avant qu'elle comprenne ce qu'était ce petit oiseau inexplicablement matérialisé à ses côtés, capable de parler dans sa tête, et alors qu'elle en avait un peu peur, elle l'aimait déjà. Et elle l'a toujours aimée malgré les tensions qui pouvaient apparaître entre elles et les inquiétudes que faisait naître en elle sa seule existence. Le fait qu'Auriane aime beaucoup les animaux mignons y a sans douté largement contribué. Si Sigel avait été une mygale, hmm, pas sûr qu'elle l'aurait si bien pris. Mais son Patronus prend la forme d'un bruant à gorge blanche, sorte de petit oiseau, une femelle au plumage marron qui semble quelconque. Cependant, elle ne l'est pas à ses yeux. Auriane a toujours particulièrement aimé les oiseaux, leur enviant leur légèreté, leur grâce et, bien sûr, leur liberté. Elle adore pouvoir tenir son petit bruant dans ses mains, caresser ses plumes et écouter son chant — cette espèce de bruant a un chant particulièrement doux, constitué de quatre notes un peu appuyées, qui agit sur elle presque comme une berceuse. Et son nom ? C'est Auriane elle-même, assez passionnée de runes anciennes, qui l'a trouvé : Sigel signifie le soleil, la chaleur, la réussite. Il représente également les enseignants et les guides. Mignon tout plein, n'est-ce pas ? Cette partie d'elle-même qui la suivait partout lui faisait en effet penser à une sorte de guide spirituel. Mais il ne faut pas s'y tromper, bien que certainement bienveillante et attentive à sa sorcière, Sigel n'en reste pas moins un Patronus farouchement indépendant — autant que faire se peut dans sa condition. Fière et aussi éprise de liberté qu'Auriane au fond d'elle-même, elle l'a souvent pressée pour qu'elle tente de devenir oblamens, mais Auriane n'a pas le courage de s'y mettre en menant ses études à côté. Elle lui a donc promis qu'elle le ferait un jour, à la fin de son cursus, et la contente en attendant en se renseignant régulièrement sur le sujet. Pour qu'elle puisse goûter aux plaisirs des hauteurs, Auriane s'en va souvent voler sur le terrain de Quidditch, bien qu'elle ne joue jamais à ce sport (elle en profite pour prendre de l'exercice). Sigel peut donc se montrer distante, râleuse et critique envers Auriane. Mais elle ne devient jamais gratuitement méchante, quoi qu'elle la blesse quelquefois avec ses remarques. Franche et directe, elle représente tout ce qu'Auriane refoule au quotidien, et ce qu'elle aimerait être parfois. En outre, elle la motive également à travailler et à dessiner davantage pour accomplir ses objectifs, car elle partage son ambition. Auriane se dit souvent d'ailleurs que sans son Patronus, elle n'aurait pas aussi bien réussi ses ASPICs et lui en est donc reconnaissante.
Dans des situations où Auriane est particulièrement angoissée ou lorsque Sigel elle-même se sent tendue ou méfiante, elle prend sa deuxième forme : celle d'un lièvre variable au corps trapu, une hase plus précisément, blanche en hiver, grise à la belle saison. Cette espèce de lièvre a un estomac particulièrement solide, comparée aux autres, et peut aisément survivre dans tous les milieux alpins. Il représente la faculté d'adaptation d'Auriane, sa discrétion, sa stratégie de fuite longuement éprouvée, aussi, face au danger. Face aux grands chats de certains élèves ou autres bêtes impressionnantes, Auriane regrette quelquefois de ne pas avoir un Patronus plus massif et intimidant pour se sentir elle-même plus en sécurité. Un lièvre, un oiseau, ça ne se bat pas, enfin dans le cas de l'oiseau ça dépend, mais un petit passereau n'en remonte pas à beaucoup d'ennemis. Ça s'enfuit, c'est nerveux, fragile, tout petit. Mais enfin, Auriane aime aussi beaucoup ce lièvre tout doux. Elle n'a que de la tendresse pour son Patronus, même si parfois il l'énerve ou la blesse. Et elle serait très malheureuse qu'il disparaisse, même si la peste l'a terrifiée et même si le mystère qui entoure ce sort l'angoisse parfois. | Pseudo et âge: * Où as-tu trouvé le forum ? Personnage: Famille de sorciers As-tu un autre compte sur BP ? Oui :3 Présence: Régulière Une remarque ? |
Dernière édition par Auriane H. Aymslowe le Mar 26 Avr - 20:19, édité 10 fois |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 14:58 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Premier avril... quelle blague, n'est-ce pas ? Mais la vie en fait de plus cruelles. Et les plus sinistres furent épargnées, d'entrée de jeu, à la petite Auriane. Un premier avril, donc, qui vit ses yeux s'ouvrir. Une aide-soignante fit une gentille plaisanterie à ce sujet, un médicomage en rit. On la trouva bien formée et en bonne santé. Sa sœur Abigél et les jumeaux Konràd et Kilian étaient déjà nés, respectivement de trois et d'un an ses aînés. Elle reste la cadette à ce jour dans le foyer d'Istvan et Angélique Aymslowe.
