Nom: Osborne, un nom qui reste inférieur à ceux des grands sorciers, mais qui n’est pas tant méconnu que ça. D’origine anglais, il est inscrit sur plusieurs pages de manuels scolaires visant l’étude les créatures magiques. Ce n’est pas une fierté en plus pour la jeune fille, qui assume tout de même le statut de sang-de-bourbe qu’inspire cette identité. Prénoms: Phénomée, le premier, est un prénom peu commun à cette époque. Il ne possède pas de signification en particulier, hormis l’amour d’une mère étudiant et cherchant à comprendre les phénomènes des bêtes magiques. Ceci pourrait en être une contraction. Le deuxième, Haylen, peut se traduire par hall of light ou encore le temple de la lumière. Bien qu’elle n’ait jamais porté une importance à la clef de ses prénoms, elle les assume de façon totale. Âge et Date de Naissance: elle est née un trois septembre 1961, à Cambridge, peu de temps après sa sœur jumelle. Elle est âgée, de nos jours, de vingt et un printemps. Nature du sang: il y a beaucoup de choses qu’elle ignore à ce sujet. Depuis son plus jeune âge, Phénomée a été pointée du doigt de sang-de-bourbe. C’est sa mère qui le lui rappelait sans cesse. Mais, officieusement, elle n’est que le fruit d’une moldue et d’un sang-pur peuplant les rangs de la famille Shafiq. Un homme ayant brisé les coutumes familiales et qui, certainement, n’en n’a pas assumé les conséquences. Situation familiale: la jeune sorcière a longtemps été dépendante de son seul parent, sa mère. Elle ignore l’identité de son géniteur, un détail que sa mère tient à garder personnellement, et ne la connaîtra probablement jamais. Quant à sa sœur jumelle, Prométhée, elle n’entretient pas une bonne relation avec. Elles sont le parfait contraire d’une de l’autre. Une histoire de famille peu joyeuse, mais bien assez pour que Phénomée continue de rayonner. Miroir du Rised: son reflet lui donne sa réussite dans ses études à l’école de magie, entourée de quelques créatures magiques dont un jeune dragon ou un botruc sur son épaule. Même si son métier définitif reste vague, elle se voit souriante, satisfaite. Epouvantard: elle se résume en deux mots: la mort. Nous avons tous peur de l’affronter sous sa cape obscure et sa faux. Cette image à vous glacer le sang, à lui en faire des cauchemars. Perdre un être cher, Phénomée l’a connu plusieurs fois. Et cette fois-ci, il ne s’agit de rien d’autre que perdre sa mère. Composition de la baguette magique: une branche de cornouiller possédant un crin de licorne en guise de cœur. Elle mesure, 28,7 cm et il se peut qu’elle fasse de temps en temps du bruit lors des lancés de sortilèges... Etudes Suivies: la jeune fille entame sa quatrième année en zoologie magique, en soins poussés aux créatures magiques, poursuivant ainsi les traces de sa mère. Ses cours optionnels sont la défense contre les forces du mal, la confection de potions et le droit. Animal de compagnie: c’est une petite chouette hulotte maladroite qui lui sert aussi à recevoir et envoyer son courrier. Elle ne répond qu’au nom de Lubie.

