Andrès, c’est un peu la force tranquille de la famille Mc Leod. Il en est un des piliers, et deviendra d’ailleurs un jour le patriarche, en sa qualité d’aîné de la seconde génération de la famille. En tant qu’aîné de dix enfants, il possède des caractéristiques propres aux premiers nés de familles nombreuses : il est le frère sur qui les autres peuvent compter, celui qui reste calme en toutes circonstances, qui a toujours assumé les bêtises des autres. Il a également développé des réflexes de moniteur de colonie de vacances : il sait calmer les plus jeunes, faire des bisous magiques, organiser des mini-matchs de quidditch et des goûters familiaux en dix minutes. Tout cela est du à son enfance, pendant laquelle il s’est occupé de ses nombreux frères, jusqu’à son départ à Poudlard, et pendant les vacances par la suite. Grâce à cela, il est aujourd’hui un père de famille honorable, heureux géniteur de quatre enfants. Andrès prend soin d’eux, écrit presque quotidiennement aux jumeaux, restés à Londres car ce sont les benjamins, et garde un œil attentif et protecteur sur les deux aînés, qui étudient à Poudlard. Il n’aime pas sa femme, Myriam, mais éprouve une véritable affection pour elle, accompagnée d’un grand dévouement. Leur mariage a été contracté par arrangement, certes, mais il estime tout de même lui devoir un certain respect, et fait tout pour rendre leur vie agréable.

Andrès  est profondément attaché au clan Mc Leod, surtout à sa fratrie, et pourrait tout laisser tomber pour voler au secours de l’un d’entre eux. Il est au reste un excellent sorcier, reconnu pour son habileté à jeter des sorts, grâce à une baguette de 33,74 centimètres exactement, en chêne, symbole de la force, au cœur fait d’un ventricule de dragon ; ou à pratiquer le Legilimens. Il enseigne d’ailleurs cette technique, qu’il considère comme un art, et n’hésite pas à s’en servir pour parvenir à ses fins. Il utilise également son intelligence et  son charme pour obtenir ce qu’il veut de qui il veut, avant d’adopter la manière la plus extrême,  de se glisser dans les pensées d’autrui et dérober des informations ou de précieux souvenirs. Il ne faut pas oublier qu’Andrès, malgré sa sympathie apparente, reste un Mc Leod, qui flirte avec le mal, bien qu’il ne soit pas le membre le plus extrémiste de la famille, étant donné qu'il a appris au fil des années qu'il valait tout de même mieux réfléchir par soi-même pour ne pas finir comme les trois fous furieux que sont les triplés. Des préceptes lui ont toutefois été inculqués depuis son plus jeune âge : il ne pourrait les effacer même si il le souhaitait, une part d’ombre restera toujours gravée dans son cœur. Andrès est conscient qu'un jour, pour confirmer l'adhésion du clan McLeod aux ténèbres, au moins l'un des garçons devra devenir mangemort. Depuis longtemps il est prêt à prendre cette responsabilité afin de protéger ses frères, et pense même le devenir par lui-même, afin qu'aucun membre de la fratrie ne se décide avant lui, et prenne de trop gros risques.

Cette noirceur d’âme est cependant imperceptible au premier abord, car lorsqu’on n’est pas du clan Mc Leod, on ne peut pas deviner ce qui se cache derrière le type sympa qui aide les vieilles dames à traverser et a toujours un compliment pour tout le monde. Il se modère largement en public, et contrôle les débordements qui surviennent au sein de la famille, empêchant l’un de tuer l’autre, ou les bagarres survenant immanquablement dans une fratrie aussi nombreuse.  

Andrès est beau, et il le sait parfaitement bien. Il s’entretient, s’habille avec un bon goût qu’il a su développer et maîtriser. Le plus souvent, on peut le voir en costume trois pièces, mais sans veste, simplement avec ces gilets de barman qui lui donnent l’air à la fois élégant et décontracté. Les manches retroussées jusqu’aux coudes, négligemment assis sur son bureau, c’est ainsi qu’il accueille les élèves en cours de Légilimancie, avec son air de sortir du lit, les cheveux en bataille, ce qui lui a en réalité demandé dix bonnes minutes de concentration. Il a toujours un sourire pour chacun, un clin d’œil parfois, le tout accompagné d’une courtoisie parfaitement maîtrisée, qui occulte sa tendance à regarder sous les jupes des étudiantes. N’étant pas dépourvu d’un certain charme, il continue à s’exercer aux arts de la séduction sur toutes les jolies demoiselles qui lui passent sous le nez, pour ne pas « se rouiller », comme il dit. Néanmoins, Andrès est avant tout un gentleman, pourvu d’assez de finesse pour ne pas insister si on le traite de vieux dégoûtant.

Andrès est un adulte, et n'était pas présent lorsque les patronus des élèves ont été transformés, le sien n'a donc qu'une forme immatérielle et n'est pas présent que lorsqu'il l'invoque. Cette situation l'arrange, d'ailleurs, car il ne voit absolument pas avec un animal qui le suit absolument partout, très peu pour lui. En bref, le patronus d'Andrès est un cheval, qu'il a pu identifier comme étant un pur sang arabe, après recherches. Cela lui correspond bien, cet animal étant de lignée pure comme lui, fier et noble. Il partage également avec lui son agilité ainsi que son charisme. De plus, dans la symbolique populaire, le cheval est perçu comme un médiateur, ce qu'est également son possesseur, qui fait le lien entre les différents membres de la famille.

Pour certains adultes, le patronus n'est qu'un sort. Mais Andrès a tellement travaillé pour parvenir à lui faire prendre une forme animale, et ensuite s'est tellement entraîné à le rendre le plus fort possible qu'il représente beaucoup pour lui. C'est une sorte d'aboutissement du travail qu'il a accompli, c'est sa fierté, et également une sorte de gardien qui le protège.