À quoi ressembla son enfance ? Elle eut la chance de grandir dans une famille qui, sans être richissime, pouvait se targuer d'une respectable fortune. Nul souci d'ordre matériel, donc, ne tacha leur existence. Un père exigeant poussait ses enfants à entrer en compétition et à se surpasser. Une mère plus douce tempérait l'ensemble. Des valeurs précises leur furent inculquées si tôt qu'elles leur parurent relever de l'ordre du monde : l'ambition, le respect dû à leur nom et leur réputation et le mépris des Moldus, simple gêne dans leur désir de réussite. Auriane partagea ses jeux avec son frère Kilian, plus calme que son aîné, trouva dans le naturel protecteur de sa mère et d'Abigél du réconfort face au regard scrutateur de leur père qui l'intimidait, et dans le silence et la lecture une échappatoire à la pression familiale. Auriane était la petite dernière qui restait en retrait. Ouvrait des grands yeux, écoutait en silence, s'exprimait en bafouillant un peu, rougissante, quand l'attention se tournait vers elle. Une petite fille docile et obéissante qui ne voulait qu'une chose, la même chose que, après tout, la quasi-totalité des enfants recherchent consciemment ou non : l'approbation de ses parents. Mais son père tendait hélas à oublier son existence ou, plus particulièrement, à la juger de moindre importance que celle du reste de la fratrie. Plus exactement : moins prometteuse. Il ne la remarquait pas beaucoup. Alors elle lisait, une grande bibliothèque se trouvant à leur disposition, pour son plus grand bonheur, dans la maison de famille. Très tôt, elle se passionna pour un ouvrage en particulier, sans doute moins sérieux et moins "noble" que ce que ses parents auraient voulu. Une bande dessinée (magique, naturellement), étrangement nommée "Lewis Garage", l'une des rares à garnir les vieilles étagères croulantes de grimoires, figurant les aventures d'un personnage ingénieux, amusant, persécuté et attachant. Le ton était tour à tour comique, émouvant, sérieux et absurde, le style de dessin, par-dessus tout, sublime. Un classique, en somme, parmi les amateurs de bandes dessinées du moins, qui ne comptaient certainement pas les Aymslowe dans leurs rangs. Ceux-ci se moquaient bien que la petite Auriane se divertisse en avalant toutes les bandes dessinées de la bibliothèque, et surtout les "Lewis Garage", jusqu'à les connaître par cœur, et s'amuse à recopier des cases, car comme à peu près tous les enfants, elle aimait dessiner et créait même des petites BD infantiles dans son coin. C'était, après tout, de son âge. Mais au fil des années, ils devinrent plus critiques. "Tu ne lirais pas autre chose ?" entendait-elle dans la bouche de ses parents qui la surprenaient pour la énième fois avec l'un de ses tomes préférés de Lewis Garage à la main. Petit à petit, ils devinrent son plaisir coupable : elle prenait conscience qu'elle était censée passer à des lectures plus évoluées. Et pourtant, d'une petite voix hésitante, elle osait encore parfois demander une autre bande dessinée à sa mère, voire à son père, lorsqu'ils allaient ensemble dans une librairie. Parfois, elle obtenait ce qu'elle voulait au prix d'un petit soupir et d'une remarque sur les "vrais livres" dont elle aurait dû faire son ordinaire. D'autres fois, une gronderie lui amenait presque les larmes aux yeux et elle allait se cacher dans un coin dès que possible, humiliée de ne pas satisfaire ses parents.