Travailleuse.C'est une personne capable de rester des heures, assise sur une chaise, devant des morceaux de parchemin gribouillé à l’encre noir. Réussir ses études à l’école de magie est une chose primordiale à ses yeux, à ceux de sa mère, et pourtant ce n’est pas par obligation qu’elle se doit de le faire. En réalité, c’est par passion. La passion du travail. L’envie d’en apprendre toujours plus. D’évaser sa culture, en connaître d’autre, s’inspirer de tout et de rien. C’est sans doute le premier trait de caractère que l’on peut facilement apercevoir chez elle. L’érudition fait partie d’elle, comme si c’est une chose innée. Curieuse. La curiosité rejoint son acharnement et son application à l’égard de ses études. Sans cette petite touche, l’anglaise n’entrerait certainement pas ou peu dans une bibliothèque, marchant à travers les rayons à la recherche d’un livre qui lui plairait. Elle pourrait passer sa journée à feuilleté les pages d’un vieux bouquin aux pages jaunies. Elle cherche souvent à attendrir cette soif de connaissance et exceller dans tout ce qu’elle entreprend. Il n’est pas rare que quelqu’un la pointe du doigt comme une fille bornée à s’en laisser aller, ce qui ne va pas à l’encontre de certains jours. Le défaut à travers tout ça, c’est que Phénomée vient à oublier tout ce qui l’entoure. Il y a des jours où son style vestimentaire ne ressemble plus à rien, d’autre où elle semble désorganisée, tête en l’air. Malgré tout, ses efforts paie, son intelligence devient de plus en plus remarquable. Excentrique. À vrai dire, elle n’a pas vraiment eu le choix de l’être ou non et ce depuis son plus jeune âge. Élevée par sa grand-mère, cette dernière a toujours eu ce côté excentrique, elle aussi. Elle ne supporte pas se mêler dans la foule, ressembler aux autres et ayant la même manière de penser. Mis à part que la Osborne ne pense pas différemment, elle a tendance à enfiler des vêtements qui la différencie des autres et utiliser comportement courtois. Bien que ce ne soit pas une obligation à partir du cursus secondaire, la brune continue d’enfiler ses uniformes aux couleurs de sa maison. Ses cheveux sont coiffés de façon à ce qu’aucune mèche ne détourne l’ondulation. Ça a toujours été comme ça et s’en défaire maintenant serait certainement trop prématuré pour la sorcière. Douce. Dans sa manière de parler, dans sa gestuelle, on pourrait croire que Phénomée n’a jamais ressenti ce sentiment de colère. C’est un personnage qui préfère la douceur à la frénésie. Elle n’a jamais été brusque dans ses gestes par peur de blesser physiquement son entourage. C’est parfois troublant à voir, mais agréable à ressentir. CRÉATIVE. De l’imagination, elle en a beaucoup, voir énormément. Raconter des histoires est une chose simple à faire, pour elle. Griffonner des dessins sur un parchemin vierge est un passe-temps, et plutôt bien réussi d’ailleurs. Elle a eu un penchant pour l’art dès qu’elle a su la signification de ce moment, les sens qui se rattache à ce dernier. Aujourd’hui encore, elle aime ça. Ce n’est pas surprenant de la voir une plume à la main, et écrire ou calligraphier des choses en tout genre. Discrète.Contrairement à beaucoup, la jeune fille préfère se faire discrète entre les murs de l’école et rester dans les ombres des élèves ou des professeurs. Elle est introvertie, n’osant pas prendre la parole de son plein gré, s’asseyant toujours au fond des salles de classe et reste, la plupart du temps, silencieuse. Cela est similaire à de la timidité, mais ce n’est jamais une surprise de la voir quasiment malade pour peu de chose. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle a une préférence pour la solitude. Depuis peu seulement, elle essaye tant bien que mal de pouvoir faire des efforts sur elle-même, sur ce morceau de personnalité encore inaccessible. Insomniaque. Une nouvelle fois, c’est depuis son plus jeune âge qu’elle subit les nuits blanches et les cernes qui se cachent sous ses jolis yeux. Phénomée a toujours eu des sommeils agités. Elle ne trouve pas le sommeil ou pense à beaucoup de chose à la foi. Malgré les consultations chez le médecin après plusieurs années, rien n’a changé. Du moins, pas beaucoup. La jeune fille a réussi à passer de nuit sans dormir à quelques heures de sommeil avant l’aube. Cependant, après son entrée dans l’adolescence, tout est retombé à l’eau. Ses efforts ont été balayés sans le moindre regret. C’est à ce moment-là que ses nuits se sont alors comblées par des paralysies du sommeil, cette sensation d’impuissance entre la réalité et l’imaginaire. Cette angoisse qui vous prend à la gorge alors que votre tête se met à susurrer des mots incompréhensibles. Ce corps qui ne répond plus à votre ordre. Cette peur de se rendormir. Elle le vit régulièrement. Peut-être bien trop souvent, ce qui la conduit une seconde fois chez un médecin qu’elle continue de voir le plus souvent possible. Cette caractéristique peut prendre un impact sur sa psychologie, bien que l’abstention médicamenteuse soit généralement de mise. Dans les cas les plus graves, les anti-dépresseurs peuvent être utilisés et elle refuse d’arriver à ce point-là.

1978. Elle avait dix-sept ans, cette nuit-là. Cette nuit de noël où le quotidien habituel de sa vie a basculé. Cette nuit où l’erreur du gouvernement a payé les frais des plus jeunes adultes en lien avec le monde magique. Cette nuit où les patronus, de véritables animaux fantomatiques, sont apparu sans avoir prononcé la formule magique, spero patronum. Une formule qui n’aura plus aucune utilité pour l’avenir. Un fennec s’est alors matérialisé au pied de son lit, tandis qu’elle était déjà transportée dans les rêves absurdes. C’était lui, son patronus. Un fennec des sables au pelage beige, beige clair selon les saisons. L’idée d’avoir son patronus à ses côtés fut une bonne nouvelle pour elle. À cette époque, Phénomée était privée de tout animal de compagnie. Lorsque Nokaï est arrivé, l’interdiction lui a été ôtée pour ne pas à ressentir ces souffrances physiques et psychiques. Le prénom de l’animal est une référence au chien, dans le zodiaque des tartares-mantchoux.

1980. Épidémie, perte, fatigue, épuisement. Des mots qui lui reviennent à l’esprit lorsqu’elle passe devant l’ancien endroit de quarantaine formé à l’école. Par chance, elle avait été épargnée de cette contamination. Ce n’a pas été le cas pour sa sœur jumelle, gravement touchée par la peste et ayant vu la deuxième forme de son patronus disparaître dans le néant. Phénomée n’a pas cessé de lui rendre visite et, depuis, elle se sent comme concernée, touchée par cet épisode traumatisant, sans oublier celui du poudlard express.

1982. La sorcière et son patronus ont fini pas sceller des liens forts et complices. L’un ne s’en va jamais sans l’autre, si on oublie un peu la règle des distances limitées. Elle a fini par s’attacher à cette bête et ne regrette pas l’erreur du gouvernement. En réalité, ce fut comme une bénédiction. Nokaï est celui qui sait la faire rire et lui donner du réconfort dans des moments difficiles. Un véritable animal de compagnie, comme ceux des moldus. Ils ressentent les mêmes émotions en accord. Ce sont deux inséparables, tout simplement.