En outre, une incompréhension persistante troublait son âme face aux idéaux de sa famille. Perplexité gênante qui ne parvint à se formuler en mots que lorsqu'elle progressa en âge. Pourquoi fallait-il mépriser tous les Moldus ? Pourquoi leur existence freinait-elle leur réussite ? Elle était prête à le croire, puisque tout le monde le disait, mais il lui manquait un élément qui aurait donné du sens à cette philosophie. Elle n'osait pas questionner ses parents, craignant de donner l'air de les remettre en question et de se rendre ridicule. Et puis, elle trouverait probablement les réponses à Poudlard. Mais Poudlard ne lui fournit pas les réponses. Il se contenta de lui offrir un cadre de vie merveilleux, de faire des rencontres décisives, et de découvrir d'autres manières de penser que celles de sa famille. Des gens de son âge qui riaient ouvertement, l'air décontractés, parlant de petits soucis insignifiants et de ragots comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, de la manière la moins convenable possible, alors qu'elle se tenait en retrait, intimidée et prenant un peu de haut, paradoxalement, ce manque d'éducation criant. Elle n'était certes pas assez sûre d'elle pour aller vers les autres, mais enfin, elle était une Aymslowe, une Sang-pur, elle valait forcément mieux que la plupart des gens. N'est-ce pas ?
La bibliothèque. Bien plus grande et vénérable que celles de sa famille, que ce fût au manoir qui les réunissait régulièrement tous ou au foyer où elle avait grandi. Là, elle lut toutes sortes d'ouvrages nouveaux : des ouvrages qui, pour certains, parlaient d'ouverture au monde, d'égalité des Moldus et des sorciers, que ce fût de manière directe ou détournée, comme si c'était une évidence trop criante pour être questionnée. Auriane chercha, mais nulle part elle ne trouva dans ces livres l'explication de la supériorité des Sang-purs. Dans une si grande bibliothèque, si pleine de livres importants. Un malaise s'empara d'elle. Elle ne pouvait y croire. Et, bien sûr, elle continuait à lire des bandes dessinées, un peu en secret, un peu honteuse. Et puis, il y eut cette camarade de dortoir qui s'était fait envoyer une BD moldue par hibou, pour elle ne savait plus quelle raison. Dans son dos, elle osa la feuilleter, elle si soucieuse de ne jamais se trouver en tort, curieuse de voir à quoi ça ressemblait, l'art inférieur moldu. Les dessins ne bougeaient pas, mais ils étaient intéressants... et les couleurs... aussi saisissantes que celles de Lewis Garage. Et pourtant, tout ce livre avait été créé sans magie ! Était-ce possible ? Peut-être avait-elle été secrètement créée par des sorciers malgré tout. Comment des Moldus auraient-ils pu créer de si beaux effets graphiques, écrire des dialogues si incisifs et drôles sur un monde inconnu et étrange, fourmillant de machines curieuses ?
Elle se renseigna. Elle compulsa les livres sur les Moldus, interrogea même le professeur d'étude des Moldus une seule et unique fois, dans le plus grand secret et la crainte de se faire remarquer — elle ne suivait pas le cours, à l'évidence, mais elle voulait comprendre... Entre-temps, elle tâcha de satisfaire ses parents, comme d'habitude. Être la meilleure en cours. Honorer sa maison et sa famille. Le stress ne la quittait quasi jamais. Heureusement, son aptitude naturelle pour la concentration, sa bonne mémoire et son goût pour la lecture ne lui rendaient pas la tâche impossible. Bien sûr, elle ne pouvait pas toujours être première partout mais le pouvoir magique ne lui manquait pas, et elle se montrait assez brillante. Elle se forçait donc à travailler, n'étant pas naturellement bosseuse, mais craignant toujours de décevoir les siens, de compromettre un tant soit peu son avenir par son manque de diligence. En troisième année, elle choisit les options d'étude des runes, de soins aux créatures magiques et d'arts et musiques magiques. Évidemment. Elle fut très contente des trois. Et elle continuait à lire et à s'instruire. Elle pratiquait également le violon et le piano, pour ce dernier point, à la maison de famille. Mais ce qui l'accompagnait toujours, c'était sa passion pour le dessin et l'écriture. Nourries de ses découvertes à la bibliothèque de Poudlard, des timides idées de scénarios de BD lui venaient. Elle griffonnait des personnages, des décors...
Et puis, au fil du temps et de ses recherches, quelques livres et BDs moldus vinrent à lui tomber dans les mains... accidentellement ou non, souvent de façon temporaire, et elle les lisait dans le plus grand secret en s'émerveillant du génie qui en ruisselait parfois. « Calvin&Hobbes » de Bill Watterson fut sa lecture décisive. Si un ouvrage, un seul, avait dû la convaincre de l'égalité des sorciers et des Moldus, ça aurait été celui-là. Auriane tomba amoureuse de Calvin&Hobbes. Elle lut suffisamment les trois tomes qui parvinrent entre ses mains pour les connaître par cœur, et à force de les lire et de les aimer, elle se mit petit à petit à disculper les Moldus des charges que sa famille avait fait peser contre eux. Et puis, des discussions surprises dans les bouches d'élèves qu'elle trouvait aimables, l'influence progressive d'un environnement différent avaient contribué à faire évoluer son état d'esprit. De la conviction que les Moldus étaient inférieurs, elle passa à celle que les Moldus étaient peut-être inférieurs, mais paradoxalement tout autant dignes de respect et capables de génie qu'eux-mêmes. Ce fut durant sa quatrième année que Sigel entra dans sa vie. Le sort raté du ministère. Le petit oiseau vif et très franc, qui posait souvent le doigt, par télépathie, sur la faiblesse de certains raisonnements... Il l'aida à balayer, durant les années suivantes, les restes de certains préjugés et ce fut pour Auriane comme un déclic, accompagné d'un grand soupir de soulagement : soudain, le monde prenait un sens supplémentaire à ses yeux. Ce que l'idéologie pro-Sang-pur n'avait pu lui offrir en terme de compréhension des choses, l'idée de l'égalité des êtres humains la lui donnait. Et tout paraissait soudain si simple. Certains idéaux de sa famille n'avaient jamais tenu debout. Elle continua à respecter et aimer les siens, mais elle se donna le droit, dans sa tête, de penser par elle-même.
Poudlard ne se contenta pas de lui ouvrir les yeux sur ce fait-là. Il lui permit également d'apprendre l'existence d'autres passionnés de bande dessinée, de la valeur de ce médium en tant qu'art à part entière. D'autres lectures sur le sujet la passionnèrent. Elle savait ce qu'elle voulait devenir. Des compliments sur ses dessins et ses petites histoires, qu'elle avait timidement osé montrer à quelques connaissances, restèrent gravés dans sa tête, accompagnés d'un sentiment de fierté. Elle avait du talent et elle voulait le cultiver. Elle voulait en faire son métier. Elle adorait ça. Rien d'autre au monde ne l'intéressait davantage. Mais ses quelques faibles tentatives pour intéresser les membres de sa famille au septième art ne rencontrèrent jamais de succès. Elle se résigna donc à taire son ambition, à jouer le jeu. De plus en plus, jour après jour, la tension qui régnait dans sa famille lui pesait, la dégoûtait même, son âme avait soif de liberté et d'indépendance, elle rêvait au jour où elle quitterait le nid. Le petit bonhomme de chemin qu'elle menait resta solitaire. Aucun ami, grand ou petit, ne jalonna réellement sa route, elle se contenta de se tisser un réseau de connaissances « respectables » au goût de sa famille, histoire de paraître normale, sensée, convenable dans leur petit monde. Ne pas attirer l'attention. Ne pas sortir du moule. Sa chance viendrait, elle voulait l'espérer.
Comme le jour de passer ses ASPICs approchait, elle se demanda ce qu'elle allait faire une fois qu'elle les aurait brillamment réussis — en tout cas, elle l'espérait très fort. Elle avait à présent déterminé sa vocation et elle savait que sa famille ne l'approuverait jamais. Mais comment y arriver ? Elle pouvait tenter d'intégrer une haute école artistique. Ses parents ne la soutiendraient pas, mais au fil de ses recherches, elle découvrit qu'on pouvait demander une bourse de mérite. Ce serait difficile, mais si elle obtenait cette dernière, elle pourrait peut-être se trouver un loft ou quelque chose et assurer sa subsistance avec des petits boulots. Difficile, mais possible. Elle était majeure, après tout. Elle pouvait se détacher de sa famille, tenter de se créer une armure face à leurs cris de protestation, choisir de se faire confiance et de résister à leurs manœuvres. Au fond, elle avait la rage la petite Auriane, rage qu'on tente de la contrôler sur tout. Elle pensa sérieusement, à ce moment-là, à se rebeller pour de bon. Mais elle réfléchit. Très peu d'auteurs vivaient entièrement de la bande dessinée. Elle pouvait ne pas réussir. Il valait mieux s'assurer une place dans un autre métier. Repousser le jour de la confrontation, qu'elle redoutait d'ailleurs presque autant que la mort. Ce raisonnement la soulagea et la frustra à la fois, si telle chose est possible. Elle opta pour un cursus bien raisonnable. Cursus d'enseignement magique. Parfait, prestigieux, ses parents n'avaient rien à dire et elle avait très bien réussi ses ASPICs. En même temps, elle était libre de choisir de poursuivre l'option d'arts et musiques magiques, ce qu'elle fit.
Ainsi, la petite machine de ses rêves, dans sa tête, n'a pas encore cessé de tourner.
Dernière édition par Auriane H. Aymslowe le Mar 26 Avr - 22:49, édité 4 fois |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar O. Jill Peverell, Mar 19 Avr - 15:00 ( #) | Re-bienvenue Pis Astrid Il me semble que dans ton profil tu dois indiquer qu'elle est sang-mêlée même s'ils se font passer pour des sang-purs. Comme les VS quoi |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 15:03 ( #) | Merci nickel j'ai changé ça, j'avais hésité justement en m'inscrivant mais comme les autres membres de la famille étaient listés dans les Sang-purs dans les ressources humaines, j'avais opté pour ça ^^
Dernière édition par Auriane H. Aymslowe le Mar 19 Avr - 17:48, édité 1 fois |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 15:09 ( #) | Bienvenuuuue Ca me fait super plaisir de te voir l'a tenter, franchement. Tu sais où se trouve ma boite à MP si jamais tu as encore des questions |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 15:42 ( #) | Bienvenue Quel joli choix d'avatar. Et quel bon choix de scénario |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 15:44 ( #) | Re-bienvenue ! Très bon choix de famille et Astrid Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 16:11 ( #) | Bienvenue sur bp Bon choix de famille et de scénario |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 16:25 ( #) | Re-bienvenue Beautée Ta fiche a l'air déjà superbe !! bonne chance pour la suite ! |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 16:32 ( #) | rebienvenue ! |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 17:31 ( #) | |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 17:49 ( #) | Merci beaucoup tout le monde Law je n'hésiterai pas |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 17:59 ( #) | - Auriane H. Aymslowe a écrit:
- comme les autres membres de la famille étaient listés dans les Sang-purs dans les ressources humaines, j'avais opté pour ça ^^
ça doit être Duncan et Machar qui sont listés dans les sang-pur, vu qu'eux le sont vraiment, mais Killian doit être dans les mêlés normalement rebienvenuuuue |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 18:22 ( #) | Re bienvenue |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Invité, Mar 19 Avr - 18:47 ( #) | Aslan > ah bah oui bien sûr *boulette* Merci à vous |
| | Re: Auriane H. Aymslowe - In my dreams, I'm never alonepar Contenu sponsorisé, ( #) | |
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